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La France se dit préoccupée par les difficultés des journalistes en Tunisie
s
10 novembre 2009 11:09
La Parti socialiste jugeait dans la matinée "insupportable le silence du gouvernement français" face à la "violation flagrante" des droits des citoyens en Tunisie, notamment sur le cas de Taoufik Ben Brik.



Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a déclaré vendredi 6 novembre que le France était "préoccupée par les difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs des droits de l'Homme en Tunisie" et l'a exprimé aux autorités tunisiennes. Le porte-parole était interrogé sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste écroué depuis le 29 octobre.
"Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimé notre inquiétude à l'ambassadeur de Tunisie (à Paris) et nous avons saisi nos partenaires européens de cette question", a indiqué Bernard Valero, sans se prononcer sur le cas spécifique du journaliste.
La France s'est toujours montrée extrêmement prudente et mesurée dans ses commentaires sur le régime tunisien, l'un de ses proches alliés.

"Insupportable silence"
Dans la matinée, le PS jugeait "insupportable le silence du gouvernement français" face à "la violation flagrante" des droits des citoyens en Tunisie. Le Parti a demandé la "libération immédiate" du journaliste Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis fin octobre à Tunis.
"Après l'élection présidentielle tenue dans des conditions contestées par l'opposition démocratique, la situation des droits de l'Homme continue de se dégrader" en Tunisie, dénoncent les secrétaires nationaux PS Jean-Christophe Cambadélis (relations Internationales) et Pouria Amirshahi (Droits de l'Homme), dans un communiqué.

Prisonniers d'opinion
Selon eux, "l'arrestation du journaliste et écrivain Taoufik Ben Brik, qui a couvert l'élection tunisienne pour des médias français, en est un exemple".
Le Parti socialiste "demande la libération immédiate de Taoufik Ben Brik et de tous les prisonniers d'opinion" et "apporte son soutien aux démocrates et militants syndicaux et défenseurs des droits de l'Homme" dans ce pays.
Il estime "insupportable le silence du gouvernement français face à la violation flagrante des droits et des libertés des citoyens par l'autorité tunisienne".
Le journaliste tunisien, critique virulent du régime du président Zine El Abidine Ben Ali, réélu dimanche, a été incarcéré après avoir été accusé d'agression.

(Nouvelobs.com)
m
10 novembre 2009 11:18
la France doit s'occupe des ses propres journalistes pour commencer.. aujourd'hui leur situation est digne des pays sous développés.. il suffit qu'un journaliste parle de certains sujets pour qu'il se retrouve au placard tout de suite.

et comment les journaliste français n'osent plus parler de tout, il parle des autres pays comme le Maroc et la Tunisie où ils ne prennent pas trop de risque.

et même lorsqu'ils parlent, il font de copier/coller à partir du net ..

C'est une honte.

Citation
sid1007 a écrit:
La Parti socialiste jugeait dans la matinée "insupportable le silence du gouvernement français" face à la "violation flagrante" des droits des citoyens en Tunisie, notamment sur le cas de Taoufik Ben Brik.



Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a déclaré vendredi 6 novembre que le France était "préoccupée par les difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs des droits de l'Homme en Tunisie" et l'a exprimé aux autorités tunisiennes. Le porte-parole était interrogé sur le cas de Taoufik Ben Brik, journaliste écroué depuis le 29 octobre.
"Nous suivons la situation avec attention, nous avons exprimé notre inquiétude à l'ambassadeur de Tunisie (à Paris) et nous avons saisi nos partenaires européens de cette question", a indiqué Bernard Valero, sans se prononcer sur le cas spécifique du journaliste.
La France s'est toujours montrée extrêmement prudente et mesurée dans ses commentaires sur le régime tunisien, l'un de ses proches alliés.

"Insupportable silence"
Dans la matinée, le PS jugeait "insupportable le silence du gouvernement français" face à "la violation flagrante" des droits des citoyens en Tunisie. Le Parti a demandé la "libération immédiate" du journaliste Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis fin octobre à Tunis.
"Après l'élection présidentielle tenue dans des conditions contestées par l'opposition démocratique, la situation des droits de l'Homme continue de se dégrader" en Tunisie, dénoncent les secrétaires nationaux PS Jean-Christophe Cambadélis (relations Internationales) et Pouria Amirshahi (Droits de l'Homme), dans un communiqué.

Prisonniers d'opinion
Selon eux, "l'arrestation du journaliste et écrivain Taoufik Ben Brik, qui a couvert l'élection tunisienne pour des médias français, en est un exemple".
Le Parti socialiste "demande la libération immédiate de Taoufik Ben Brik et de tous les prisonniers d'opinion" et "apporte son soutien aux démocrates et militants syndicaux et défenseurs des droits de l'Homme" dans ce pays.
Il estime "insupportable le silence du gouvernement français face à la violation flagrante des droits et des libertés des citoyens par l'autorité tunisienne".
Le journaliste tunisien, critique virulent du régime du président Zine El Abidine Ben Ali, réélu dimanche, a été incarcéré après avoir été accusé d'agression.

(Nouvelobs.com)
g
10 novembre 2009 11:40
Moi j'ai lu un ouvrage de Ben Brick et tout ce qu'il dénonce ne peut que déranger(c'est un homme courageux vraiment)
S
10 novembre 2009 11:49
La France devrait se dire à elle même qu'elle doit être extrêmement préoccupée par les difficultés des journalistes en France.
s
10 novembre 2009 16:59
Qui est responsable d'une telle situation : Pourquoi la France se dépêche via ses journalistes de s'impliquer en permanence dans les dossiers du maroc et de la tunisie.
Est-ce une tutelle forcée par la politique française post-colonialiste qui perdure depuis l'ère de la colonisation, ou plutôt un appel de nos journalistes incapables de pratiquer leur profession en toute quiétude?
g
10 novembre 2009 17:44
C'est l'économie intense ...
h
10 novembre 2009 17:45
la france n'a pas de leçon a donner a aucun autre pays, .. vu son bilan mediatique ces dernieres annees ..

elle doit cesser sa fuite de ce qui preoccupe la population ..
assalam o alykoum
b
10 novembre 2009 23:02
Les socialistes qui trafiquent les élections ne sont pas aptent à demander à un gouvernement tout aussi corrompu et pervers de se préoccuper de quoi que se soit.

Occupez-vous des employés qui se suicide, des sdf....
11 novembre 2009 09:31
mais en france aussi les journaliste non plus le droit de citteeeeeeeeeesssssss
s
11 novembre 2009 17:52
Du nouveau dans l'affaire de ce journaliste, décidément Kouchner veut se faire distinguer en exigeant la libération du journaliste emprisonné.

"

Tunis a dénoncé mercredi comme une "ingérence inacceptable" les propos attribués au ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner appelant à la libération du journaliste Taoufik Ben Brik.

Le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero avait rapporté lundi que M. Kouchner avait écrit à son homologue tunisien pour "demander la libération immédiate de M. Ben Brik afin qu'il puisse être hospitalisé".

Dans un communiqué transmis à l'Associated Press, le ministère tunisien des Affaires étrangères affirme n'avoir "pas reçu de message (du chef de la diplomatie française) concernant la situation d'aucun citoyen tunisien".

"Farouchement attachée au respect de sa souveraineté, la Tunisie rejette avec vigueur toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures", ajoute la même source.

Tout en rappelant "son attachement aux relations amicales qui la lient fortement à la France", Tunis "considère les déclarations attribuées par certains organes de presse au ministre français des Affaires étrangères comme une forme d'ingérence inacceptable quelle que soit leur teneur".

Selon le communiqué, "le membre d'un gouvernement étranger, même ami, n'a pas à s'ériger publiquement en juge ou en censeur d'un autre pays".

M. Ben Brik a été placé sous mandat de dépôt fin octobre dernier et incarcéré à la prison de Mornaguia, près de Tunis, pour "agression" d'une femme. Il doit être jugé le 19 novembre.

Selon l'organisation Reporters sans frontières (RSF), cette affaire "est montée de toutes pièces par les autorités pour inquiéter le journaliste connu pour ses critiques virulentes du régime tunisien".

Alors que son entourage s'inquiète de l'état de santé du journaliste, le ministre de la justice et des droits de l'Homme Béchir Tekkari, a assuré le week-end dernier qu'"aucun problème de santé n'a été signalé concernant M. Ben Brik" et qu'il était "détenu dans des conditions normales". AP
S
12 novembre 2009 16:48
Le parti socialiste français est dans le fond du trou. D'ailleurs je ne supporte plus qu'il se nomme "parti socialiste". Il n'y a plus rien de social au sein de ce parti. il devrait dire que c'est aujourd'hui une formation de ... Centre-Gauche.
 
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