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frapper les enfant?
R
23 mai 2005 19:57
J ai du mal a croire a ces hadith, avez vous des precisions? C extrait du jardin des vertueux



301. Selon 'Amr Ibn Shou'ayb, selon son père, son grand-père , le Messager de Dieu a dit: «Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent. Ne les faites pas coucher dans le même lit». (Abou Dawùd)

302. Selon Abou Thourayya Al Jouhanni , le Messager de Dieu a dit: «Enseignez la prière à l'enfant quand il a sept ans et frappez-le à l'âge de dix ans quand il s'en abstient». (Abou Dawùd et Attirmidhi)

p
23 mai 2005 20:00
hadithhhhhhhhhh sahih........a 100%
R
23 mai 2005 20:09
jsui pa arabofone, c koi sahih ?
A
23 mai 2005 20:50
assalamo 3alikom,

R311, Je comprend un peu ta situation tu est peu-etre entrain de juger ces hadiths en utilisant le prisme de la culture occidentale ou le fait de toucher a un enfant meme dans le but de l'eduquer est inconcevable, et dans certains cas interdit par la loi comme ici en Angleterre.

il faut savoir que cet facon de voire est tres contreverciale pour beaucoup d'anglais qui ne peuvents plus controler leurs enfants.

Je suis d'accord sur le fait que le meilleur moyen d'eduquer ses enfants c'est de ne pas avoir recours aux punitions coprorelles, mais de placer l'enfant contre le mur ou de lui demander d'aller dans sa chambre, mais si ca echoue quelle est la sollution ??????

Je te laisse imaginer un enfant n'ayant personne capable de lui dire non, et traitant ces parents de tout les noms des l'age de 4 ans, quand cette personne aura 18 ans il n'aura aucun respect ni pour lois ni pour personne, les rues sont pleins d'exemples de ce genre surtout en Angleterre.

Il ne faut pas comprendre frapper ici dans le sens de tabasser, c'est dans les cas ultime et c'est fait pour eduquer et pas pour heurter.

j'espere avoir repondu a ta question.

salam
J
JD
24 mai 2005 00:10
bonsoir Arabi77


je suis d'accord avec toi qu'il faut un minimum d'autorité pour éduquer les enfants mais le hadith parle bien de les frapper pour les obliger à faire la prière.
je pense que forcer un enfant à faire la prière est contre productif. Dès que l'enfant sera libérté de la tutelle des parents, il cessera la prière.
La foi ne s'enseigne pas par la contrainte ( du moins c'est mon avis )

cordialement
'
24 mai 2005 01:16
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...


Bonsoir...




Lorsque l'on parle d'éducation des enfants, il est bon de s'intéresser aux devoirs des parents à l'égard de leurs enfants:





Quels sont les devoirs des parents envers leurs enfants ?...



Introduction.



La prospérité d’une société repose en grande partie sur la qualité des structures familiales qui la composent. Malheureusement, aujourd’hui, la cellule familiale traverse une période de crise sans précédent, ce qui fait qu’elle se trouve au bord de l’éclatement. Par conséquent, c’est notre communauté entière qui est actuellement en train de s’affaiblir. D’où la nécessité pour chaque musulman et chaque musulmane de réagir afin de restructurer et d'harmoniser les liens au sein de la cellule familiale. Pour cela, l’étape obligatoire consiste à bien redéfinir le rôle et la responsabilité de chaque membre au sein de la famille. La question que l’on se propose d’aborder au travers de ces quelques lignes s’inscrit justement dans cette perspective : Nous allons essayer de définir et de cerner quelles sont les responsabilités des parents envers leurs enfants.

Par rapport à cela, la première chose à rappeler, c’est la finalité : Quel est l’objectif à atteindre pour le père musulman ou la mère musulmane en ce qui concerne ses enfants ?

Pour être concis, on pourrait dire que notre devoir consiste à faire de notre possible pour que notre enfant devienne un véritable serviteur d’Allah, qui passe sa vie suivant la volonté de Son Créateur. En d’autres mots, la finalité, c’est de faire de notre enfant avant tout et surtout, un musulman attaché à sa foi et pratiquant sa religion. Ainsi, il deviendra un membre profitable à la société entière, en ce sens qu’il œuvrera pour son bien être personnel, pour celui de sa famille et pour celui de tous les gens en général, aussi bien matériellement que spirituellement. C’est en gardant à l’esprit cette finalité que l’on arrive à se faire une idée de l’importance de la tâche qui nous attend, en tant que parents.

Avant de continuer, je voudrai juste détailler la méthode qui sera adoptée lors de ce développement, ce qui contribuera à une meilleure compréhension.




On commencera, Incha Allah, par un exposé sur les principaux devoirs des parents.


Ensuite, on s'étendra quelque peu sur une période cruciale de la vie de l'enfant, l'adolescence.


En guise de conclusion, on passera en revue un certain nombre d'erreurs que commettent souvent les parents vis-à-vis de leurs enfants.


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Sommaire

Les principaux devoirs des parents…

1. L'éducation.


Sur le plan physique et corporel

Sur le plan spirituel

Sur le plan du caractère et du comportement



2. Accorder à l'enfant toute l'affection, la tendresse, l'amour et l'attention dont il a besoin.

3. Développer chez l'enfant sa confiance en soi et son sens des responsabilités.

4. Rendre le foyer accueillant et la vie de famille agréable.

5. Savoir se faire aimer de ses enfants, et obtenir leur respect et leur estime.

6. Garder un contrôle discret sur tout ce qui se rapporte à l'enfant.

7. Invoquer Allah en sa faveur.



Quelques mots sur l'adolescence…



Erreurs courantes des parents concernant leurs relations avec l'enfant.

1. Manque de coordination et d'entente sur la façon d'éduquer l'enfant.

2. Les parents donnent eux mêmes à leurs enfants le mauvais exemple.

3. Les parents se font l'avocat du mal.



Conclusion




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Les principaux devoirs des parents…

L'éducation.


Le premier et plus important devoir des parents envers leurs enfants est celui de l'éducation. Vous aurez remarqué que j'ai employé le terme d'"éducation" et non pas celui d'"instruction". En fait, le mot "instruction" est généralement employé pour désigner la transmission de connaissances, tandis que le mot "éducation" a un sens beaucoup plus vaste: il désigne non seulement la transmission de connaissances, mais aussi celle de valeurs et de principes. Ce mot est donc plus approprié dans le contexte islamique. Il faut savoir que l'être humain se compose de trois éléments fondamentaux: il a un corps physique qui est dirigé par sa raison, il a une âme spirituelle qui le relie à son Créateur et il a un caractère, qui est l'expression des qualités ou défauts intérieurs qui sont les siens. L'éducation des enfants, telle qu'elle est perçue en islam, ne se limite pas qu'aux besoins du corps ou de l'âme seuls. Elle se rapporte à l'ensemble de ces trois éléments. Le but est d'œuvrer pour l'épanouissement de l'enfant à tous les niveaux.


Sur le plan physique et corporel.


L'éducation sur ce plan regroupe les éléments suivants:


Le développement des capacités physiques de l'enfant, par la pratique de sports par exemple, tels que la natation, l'équitation, les sports de combat... Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait:



"Le croyant fort (physiquement) est meilleur que le croyant faible. (Mais) Il y a du bien dans les deux."



Ce Hadith fait clairement allusion au mérite d'être dans de bonnes conditions physiques.


Le développement des facultés intellectuelles de l'enfant. Cet aspect de son éducation regroupe aussi bien le développement de ses capacités de réflexion, de son esprit critique, que la maîtrise de l'expression (aussi bien écrite qu'orale) et l'assimilation de toutes les notions qui lui permettront de mieux comprendre l'environnement dans lequel il vit, mais aussi la position qu'il tient et le rôle qu'il a à jouer au sein de cet environnement. Il est vrai que la plus grande partie de cette éducation est prise en charge par l'école. Les parents ont surtout la responsabilité d'assister et d'aider l'enfant par un suivi régulier et sérieux à la maison, mais aussi par une bonne orientation, le moment voulu. En effet, dans le contexte socio-économique actuel, avec le taux de chômage qui ne cesse de croître, il est devenu impératif aux parents, dans un premier temps, de participer à la lutte contre l'échec scolaire, mais aussi de conseiller et de guider leurs enfants vers les branches d'études permettant d'avoir des débouchés sur le marché de l'emploi. Le Prophète Ibrâhim (alayhis salâm) nous a enseigné par son invocation, qui est reprise par le Qour'aane ( "Et quand Abraham supplia : "Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui parmi ses habitants auront cru en Allah et au Jour dernier" (Sourate 2 / Verset 126) ), que le fait de désirer le bien être matériel de ses enfants n'est en aucune façon contraire à la foi.


L'apprentissage des notions d'hygiène et de propreté aussi bien corporelle que rituelle, comme l'"istindjâ" (la façon de se purifier après avoir satisfait ses besoins naturels), le "woudhou" ou le "ghousl".

Par ailleurs, les parents ont pour devoir de surveiller et de contrôler l'alimentation des enfants (qui doit être saine, pure, et surtout, licite), mais aussi de leur faire effectuer un suivi médical régulier.




Sur le plan spirituel:


L'éducation spirituelle, et par extension l'éducation religieuse de l'enfant est, de loin, la plus importante. Sur ce point, les parents bénéficient d'une aide considérable de la part de la Madressah (école coranique). Je dis bien que les parents sont "aidés" par la Madressah. L'erreur que l'on a tendance à commettre de nos jours, et qui est à l'origine d'un certain nombre de problèmes et de malentendus, c'est de se croire déchargé de ses responsabilités à ce niveau à partir du moment où l'on envoie justement ses enfants à la Madressah. Le problème, c'est qu'à elle seule, elle ne suffit pas, et ce pour plusieurs raisons.


Tout d'abord, l'enfant n'y est admis qu'à l'âge de 4 ou 5 ans. Et si vous étudiez les références islamiques, le Qour'aane et les Hadiths, vous verrez qu'en Islam, l'établissement du lien entre l'enfant et sa religion commence dès la naissance, pour ne pas dire avant… Je ne vais vous donner que deux exemples:

lorsqu'un enfant vient au monde, la première chose à faire, telle que nous l'enseigne notre religion, c'est de prononcer l'appel à la prière ("Adhân"winking smiley dans son oreille. Le but recherché est d'imprégner son esprit de l'Unicité et de la grandeur d'Allah et de le mettre à l'abri de Chaytân. Les Hadiths nous montrent, en effet, qu'en entendant l'Adhân, Chaytân s'enfuit. Dès cet instant, le lien est donc établi entre l'enfant et Son créateur.



ensuite, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a indiqué que la première parole que nous devons essayer de faire prononcer à notre enfant est la profession de foi. Et cela se passe bien avant l'âge de 4 ans.




La seconde raison qui fait que la Madressah seule ne peut suffire c'est que le temps que l'enfant y passe ne représente pratiquement rien dans sa vie quotidienne. Il passe beaucoup plus de temps à la maison et à l'école. Il serait vraiment irréaliste de penser que ces quelques instants passés à la Madressah suffiraient à lui apprendre comment devenir un bon musulman, c'est à dire à lui apprendre à réguler sa vie entière.


Qui de plus est, l'enseignement que l'enfant y acquiert est très souvent contredit ou remis en question dans sa vie de tous les jours, en dehors de la Madressah. A titre d'exemple, on pourrait citer la définition du "réel succès": à la Madressah, l'enfant apprend que la véritable réussite consiste à quitter ce monde avec la foi, après avoir mené une existence suivant la volonté d'Allah. Dans sa vie de tous les jours, à la télévision, avec ses amis etc…, il reçoit un message tout à fait différent: réussir, c'est avoir beaucoup d'argent, posséder de belles choses, être le meilleur, le plus beau, le plus fort, être couvert de gloire… Face à ce genre de contradiction, l'enfant donnera naturellement priorité à ce qui convient le mieux à ses intérêts immédiats, et il aura tendance à mettre de côté ce qu'il aura appris à la Madressah…

C'est la raison pour laquelle le rôle des parents est si important en ce qui concerne l'éducation spirituelle. Il consiste donc à mettre en place les fondations religieuses, à compléter l'enseignement dispensé à la Madressah par un suivi régulier et en veillant à ce que l'enfant pratique ce qu'il y a appris, à rétablir l'équilibre dans son esprit et à éloigner de lui toute forme de confusion.

Pour revenir donc à ce que l'on évoquait, l'éducation spirituelle de l'enfant consiste à:


Lui apprendre à connaître Son Créateur, Allah, et à connaître Ses attributs. Encore une fois, la forme de cet apprentissage va varier avec l'âge de l'enfant. Lorsqu'il est encore en bas âge, il ne sert à rien de se lancer avec lui dans de grands démonstrations théologiques; on se contentera, par exemple de lui rappeler le plus souvent possible que sa subsistance vient de la part d'Allah, qu'Il est le Seul capable de l'aider, de le protéger. Il doit donc apprendre à toujours Lui exposer ses besoins. Par la suite, quand il avancera dans l'âge, on lui expliquera de façon plus détaillée les différents articles de la foi islamique.


Lui enseigner certaines obligations et interdictions fondamentales de l'Islam, et ce, dès le plus jeune âge. A partir du moment où il acquiert un minimum de compréhension, on lui apprendra, par exemple, à se couvrir correctement le corps; on essaiera aussi de lui faire comprendre l'importance de la Salât bien avant l'âge de 7 ans. Ainsi, lorsqu'il atteindra cet âge, il sera beaucoup plus facile aux parents d'appliquer l'injonction du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui dit: "Ordonnez à vos enfants de faire la Salât lorsqu'ils sont âgés de 7 ans…"

Par ailleurs, on s'efforcera de créer chez lui une répulsion pour les péchés tels que le mensonge, l'orgueil, l'égoïsme, l'envie, la jalousie, le vol, la musique etc…


Lui enseigner quelques versets du Qour'aane, ainsi que certaines invocations, et ce, je le rappelle encore, avant même qu'il ne commence à fréquenter la Madressah. Quand on voit aujourd'hui des enfants de trois ans qui arrivent à retenir sans efforts le nom de dizaines de héros de bande dessinées ou de dessins animés (des noms qui ne sont pas forcément en français…), qui arrivent à mémoriser des comptines et des chansons, je ne vois vraiment pas où est la difficulté à ce qu'il apprenne quelques mots arabes du Qour'aane ou des Hadiths.


Lui faire connaître ses véritables modèles et références, en la personne de Rassouloullah (sallallâhou alayhi wa sallam) et de ses Compagnons (radhia allâhou anhoum). Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait:

"Faites grandir vos enfants avec trois qualités: l'amour pour votre Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), pour les gens de sa famille et la récitation du Qour'aane."

Cet aspect de l'éducation spirituelle est d'autant plus important que les spécialistes affirment, de façon unanime, que l'enfant ressent un fort besoin de se trouver des repères, et par extension des modèles auxquels il peut s'identifier.

Voici donc, en quelque sorte, en quoi consiste l'éducation spirituelle et religieuse de l'enfant. Il est à noter qu'une pratique continue et régulière du "Ta'lîm", par la lecture quotidienne de quelques passages d'un ouvrage islamique reconnu à la maison peut apporter une aide considérable aux parents à ce niveau.


Sur le plan du caractère et du comportement:



La véritable beauté d'un individu réside dans sa personnalité et son caractère. C'est pourquoi, il est essentiel aux parents d'œuvrer à ce niveau aussi. A ce sujet, le plus important consiste à apprendre à l'enfant:


Le respect de ses parents, des aînés et de tous les gens en général. Le respect de la personne, bien sûr, mais aussi le respect de la propriété et de l'honneur d'autrui. Dans l'environnement pluri-religieux et multiracial dans lequel nous vivons, l'enfant se doit d'apprendre à respecter tous ceux qui sont autour de lui, avec leurs différences et leurs particularités… Par ailleurs, il est aussi du devoir des parents de veiller à l'instruction civique des enfants, afin qu'il puisse respecter les règles de comportement social en vigueur dans le pays dans lequel il vit.


Les valeurs morales prêchées par l'islam comme la bonté, l'honnêteté, la générosité… Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait en ce sens:



"Un père ne peut donner de meilleur présent à son enfant que de bonnes manières."



Dans un autre Hadith, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:

"L'enfant a deux droits sur son père: le premier consiste à ce qu'il lui donne un beau nom et le second, qu'il lui inculque les bonnes manières."


Les règles de bienséance islamique de la vie courante comme la façon de manger, de boire, de parler, de se comporter etc… Voici quelques exemples de règles à inculquer à l'enfant:

Concernant la façon de manger et de boire...

de se laver les mains avant et après le repas


de réciter les invocations enseignées avant de manger


de manger avec les doigts de la main droite, ce qui se trouve devant soi, sauf s'il y a dans le plat différentes sortes de nourriture


de ramasser la bouchée qui tombe et de la manger après l'avoir nettoyée


de bien nettoyer, avec les doigts, le plat après avoir mangé


de se lécher les doigts après avoir mangé et avant de les laver


ne pas consommer la nourriture quand elle est encore brûlante


de prendre la nourriture à partir du bord et non du milieu du plat


de ne pas manger debout


de ne pas retirer des défauts de la nourriture


d'essayer de s'asseoir par terre pour manger


de ne pas se lever avant que la table soit débarrassée


de ne pas faire preuve de gourmandise


de manifester du respect pour la nourriture, qui est un bienfait d'Allah


de boire assis en trois gorgées


de ne pas souffler dans le verre


de ne pas boire directement du goulot d'une bouteille


de dire "Bismillah" avant de boire quoique ce soit et "Alhamdoulillah" après avoir bu



Concernant la façon de se vêtir


de ne pas laisser le vêtement dépasser la cheville (pour les garçon uniquement)


de porter un vêtement qui couvre correctement le corps


de s'habiller en commençant par le côté droit


de manifester de la reconnaissance envers Allah à chaque fois que l'on s'habille, en récitant le doua enseigné par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)


de ne pas porter un vêtement qui est considéré comme un signe distinctif pour les non-musulmans


de se chausser en commençant par le pied droit et de se déchausser en commençant par le pied gauche





Diverses règles…


de se saluer (par le "salâm"winking smiley mutuellement


de ne pas saluer uniquement les gens que l'on connaît


de saluer en premier, lorsqu'on rencontre des personnes plus âgées


de ne jamais entrer chez quelqu'un sans autorisation


de demander l'autorisation d'entrer en trois fois au maximum


de décliner clairement son identité, en mentionnant son nom et prénom, lorsqu'on nous le demande de le faire


de ne pas marcher avec orgueil


de ne pas s'allonger sur le ventre pour dormir


de retirer les objets gênant de la voie publique


d'être au service des gens en général et plus particulièrement de ceux qui sont dans le besoin


de parler avec respect quand on s'adresse à des aînés


de se couvrir le visage pour éternuer, et de le faire à voix basse


de dire "Alhamdoullillah" après avoir éternué


de se couvrir la bouche quand on baille


de présenter un visage joyeux et souriant à tous ceux que l'on rencontre


de dissimuler les défauts d'autrui


de ne jamais mépriser personne


de faire preuve de bonté, de compassion et de miséricorde



Pour conclure maintenant avec ce premier devoir des parents, qui est donc celui de l'éducation, je voudrai juste rappeler trois choses:


Tout d'abord, il faut réfléchir quand à la façon d'adapter l'éducation par rapport à l'âge de l'enfant et en fonction des circonstances. Au départ, on fera surtout appel aux facultés d'imitation et de mémorisation qui sont très développées chez lui. Il suffit très souvent à l'enfant de voir sa maman faire la Salât devant lui, pour qu'il essaie d'imiter ce qu'il voit. C'est là déjà un moyen très simple de créer un lien entre lui et cet important pilier de l'islam. Par la suite, lorsqu'il sera un peu plus âgé, on fera d'avantage appel à sa compréhension et à son bon sens.

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), lui aussi, adaptait son éducation aux circonstances: Parfois, il enseignait par le geste, tout en expliquant ce qui devait être fait. Il est ainsi rapporté dans un Hadith qu'une fois, il vit Amrou bnou Abi Salmah (radhia allâhou anhou) en train de manger d'un peu partout dans le plat. Immédiatement, il prit sa main et lui dit: "Mange en prenant le nom d'Allah et mange ce qu'il y a devant toi." (Boukhâri)

Vous aurez remarqué que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) arrêta Amr (radhia allâhou anhou) par son geste et lui expliqua ce qu'il devait faire.

D'autres fois, l'éducation du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était surtout verbale: Ibné Abbâs (radhia allâhou anhou) raconte qu'une fois, on apporta à boire au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Ibné Abbâs (radhia allâhou anhou), qui était très jeune à cette époque, se trouvait à sa droite, alors qu'à la gauche du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) se trouvaient des Compagnons (radhia allâhou anhoum) beaucoup plus âgés. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) demanda alors à Ibné Abbas (radhia allâhou anhou) s'il était d'accord qu'il offre le reste de sa boisson aux aînés. Ibné Abbas (radhia allâhou anhou) répondit: "Par Allah, je ne peux accorder de préférence à personne en ce qui concerne ce que je dois recevoir de vous." Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui donna alors le verre. (Boukhâri)

Ici, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) enseigna à Ibné Abbâs (radhia allâhou anhou), par le biais de la question qu'il lui posa, le respect qui était dû en islam aux aînés.

D'autres fois encore, il se contentait d'éduquer par le geste, sans aucun autre commentaire. Un exemple nous est donné dans un récit rapporté par Ibné Abbas (radhia allâhou anhou). Une fois, au cours du Pèlerinage d'Adieu ("Hadjatoul Wida'"winking smiley, une femme de la tribu des Banou Khath'am vint questionner le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) au sujet de quelque chose. Fadhl Ibné Abbas (radhia allâhou anhou), qui se trouvait à l'arrière du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), se mit à regarder la femme (Il était alors encore jeune). Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) tourna son visage dans une autre direction. (Boukhâri)

Par son geste, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) montra à Fadhl (radhia allâhou anhou) qu'il n'était pas permis de regarder une femme étrangère sans raison valable.


Ensuite, il ne faut sous aucun prétexte retarder l'éducation de l'enfant. C'est pendant les premières années de sa vie que l'enfant est encore "malléable". C'est donc à ce moment qu'il est relativement facile d'agir sur lui et d'influencer positivement son comportement et sa personnalité. Il ne faut pas oublier que l'enfant naît innocent et pur et que par la suite, il ne fait que refléter les qualités ou défauts qui lui ont été inculqués.


Enfin, il faut faire preuve de beaucoup de modération dans l'éducation des enfants. Il ne faut être, ni trop souple, ni trop sévère. Ibné Khaldoûn r.a., célèbre historien musulman insiste dans son ouvrage, "Al Mouqadimah", sur le fait que les parents ne doivent pas faire preuve de trop de sévérité avec leurs enfants. Il rappelle qu'un tel comportement peut avoir des effets très néfastes à long terme sur la personnalité de l'enfant.





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Accorder à l'enfant toute l'affection, la tendresse, l'amour et l'attention dont il a besoin.



Le second devoir des parents envers leur enfant est de lui accorder tout l'amour, l'affection, la tendresse et l'attention dont il a besoin.

Ce sont là des sentiments naturels qu'Allah a placé dans le cœur de l'être humain et plus particulièrement dans le cœur des parents. Il est justement du devoir des parents de les manifester et de les exprimer sincèrement. L'enfant en a besoin. Il a besoin de se sentir aimé, de se sentir l'objet d'attention de la part de ses parents. Sinon, le risque est qu'il va se refermer sur lui-même et va peu à peu développer un sentiment d'égoïsme; il ne pourra manifester de la compassion pour les autres, tout simplement parce qu'on n'en n'a pas manifesté pour lui.

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui-même insistait pour que l'on fasse preuve de tendresse à l'égard des enfants.

Il est rapporté qu'une fois, alors qu'il était en train d'embrasser son petit-fils Hassan (radhia allâhou anhou), Aqra' Ibné Hâbis (radhia allâhou anhou) qui était aussi présent s'exclama: "J'ai dix enfants, et je n'ai jamais embrassé l'un d'entre eux ! " Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) le regarda alors et dit: "Celui qui n'éprouve pas de la miséricorde, Allah n'en éprouvera pas non plus à son égard."

L'expression de cet amour peut se faire de multiples façons: durant l'enfance, cela peut se faire par des paroles douces, des baisers, des cadeaux, des instants de distraction partagés… Lorsqu'il est un peu plus âgé, l'amour se manifeste surtout dans le dialogue et dans l'attention que l'on montre pour tout ce qui le concerne. On se doit aussi d'être à l'écoute de ses soucis et de ses problèmes, surtout durant l'adolescence. Au cas contraire, il risque d'aller chercher un soutien et une oreille attentive ailleurs, en allant se confier par exemple à ses amis. Le résultat est qu'on ne sera jamais au courant des difficultés qu'il connaît; et là on se retrouvera avec le genre de situation où parents et enfant sont comme de parfaits étrangers qui, pourtant, vivent sous un même toit. C'est la raison pour laquelle il est indispensable de sacrifier de notre temps et de le consacrer à notre enfant, si on veut éviter la rupture avec lui…

Il faut cependant bien comprendre quelque chose: aimer son enfant n'a jamais signifié de le laisser faire ce qu'il veut, surtout quand ses désirs vont à l'encontre des principes de l'islam. Il faut garder à l'esprit la finalité: notre but est d'accompagner et d'orienter notre enfant vers ce qui est le mieux pour lui, vers ce qui le conduira vers la réussite éternelle. Il ne peut y avoir de compromis par rapport aux principes de l'Islam. Le choix nous appartient: soit on le laisse faire ce qu'il veut maintenant, au risque de le voir, par la suite, s'égarer et ainsi remettre en question sa réussite devant Allah; soit on fait preuve de fermeté et on veille à ce qu'il respecte les principes de l'islam dès maintenant, afin qu'il connaisse la quiétude et la joie plus tard…

Une dernière chose en ce qui concerne ce devoir: aimer l'enfant ne signifie pas non plus de le choyer constamment et de rester toujours aux "petits soins" avec lui, en se comportant envers lui comme s'il était encore un bébé… alors qu'il ne l'est plus. Un tel agissement peut nuire à son bon développement.




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Développer chez l'enfant sa confiance en soi et son sens des responsabilités.



Le troisième devoir consiste à développer chez l'enfant sa confiance en soi, et par ce moyen, développer son sens de responsabilités. Les deux sont en effet liés. Lorsque l'enfant aura confiance en sa personne et en ce qu'il fait, cela lui permettra de s'épanouir et, progressivement, cela l'amènera à devenir un individu responsable. La question est maintenant de savoir comment procéder sur ce point. A ce sujet, les savants citent un certain nombre de moyens:


Tout d'abord, il faut laisser à l'enfant l'occasion d'exprimer son point de vue, dans les limites de la "Chariah" bien sûr.


Il faut aussi lui laisser parfois prendre des initiatives. Si ce qu'il a fait est bien, il faut lui féliciter. Et si jamais le résultat de ce qu'il a fait n'est pas positif, il faut lui faire comprendre ce qui n'a "pas tourné rond".


Il faut encore lui charger de certaines responsabilités, en fonction de son âge, et lui demander des comptes, par la suite, en ce qui concerne la tâche qu'il avait à faire. Ce sera le moyen de lui faire comprendre la conséquence de ses actes.

Sur ce point également, il faut faire preuve de modération. Il ne s'agit pas non plus de trop donner confiance à l'enfant, de sorte à ce qu'il développe un sentiment d'orgueil. Il faut lui apprendre à garder les pieds sur terre.

Voici donc les principaux moyens permettant de développer la confiance de l'enfant. Pour conclure avec cet aspect, je voudrai juste citer un récit. C'est celui de Abdoullah Ibné Zoubayr (radhia allâhou anhou).

Il est rapporté qu'une fois, durant le califat de Oumar (radhia allâhou anhou), Ibné Zoubayr (radhia allâhou anhou), qui était encore un enfant, était en train de jouer dans la rue avec ses amis. Tout à coup, Oumar (radhia allâhou anhou) apparut. A sa vue, tous les enfants s'enfuirent, et Ibné Zoubayr (radhia allâhou anhou) fut le seul qui ne bougea pas. Lorsque Oumar (radhia allâhou anhou) arriva à sa hauteur, il lui dit: "Que se passe-t-il mon enfant! Pourquoi ne t'es-tu pas enfui avec tes amis ?" Ibné Zoubayr (radhia allâhou anhou) répondit: "O Chef des croyants ! Comme je n'ai commis aucune faute, je n'ai pas à avoir peur de vous… et la rue n'est pas trop étroite non plus pour qu'il faille que je m'écarte pour vous laisser passer … !! (pour quelle raison alors devrai-je m'enfuir devant vous ?) "

Voici le genre de réaction que manifeste un enfant qui a développé sa confiance en soi…




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Rendre le foyer accueillant et la vie de famille agréable.


Le quatrième devoir des parents consiste à œuvrer pour rendre le foyer accueillant et la vie de famille agréable. Beaucoup de parents musulmans partagent le désir (surtout à notre époque où les fléaux comme la drogue sont partout) de pouvoir garder leur enfant le plus possible à la maison et de faire en sorte qu'il reste attaché à sa famille. Mais pour que cela soit possible, il faut absolument qu'il se sente bien lorsqu'il se trouve en compagnie de ses parents.


Un enfant qui rentre chez lui pour trouver constamment son père et sa mère en train de se disputer n'aura aucune envie de rester dans sa maison. C'est donc là une chose qu'il faut à tout prix éviter: les disputes en présence de l'enfant sont doublement néfastes. En effet, ce genre de situation, en sus de rendre l'enfant mal à l'aise, le fait aussi perdre le respect de ses parents. Les problèmes entre parents, qui sont inévitables, doivent se régler entre adultes et en privé.


Par ailleurs, il est vrai que les parents doivent exercer un contrôle sur leur enfant. Mais il y a une façon de le faire. Il ne s'agit pas de faire subir à l'enfant un véritable interrogatoire à chaque fois qu'il rentre à la maison, comme s'il se trouvait dans un tribunal… Cela risque de l'amener à préférer la compagnie de ses amis à celle de son père et de sa mère.


Il incombe aussi aux parents d'assurer à l'enfant des moments de distractions et de détente. Il faut qu'il y ait des instants où l'enfant soit totalement libre de se "défouler", comme on dit. Cela est extrêmement important pour son bon développement. Si la maison ne doit pas être un tribunal, elle ne doit pas se transformer non plus en une sorte de camp militaire. Vous savez bien ce qui s'y passe: quand le soldat en a assez, il déserte… La même chose risque de se produire avec l'enfant: dès qu'il se sentira indépendant, il va "déserter" et s'en aller…





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Savoir se faire aimer de ses enfants, et obtenir leur respect et leur estime.



Le cinquième devoir des parents consiste à obtenir l'estime et le respect de l'enfant et à se faire aimer de lui. Cela est primordial dans la mesure où, un père ou une mère qui n'a pas l'estime de son enfant ne pourra pas mener à bien son devoir d'éducation.


Pour avoir le respect des enfants, il faut d'abord faire preuve de justice à leur égard, et ce dans tous les domaines de la vie. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) nous a enseigné d'être équitable, même lorsque nous offrons quelque chose à nos enfants. Il dit:


"Faites preuve de justice entre vos enfants."

"Faites preuve d'équité entre vos enfants dans les présents (que vous leur offrez)."


D'autre part, il faut veiller à être le premier à pratiquer ce qu'on ordonne à l'enfant de faire. Il ne peut y avoir rien de pire pour l'enfant que de voir, par exemple, son père l'envoyer à la mosquée pour faire la Salât, alors que lui-même reste assis devant la télévision et ne le fait… Ce genre de comportement ne fera que créer en lui un profond sentiment d'injustice, mais aussi de confusion. En effet, il ne comprendra pas pourquoi son père lui ordonne de faire quelque chose que lui-même n'est pas prêt d'accomplir.


Enfin, il faut manifester une certaine compréhension à leur égard, dans la mesure du possible et dans ce qui est licite, en se rappelant qu'à une certaine époque, on a aussi été enfant et on a aussi été jeune. Cela ne veut pas dire pour autant que si on commettait des fautes quand on était jeune, il faut tolérer ce même genre de fautes de la part de nos enfants, comme s'il s'agissait là d'un droit héréditaire… Il ne s'agit pas d'oublier que si on a commis des fautes que l'on regrette, on doit tout faire justement pour que nos enfants n'en fassent pas de même. "Un croyant ne se fait pas piquer en deux fois d'un même orifice", nous dit le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).




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Garder un contrôle discret sur tout ce qui se rapporte à l'enfant.

Le sixième devoir des parents envers l'enfant consiste a toujours garder une surveillance discrète sur lui. Il ne faut pas être naïf et avoir une totale confiance en lui, en le considérant comme un "ange". L'enfant peut se montrer très malin quand il s'agit de dissimuler son "jeu"… C'est aux parents de rester vigilants.


La première chose à surveiller, ce sont ses fréquentations. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait: "L'individu suit la religion (et par extension, le mode de vie) de son ami. Alors, regardez bien avec qui vous vous liez d'amitié."

Dans ce Hadith, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) évoque clairement l'influence de l'ami sur le caractère et le comportement d'une personne.

Notre enfant a besoin de se lier d'amitié avec ses semblables. Il ne s'agit pas non plus de l'en empêcher. Ce qu'il faut faire, c'est garder un contrôle discret sur ceux qu'il fréquente, afin d'éviter qu'il subisse une influence qui serait néfaste pour lui. Il est regrettable de voir notre enfant détourné du droit chemin à cause de ses "amis", surtout quand on n'a pas lésiné sur les moyens pour lui donner une bonne éducation.


Ensuite, il faut garder un œil sur les lectures des enfants. Il s'agit là d'un aspect que l'on a tendance à négliger, mais qui peut se révéler extrêmement dangereux pour la morale de l'enfant. Il existe aujourd'hui toutes sortes de magazines, accessibles aux plus jeunes, dont le contenu va à l'encontre des enseignements fondamentaux de l'Islam.

Autre danger très important qu'il ne faut pas ignorer: un certain nombre d'émissions radiophoniques sont aujourd'hui diffusées, durant lesquelles, au nom de la liberté d'expression, on évoque toutes sortes d'obscénités. Notre responsabilité en tant que parent, c'est aussi de protéger notre enfant face à tous ces périls.

Il faudrait, par la même occasion, attirer l'attention sur une erreur courante que l'on a tendance à faire, et dont on ne mesure pas toujours les conséquences. Le problème est le suivant: comme on n'a pas beaucoup de temps à consacrer à notre enfant, on n'a rien trouvé de mieux que de le laisser assis devant la télévision, sans aucun contrôle sur ce qu'il est en train de regarder… pourtant, personne ne peut prétendre ignorer le genre d'images et de scènes qui sont montrées à la télévision, au travers des séquences les plus innocentes, comme les "spots publicitaires" par exemple. On va peut être dire que je ne suis pas en prise avec la réalité, que la télévision fait maintenant partie des outils d'information nécessaires à tout individu "normal" de cette fin du 20ème siècle…

Mais cette réalité en question, malheureusement , elle peut se révéler monstrueuse. Vous avez peut être entendu parler de ce fait divers horrible qui s'est déroulé il y à environ 6 ou 7 ans, en Grande-Bretagne, où deux jeunes garçons d'une dizaine d'années ont massacré à coup de briques un enfant de trois ans, après l'avoir enlevé dans un Centre Commercial. Lorsqu'on les questionna sur la raison qui avait motivé leur geste, ils répondirent qu'ils avaient vu cela dans un film d'horreur que leur père avait ramené à la maison et qu'ils avaient tout simplement envie de "faire pareil"… Ce genre de réalité, on n'en n'a vraiment pas besoin !

A vrai dire, aujourd'hui, même les dessins animés pour enfants véhiculent des notions contraires à la morale et à la pudeur islamique. Il est vrai que les enfants sont déjà confrontés à ce genre de choses dans la rue et à l'école… Mais justement, le rôle des parents à la maison n'est pas d'"enfoncer le clou"… Il s'agit au contraire de les aider à retrouver un équilibre, en leur transmettant les principes de l'Islam. Dites-vous bien que si à l'école et dans la rue il n'y a plus de pudeur, et que l'on ne fait rien à la maison non plus pour le lui enseigner, alors ce ne sera certainement pas l'ange Djibrâil (alayhis salâm) qui viendra le faire à notre place… (?!?)


Il est aussi du devoir des parents de surveiller la tenue vestimentaire des enfants. Dans le Qour'aane, lorsqu'Allah fait allusion au bienfait du vêtement, Il dit:



"Ô enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. "



Ce verset cite explicitement la fonction principale du vêtement: Il sert avant tout à cacher la nudité. Ce qui sous entend que si un vêtement ne cache pas parfaitement la nudité du corps, il ne remplit pas son rôle. En sus de cela, le vêtement est une caractéristique de l'être humain. Celui qui expose les parties du corps qu'il est nécessaire de couvrir se rapproche ainsi de la bestialité…


Enfin, il faut exercer un certain contrôle sur l'argent qu'on donne à l'enfant. Il est tout à fait normal qu'on lui procure un peu d'argent de poche; mais ce à quoi il faut faire attention, c'est de ne pas l'habituer, dès son plus jeune âge, à avoir trop d'argent en sa possession, sans aucun effort, et ce, afin d'éviter qu'il ne connaisse de grandes difficultés le jour où on ne sera plus là pour lui en donner. De même, il faut lui apprendre à bien gérer son argent, et à éviter à tout prix le gaspillage.

La règle d'or à ne pas oublier en ce qui concerne ce devoir: il faut faire preuve de beaucoup de sagesse dans le contrôle exercé sur l'enfant. Il ne faut pas qu'il ait l'impression d'être "étouffé" par ses parents.



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Invoquer Allah en sa faveur.

Enfin, le dernier devoir des parents envers l'enfant, c'est de faire des "douas" pour lui, et d'invoquer Allah en sa faveur. On pourrait qualifier cette responsabilité de "clé de voûte" de l'éducation parentale. Quelque soit les efforts qu'on va déployer pour guider l'enfant vers la voie du succès, le véritable pouvoir de guidée reste entre les mains d'Allah. Il peut arriver que l'on fasse de notre mieux, mais qu'Allah décide autrement. De même, il peut arriver qu'Allah protège un enfant, même s'il grandit dans un environnement qui ne soit en aucune façon propice à son bon développement. C'est pour cette raison qu'on ne doit jamais oublier d'implorer sincèrement l'aide d'Allah. Allah ne disait-il pas au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):



"Tu ne guides pas celui que tu désires, mais c'est Allah qui guide qui Il veut."


Voici donc une liste, non exhaustive bien sûr, des principales responsabilités des parents. On va maintenant s'étendre un peu sur une période très délicate de la vie de l'enfant: celle de l'adolescence.





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Quelques mots sur l'adolescence…


L'adolescence représente une période cruciale aussi bien pour l'enfant que pour les parents. Les premières choses à analyser, ce sont les mutations qui s'opèrent durant cette période. L'adolescence est en effet une époque durant laquelle des changements importants, aussi bien d'ordre physique que psychiques, s'opèrent.

Physiquement, avec la puberté, l'enfant constate le développement de son corps et l'affirmation de ses spécificités masculines ou féminines.

Au niveau psychique, il doit faire face à un certain nombre d'éléments nouveaux:


Il se retrouve, en quelque sorte, avec une identité nouvelle qu'il doit apprendre à affirmer. C'est l'apparition chez lui d'un sentiment que les spécialistes nomment "le sentiment d'étrangeté". C'est justement pour cette raison que l'adolescent éprouve le besoin de trouver une identité collective, d'appartenir à un groupe.


Autre fait nouveau: en parvenant à l'adolescence, l'enfant n'est plus le centre d'intérêt au sein de la famille. Ses rapports avec les gens de son entourage changent, ce qui fait qu'il se voit obligé de réévaluer sa position dans le foyer.


L'adolescence est aussi la période intermédiaire entre la dépendance, situation que l'enfant a toujours connue depuis sa naissance, et l'autonomie, condition qui l'attend très bientôt. C'est la raison pour laquelle l'adolescent se montre souvent rebelle: il essaie d'anticiper son indépendance réelle et tente de se libérer des attaches familiales.

C'est la conjonction de ces différents phénomènes qui sont à l'origine de la fameuse "crise d'adolescence". Par ailleurs, l'adolescence s'accompagne aussi par l'apparition et le développement d'un sentiment émotif et passionnel assez fort. Chez les filles, c'est ce sentiment qui fait qu'elles ont tendance à beaucoup rêver, à développer une grande sentimentalité. Nombre d'entre elles se mettent ainsi à lire des "romans à l'eau de rose", afin d'alimenter ces rêves…

Chez les garçons, ce sentiment va s'extérioriser pas un désir de s'affirmer, de se mettre en valeur et de se faire remarquer de son entourage, d'où l'attirance pour le sport, la culture physique etc… Le garçon cherche par ce moyen à compenser la perte de la place centrale qu'il tenait au sein de la famille.

Voici donc en quelque sorte les mutations concernant l'adolescent. En tant que parents musulmans, on doit se demander comment on peut réagir durant cette période et de quelle façon on peut aider notre enfant.

A vrai dire, comme le rappelle les oulémas, la préparation à l'adolescence commence bien avant qu'elle arrive…

Elle est initiée depuis les premières années de la vie de l'enfant, et ne représente à ce titre qu'une continuité par rapport à ce qui a été fait avant. Celui qui ne s'est pas préoccupé de l'éducation de son enfant jusqu'à ce moment risque de connaître de grandes difficultés.

Voici quelques conseils donnés par les oulémas à ce sujet:


Les parents doivent profiter du début de maturité intellectuelle de l'enfant pour orienter sa réflexion vers la pensée islamique. C'est le moment, par exemple, de lui faire comprendre les limites imposées par l'Islam dans les relations entre garçons et filles ainsi que l'importance du devoir de pudeur.


Il faut aussi essayer d'orienter son émotivité et le sentiment passionnel qui se développe chez lui vers la pratique religieuse. Comme l'adolescent est à la recherche de repères et de modèles, il faut en profiter pour le diriger et le lier avec les véritables modèles islamiques.


Il est nécessaire de multiplier les contacts et les dialogues avec lui: tout en lui permettant de se confier, cela le rapprochera de ses parents, en créant entre eux un lien de complicité.


On se doit aussi d'augmenter notre vigilance par rapport à ses études. Cette période est celle où l'enfant à tendance à se laisser aller et à ne pas se soucier des conséquences de ses actes, d'où la nécessité souvent de le remettre "sur les rails".


Il faut encore l'initier à la vie active durant les périodes de vacances scolaires.


Enfin, il est indispensable de veiller à ce qu'il nous accompagne quand on participe à un quelconque programme sur l'islam.

On va maintenant passer en revue quelques erreurs et fautes qui sont souvent commises par les parents dans leur devoir d'éducation de l'enfant.


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Erreurs courantes des parents concernant leurs relations avec l'enfant.


Il existe un certain nombre de fautes et d'erreurs que l'on retrouve dans l'éducation des enfants, des erreurs qui sont souvent minimisées, et dont les conséquences malheureusement peuvent être très graves. Je vous propose d'en voir quelques unes:

Manque de coordination et d'entente sur la façon d'éduquer l'enfant.

Une des erreurs courantes au sein de la famille, c'est le manque d'entente et de coordination sur la démarche à suivre quant à l'éducation des enfants. On se trouve ainsi souvent dans le genre de situation où la mère, par exemple, pour une raison quelconque interdit à l'enfant de faire quelque chose, et le père qui, lui, arrive et autorise à l'enfant à faire ce que sa mère lui avait interdit… Résultat ? Encore une fois , l'enfant, avec sa compréhension limitée, ne sait plus du tout où il en est et ce qu'il peut réellement faire ou non.



Les parents donnent eux mêmes à leurs enfants le mauvais exemple.

Autre erreur: il arrive que les parents eux-mêmes enseignent à leur enfant de mauvaises choses, sans vraiment s'en rendre compte. Juste deux exemples:


Parfois, il arrive à un enfant de s'absenter de la Madressah ou de l'école sans raison, juste parce qu'il avait envie de jouer avec son petit cousin qui était de passage. Le lendemain, quand arrive l'heure de se présenter à nouveau à la Madressah ou à l'école, il va voir son père ou sa mère pour leur demander une excuse à donner à son professeur. A ce moment, les parents ne trouvent rien de mieux à faire que lui enseigner le mensonge: "Dis à ton professeur que tu avais du travail à faire pour maman à la maison !", alors que c'est complètement faux… Le père ou la mère, dans ce cas, aura eu le mérite d'avoir appris à son enfant à mentir, ce qu'il ou elle est supposée l'empêcher de faire… Le message que l'enfant déduira à partir de là sera le suivant: "Quand tu as des problèmes dans la vie, il y a toujours une façon de s'en sortir facilement: il te suffit de mentir…"


Autre exemple: les parents ne surveillent pas les propos qu'ils tiennent devant leur enfant; ils traitent ainsi, dans un excès de colère, Mr X ou Mme Y de tous les noms, ils tiennent des propos grossiers en présence de l'enfant… ensuite, ils sont les premiers à s'emporter et à s'indigner quand ils entendent leur enfant répéter ce genre d'injures. Il ne faut oublier que l'enfant à une très bonne mémoire. Il peut arriver qu'il répète en public des mots pas "très jolis à entendre" que l'on aura prononcé à la maison en sa présence…



Les parents se font l'avocat du mal.

Beaucoup de parents, lorsqu'une personne vient leur apprendre que leur enfant a fait quelque chose de mal, au lieu de lui remercier et d'essayer de remédier à ce que l'enfant a fait, prennent sa défense, en prétextant qu' "il est encore jeune", et qu'il faut donc le laisser profiter de sa jeunesse. Le problème, c'est que ce genre de raisonnement, ils ne le tiennent qu'au sujet des choses ayant trait à la pratique religieuse. Dans le domaine matériel, leur conception est complètement différente… En effet, pourquoi ne disent-ils pas la même chose lorsqu'ils constatent que leur fils a égratigné la voiture familiale toute neuve… ? Pourquoi donc ne réagissent-ils pas de la même façon lorsque leur fille a, par accident, brisé le beau vase qui trônait sur le meuble dans le salon… ?

Pourtant, le préjudice, dans ces deux exemples n'est en aucun cas comparable au risque encouru par l'enfant s'il s'éloigne du Droit Chemin. A vrai dire, la jeunesse représente justement le moment idéal pour agir. Comme le dit le dicton, "Mieux vaut prévenir que guérir". Le Qour'aane nous rappelle que c'était l'habitude des hypocrites ("Mounâfiqines"winking smiley que de se faire l'avocat du mal:

"Les hypocrites, hommes et femmes, appartiennent les uns aux autres. Ils commandent le blâmable, interdisent le convenable…"





Conclusion:



Ces lignes suffisent amplement à nous donner un aperçu de l'importance de la responsabilité parentale. Pour conclure, je formulerai le vœu pieux que chaque parent se ressaisisse, et que tous ensemble on commence à agir et à œuvrer pour faire en sorte que la société de demain soit une société de musulmans bien meilleurs que nous mêmes ne l'avons été.

Âmine.




Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

Source: [www.muslimfr.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



m
24 mai 2005 03:02
Salaam R311,

Je ne sais pas si les hadiths que tu as cites c'est des hadiths authentiques ou pas.

Si on suppose qu'ils sont pas vrais alors on finit la.

Si on suppose qu'ils sont vrais:

Une question logique s'impose c'est : Est ce que je dois frapper meme dans le cas ou le resultat est contre productif? La response a cette question est evidente a mon avis.

Et donc le hadith doit etre lu ainsi:

Frappez les SEULEMENT dans le cas ou cette punition est PRODUCTIVE.

Maintenant il ya ceux qui disent que frapper n'est jamais productifs. Moi personnelement je ne partage pas cet avis et je pense que frapper peut etre productive dans certaines situations. Biensur il ya frapper et Frapper.
A
24 mai 2005 06:26
assalamo 3alikom,

Salam mdlazreg, Bonjours JD

Je suis d'accord avec toi mdlazreg,les hadiths je crois qu'ils sont authentiques.


A mon avis la punition corporelle ne doit etre utilisee que lorsque toutes les autres sollutions ont echoue, et cette punition ne doit pas etre exessive, elle doit servir a eduquer l'enfant et a lui faire savoir ses responsabilites envers Allah (faire ces prieres), enver la societes (respecter les personnes agees, ne pas salir les espaces publics, rendre le salut ...), et en vers lui meme (faire ces devoirs, aller a l'ecole...).

JD a écrit:

> je pense que forcer un enfant à faire la prière
> est contre productif. Dès que l'enfant sera
> libérté de la tutelle des parents, il cessera la
> prière.

Je ne suis pas d'accord certes il y en a qui agiront ainssi, dans ce cas je pense que l'explication c'est que le message n'est pas passe, et que la personne n'a pas appris que ce pour lequel il a ete punis est en effet dans son propre interet.

je pense que dans la pluraprt des cas c'est productif si c'est fait intelligement, et que le parent doit expliquer a son enfant pourquoi il a ete punis.

> La foi ne s'enseigne pas par la contrainte ( du
> moins c'est mon avis )

Oui on est tout a fait d'accord mais la il s'agit d'un enfant qui doit etre eduque, a mon avis lui demander de faire la priere c'est comme lui demander de ne pas traverser la route tant que le feu vert est allumer car il risque de se faire ecraser ...

Salam
z
24 mai 2005 06:48
Salam,

Je pense que d'une manière générale la "petite" tape sur la main ou sur les fesses permet de montrer que l'on n'est pas d'accord et à condition que tout a été mis en oeuvre avant.

Il est évident que si on présente la religion avec une baguette à la main, à mon avis je pense que cela sera complètement improductif.

Ca doit être un véritable moment de partage avec ses enfants, on leur transmet quelque chose d'important.
Et on doit respecter leur rythme.

Je lui ai appris à me respecter quand je faisais la prière ( j'ai failli avoir le nez casségrinning smiley, à cause du p'tit bonhomme qui m'est arrivé à fond sur le dosgrinning smiley).
Mais mon pemier réflexe n'a pas été de le gronder, mon premier réflexe a été de remercié Allah SWT de me l'avoir donné et en bonne santé.

Après je lui ai expliqué, je l'ai invité à m'imiter.

Une autre fois, il a abusé en connaissance de cause et des conséquences.
C'est important le "en connaissance de cause et des conséquences".
Il a reçu sa p'tite fessée.

Voilà ce cas là, c'est pour un petit, pas pour un enfant de 10 ans.


C'est bien à moi de lui apprendre ces limites et le respect des autres.
Et pourtant je pense être une maman toute douce et très câline. Mais j'assume pleinement le rôle éducatif, et la sanction en fait partie.

La tape n'est pas là pour faire mal, elle est là pour montrer un désaccord quand le reste à échoué. Mais il faut bien avoir fait le reste et expliqué, toujours expliqué.

Et surtout on ne doit perdre de vue, que c'est à nous parents de faire de notre mieux pour que cet apprentissage soit un vrai plaisir partagé avec eux.
Bref si j'en suis venue à tape, qu'est ce que j'ai loupé avant.

smiling smiley






Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/05/05 07:01 par zouitina.
s
24 mai 2005 11:34
Selemo 3aleykom...

En effet, ces hadiths sont justes... : «Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent. Ne les faites pas coucher dans le même lit».

Du moins c'est ce que l'on m'a dit, puis je les ai aussi entendu à la mosquée...

Selemo 3aleykom...
e
24 mai 2005 12:30
SALAM CROIRE a ces hadiths c'est croire au diable ,allah dit dans le coran que la seule hadith est la parole de dieu c'est à dire le coran meme le prophete a suivi la parole de dieu et n'a pas pu se permettre de rajouter ou expliquer le coran ce travail incombe a allah lis la 75:19 et 55:1-2,pour le prophete lis la 69:37à48, bonne lecture du coran mon frere et place ta confiance au coran .54:17-22-32-40 et 19:97.
s
24 mai 2005 13:02
Sub7an'Allah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

D'un sens je suis carrement sidérée de voir que certains disent que c'est vrais d'autres pensent le contraire... pourquoi faut-il toujours que nous muslims soyons en perpetuelle désaccord ? ***

Personnellement j'ai entendu à la mosquée l'Imam dire la meme chose : Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent"

Si on ne peut plus faire confiance aux immams, nombreux écrits qui sont soient disant là pour precher la parole divine... alors que faire mise à part lire le Coran seul et en entier ???

Mais Kheir Incha'Allah !!!

Qu'Allah (swt) nous apporte Son Aide ! Incha'Allah !

*** cf : Je ne dis pas qu'il faut croire à tous les écrits : Loin de là, après il y a automatiquement un tri à faire malheureusment !
A
24 mai 2005 13:44
Assalamo 3alikom,

sunna18,

ne gaspille pas to energie avec exionne tout le monde l'ignore sur ce forum, on a vu defiller pas mal d'innovateurs sur ce forum, ils essayent d'egarer les gens mais ils n'egarent qu'eux meme.

Salam
s
24 mai 2005 13:53
Chokran Jézilen pour ton info khoya...

m
24 mai 2005 15:29
Moi je differencie entre éduquer les enfants et les forcer á faire de la prière.

Il m´est arrivé de donner une fessée á un de mes fils pour le discipliner et depuis il sait á travers le ton qu´il y a des limites qu´il faut respecter.

Mais de quel droit forcer un enfant á faire de la prière ou le forcer á memorizer le coran ? et encore le frapper pour ca?

Les gens qui font ce genre de bêtises ne rendent aucun service á leur religion et surtout ils produisent des perroquets et pas de musulmans intelligents qui réflichissent.





Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/05/05 15:30 par Krim.
m
27 mai 2005 09:55
Moi je differencie entre éduquer les enfants et les forcer á faire de la prière.

Il m´est arrivé de donner une fessée á un de mes fils pour le discipliner et depuis il sait á travers le ton qu´il y a des limites qu´il faut respecter.

Mais de quel droit forcer un enfant á faire de la prière ou le forcer á memorizer le coran ? et encore le frapper pour ca?

Les gens qui font ce genre de bêtises ne rendent aucun service á leur religion et surtout ils produisent des perroquets et pas de musulmans intelligents qui réflichissent.


A
27 mai 2005 10:54
Assalamo 3alikom,

Krim a écrit:
-------------------------------------------------------
> Moi je differencie entre éduquer les enfants et
> les forcer á faire de la prière.
>

Krim, desole mais la t'est entrain de nous raconter des betises je m'explique:
le fait d'ensegner a nos enfants que la priere est obligatoire a tout musulman fait partie de son education, apres s'il decide de ne pas la faire quand il est grand c'est son probleme.

le fait d'ensegner la priere a nos enfants et y insister c'est exactement la meme chose que leur ensegner comment traverser la route, ou aller a l'ecole et faire leur devoirs scolaire, je dirais meme que faire la priere a son temps est plus inportant que tout qutre chose.

Secondo tu n'as pas le droit d'essayer de nous empecher de faire ce que notre chere prophete mohammad (SWS) nous a recomande.

Sache que la difference entre un vrais musulman et un hypocrite c'est la priere.

Salam
m
27 mai 2005 11:37
La grande bêtise est de frapper les enfants afin de les forcer á faire de la prière.
Alors réflichissez bien avant de parler de bêtises.

Arabi77 a écrit:
"Sache que la difference entre un vrais musulman et un hypocrite c'est la priere"

Dans ce cas,On ne trouve dans toutes les mosqués du Maroc que des vrais musulman.
Tout le reste ne sont que des hypocrites. les autres aussi..

Vous donnez l´image du musulman intolérant qui n´a aucun respect pour les autres qui pensent autrement ou qui sont nés dans des société non musulmanes.
Probablement vous étiez un de ceux qui ont été forcé á faire de la priére.




A
27 mai 2005 20:54
Assalamo 3alikom,


Notre cher Prophete (SWS) a dit:

"Le pacte entre nous et eux (les hypocrites) c'est la salat (la priere) celui qui la delaisse est devenus un mecreant."

"حدثنا ‏ ‏أبو عمار الحسين بن حريث ‏ ‏ويوسف بن عيسى ‏ ‏قالا حدثنا ‏ ‏الفضل بن موسى ‏ ‏عن ‏ ‏الحسين بن واقد ‏ ‏قال ‏ ‏ح ‏ ‏و حدثنا ‏ ‏أبو عمار الحسين بن حريث ‏ ‏ومحمود بن غيلان ‏ ‏قالا حدثنا ‏ ‏علي بن الحسين بن واقد ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏قال ‏ ‏ح ‏ ‏و حدثنا ‏ ‏محمد بن علي بن الحسن الشقيقي ‏ ‏ومحمود بن غيلان ‏ ‏قالا حدثنا ‏ ‏علي بن الحسن بن شقيق ‏ ‏عن ‏ ‏الحسين بن واقد ‏ ‏عن ‏ ‏عبد الله بن بريدة ‏ ‏عن ‏ ‏أبيه ‏ ‏قال
‏
‏قال رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏العهد الذي بيننا وبينهم الصلاة فمن تركها فقد كفر
‏"

Salam
R
29 mai 2005 20:39
Ce que je ne comprend pas c kil est di ke le prophete na jamais lever la main si ce n est au cours d une bataille, alor pourkoi ordonerai t il ce genre de chose d un autre coter.

Il est di aussi en religion nulle contrainte, car c avant tout les intentions qui comptent, alor a koi bon forcer en frappant ? Il ne le fera de toute fasson pas en ayant l intention mai seulement parce qu il est contraint, par peur de s en prendre une. Par la suite ya d chance pour qu il associe la priere a la baffe kon lui donner pour la faire.

Ya autre chose ke je ne comprend pas, quel est le sens de ne les faites pas coucher dans le meme lit? eske le verbe daraba ne serait pa mal traduit?
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