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«Un Français sur dix» victime d'inceste?
h
3 juillet 2011 19:52
SONDAGE - C'est le résultat d'une enquête menée pour la première fois par une association et Ipsos...


Deux millions de Français auraient été victimes d'inceste en France. Une première estimation réalisée à partir d'un sondage mené par l'institut Ipsos pour l'Association internationale des victimes de l'inceste et publié ce mercredi dans «Le Figaro».

Selon cette enquête menée auprès d'un échantillon national représentatif de 931 personnes, 3 % des Français déclarent avoir été victimes d'inceste. «Près de 2 millions de personnes sont concernées, selon ce sondage. Mais je pense qu'il s'agit plutôt d'une personne sur dix, souligne sa présidente, Isabelle Aubry. Nous voulons montrer que l'inceste, cela n'arrive pas que dans les fermes de la France profonde. Ce n'est pas un phénomène marginal, c'est un fléau de santé publique», affirme-t-elle dans «Le Figaro».

Un rapport présenté ce mercredi à l'Assemblée

Par ailleurs, un Français sur quatre déclare connaître au moins une personne victime d’inceste dans son entourage.

Cette étude est publiée alors que la députée UMP Marie-Louise Fort doit présenter un rapport sur la question ce mercredi à l'Assemblée nationale. Il préconise notamment d'inscrire l'inceste dans le code pénal.

Le rapport rappelle en effet que la législation actuelle ne réprime pas l’inceste et les agressions sexuelles incestueuses en tant que telles, les actes incestueux étant aujourd'hui «considérés dans un tout que sont les viols d’une part et les autres agressions sexuelles d’autre part».

[www.20minutes.fr]
assalam o alykoum
h
3 juillet 2011 19:59
Deux millions de Français victimes de l'inceste

28/01/2009 | Mise à jour : 15:49 Réactions (197)
Pour la première fois, un sondage évalue le nombre de personnes concernées par ces abus, «fléau de santé publique». Dans le même temps, un rapport parlementaire propose une modification du Code pénal.

C'est une première. Alors qu'il n'existe aucune véritable statis­tique sur l'inceste en France, une association de victimes veut briser le tabou en publiant une enquête de victimation sur ces abus sexuels. Selon cette dernière, 3 % des Français déclarent avoir été victimes d'inceste. Et un Français sur quatre connaît au moins une victime dans son entourage. Réalisée par Ipsos auprès d'un échantillon national représentatif de 931 personnes, cette étude est une commande de l'AIVI (Association internationale des victimes de l'inceste). «Près de 2 millions de personnes sont concernées, selon ce sondage. Mais je pense qu'il s'agit plutôt d'une personne sur dix, souligne sa présidente, Isabelle Aubry. Nous voulons montrer que l'inceste, cela n'arrive pas que dans les fermes de la France profonde. Ce n'est pas un phénomène marginal, c'est un fléau de santé publique» . «Tous les milieux sont touchés. Ce n'est réservé ni à une élite, ni à des familles défavorisées», rappelle le docteur Vila, du Centre de victimologie pour mineurs de l'hôpital Trousseau.

«Pour que les victimes puissent se reconstruire, il faut que le mal soit nommé», plaide la députée UMP de l'Yonne, Marie-Louise Fort, qui remet mercredi un rapport sur ce thème aux ministères de la Justice, de la Santé et de la Famille. Presque quatre ans après le rapport Estrosi sur ce sujet, elle propose donc d'intégrer la notion d'inceste dans le Code pénal. Actuellement, il est poursuivi comme viol, agression ou atteinte sexuelle avec circonstance aggravante s'il est commis par ascendant ou personne ayant autorité. Cette modification induirait que toute relation sexuelle incestueuse sur un mineur soit de fait assimilée à une contrainte.

Réticence des magistrats

L'AIVI milite pour sa part pour une inscription au Code pénal en tant que crime spécifique pour éviter qu'un viol puisse être jugé comme un délit, «ce qui arrive très souvent et minimise la peine infligée», déplore Isabelle Aubry. Un certain nombre de magistrats se montrent de leur côté réticents, par peur de la multiplication des catégories juridiques. Et soulignent au passage la meilleure ­prise en compte des victimes depuis plusieurs années, notamment avec le rallongement du délai de la prescription à vingt ans. Les Français, eux, se prononcent à 91 % en faveur de cette inscription. Mais ils sont peu nombreux à savoir réagir face à l'inceste. Ayant connaissance d'un cas concernant un enfant mineur, deux personnes sur trois ignorent en effet qu'elles doivent révéler cette information immédiatement aux autorités, même sans preuve.

Pour ce qui est de l'accompagnement et du soin, Marie-Louise Fort recommande une simplification des parcours judiciaires et médico-sociaux et une meilleure information. Via notamment le renforcement de structures existantes et le développement dans chaque département d'un centre de référence pour les trauma­tismes psychiques .«À l'heure actuelle, les victimes attendent parfois six mois pour une consultation spécialisée», indique le docteur Vila.
assalam o alykoum
c
3 juillet 2011 20:24
il y a eu deja des etudes de mener. là, il s'agit d'un sondage. les associations font etat depuis longtemps de chiffres qui se recoupent. ainsi, le chiffre d'une petite fille sur 6 ou 7 ayant subi des attouchements de la part d'un oncle, cousin, pere, ami de la famille..... revenait souvent.
ce qui encrougeant toutefois, c'est que la parole se libere et que ce qui etait tabou il y a 50 ans est desormais abordé.
je sais habib tu vas me dire que tout cela est propre aux francais, ces kouffards pervers, que cela n'existe pas dans les autres populations et certainement pas chez les maghrebins musulmans. mais tu verras, la parole se libérera ailleurs.
h
3 juillet 2011 20:27
aide ces associations dans leur combats , et denonce les auteurs .... au lieu de perdre ton temps avec ce qui se passe ailleurs <.....

la syrie c'est tres loin de toi
assalam o alykoum
U
3 juillet 2011 22:12
Il y a des pays dans lesquels on sait ce qui se passe et d'autres dans lesquels on ne sait pas.

En général, celui qui veulent commettre des crimes en toute discrétion changent de comportement quand le pays où il vit met en lumière ce type de crime. On ne trouve que ce qu'on cherche.
Quand on ne cherche pas, on ne trouve rien. Ne rien trouver est nettement plus inquiétant que de connaitre la réalité.

Les meilleurs pays sont ceux qui publient les chiffres. Les autres devraient suivre d'urgence leur exemple.

Pour mémoire. Il n'y a pas que l'inceste:
Le viol domestique
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
h
3 juillet 2011 22:28
en france, on en parle pas ... la preuve l'artile posté ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/11 10:20 par habib75.
assalam o alykoum
U
4 juillet 2011 00:28
Citation
a écrit:
cette étude est une commande de l'AIVI (Association internationale des victimes de l'inceste).

Que si: Il ne s'agit pas que de la France.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
h
7 juillet 2011 18:51
Inceste : un guide pour aider les médecins à mieux le repérer



Près de 2 millions d’adultes pourraient avoir été victimes d’un inceste pendant leur enfance mais 90 % des cas ne sont pas signalés. Saisie par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) publie un guide de recommandations à destination des médecins pour les aider à « reconnaître les maltraitances sexuelles intrafamiliales chez le mineur ».
Car, s’il est difficile pour les victimes de témoigner sur ce qu’elles subissent par un membre de la famille, les professionnels de santé peuvent les aider à briser le secret qui pèse sur cette maltraitance sexuelle. Or, bien que le code de déontologie médicale les oblige à protéger le mineur et à « signaler les sévices dont il est victime », beaucoup de médecins ne connaissent pas les signes d’appel et les procédures de signalement.
Certains aussi ont peur des poursuites judiciaires qui pourraient se retourner contre eux s’ils se trompent.

Les situations à risques
Selon la HAS, il n’y a pas de facteurs de risques spécifiques, l’inceste peut survenir « quel que soit le contexte familial et social, du plus favorisé au plus modeste », néanmoins, certaines circonstances doivent alerter.
- un mode de fonctionnement familial replié sur lui-même, avec peu de relations sociales avec l’extérieur.
- climat familial équivoque (insuffisance de limites et interdits, érotisation des relations parents/enfants, non respect de l’intimité, fonction parentales non assumées).
- antécédents de violence conjugale, de maltraitance physique ou psychologique...
- l’absence de repère familial : absence de repère généalogique, confusion des générations (adulte avec autorité ayant un faible écart d’âge avec le mineur, très jeune âge de la mère...).
- situation favorisant le passage à l’acte : acoolisme, pathologie mentale, toxicomanie.
- rupture d’équilibre au sein de la famille (séparation, conflits fréquents...).

Les signaux d’alarme
C’est souvent lors d’une consultation ou d’un rendez-vous avec un généraliste, une infirmière scolaire, un pédopsychiatre, une puéricultrice (l’inceste peut se produire sur des enfants de quelques mois), une assistante sociale, un éducateur, etc. que cette maltraitance sexuelle est découverte. C’est parfois l’entourage plus ou moins proche qui la repère ou le mineur lui même qui en parle à un copain de classe, un ami, un professeur...
Aucun signe n’est véritablement caractéristique d’un inceste, néanmoins certains peuvent en être évocateurs selon la HAS : troubles du comportement alimentaire ou/et du sommeil, difficultés scolaires, douleurs somatiques ou fonctionnels (mal au ventre, mal à la tête, etc.).
Toute modification du comportement doit aussi alerter : peurs inexpliquées, refus de manger ou de voir un membre de la famille, refus de grandir, phobie des contacts physiques, émotions excessives. Pour les adolescents : fugues, tentative de suicide, addictions, violence, Ivg isolée ou à répétition, partenaires multiples, prostitution ...

Signaler pour protéger
Certains symptômes doivent aussi faire penser à un diagnostic d’inceste notamment chez les enfants : saignements, perte génitales irritation ou prurits génitaux, douleurs génitales ou anales, troubles mictionnels, infections urinaires récurrentes chez la fille prépubère.
« Le signalement au procureur de la République est le seul moyen pour mettre en place une protection judiciaire immédiate d’un enfant en danger », notifie la HAS. Il est joignable 24 h sur 24, ses coordonnées sont disponibles au près de la gendarmerie ou de la police (faire le 17).
En cas de doute, mieux vaut prendre conseil auprès de la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) présente dans chaque département. A noter : la maltraitance sexuelle intrafamiliale ne se limite pas à un acte sexuel, imposer à des mineurs de regarder des vidéos pornographiques en est également une.
assalam o alykoum
 
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