> Ivry, le 13 septembre 2007 > Monsieur Philippe Etienne Directeur de Cabinet Ministère des Affaires étrangères > 37, Quai d'Orsay 75007 Paris > > Monsieur le Directeur, > > Au cours de son déplacement dans les Territoires palestiniens occupés et en > Israël, le Ministre des Affaires étrangères a rencontré le père du caporal > Shalit. La Présidence de la République avait déjà manifesté son attention sur > le cas de ce jeune franco-israélien qui a été capturé tandis qu'il était sur un > char à Gaza. > > Par contre un silence particulièrement épais entoure le cas d'un jeune > franco-palestinien de 20 ans arrêté depuis le 13 mars 2005 par les autorités > israéliennes et traduit devant la justice de ce pays occupant. > > Il s'agit du jeune Salah Hamouri. > > Sa maman, professeur de français, est de nationalité française (née Annick > Denise Guidoux) et elle vit depuis 20 ans avec son mari palestinien, Monsieur > Hamouri, à Jérusalem. > > Ce jeune homme, étudiant à l'Université de Bethlehem, est aujourd'hui en prison > pour des actes sans fondements, et en tout cas il ne peut être considéré que la > Justice d'un pays occupant est une justice « comme les autres » tout comme le « > transfert » de personnes en temps de guerre pourrait être considéré comme > acceptable alors que cela est totalement contraire aux Conventions de Genève, > en particulier de la troisième. > > Malheureusement c'est la thèse que soutient jusqu'à ce jour le ministère par la > plume de l'un de ses fonctionnaires - M. Norbert Wurtz - qui écrit à cette > dame, par voie de courriel, que « le cas du soldat franco-israélien n'est pas > comparable à celui de votre fils. En effet le soldat a été pris en otage (.) et > nous essayons d'obtenir sa libération (.) tandis que votre fils est emprisonné > par les autorités israéliennes dans le cadre d'une procédure judiciaire dans > laquelle nous ne pouvons pas interférer. » > > C'est incroyablement dit : un soldat en uniforme et en action, pris sur son > char, membre d'une armée d'occupation doit être libéré au titre qu'ils serait > un « otage » et un jeune étudiant palestinien arrêté, transféré et traduit > devant la justice d'un pays occupant, ceci de manière totalement illégale, ne > pourrait être l'objet d'une exigence au minimum parallèle de libération ! Si > cela ne s'appelle pas du « deux poids, deux mesures » les mots n'ont plus de > sens. > > Madame Hamouri est en contact avec le Consulat de France en Israël. Les faits > sont connus de la Chancellerie. > > Mais je ne peux croire qu'un simple fonctionnaire engage ainsi la France dans > une posture qui inverse les termes de la situation. Ce ne sont pas les > Palestiniens qui occupent Israël mais bien Israël qui occupe illégalement des > territoires palestiniens, qui violent les conventions internationales, les > résolutions de l'ONU ainsi que l'avis de la Cour internationale de justice > s'agissant du mur. Rien de moins. Alors n'ajoutons pas de l'injustice à > l'injustice par des prises de positions que j'estime inconsidérées. > > Aussi, Monsieur le Directeur, je me permets d'intervenir auprès vous afin que la > France soit cohérente et juste, respectueuse du droit international et non > partisane. > > Cette affaire ne peut pas être banalisée ni étouffée, et elle ne le sera pas. > > Certain de votre compréhension, > > Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l'expression de mes > salutations les plus distinguées. > > Jean-Claude Lefort Député honoraire > > > > Visiter notre site: [www.enfantsdepalestine.org] > > contact: [email protected] > >
et puis pour la liberation de ces soldats je ne vois pas pourquoi la france y est melée?? alors que le deuxieme cas, c'est un citoyen francais qui est capturee....