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Français d’origine, originaires de l’ancienne France
a
14 mars 2007 21:06
Comment voulez vous que des patrons indélicats ne sentent pas confortés dans leur choix ?

Comment voulez vous que ces mêmes patrons ne prônent pas une telle ségrégation ?
Un tel repli sur soi ?
Comment voulez vous qu’ils ne soient sûrs d’eux quand un ministre, celui de l’intérieur avec un potentiel de présidentiable déclare ouvertement mettre à son programme la création d’un ministère de l’identité.

Un Ministère de l’immigration et de l’identité nationale qui donne toute sa justification à la démarche de ces patrons qui mettent comme critère d’embauche le préalable suivant.

Que le futur embauché soit originaire de l’ancienne France, comprenez celle de la race pure.

Oui ce préalable existe et tend à se développer chez certains patrons, ce n’est pas moi qui le dis mais la revue de presse de ce matin sur France Inter.

Un ministère de l’identité nationale et de l’immigration, quelle différence y a-t-il entre cela et la préférence nationale, la France aux Français et les français d’abord, slogans maintes fois annoncés par les LEPEN DEVILLIERS.

Des français de souche déclarent ces patrons, vous savez la souche, celle de l’ancienne France de jadis non encore métissée.

Si c’est la Marocaine de service qui conseille Sarko sur de tels projets, elle doit avoir de sérieux problèmes avec son identité nationale.
15 mars 2007 10:07
Citation
azl95 a écrit:

Des français de souche déclarent ces patrons, vous savez la souche, celle de l’ancienne France de jadis non encore métissée.


salam azl95smiling smiley ils risquent de faire faillitesmiling smiley car des francais a 100 % cela n'existe plus grinning smiley
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
l
15 mars 2007 12:02
"ils risquent de faire faillitesmiling smiley car des francais a 100 % cela n'existe plus grinning smiley[/quote]"

si, si, ça existe. mais c'est vrai qu'on est pas si nombreux.
S
16 mars 2007 15:19
Quand ils ont le choix, 78,7% des employeurs favorisent le candidat "d'origine hexagonale ancienne" par rapport à ceux d'origine maghrébine ou noire africaine: c'est le résultat édifiant d'une étude du Bureau international du travail, qui a "testé" 2440 offres d'emploi.

La discrimination à l'embauche vient d'être mesurée par un vaste enquête, à base de testings, du Bureau international du travail (BIT), coordonnée avec le ministère de l'Emploi, entre fin 2005 et mi-2006, et publiée mercredi. Ses résultants sont édifiants: près de quatre fois sur cinq, un employeur français préfère embaucher un candidat "d'origine hexagonale ancienne" plutôt que son collègue d'origine maghrébine ou noire africaine.


Mensonges basiques, formes plus sournoises...


Les employeurs testés ont très nettement discriminé les candidats minoritaires (d'origine maghrébine ou noire africaine) et seulement 11% des employeurs ont respecté tout au long du processus de recrutement une égalité de traitement entre les deux candidats, indique le BIT. "Près de 90% de la discrimination globale est enregistrée avant même que les employeurs ne se soient donné la peine de recevoir les deux testeurs en entrevue", souligne le BIT.


Florilège des discriminations relevées par le BIT, du mensonge basique ("le poste est déjà pourvu"winking smiley à la réponse embrouillée ("rappelez-moi en fin de semaine, on est quel jour ? ...on est vendredi...euh oui donc, rappelez-moi la semaine prochaine pour voir s'il y a du changement."winking smiley. Une autre forme, "assez sournoise" de discrimination, consiste à mettre en attente le candidat discriminé ("envoyez un CV", "rappelez" ou "on vous rappellera"winking smiley tandis que le candidat "d'origine hexagonale ancienne" reçoit une proposition d'entretien.


Au final, lorsque les employeurs ont le choix, près de quatre fois sur cinq (78,7%) ils favorisent le candidat majoritaire, baptisé pour l'expérience Julien Roche ou Jérôme Moulin pour les hommes, Marion Roche ou Emilie Moulin pour les femmes. Dans l'enquête, les autres candidats sont tout aussi français. Ils ont un CV rigoureusement équivalent en termes de scolarité, formation, qualifications, expérience, mobilité, résidence, et se distinguent uniquement par un nom et un prénom à consonance maghrébine, comme Kader Larbi, Farid Boukhrit, ou noire africaine, Aminata Bongo ou Binta Traoré.


2440 offres d'emploi ont été testées à Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris et Strasbourg, le BIT ayant recours à des étudiants ou des comédiens, de 20 à 25 ans, dûment formés pour l'exercice. Ils ont répondu à des offres de basses et moyennes-basses qualifications, dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, de la vente, du commerce et d'autres domaines comme les services à la personne, transports, accueil, etc. Les vrais faux candidats ont téléphoné, envoyé un CV ou se sont présentés directement.


Un cas de discrimination inversée

Parfois, malgré un rendez-vous, la discrimination a quand même eu lieu, certains employeurs faisant croire au candidat discriminé qu'il est refusé sous prétexte qu'il habite loin. Un seul test a eu pour résultat une discrimination à l'encontre d'un candidat prénommé Julien et intéressé par un poste de serveur. L'employeur a retenu le vrai faux Farid Boukhrit, après lui avoir posé une foule de questions sur ses origines et sa religion "parce que, lui a-t-il dit, j'ai un cuisinier originaire de Sétif qui visiblement n'accepte pas tellement les musulmans non pratiquants".
A
16 mars 2007 17:15
Et après ça on va s’étonner que les banlieues flambes angry smiley Mais bon sang on attend quoi pour descendre tous ensemble dans la rue ????
o
18 mars 2007 17:00
L'immigration est le sujet N°1 de ces élections, à défaut de convaincre par des propositions concrètes pour résoudre les problèmes de chômage, relance économique, délocalisation, la dette publique...etc on fait dans le populisme sous le dos de ces pauvres immigrés eye rolling smiley
a
17 mars 2007 19:42
NOUVELOBS.COM | 17.03.2007



Le ministère de l'Emploi affirme être "pleinement conscient des problèmes" après la publication par le BIT d'un rapport dénonçant l'attitude discriminatoire des employeurs français.



Le gouvernement est "pleinement conscient des problèmes et des efforts qui doivent être accomplis", a indiqué, mercredi 14 mars, le ministère de l'Emploi, après la publication d'une nouvelle enquête, réalisée par le Bureau international du travail pointant le racisme à l'embauche en France.
Près de quatre fois sur cinq, un employeur français préfère embaucher un candidat "d'origine hexagonale ancienne" plutôt que son collègue d'origine maghrébine ou noire africaine, indique un rapport du BIT, basé sur un testing géant de plus de 2.000 entreprises réalisé fin 2005-début 2006 à Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris et Strasbourg. "Le gouvernement, pleinement conscient des problèmes existants et des efforts qui doivent être accomplis, a mis en place dès 2003 les instruments législatifs et opérationnels pour lutter contre les discriminations", a indiqué le ministère de l'Emploi, rappelant notamment la création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde).

Regrets de SOS Racisme

Sa publication a provoqué des commentaires mitigés de SOS Racisme. Son vice-président, Samuel Thomas, a regretté au micro de France Info "de n'utiliser la méthode du testing qu'à la moitié de son intérêt". "Recueillir ces preuves-là simplement pour une mesure statistique, c'est un peu du gaspillage", a-t-il estimé. Selon lui en effet, "la méthode du testing, a aussi l'intérêt de recueillir des preuves pour faire sanctionner les auteurs de la discrimination". "Un testing, ça doit être fait pour faire un procès", comme l'a fait à plusieurs reprises avec succès l'association de lutte contre le racisme, a poursuivi le vice-président de SOS Racisme.

Les pratiques dénoncées

"Collectivement, les employeurs testés ont très nettement discriminé les candidats minoritaires (d'origine maghrébine ou noire africaine) et seulement 11% des employeurs ont respecté tout au long du processus de recrutement une égalité de traitement entre les deux candidats", note le BIT. "Près de 90% de la discrimination globale est enregistrée avant même que les employeurs ne se soient donné la peine de recevoir les deux testeurs en entrevue", souligne l'enquête.
Différentes pratiques sont dénoncées, du mensonge basique ("le poste est déjà pourvu"winking smiley à la réponse embrouillée ("rappelez-moi en fin de semaine, on est quel jour ? ...on est vendredi...euh oui donc, rappelez-moi la semaine prochaine pour voir s'il y a du changement."winking smiley. Le BIT note également "une forme assez sournoise de discrimination" qui consiste à mettre en attente le candidat discriminé ("envoyez un CV", "rappelez" ou "on vous rappellera"winking smiley, alors que le candidat majoritaire reçoit une proposition d'entretien.


Diplômes et expériences équivalents

Le BIT a testé ainsi 2.440 offres d'emploi à Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris et Strasbourg, en ayant recours à des étudiants ou des comédiens, de 20 à 25 ans, dûment formés pour l'exercice.
Tous Français, les candidats qui ont répondu à des offres de basses et moyennes-basses qualifications, dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, de la vente, du commerce et d'autres domaines comme les services à la personne, transports, accueil, etc., se font appeler, pour le "candidat majoritaire" Julien Roche ou Jérôme Moulin pour les hommes, Marion Roche ou Emilie Moulin pour les femmes, et Kader Larbi, Farid Boukhrit, Aminata Bongo ou Binta Traoré pour le "candidat minoritaire".
Tous ont des CV rigoureusement équivalents en termes de scolarité, formation, qualifications, expérience, mobilité, résidence et se distinguent simplement par la consonance de leur nom.
Les vrais faux candidats ont téléphoné, envoyé un CV ou se sont présentés directement.


Réponses différentes aux deux candidats

Dans 32,8% des cas, les deux candidats concurrents ont essuyé un refus après le premier contact. 22,3% ont été priés de patienter, 13,3% ont tous les deux été convoqués pour un entretien ou pour une évaluation (3,6%), ce qui constitue, souligne le BIT, la meilleure manière de prévenir les discriminations. Dans les autres cas (28%), la réaction la plus fréquente a consisté à donner des réponses différentes aux deux candidats, les trois quart du temps au détriment du candidat d'origine maghrébine ou noire africaine.
Parfois, après un rendez-vous, la discrimination a quand même eu lieu, l'excuse invoquée par certains employeurs étant de faire croire au candidat discriminé qu'il est refusé sous prétexte qu'il habite loin.
Un seul test a eu pour résultat une discrimination à l'encontre d'un candidat prénommé Julien et intéressé par un poste de serveur. L'employeur a retenu le vrai faux Farid Boukhrit, après lui avoir posé une foule de questions sur ses origines et sa religion "parce que, lui a-t-il dit, j'ai un cuisinier originaire de Sétif qui visiblement n'accepte pas tellement les musulmans non pratiquants".



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/03/07 19:42 par andi espoir.
u
18 mars 2007 00:50
ca fait des années qu'ils sont au courant. et rien à foutre!
pourquoi il en parle aujourd hui!
a
18 mars 2007 08:03
Parceque cette fois c'est le BIT (bureau international du travail) qui dénonce ce racisme en France.
L
20 mars 2007 15:47
Citation
a écrit:
Des français de souche déclarent ces patrons, vous savez la souche, celle de l’ancienne France de jadis non encore métissée.

je demande à vopr un seul exemplaire grinning smiley

Comme disait Coluche, ils veulent nous vendre de l'intelligence et ils n'ont pas un seul échantillons sur eux

par ailleurs, pour le débat soit serein, je réaffirme que le profilage existe à l'embauche et que parfois , à raison ou à tord, il est justifié
 
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