Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Un génie marocain dans la biomédecine
z
12 février 2006 05:48
Un génie marocain dans la biomédecine

· A la fois chirurgien et ingénieur, Farid Taha a participé à la première greffe du visage au monde

· Il animera à partir de mars un cours d’implantologie à Rabat

C’est un pionnier dont la renommée n’est plus à refaire. A la fois chirurgien et ingénieur, Dr Farid Taha, 44 ans, est propulsé soudainement au rang de star du monde scientifique. Ses travaux, qualifiés de précurseurs, sont repris par les revues spécialisées les plus prestigieuses. Sa prouesse? Il a participé à la première greffe d’un visage humain fin novembre dernier. Mais, Farid Taha est plutôt discret sur les détails de l’intervention qui relèvent encore du secret médical. Réalisée en France, l’opération a été un succès qui a défrayé la chronique. Une patiente de 38 ans, gravement défigurée par son chien, s’est vu offrir le visage d’une donatrice cliniquement morte. Une équipe d’une cinquantaine de praticiens a pris part à cette opération controversée qui a duré 15 heures (pour plus de détails, consulter le site: www.greffeduvisage.org).
Modeste, Farid Taha, qui se targue d’être un pur produit de l’université marocaine, qualifie sa participation à l’opération de simple “concours de circonstances”. “Il y a beaucoup de médecins étrangers en France, les nationalités ne comptent pas autant que le talent”, affirme-t-il.
Sa contribution consistait à élaborer une reconstruction 3D du visage de la patiente avant l’intervention. “Les avancées technologiques au niveau de l’enregistrement des données radiologiques permettent de faire une modélisation, c’est-à-dire de prévoir une chirurgie avant de la pratiquer”, explique-t-il.
Un travail de pointe, à mi-chemin entre la technique et la médecine. Avec son profil atypique, Taha était tout indiqué pour prendre part à cette première mondiale. Parallèlement à sa formation purement médicale, il a mené une formation d’ingénieur (quasiment bac+16). Côté expérience, son CV est tellement bien fourni, qu’il pourrait tenir sur 20 pages.
Ses diplômes en poche et après avoir exercé en tant que stagiaire, il quitte le Maroc pour se spécialiser dans la chirurgie maxillo-faciale en France. “A l’époque, c’était une spécialité rare au Maroc, donc je suis parti par nécessité et non par choix”, assure-t-il. A mi-parcours, il brigue le poste de professeur à la faculté de médecine de Rabat, mais en vain, “apparemment je ne les intéressais pas”. Par la suite, le destin a voulu qu’il s’établisse dans l’Hexagone.
Taha ne tarit pas d’éloges sur le système d’enseignement public à l’époque où il était encore sur les bancs de l’école. “J’ai été d’abord à l’école Al Manbat puis au lycée les Orangers, c’est là où j’ai réellement acquis le goût d’apprendre”, affirme-t-il. Actuellement, l’arabisation est, selon lui, responsable de la déroute de l’enseignement public. “Les bacheliers des lycées bilingues étaient excellents, rien à voir avec le niveau actuel”, témoigne-t-il. Aujourd’hui, les meilleurs lycéens trouvent encore des difficultés à assimiler les langues étrangères. Pour Taha, l’enseignement primaire (de la maternelle au primaire) est fondamental. C’est là où l’enfant prend goût au savoir ou s’en désintéresse totalement. Plus tard, il devient difficile de le réintégrer au système scolaire. “Au lieu de s’occuper à former une élite, il vaut mieux opter pour la scolarisation de masse, c’est elle qui tirera le niveau vers le haut”, préconise-t-il. Au gré de ses passages au Maroc, il a constaté des progrès palpables: amélioration des infrastructures, efforts d’assainissement dans les villes… Mais à ses yeux les problèmes d’analphabétisme, d’inculture et de manque de valeurs restent les plaies de la société marocaine. “La première question qu’on me pose quand je rentre c’est: tu gagnes bien ta vie là-bas?” déplore-t-il. Pourtant, le gain n’est pas sa motivation première. “Figurez-vous que je gagne trois fois moins qu’un médecin qui exerce au Maroc en faisant ces opérations de lifting ou du tourisme esthétique. La preuve: s’il était resté au pays, il serait devenu médecin de campagne ou quelque chose dans le genre», assure-t-il.

L'economiste
12 février 2006 10:43
Ok, mais en quoi est-il un génie ? On dirait la Pravda d'il y a quelques années...
z
12 février 2006 10:46
Il faut lire l'article pour trouver la reponse smiling smiley
c
12 février 2006 10:59
un genie je ne pense pas c'est un simple medecin ingenieur rien de plus.
o
12 février 2006 11:03
Citation
cherchefemme a écrit:
un genie je ne pense pas c'est un simple medecin ingenieur rien de plus.
CE N4EST PAS UN GENIE ET CE N4ES PAS UN SIMLE MEDECIN INGENIEUR ? MOI JE DIRAI un marocain performant
m
12 février 2006 11:47
Bonjour à tous

Ce qui est génial dans la configuration du Maroc actuel est que cet homme a choisi de pratiquer un métier nôblement je veux dire qu'il est medecin avec la volonté de faire avancer la médecine contrairement à nombre de marocains qui font pharma ou médecine dans un éxrecice strictement comercial, voilà ce qui est génial chez cet homme.

Amicalement.
D
12 février 2006 14:11
Salam,


c'est une bonne nouvelle, le Maroc dispose de grands scientifique, mais c'est dommage que cela ne se passe pas au Maroc, il faidrait des laboratoires 100% marocains et qu'on puisse relver le niveau inchallah.
en tout tbarkellah 3lih
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
I
12 février 2006 14:15
Il faut de l'argent pour monter des laboratoires. Investir dans la science, c'est pas un objectif des riches marocains. Les labo, c'est pas Ibiza.
D
12 février 2006 14:18
Citation
IBnBattuta a écrit:
Il faut de l'argent pour monter des laboratoires. Investir dans la science, c'est pas un objectif des riches marocains. Les labo, c'est pas Ibiza.


Salam,


oui je sais tres bien, mais y a quand meme des milliardaires marocains pour fiancer celà, non. Sinon on pourrait creer un partenariat avec d'autres pays arabes avec des equipes scientifiques.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
m
12 février 2006 15:32
Bonjour à tous

Le problème chez ces rentiers dont l'on parle est qu'ils n'ont pas la fibre scientifique ou technique, au mieux ils ont payé une formation "commerciale".

Ces gens sont promoteurs immobilier, investisseurs dans le tourisme ou actionnaires de groupe occidentaux, alors ne leur demander pas de soutenir le développement scientifique sans un retour sur investissement supérieur à l'hôtelerie.

Nous parlons d'un problème national face à des intérrêts perso, ce genre d'innitiative est politique et se concrètise par l'impôt sur le revenue et les bénéfices.

Le problème de la vision des 10 millions de touriste (avec RME) est à l'image des décisions politiques prises par et pour ceux qui en bénéficieront en exclusivité.

Amicalement.
12 février 2006 16:32
Je ne veux défendre personne, mais on fait un métier AUSSI pour en vivre (correctement si possible)...
Donc être un BON professionnel et gagner de l'argent n'est pas un défaut à mon avis.
m
12 février 2006 18:43
même si c´est de la pub pour notre ami Rachid Taha.
Gênie ou pas génie. Ca fait plaisir de parler positivement de nos compatriotes.
Ca s´apprend messieurs et c´est bon pour nous tous et pour notre réputation vis á vis des autres.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook