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Frontière: Maroc - algerie
t
3 novembre 2006 09:03
est-ce que la frontière commune du Maroc et de l´ algerie bien delimitée avec précision ou non?

car le Roi feu MohammedV a refusé l´ offre des francais de delimiter la frontière entre le Maroc et l´ algerie tant que le peuple algerie frère est sous occupation.
a
3 novembre 2006 09:41
Bonjour Telev,

tu trouveras ci-dessous un document instructif sur le sujet :

[www.reynier.com]

Cordialement

abouali
3 novembre 2006 09:48
Non, elle ne l'est pas...

Cette frontière a été délimitée par le Traité de Lalla Marhnia en 1845, entre le Maroc et la France. (ce traité a toujours été considéré comme inégal par les Marocains..).
Cette frontière n'a pas fait l'objet d'un traité entre le Maroc et l'Algérie (née en 1962)



Traité de Lalla Marhnia ( 18 mars 1845 )



Louanges à Dieu l'unique ! Il n'y a de durable que le royaume de Dieu !

Traité conclu entre les Plénipotentiaires de l'Empereur des Français et des possessions de l'Empire d'Algérie et de l'Empereur du Maroc, de Suz et Fez et des possessions de l'Empire d'Occident.

Les deux Empereurs, animés d'un égal désir de consolider la paix heureusement rétablie entre eux, et voulant, pour cela, régler de manière définitive l'exécution de l'article 5 du Traité du 10 septembre de l'an de grâce 1844 (24 cha'ban de l'an 1260 de l'hégire).

Ont nommé pour leurs Commissaires Plénipotentiaires à l'effet de procéder à la fixation exacte et définitive de la limite de souveraineté entre les deux pays, savoir:

L'Empereur des Français, le sieur Aristide-Isidore, comte de la Rue, Maréchal de camp dans ses armées, commandeur de l'Ordre Impérial de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique et chevalier de deuxième classe de l'ordre de Saint Ferdinand d'Espagne.

L'Empereur du Maroc, le Sid Ahmida-Ben-Ali-el-Sudjâaï, gouverneur d'une des provinces de l'Empire.

Lesquels, après s'être réciproquement communiqués leurs pleins pouvoirs, sont convenus des articles suivants dans le but du mutuel avantage des deux pays et et d'ajouter aux liens d'amitié qui les unissent :

Art. 1. - Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français.


Art. 2. - Les Plénipotentiaires ont tracé la limite au moyen des lieux par lesquels elle passe et touchant lesquels ils sont tombés d'accord, en sorte que cette limite est devenue aussi claire et aussi évidente que le serait une ligne tracée. Ce qui est à l'Est de cette limite appartient à l'Algérie- Tout ce qui est à l'ouest appartient au Maroc.


Art. 3. - La désignation du commencement de la limite et des lieux par lesquels elle passe est ainsi qu'il suit : Cette ligne commence à l'embouchure de l'oued (c'est à-dire cours d'eau) Adjeroud dans la mer, elle remonte avec ce cours d'eau jusqu'au gué où il prend le nom de Kis ; puis elle remonte encore le même cours d'eau jusqu'à la source qui est nommée Ras-el-Aïoun, et qui se retrouve au pied de trois collines portant le nom de Menasseb-Kis, lesquelles, par leur situation à l'ouest de l'oued, appartiennent à l'Algérie. De Ras-el Aïoun, cette même ligne remonte sur la crête des montagnes avoisinantes jusqu'à ce qu'elle arrive à Drâ-el-Doum ; puis elle descend dans la plaine nommée El-Aoudj. De là, elle se dirige à peu près en ligne droite sur Haouch-Sidi-Aïèd. Toutefois, le Haouch lui-même reste à cinq cents coudée (250 mètres) environ, du côté de l'Est, dans la limite algérienne. De Haouch-Sidi Aïèd, elle va sur Djerf-el-Baroud, situé sur l'oued Bou-Naïm ; de là elle arrive à Kerkour-Sidi-Hamza ; de Kerkour-Sidi-Hamza à Zoudj-el-Beghal ; puis longeant à l'Est le pays des Ouled-Ali-ben-Talha jusqu'à Sidi-Zahir, qui est sur le territoire algérien, elle remonte la grande route jusqu'à Aïn-Takbalet, qui se trouve entre l'oued Bou-Erda et les deux oliviers nommés el-Toumiet qui sont sur le territoire marocain. De Aïn-Tak-balet, elle remonte avec l'oued Roubban jusqu'à Ras-Asfour ; elle suit au-delà le Kef en laissant à l'Est le marabout Sidi-Abd-Allah-Ben-Mohammed el-Hamlili ; puis, après s'être dirigée vers l'ouest, en suivant le col de El-Mechêmiche, elle va en ligne droite jusqu'au marabout de Sidi-Aïssa, qui est la fin de la plaine de Missiouin. Ce marabout et ses dépendances sont sur le territoire algérien. De là, elle court vers le Sud, jusqu'à Koudiet-el-Debbagh, colline située sur la limite extrême du Tell (c'est-à-dire le pays cultivé). De là, elle prend la direction Sud jusqu'à Kheneg-el-Hada, d'où elle marche sur Tenïet-el-Sassi, col dont la jouissance appartient aux deux Empires.

Pour établir plus nettement la délimitation à partir de la mer jusqu'au commencement du désert, il ne faut point omettre de faire mention et du terrain qui touche immédiatement à l'Est la ligne sus-désignée, et du nom des tribus qui y sont établies.

A partir de la mer, les premiers territoires et tribus sont ceux de Beni-Mengouche-Tahta et de Aâttïa. Ces deux tribus se composent de sujets marocains qui sont venus habiter sur le territoire de l'Algérie, par suite de graves dissentiments soulevés entre eux et leurs frères du Maroc. Ils s'en séparèrent à la suite de ces dissensions et vinrent chercher un refuge sur la terre qu'ils occupent aujourd'hui et dont ils n'ont pas cessé jusqu'à présent d'obtenir la jouissance du souverain de l'Algérie, moyennant une rente annuelle.

Mais les commissaires plénipotentiaires de l'Empereur des Français, voulant donner au représentant de l'Empereur du Maroc une preuve de la générosité française et des dispositions à resserrer l'amitié et à entretenir les bonnes relations entre les deux Etats, ont consenti au représentant marocain, à titre de don d'hospitalité, la remise de cette redevance annuelle (cinq cents francs pour chacune des deux tribus), de sorte que les deux tribus susnommées n'auront rien à payer, à aucun titre que ce soit, au Gouvernement d'Alger, tant que la paix et la bonne intelligence dureront entre les deux Empereurs des Français et du Maroc.

Après le territoire des Aattia vient celui de Messirda, des Achâche, des Ouled-Mellouk, des Beni-Bou-Saïd, des Beni-Senous et des Ouled-el-Nahr. Ces six derniéres tribus font partie de celles qui sont sous la dénomination de l'Empire d'Alger.

II est également nécessaire de mentionner le territoire qui touche immédiatement à l'Ouest la ligne sus-désignée, et de nommer les tribus qui habitent sur ce territoire, à portée de la mer. Le premier territoire et les premières tribus sont ceux des Ouled-Mansour-Rel-Trifa, ceux des Beni-Iznéssen, des Mezaouir, des Ouled-Ahmed-ben-Brahim, des Ouled-el-Abbès, des Ouled-Ali-ben-Talha, des Ouled-Azouz, des Beni-Bou_Hamdoun, des Beni-Hamlil et des Beni-Mathar-Rel-Ras-el-Aïn . Toutes ces tribus dépendent de l'Empire du Maroc.


Art. 4. - Dans le Sahara (désert), il n'y a pas de limite territoriale à étabtir entre les deux pays, puisque la terre ne se laboure pas et qu'elle sert seulement de pacage aux Arabes des deux Empires qui viennent y camper pour y trouver les pâturages et les eaux qui leur sont nécessaires. Les deux souverains exerceront de la manière qu'ils l'entendront toute la plénitude de leurs droits sur leurs sujets respectifs dans le Sahara. Et, toutefois, si l'un des deux souverains avait à procéder contre ses sujets, au moment où ces derniers seraient mêlés avec ceux de l'autre Etat, il procédera comme il l'entendra sur les siens, mais il s'abstiendra envers les sujets de l'autre gouvernement.

Ceux des Arabes qui dépendent de l'Empire du Maroc, sont : les M'béïa, les Beni Guil, les Hamian-Djenba, les Eumour-Sahara et les Ouled-Sidi-Cheikh-el-Gharaba.

Ceux des Arabes qui dépendent de l'Algérie sont : les Ouled-Sidi-el-Cheikh-el Cheraga, et tous les Hamian, excepté les Hamian-Djenba-susnommés.


Art.5.- Cet article est relatif à la désignation des kessours (villages du désert) des deux Empires. Les deux souverains suivront, à ce sujet. l'ancienne coutume établie par le temps, et accorderont, par considération l'un pour l'autre, égards et bienveillance aux habitants de ces kessours.

Les kessours qui appartiennent au Maroc sont ceux de Yiche et de Figuigue.

Les kessours qui appartiennent à l'Algérie sont : Aïn-Safra, S'fissifa. Assla, Tiout, Chellala, El-Abiad et Bou-Semghoune.

Art. 6.- Quant au pays qui est au sud des kessours des deux gouvernements, comme il n'y a pas d'eau, qu'il est inhabitable et que c'est le désert proprement dit, la délimitation en serait superflue.

Art. 7. - Tout individu qui se réfugiera d'un Etat dans l'autre ne sera pas rendu au gouvernement qu'il aura quitté par celui auprès duquel il se sera réfugié, tant qu'il voudra y rester.

S'il voulait, au contraire, retourner sur le territoire de son gouvernement, les autorités du lieu où il se sera réfugié ne pourront apporter la moindre entrave à son départ. S'il veut rester, il se conformera aux lois du pays, et il trouvera protection et garantie pour sa personne et ses biens. Par cette clause les deux souverains ont voulu se donner une marque de leur mutuelle considération. Il est bien entendu que le présent article ne concerne en rien les tribus : l'Empire auquel elles appartiennent étant suffisamment établi dans les articles qui précèdent.

Il est notoire aussi que El-Hadj-Abd-el-Kader et tous ses partisans ne jouiront pas du bénéfice de cette Convention, attendu que ce serait porter atteinte à l'article 4 du traité du 10 septembre de l'an 1844, tandis que l'intention formelle des hautes parties contractantes est de continuer à donner force et vigueur à cette stipulation émanée de la volonté des deux souverains, et dont l'accomplissement affirmera l'amitié et assurera pour toujours la paix et les bons rapports entre les deux Etats.

Le présent traité, dressé en deux exemplaires, sera soumis à la ratification et au scel des deux Empereurs, pour être ensuite fidèlement exécuté.

L'échange de ratification aura lieu à Tanger, sitôt que faire se pourra .

En foi de quoi, les Commissaires Plénipotentiaires susnommés ont apposé au bas de chacun des exemplaires leurs signatures et leurs cachets.

Fait sur le territoire français voisin des limites, le 18 mars 1845 (9 de rabïà-el-oouel, 1260 de l'hégire). Puisse Dieu améliorer cet état des choses dans le présent et dans le futur !



Le général Comte De La Rue


Ahmida-Ben-Ali
"Avec un H majuscule"
t
3 novembre 2006 12:18
source: [www.reynier.com]

IV.- L'opposition avec Alger

Cette question qui oppose l'Algérie et le Maroc concerne le tracé frontalier dans la région de Figuig. L'absence de convention fixant la frontière au sud du col de Teniet el-Fasi et le rattachement de toute la zone sud à l'Algérie à partir de 1934 est à l'origine de la revendication marocaine qui concerne « toute la région située au nord de Tindouf et de Tabelbala, c'est-à-dire une zone située depuis le 30° Nord de Guir, jusqu'au territire mauritanien ». (10) Il s'agit en fait d'une bande de terres le long du Drâa. Les sultans avaient protesté plusieurs fois des grignotages effectués par l'administration française.
Le sultan du Maroc refuse de discuter de cette question avec la France pour deux raisons :

la France avait déclaré considérer favorablement la revendication marocaine si le gouvernement de Rabat n'apportait plus son aide aux bases de l'Armée de Libération Nationale d'Algérie. L'ALN combattant pour la libération de son pays, le Maroc, pays progressiste et menant une politique anticoloniale, ne pouvait cesser de lui apporter une aide sans renier ses principes ;

le gouvernement marocain qui soutenait la lutte du GPRA ne voulait pas que la France ampute le territoire algérien au prix d'une trahison

Le 6 juillet 1961, un protocole d'accord entre le gouvernement du Maroc et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) marque clairement les positions en présence : Rabat soutient le GPRA dans ses négociations avec la France sur la base du respect et de l'intégrité du territoire algérien ; le GPRA reconnaît le problème posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays et qui trouvera ultérieurement sa solution dans des négociations entre les deux gouvernement. Ce protocole précise dans son dernier paragraphe : « De ce fait, le Gouvernement provisoire de la république algérienne réaffirme que les accords qui pourront intervenir à la suite des négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». (11). Cela signifie que les dispositions qui seront prises entre la France et le GPRA, notamment dans les questions de délimitations frontalières ne pourront servir de base à un refus algérien quant aux revendications marocaines. Les deux gouvernements décident d'ailleurs la création d »'une commission algéro-marocaine pour procéder à l'étude et à la solution de ce problème dans un esprit de fraternité et d'unité maghrébine.

Mais le gouvernement de l'Algérie indépendante n'est pas disposée à reconnaître l'esprit de cet accord. En effet, en mars 1963, lors de sa visite officielle à Alger, le sultan Hassan II reçoit du président algérien Ahmed Ben Bella l'assurance que la question des frontières sera étudiée rapidement. Mais à son retour de nombreux marocains sont expulsés d'Algérie. La tension monte très rapidement et des affrontements ont lieu le ç octobre dans la région de Tindouf. Une guerre larvée commence.
3 novembre 2006 13:39
Peut être qu'un jour l'ONU devra intervenir pour régler ça aussi...
"Avec un H majuscule"
t
3 novembre 2006 13:51
Eh oui, ca montre bien que, l´ affaire du Sahara marocain n´ est qu´ un problème artificiel.
a
3 novembre 2006 18:15
C'est fou ce que notre monarchie a été naïve!!!!
Il n' y avait rien de deshonorant à negocier avec à France puisque il s'agissat seuleuement de recuperer ce qui nous appartenait legitimement et que la France nous avait pris et non l'Algerie qui n'existait pas. C'etait un pb entre le Maroc et la France. Naïf.
C
3 novembre 2006 19:15
juste une simple question le Maroc existe depuis quand?
p
3 novembre 2006 19:31
CHARLEROI

C'est a pas a nous de te repondre ou bien de te prouver notre existance.car ton acharnement prouve bien que nous existons et que cela te derange toi et tes semblables.
ss rancune.
z
3 novembre 2006 19:36
[fr.wikipedia.org]

Tout est la avec meme un historique sur la question du Sahara et la guerre des sables.

Citation
Charleroi a écrit:
juste une simple question le Maroc existe depuis quand?
C
3 novembre 2006 20:31
Zaki fait la comparaison...
wikipedia.org(histoire de l'Algerie) et regarde qu'est ce qu'ils disent.
z
3 novembre 2006 21:12
Euuh, ok.

j'ai vu, et?

Je ne me rappelle pas avoir demande quoique ce soit, mais merci, jolis photos.

je suis cense chante un hymne apres? smiling smiley


Citation
Charleroi a écrit:
Zaki fait la comparaison...
wikipedia.org(histoire de l'Algerie) et regarde qu'est ce qu'ils disent.
k
3 novembre 2006 23:24
Charleroi

Tu comptes rendre service à ton pays en nous proposons de regarder l'histoire de l'algerie spinning smiley sticking its tongue out
A star ma star allahe.
S
5 novembre 2006 00:42
Saches que Mohamed V fut un homme d'honneur et de parole. Il n'a jamais voulu négocier avec les Français tant que l'Etat algerien ne soit pas souverain. mais l'avenir nous a montré que c'est pas le cas de tout le monde...................................... On a été bien recompensé
Trop bon Trop con
M
5 novembre 2006 08:19
Dit nous alors pourquoi Abelkrim est toujours entérré en Egypyte.
Amicalement.
c
5 novembre 2006 09:16
sebta et mellilia las palmas........ou zid ou zid!!!!

la mauritanie n'existe pas avant aussi c'etait le maroc....
l'algerie aussi l'indalousie aussi...
Poitiers aussi elle etait marocaines.....
S
5 novembre 2006 11:54
les Tribus arabo-berbere du Maroc de vaillant guerriers.
l
5 novembre 2006 12:58
Citation
Hamid a écrit:


Traité de Lalla Marhnia ( 18 mars 1845 )


Louanges à Dieu l'unique ! Il n'y a de durable que le royaume de Dieu !


Art. 1. - Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français.

Je rajouterai à cela que hassan 2 a bel et bien signé en 1972 le traité qui délimite les frontières entre l'Algérie et le Maroc. Il a figuré dans le Journal Officiel du royaume de 1992.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/11/06 13:01 par peace_and_love.
5 novembre 2006 13:35
Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
Hamid a écrit:


Traité de Lalla Marhnia ( 18 mars 1845 )


Louanges à Dieu l'unique ! Il n'y a de durable que le royaume de Dieu !


Art. 1. - Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français.

Je rajouterai à cela que hassan 2 a bel et bien signé en 1972 le traité qui délimite les frontières entre l'Algérie et le Maroc. Il a figuré dans le Journal Officiel du royaume de 1992.



" Le roi du Maroc et le président Boumedienne signent, à l'occasion de la IXème conférence des chefs d'Etat de l'OUA à Rabat - 12 au 15 juin 1972 - l'accord frontalier tant attendu. Tindouf restera en territoire algérien. L'accord signé par le roi n'a jamais été ratifié par le Parlement Marocain
"Avec un H majuscule"
l
5 novembre 2006 15:12
Citation
Hamid a écrit:
Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
Hamid a écrit:


Traité de Lalla Marhnia ( 18 mars 1845 )


Louanges à Dieu l'unique ! Il n'y a de durable que le royaume de Dieu !


Art. 1. - Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français.

Je rajouterai à cela que hassan 2 a bel et bien signé en 1972 le traité qui délimite les frontières entre l'Algérie et le Maroc. Il a figuré dans le Journal Officiel du royaume de 1992.



" Le roi du Maroc et le président Boumedienne signent, à l'occasion de la IXème conférence des chefs d'Etat de l'OUA à Rabat - 12 au 15 juin 1972 - l'accord frontalier tant attendu. Tindouf restera en territoire algérien. L'accord signé par le roi n'a jamais été ratifié par le Parlement Marocain

Comme si ya besoin que le parlement ratifie les décisions du roi du Maroc. lol
Personne ne pourra critiquer, voir commenter (dans certains cas) les décisions du roi, alors revenir la dessus, on oserait même pas y imaginer winking smiley
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