je pense que le peuple espagnol est assez intelligent pour savoir que l'etat marocain n'y est pour rien, d'ailleurs avec l'ETA ils sont bien placé pour le savoir
mais je pense que les partisans de Aznar sont toujours amers du fait qu ils ont perdu les elections a cause du Maroc. d ailleurs ils accusent toujours le gouvernement marocain d affecter les resultats des elections en sponsorisant les attentats
Oui, mais les islamistes ont fait des dégâts dans ce pays et particulièrement les islamistes issus du Maroc.
Moi, je ne suis pas tout à fait de ton avis. Les gens oublient difficilement les crimes crapuleux et horribles commis par les terroristes islamistes. On oublie difficilement un proche et un être cher mort dans un attentat.
Le peuple espagnole n'a jamais oublié et oubliera difficilement les actes horribles même ceux perpétrés par l'ETA.
M6 doit venir avec des propositions concrètes pour éradiquer les terroristes islamistes marocains.
je suis desole nicozy le maroc n'a aucune responsabilite en cela puisque la plupart des terroriste habitaient en europe, donc le maroc n'a aucune responsabilité dans ces attentat, pour moi c'est un faux debat qui veut masquer l'incompetences des service espagnol de securité.
quand a l'islamite de ces criminels je reste perplexe, parce que faire sauter des trains tuer des centaine de personne et laisser des coran dans une voiture ainsi que des detonnateurs ca releve des films de science fiction (du style 24)
Ils étaient des islamistes, bien sûr. Ils ont tué au nom de leur Dieu. Ils avaient le soutient et la sympathie de beaucoup d'inmigrants marocains. Des marocains (des musulmans) qui ne sont pas descendus à la rue pour se manifester contre la massacre.
Quand au roi: on sait parfaitement que les autorités marocaines sont contre le terrorisme islamiste et on accueillira le roisans rancune.
il faut noter que malgre tout la societe espagnole ne s'est pas laissee emporter affectivement et que, mesure a la dimension des faits, les repercussions sur les marocains vivant en espagne sont minimes.
au contraire, juste dernierement on a entamme en espagne une regularisation de la situation de dizaines de millers de marocains en espagne. c'est une action du gouvernement espagnol pour l'economie nationale mais qui ne parait pas avoir eu eu trop de resistance de la part de la ste civile espagnole.
il est important de ne pas prendre ceci pour acquis et pour evident.
ceci dit, un certain journal neo-franquiste (qui dans son ressort pour le maroc beneficie du soutien fort de l'un nos fameux journalistes "militants" a tout essaye pour salir grievement l'image du maroc allant jusqu'a produire tout un livre sur "l'implication" du gouvernement marocain dans les attentas par le biais de ses sevrices secrets. une accusation fortement applaudite par la presse algerienne bien sur. vulgairement, apres l'echec d'aznar de manipuler ses faits en accusant l'eta, le journal espagnole continuait dans la meme ligne en les instrumentalisant contre un pays maghrebin qui se bat tjrs pour son indendpance totale et surtout pour son emancipation.
hereusement ces esprits malsains n'ont pas triomphe et tout l'ouvrage prennait plutot forme d'une boutade. les relations maroco-espagnoles s'ameliorent nettement. cette visite du roi, en reponse a celle recente de juna carlos va dans la tres bonne direction. mais il faut encore plus, car entre le maroc et l'espagne il y a un potentiel gennt de co-operation dans TOUS les domaines qui n'est pas encore pleinnement exploite.
finalement je voudrais rendre hommage a notre grand poete abdelatif laabi, le seul marocain qui a vraiment demande pardon aux espagnoles dans un poeme que je trouve tres emouvant. lisez:
source: [www.aujourdhui.ma] ------------------------ Gens de Madrid, pardon !
Ay qué día tan triste en Madrid ! Qu’on se le dise la terre n’a pas tremblé ce jour-là Nul astéroïde vagabond ne s’est écrasé sur la Bourse Pas de nouvelle marée noire et la précédente allait bientôt être traitée dans les urnes La télévision aboyait, miaulait, caquetait stridulait, croassait, brayait, blablatait Les footballeurs s’étaient mis au vert Les taureaux paissaient Les écrivains faisaient la grasse matinée Le moustachu polissait son discours d’adieu Le serial killer s’était donné un temps de réflexion et Dieu le père ou la mère était comme à l’accoutumée aux abonnés absents
Qu’on se le dise le temps s’est brusquement figé puis il y eut cette sonnerie anodine perdue parmi la cacophonie des sonneries Maudits soient les portables sur la terre comme au ciel ! Quelques secondes et la digue de la raison a cédé la chaîne de l’espèce humaine s’est rompue Ay qué día tan triste en Madrid !
Les héritiers obligés que nous sommes de toutes les andalousies de toutes les lumières De tous les génocides de toutes les ténèbres Hébétés ridicules Comme des rats pris au piège de l’impuissance Pour la millième fois cherchant à comprendre alors qu’on a cru avoir compris la dernière fois
Les savants viennent de révéler que l’Univers ne serait plus en expansion A l’inverse les candides que nous sommes feignent de découvrir que le sadisme de l’homme est illimité
Crevant les yeux le gouffre insondable du mal Alors plongeons-y ne serait-ce que pour éprouver une infime parcelle du calvaire des nouveaux arrivants au bal masqué de l’horreur là où la chair et l’âme sont fourguées dans le crématorium d’un cercle de l’enfer que nul texte inimitable ne nous a signalé
Messieurs les assassins vous pouvez pavoiser Spéculateurs émérites, vous avez acquis à vil prix le champ incommensurable des misères, des injustices, de l’humiliation, du désespoir, et vous l’avez amplement fructifié. La technologie des satans abhorrés n’a plus de secrets pour vous. Vous êtes passés maîtres dans l’art de tirer les ficelles de la haine pour repérer, désigner, traquer, coincer et régler son compte au premier quidam conscient ou inconscient du risque de simplement exister. Qu’il mange, qu’il soit debout ou couché, qu’il fasse sa prière, qu’il remue des idées dans sa tête ou se rende à son travail la tête vide, qu’il caresse la joue de son enfant ou cueille une fleur, qu’il écoute une musique lui rappelant la terre de ses origines ou la rencontre qui a changé le cours de sa vie, qu’il écrive un poème ou remplisse sa feuille d’impôts, qu’il parle au téléphone avec un plombier ou à sa mère alitée dans un hôpital, qu’il lise un livre de Gabriel García Marquez ou un prospectus de pizzeria, qu’il s’ébroue sous la douche ou s’ennuie aux toilettes, le caleçon coincé entre les genoux, qu’il ouvre son cœur à son voisin dans le bus ou baisse les yeux devant le regard insistant de son vis-à-vis, qu’il empoigne sa valise avant de monter dans un train ou coure dans les couloirs kafkaïens d’un hôtel de luxe ou de merde, qu’il vienne d’apprendre que son hépatite C ne lui laisse que quelques mois à vivre ou tâte sa poche pour s’assurer que son portefeuille est bien là, qu’il se gratte les couilles ou tape du poing sur la table, qu’il aime la compagnie des chiens ou celle des chats, qu’il soit déjà homme, femme, ou encore à cet âge béni où l’ange n’a pas vraiment de sexe et surtout pas d’ailes Toutes les marionnettes se valent. Il suffit de ne pas être couché dans une tombe pour être le premier servi. O doux enfant est-ce pour cela que tu criais à t’écorcher les poumons au moment de naître ?
Messieurs les assassins On dit que vous faites bien fonctionner vos méninges. Alors, puis-je vous poser une question simple : C’est quoi pour vous un être humain ? Pourquoi ce silence ? Répondez-moi ! Ah je devine votre rictus méprisant et j’imagine la bulle que vous laissez échapper par inadvertance de vos lèvres blêmes. J’y vois un petit insecte sur lequel s’abat un poing velu, et en guise de commentaire cette exclamation : Ça lui apprendra ! C’est vrai, et je continue à sonder vos pensées, que cet insecte nuisible a été enfanté par l’être qui vous donne des sueurs froides et que vous vous évertuez à avilir en appliquant à la lettre le principe de précaution : j’ai nommé la femme, pardonnez-moi l’expression. Je devine votre peur et votre dégoût, l’horreur que vous inspire l’avènement de la vie quand, après les ahanements et les cris de la parturiente, la tête visqueuse de l’enfant se libère du conduit immonde que vous avez été bien obligés de labourer et, comble de la déveine, d’ensemencer. Vous ne vous pardonnerez jamais d’être passés par là. C’est pourquoi la mort est votre unique passion. Pour elle vous rougissez, pâlissez. Votre cœur palpite. Vous défaillez. Et quand vous l’avez célébrée, vous vous voyez frappant à la porte de je ne sais quel Eden où des délices perverses, avouez-le, vous ont été promises.
Ay qué día tan triste en Madrid ! Qu’on se le dise C’est à Rabat, Alger, Le Caire, Bagdad qu’on devrait le plus se lamenter de ne pas savoir que penser de ne pas savoir que dire de ne pas savoir que faire Les héritiers obligés que nous sommes d’un âge d’or livré aux pleureuses De tant de rêves avortés de tant d’avanies de tant de tyrannies Hébétés ridicules rongés de l’intérieur par la bête immonde que nous avons pris l’habitude de renvoyer d’un coup de pied à la figure de l’Autre Responsables ? Coupables ? Victimes tout aussi bien des bourreaux que nous excrétons comme le foie sécrète la bile Cycliquement écrasés, annihilés par les potentats que nous exécrons et adorons parfois luttant avec la force de l’espoir et du désespoir pour que nos descendants puissent croire peut-être un jour qu’avant la mort il y a ce qu’une vieille rumeur nomme vie : un fleuve maternel où il fait bon se baigner de jour de nuit En toutes saisons belles et prometteuses Seul miracle sans trucage
Gens de Madrid que vos morts reposent en paix De la graine sacrée de la vie déposée en eux aucun d’eux n’a démérité Comme tout un chacun, ils ont abrité le souffle qui anime l’Univers et la Création. Chaque atome de leur corps a vibré et tourné autour du soleil intérieur qui a illuminé leur chemin. Leur voyage fut le nôtre, et notre voyage sera dorénavant le leur. Nous continuerons à rêver dans leurs rêves, à nous écorcher l’âme dans leurs écorchures, à nous interroger dans leurs interrogations, à aimer dans leurs amours, à caresser la lumière dans leurs caresses, à nous émerveiller dans leurs émerveillements. Nous continuerons même à faiblir de leurs faiblesses, à nous enfermer dans leurs enfermements. Nous ne négligerons ni les œillères ni les petites lâchetés. Nous prendrons à notre compte leur part d’intolérance, de bêtise et d’indifférence car nous ne sommes que leurs frères et sœurs humains, rien qu’humains. Mais nous tâcherons de résister encore mieux dans leur résistance, nous alimenterons le feu vacillant de notre mémoire avec le charbon cuisant de leur mémoire.
Gens de Madrid puisque personne n’a pensé à vous demander pardon c’est moi qui le ferai Moi ! Qui est moi ? Mon nom ne vous dira rien Pourquoi je le fais ? Peu importe Le cri précède la parole qui parfois précède la pensée Et puis le cœur a ses raisons que l’esprit parfois ignore
Alors pardon, gens de Madrid Pardon de ces nuits à venir blanches ou grises où l’être cher reviendra en fantôme menaçant vous reprocher de lui avoir survécu Pardon pour la main qui n’a pas été retrouvée Pour l’anneau de mariage calciné la boîte de maquillage ouverte utilisée au dernier instant Pardon pour les chaussures intactes et le soutien-gorge fleurant encore bon la vanille ou la rose Pardon pour les amants au cœur d’androgyne coupé en deux Pour le rire électrocuté des enfants Pardon pour les mères de la future place du 11-Mars Pardon pour le silence de mes frères pour ne pas dire leur indifférence Pardon pour ce que certains d’entre eux pensent tout bas Pardon de ne pas avoir fait plus et mieux contre le loup qui décime ma propre bergerie Pardon de ne pas avoir appris suffisamment votre langue pour m’adresser à vous dans le meilleur castillan Pardon à Lorca, Machado, Hernandez de ne pas les avoir fait lire à mes enfants Pardon pour les lacunes et les incantations Pour les yeux secs de la compassion Pardon du peu que les mots peuvent disent à moitié et souvent ne savent pas mais s’il vous plaît pardon
• Créteil-Francfort, 16-24 mars 2004
Ninaiz a écrit: ------------------------------------------------------- > Ils étaient des islamistes, bien sûr. Ils ont tué > au nom de leur Dieu. Ils avaient le soutient et la > sympathie de beaucoup d'inmigrants marocains. Des > marocains (des musulmans) qui ne sont pas > descendus à la rue pour se manifester contre la > massacre. > > Quand au roi: on sait parfaitement que les > autorités marocaines sont contre le terrorisme > islamiste et on accueillira le roisans rancune.
Que certains participant aux attentats de Madrid sont d'origine marocaine n'a aucune importance. Al qaida est une organisation internationale....
Mais que repondra l'Espagne toute entière face au génocide, aux atrocités, aux massacres commis par l'Etat Espagnol au Nord du Maroc contre la population du Rif???
Et le Gazage des Rifains par l'aviation espagnole, le Rif connait aujourd'hui le taux le plus élevé de personnes atteintes de cancer!!! . . . etc