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La formation professionnelle «ouvre des perspectives d’insertion et de...
21 août 2019 13:51
Il na pas tord cest valable sans tout les pays
H
22 août 2019 15:18
Au Maroc il existe un immence desordre dans la couche sociale défavorisé qui est a l'origine du malaise de développement au Maroc comme dans tous les Pays Arabes difficile a régler avant plusieurs générations jusqu'à quand les pauvres comprendront que faire 6 ou 8 enfants alors qu'on n'a pas les moyens de les élevés 'est un crime contre l'humanité.
b
23 août 2019 12:42
Formation professionnelle, certes, mais dans quels créneaux et pour quels débouchés ?

Le moteur de la dynamique du développement se situe dans l’intersectoriel qui innove, produit, transforme, maintient, rénove les équipements des différents secteurs d'activités.

La vison sectorielle a rempli les carnet de commande à l'import d'équipements, d'usines clés en main, même les pièces de rechange sont importées. Cette vison est fermée et contribue à la survivance d’îlots de production déconnectés, autosuffisants.

Il est grand temps de se départir de la vision sectorielle encore en vogue dans le lexique du gouvernement.

Khouribga, une ville minière depuis l'occupation, n'a point vu un puissant développement de la sous-traitance technique. Même les marteaux des broyeurs, étaient d'importation au terme de leur usure. Elle aurait pu participer à l'éclosion de petites PME, d'ateliers mécaniques créant de la valeur ajoutée au Maroc, réduisant le recours à l'importation de produits finis, créant de l'emploi sous-traitant tout en participant au développement d'un savoir faire qui aurait pu rayonner au delà de la ville.

Bref, ce qui est dévolu au secteur reste dans le secteur et ne diffuse pas, il en résulte un développement lacunaire et segmenté. Il est plus facile de commander à l'étranger une pièce de rechange, un moule, que de suivre sa conception et sa fabrication dans un atelier marocain.

Ce sont les petites PME chinoises de l'intersectoriel qui ont fait la puissance des divers secteurs de l'industrie chinoise.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 23/08/19 14:14 par blagueur.
b
26 août 2019 19:53
Zones industrielles, zones franches, zones de pépinières d'entreprises, techno-polis, espaces et plateaux de bureaux ... des tentatives, des gares pour prendre le train d'un développement à l’Arlésienne ?

Un terreau inadapté à l'acclimatation d'un savoir faire importé ?
Des monopoles faisant prévaloir la consommation sur la production ?
L’obsolescence programmée ou naturelle et des technologies en perpétuelle mutation à une vitesse de plus en plus grande ?
Une valeur ajoutée qui s'érode au fil du temps, de l'inflation et de l'évolution des termes de change ?

Des équipements qui vieillissent de plus en plus vite en terme de capacité, de rendement, de postes de travail nécessaires à leur bonne marche, submergés par d'autres chaines à commandes numériques mobilisant moins de personnel mais ayant de plus grandes compétences ?

Des produits de substitution, des matériaux nouveaux, réalisant les même fonctions que les traditionnels s'emparant des marchés ?

L'analyse "secteur" par "secteur" démontre que le recours à l'importation devient de plus en plus grand au fil de l'évolution des techniques et ne porte plus sur les seules machines de plus en plus "complexes et sophistiquées" mais aussi sur des produits semi-finis.

Pour s'en convaincre il suffit de se pencher sur les "secteurs" du cuir, du textile, du bois, de la mécanique, du liège. Par exemple, ce dernier a vu l'importation du polystyrène expansé pour l'isolation, ou encore le développement du marché des bouchons synthétiques en substitution et au détriment des traditionnels bouchons en liège naturel.

Colles, liants, bases et pigments pour les peintures, encre pour les imprimantes, produits de consommation, on ne compte plus les transferts et exportations de valeur ajoutée à l'étranger au gré de nos importations.

Même nos ressources naturelles propres, marocaines, susceptibles de générer une valeur ajoutée sont vouées partiellement à une exportation en l'état, de matière brute, grège voire au mieux semi-transformée.

Le développement est celui de tout un système, il exige un terreau spécifique nécessaire à la germination d'une dynamique, une masse critique d'informations, de compétences, de moyens financiers, d'énergie, d'efforts, de travail et une volonté politique comme patronale d'étoffer les directoires et encadrements supérieurs d'entreprises de réelles compétences.

Le développement n'est pas rigidifiant ou conservateur, au contraire, il enterre les vielles pratiques et techniques au fur et à mesure du progrès et du remplacement de ces dernières.

En l’absence de remplacement des modes de production, de surfer sur la vague du changement permanent, d'anticiper, de veiller aux évolutions et de vigilance, le système de production tout entier périclite et est voué à l'effondrement, marqué par les exodes, la fuite des capitaux et des cerveaux, l'endettement et la pauvreté.

Réduire les importations en développant des produits ayant les mêmes fonctions fabriqués au Maroc, acheter marocain, sous-traiter localement, créer un espace "environnemental" pour les bureaux de conception, pour les ateliers de fabrication et d'usinage, etc.

Optimiser la valeur ajoutée de nos exportations en réduisant l'exportation des matières brutes au profit des mêmes finies, une réduction en volume qui aura un impact sur les prix à l'export.

Enfin, pour éclairer un terme, l'intersectoriel se compose du gouvernement vu qu'il arrête les politiques mais aussi de toutes ces PME, bureaux d'études, ateliers capables de concevoir et de développer ou de transformer des équipements destinés aux différents secteurs, ils regroupent plusieurs disciplines (mécanique, électrique, électronique, thermique, hydraulique, pneumatique, optoélectronique, automatique, robotique, informatique, etc), auxquels devraient être fournis des travaux de sous-traitance pour se développer, au lieu de péricliter et fermer comme les chaudronniers et tôliers fabriquant les plus simples citernes et chariots. L'étude des causes des fermetures d'unités de production élémentaires devrait alerter les uns ...


Bref, avec toutes les compétences et expertises à l'international, marocaines et étrangères, les nombreuses études techniques et audits menées par les ministères et les gouvernements, une sérieuse étude des modalités et politiques à mettre en oeuvre pour initier un véritable développement global pourra, on l’espère, enfin voir le jour.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 26/08/19 20:07 par blagueur.
 
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