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Que font certains riches des pays du Golfe avec leur fortune!
m
5 janvier 2006 14:42
J'ai regardé le reportage hier soir sur France3 "des racines et des ailes" où il était question de l'industrie de luxe........
Une princesse qatariote s'est acheté un collier de diamants chez le bijoutier Boucheron place Vendome à 1.5 millions d'euros..........
Avec cette argent elle aurait pû aider des milliers de personnes démunis dans le monde.........
Investir ce capital pour la création d'entreprises dans les pays pauvres.....
Aider les nombreux pauvres de son pays.....
..............

de plus....
Vu sa tête , ce collier lui sera d'aucune utilité.
s
5 janvier 2006 15:04
K
5 janvier 2006 16:04
lol
kARMOSS / Droits de reproduction et de diffusion réservés © kARMOSS 2004/2020.
S
5 janvier 2006 16:16
Ils investissent leur argent dans le trafic de drogue, d'armes et la traite des êtres humains. Ils sont un des piliers mondial du blanchiment de l'argent sale. Ils sont en quelque sorte la mafia des mafias.
s
5 janvier 2006 16:21
Souad Sifaoui a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ils investissent leur argent dans le trafic de
> drogue, d'armes et la traite des êtres humains.
> Ils sont un des piliers mondial du blanchiment de
> l'argent sale. Ils sont en quelque sorte la mafia
> des mafias.

Tu peux nous donner des exemples, des noms, des liens, ...
a
5 janvier 2006 16:21
no comment
s
5 janvier 2006 16:24
Belaid a écrit:
-------------------------------------------------------
> no comment

lol t'aimes bien cette phrase
s
5 janvier 2006 18:48
Souad Sifaoui a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ils investissent leur argent dans le trafic de
> drogue, d'armes et la traite des êtres humains.
> Ils sont un des piliers mondial du blanchiment de
> l'argent sale. Ils sont en quelque sorte la mafia
> des mafias.


je connais les gens du moyen orient, ils investissent en rien dans ce que tu as dit!!!! certes il s depensent de l'argent dans la futilité bien evidemment à grosses doses mais sinon, ils sont pour la plupart des gens qui aimment investir de l'argent dans les compagnies (surtout amercaines, allez savoir pourquoi?) en ce qui concerne la traite des humains, effectivement, ils ont des "esclaves" venus majoritairement des philipines pour les femmes et de blangades, pakistan...pour les hommes ces personnes là sont tres tres bien payés et tout leur argent sont renvoyés au pays sauf que biensur ces gens du m-o les traitent comme des animaux..........
w
5 janvier 2006 19:54
Auteur: Souad Sifaoui (IP enregistrée)
Date: le 05 janvier 2006 à 18h16


Ils investissent leur argent dans le trafic de drogue, d'armes et la traite des êtres humains. Ils sont un des piliers mondial du blanchiment de l'argent sale. Ils sont en quelque sorte la mafia des mafias

pas etonnant comme réaction madame mohammed sifaoui, vu voter haine des arabes. bien qu on peut qualifier les riches du golf de faire n importe quoi avec leur fortune. les vrai mafieux c est les amis de bush, blair, poutine et sharon. mais eux il s ne faut pas les critiquer.
s
5 janvier 2006 20:30
massouach a écrit:
-------------------------------------------------------
> J'ai regardé le reportage hier soir sur France3
> "des racines et des ailes" où il était question de
> l'industrie de luxe........
> Une princesse qatariote s'est acheté un collier de
> diamants chez le bijoutier Boucheron place Vendome
> à 1.5 millions d'euros..........
> Avec cette argent elle aurait pû aider des
> milliers de personnes démunis dans le
> monde.........
> Investir ce capital pour la création d'entreprises
> dans les pays pauvres.....
> Aider les nombreux pauvres de son pays.....
> ..............
>
> de plus....
> Vu sa tête , ce collier lui sera d'aucune utilité.


Tu n'as rien vu mon frère !
Je t ‘invite à visiter la cote d’azur et ses casinos
Attention, il faut prouver que ton compte en banque est bien garni si non
Le vigile risque de ne pas être d’accord smiling smiley
S
6 janvier 2006 11:30
« Bank of Colombian Cocaine Industry » : l’affaire BCCI
26 août 2003

Ernest Backes et Denis Robert ont publié un livre sur l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire. L’affaire BCCI. Dans ce scandale sont impliqués des émirs du Golfe, dont l’ami du Président algérien Cheikh Zayad Ben Soltane Al Nahyane.

C’est par un mariage en apparence anodin, celui de Kathleen Erickson et Robert Musella, que débute, le 9 octobre 1988, le scandale de la Bank of Credit and Commerce International (BCCI). La cérémonie doit se tenir au Golf Club de Tarpon Springs, en Floride. Les cent soixante-quinze convives sont pour beaucoup des « relations d’affaires » du jeune couple : financiers blanchisseurs d’argent sale et trafiquants internationaux de stupéfiants. A leur sortie de l’aéroport de Tampa - une ville de Floride où s’active l’une des succursales de la BCCI -, les hôtes de marque de Kathleen et Robert embarquent dans des limousines mises à leur disposition. Mais en guise du luxueux Golf Club, les véhiculent arrêtent leur course dans le parking souterrain du palais de justice, où les attendent plusieurs agents de la Drug Enforcement Administration (DEA), la police des drogues américaine. Outre quelque menu fretin lié au trafic international de stupéfiants, le coup de filet de la DEA lui permet surtout de « remonter » plusieurs responsables des agences de la BCCI aux USA et à Panama, ainsi que le directeur de la succursale parisienne. Car les deux futurs mariés sont en réalité des agents des douanes américaines. Depuis deux ans, ils ont infiltré le réseau financier du cartel de Medellin et simulé des opérations de blanchiment d’argent sale par l’entremise - et avec la complicité - de la nébuleuse BCCI. Injectant des millions de narcodollars dans les circuits internationaux au su des responsables de la banque, ils ont pu observer le cheminement du blanchiment. Le faux mariage du 9 octobre 1988 marque le jour de la moisson pour les services américains et le début de la fin pour le sulfureux établissement bancaire - dont certains ont déjà détourné le sigle en « Bank of Colombian Cocaine Industry » (la Banque de l’industrie de la cocaïne colombienne). A partir de Tampa, plusieurs enquêtes menées aux USA et en Angleterre permettront d’établir que la BCCI était devenue, au cours des années 1980, une véritable manufacture du blanchiment d’argent d’origine illicite.

De la fraude au blanchiment

C’est en 1972 que le financier pakistanais Agha Hasan Abedi fonde la Bank of Credit and Commerce International [1] . Bénéficiant du parrainage de l’émir d’Abu Dhabi, cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyan, qui place le jeune établissement bancaire sous perfusion de pétrodollars, son ambitieux président-fondateur souhaite faire de la BCCI la première banque musulmane au monde. Grâce à ses puissants appuis dans le golfe Persique, elle connaîtra une croissance fulgurante. En 1973, la banque dispose de 19 succursales dans 5 pays ; à peine quatre ans plus tard, elle est passée à 146 succursales dans 43 pays. A la fin des années 1980, le holding luxembourgeois, qui regroupe 29 banques et compagnies financières, est à la tête d’un empire de 400 agences et filiales dans 73 pays, et prétend disposer de 20 milliards de dollars de dépôts. Un développement spectaculaire. BCCI SA, BCCI Holdings et BCCI Overseas [2] cherche à attirer les dépôts de clients basés dans le monde entier, sur la foi de déclarations mensongères relatives à l’identité des propriétaires du groupe - dont on affirme qu’ils soutiendront la banque contre vents et marées [3] - et au montant de ses fonds propres. Le groupe est sous-capitalisé, il n’est soumis au contrôle d’aucune banque centrale, et ne dispose donc pas d’un « prêteur en dernier ressort ». Cela ne l’empêchera pas de consentir des crédits répétés aux amis de ses actionnaires, prêts qui, dans de nombreux cas, ne seront pas recouvrés. L’entreprise frauduleuse survivra au prix d’une fuite en avant marquée par la reprise en sous-main d’autres établissements bancaires dont on utilisera l’argent des déposants. Du fait de son faible capital social, le groupe BCCI est en permanence à la recherche d’argent frais, sous forme de dépôts. La corruption multidirectionnelle pratiquée par les responsables du holding permettra, durant un certain temps, de tenir les curieux éloignés de sa comptabilité.

Au début des années 1980, les dirigeants de la « Banque du Tiers Monde » croisent la route du Colombien Pablo Escobar, numéro un du cartel de Medellin. Celui-ci croule littéralement sous la masse des bénéfices engrangés (en cash) grâce au commerce de la cocaïne, et doit absolument trouver une solution efficace pour recycler cet argent. La BCCI, de son côté, est à la recherche de liquidités. La banque pakistanaise va donc relever le défi : au fil des ans, elle détournera l’ensemble des techniques financières existantes au profit d’opérations de recyclage des narcodollars colombiens. Pablo Escobar n’en sera pas le seul bénéficiaire La Bank of Credit and Commerce International compte en effet dans sa clientèle une belle brochette de dictateurs : le Panaméen Manuel Noriega, titulaire de 9 comptes ; le Philippin Ferdinand Marcos ; le Haïtien « Bébé Doc » ou encore l’Irakien Saddam Hussein. La BCCI entretient aussi des relations fructueuses avec le marchand d’armes saoudien Adnan Kashoggi, l’OLP de Yasser Arafat, le terroriste dissident de l’OLP Abou Nidal, le Mossad, les gouvernements chinois, argentin, libyen, saoudien, syrien, péruvien Beau linge ! Les services secrets américains, pour leur part, ont utilisé les services de la banque d’Abedi pour faciliter le financement de la Contra nicaraguayenne [4] ; ils ont opéré des ventes d’armes à l’Irak, à l’Iran ou aux Moudjahidin afghans en lutte contre l’Armée rouge Des affaires, on le comprendra quelques années plus tard, qui n’étaient pas si éloignées que ça. « L’Irangate » et le « Contragate », par exemple, ne constituaient que les deux faces d’une même médaille. Les ventes d’armes à l’Iran permettaient, en effet, à Washington de financer la contre-révolution au Nicaragua.

D’un côté, à partir de 1984, l’Administration américaine a vendu des armes à l’Iran, alors qu’officiellement elle cherchait justement à l’époque à en dissuader ses alliés. La relation « adultère » entre Washington et le régime des mollahs s’était établie avant même l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, au moment de la libération « différée » par l’Iran des otages retenus à l’ambassade américaine à Téhéran, en 1979-80. Ce deal cynique passé par le tandem Ronald Reagan-George Bush, baptisé « October Surprise », prévoyait que les Iraniens attendraient l’issue de l’élection présidentielle de 1980 avant de relâcher leurs otages, ceci afin d’empêcher le Président sortant, le démocrate Jimmy Carter, de bénéficier des retombées d’une libération « prématurée ». De l’autre côté, Washington a soutenu la Contra nicaraguayenne dans sa lutte contre le gouvernement sandiniste de Daniel Ortega [5], en violation flagrante des différents amendements Bolland, adoptés entre 1982 et 1985. Les bénéfices engrangés grâce au trafic d’armes avec Téhéran (d’abord assuré par l’intermédiaire d’Israël, puis directement par les services US) ont été réinjectés dans les caisses de la Contra, mais aussi des Moudjahidin afghans ou de l’Unita angolaise. « L’Iran-Contragate » sera révélé en 1986, après qu’un avion américain bourré de matériel destiné à la Contra s’est écrasé au Nicaragua. On fera sauter quelques « fusibles » (en premier lieu Oliver North, coordinateur de l’opération), permettant à Ronald Reagan d’éviter la triste fin qu’avait expérimentée Richard Nixon après le Watergate. Une commission d’enquête sera saisie, mais le gouvernement républicain parviendra à survivre au scandale. Mouillé dans « October Surprise » comme dans l’« Irangate », l’ancien directeur de la CIA George Bush, vice-président de Ronald Reagan pendant huit ans, sera élu Président des Etats-Unis en 1988.

La CIA et « Face d’ananas »

Le cas de Manuel Noriega illustre, à lui seul, les alliances contre nature qu’allait révéler le scandale BCCI. Le Panaméen est repéré par la CIA au début des années 1960, alors qu’il étudie à l’Académie militaire Chorillos de Lima, au Pérou. En 1968, Noriega aide son supérieur hiérarchique, le général de brigade Omar Torrijos, à organiser un putsch contre le Président élu Arnulfo Arias et à établir une dictature militaire au Panama. Mais Torrijos décide de prendre ses distances avec les USA, et il charge Manuel Noriega de se rapprocher de Fidel Castro. Washington, qui sait par ailleurs que Noriega a conclu une alliance avec les cartels colombiens - faisant de Panama la plate-forme incontournable du trafic de drogue entre la Colombie et la Floride -, envisage un moment de se débarrasser des deux hommes, mais doit se raviser au moment où éclate le Watergate. Pendant les quinze années qui suivent, Noriega réussit à se racheter une conduite : il rend de petits services aux Américains ou leur refile des tuyaux sur le trafic international de stupéfiants - que ceux-ci peuvent alors présenter au grand public comme des réussites de la CIA ou de la DEA. Au faîte de sa collaboration avec la Central Intelligence Agency, Noriega est grassement rémunéré (on parle de 100 000 à 200 000 dollars par an). Il profite de la situation pour diversifier ses activités criminelles : à ses contacts avec les barons des cartels colombiens vient s’ajouter le trafic d’armes. En outre, il fait de son pays une gigantesque machine à laver l’argent sale de toutes provenances. En 1982, Manuel Noriega devient client de la filiale de la BCCI à Panama. Les relations entre Noriega et ses protecteurs américains s’envenimeront à partir de 1986. En 1987, les Etats-Unis annulent leur aide économique et militaire au pays. En février 1988, les juges de Miami et Tampa (Floride), qui enquêtent sur l’affaire de la BCCI, trouvent la trace des transactions effectuées par celui qu’on a surnommé, en raison de la vérole qui grêle son visage, « Face d’ananas ». Ils inculpent alors - fait extraordinaire - le chef de l’Etat panaméen de blanchiment de l’argent de la drogue. Alors que le cyclone judiciaire BCCI se rapproche des Etats-Unis, Manuel Noriega devient l’homme à abattre. En décembre 1989, George Bush, alors à la Maison-Blanche, déclenche l’opération « Juste Cause ». Plus de 25 000 marines sont dépêchés à Panama pour y capturer le Président-dealer. Malgré un déploiement de force démesuré, l’affaire tourne au fiasco. 23 militaires américains et des centaines de civils panaméens sont abattus, et Noriega parvient à trouver refuge à la nonciature apostolique (l’ambassade du Vatican à Panama). Il n’en sortira qu’à la suite d’âpres négociations entre les USA et la nonciature, et finira par se rendre, le 3 janvier 1990 [6]. Jugé, condamné, diabolisé, l’autocrate panaméen avait pourtant été utilisé par les Etats-Unis - en particulier par le directeur de la CIA William Casey et par le lieutenant-colonel Oliver North - comme un précieux relais dans l’approvisionnement en armes de la Contra nicaraguayenne. Ce faisant, les services américains - DEA en tête - avaient complaisamment fermé les yeux sur les activités illégales de Noriega, devenu l’un des plus puissants barons de la cocaïne sur le continent américain. Dans le même temps, la Contra elle-même percevait une partie des bénéfices engrangés sur le marché nord-américain de la cocaïne. L’explosion du crack dans les ghettos de Los Angeles sera l’une des retombées indirectes du « Contragate », comme le révélera en août 1996 dans les colonnes du San Jose Mercury News le journaliste Gary Webb [7]. Dans son rapport annuel paru en 1997, l’Observatoire géopolitique des drogues résume cet échange de bons procédés : « Des avions venus des Etats-Unis - chargés dans certains cas sur les bases militaires de Fort Lauderdale et Homestead - apportaient des armes et des équipements vers la base de Ilopango, au Salvador, à destination des troupes du Frente Democrático Nicaraguense (le plus important mouvement de la Contra) postées au Honduras, et vers un ranch situé au nord du Costa-Rica, propriété d’un citoyen américain, John Hull. Celui-ci soutenait les rebelles du front sud en étroite relation avec la CIA et le National Security Council (). Les avions repartaient ensuite pour la Colombie. A leur retour, ils transportaient de la marijuana et des chargements de cocaïne fournis par le cartel de Medellin () à la fois vers Ilopango et vers le ranch de Hull, où se trouvaient plusieurs pistes d’atterrissage. La drogue était ensuite acheminée en Floride. Plusieurs témoignages indiquent qu’elle fut souvent déchargée sur des aéroports militaires comme celui de Homestead. » Les Etats-Unis, qui ont toléré l’expansion du trafic de drogues sur leur territoire et renforcé la puissance des mafias lorsque les guerres secrètes qu’ils menaient contre les pays sous influence communiste le requéraient, n’en étaient pas à leur coup d’essai. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils s’étaient déjà servis du mafieux Lucky Luciano pour contenir l’influence communiste dans la Péninsule italienne. En contrepartie, la mafia avait eu loisir d’introduire l’héroïne aux Etats-Unis, d’où cette drogue avait disparu depuis une vingtaine d’années [8]. En 1997, une campagne en faveur de Manuel Noriega (qui a été condamné aux Etats-Unis à 40 années de prison) sera menée par des personnalités européennes liées à l’Opus Dei. C’est ainsi que le 11 mars 1997, l’eurodéputé Karl de Habsburg-Lothringen [9], membre de l’uvre, interpelle la Commission européenne sur la violation des droits de l’Homme hors Europe. Il demande notamment que l’on intervienne en faveur du général Noriega, « détenu dans des conditions inhumaines aux Etats-Unis, et ce, après avoir été jugé par une juridiction n’ayant aucune compétence pour le faire au cours d’un procès que l’on ne peut qualifier d’irréprochable » [10]. Banques mafieuses, réseaux occultes du Vatican, familles royales, promoteurs de l’Union européenne Toujours les mêmes alliances paradoxales.

Hautes protections

Aux Etats-Unis, l’affaire BCCI donnera lieu à deux procédures judiciaires. La première, à l’instigation du procureur de Tampa (Floride), vise la BCCI Holdings SA (Luxembourg) et ses deux principales filiales, ainsi que 8 employés, pour entente délictueuse visant à acquérir et à distribuer de la cocaïne et pour blanchiment de l’argent provenant du trafic de la drogue. Une autre enquête sera lancée par le « District Attorney » (magistrat fédéral) de New York, Robert Morgenthau, aidé de l’un de ses adjoints, le procureur John Moscow. Elle concerne la « corruption d’entreprise » dont s’est rendu coupable la BCCI. Les responsables de la banque sont accusés par Morgenthau d’avoir pris part à un schéma d’activité criminelle caractérisé, notamment par « des vols collusoires à grande échelle et à long terme, des plans répétés visant à escroquer les personnes chargées de la réglementation des activités bancaires et les déposants, le dépôt de faux documents auprès de fonctionnaires, la falsification de documents d’entreprise, la corruption, la réception de pots-de-vin commerciaux, le blanchiment d’argent ainsi que l’entente visant à commettre ces délits ». En clair, durant ses 19 années d’existence, la BCCI a utilisé tous les moyens possibles pour convaincre d’éventuels dépositaires de placer leurs fonds dans ses caisses, malgré son insolvabilité : trucage de comptes, dissimulation d’opérations, création de faux actifs, fausses déclarations de propriété des actions BCCI, corruption La poursuite de l’hémorragie financière au profit des amis d’Abedi était à ce prix. Parmi les institutions flouées par les manuvres du gang BCCI figurent notamment le FMI, la Banque mondiale et différentes banques centrales à travers le monde, ainsi que les gouvernements, plus ou moins consentants, de plusieurs Etats du Tiers-Monde : Pakistan, Zambie, Sénégal, Nigeria Au procès de Tampa, en 1990, les banquiers de la Bank of Credit and Commerce International plaident coupables : 5 d’entre eux seront condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 12 ans ferme, et la banque devra s’acquitter d’une amende de 15,3 millions de dollars. Mais il faudra attendre le 5 juillet 1991 pour que la communauté financière internationale se décide à imposer la fermeture de la banque mafieuse et le gel de ses avoirs partout dans le monde. La Bank of England se décidera finalement - bien tard, déploreront certains - à imposer cette mesure. Après la fermeture de la BCCI, la commission des affaires étrangères du Sénat américain, emmenée par les sénateurs John Kerry et Hank Brown, conduira une enquête sur l’affaire. Elle rendra son rapport en décembre 1992 [11]. En Angleterre, une investigation a, entre-temps, été diligentée par la Bank of England. Confiée au cabinet comptable Price Waterhouse, elle a donné lieu à la rédaction du rapport Standstorm. Une version « épurée » de ce rapport sera transmise in extremis à la commission sénatoriale américaine avant la conclusion de ses travaux ( et rendue publique aux Etats-Unis en vertu du Freedom of Information Act [12] ), mais l’Angleterre se montrera toujours attachée à considérer ce document comme top secret. Londres était pourtant, avec Luxembourg, le centre opérationnel des activités du réseau BCCI [13]. L’affaire est sensible car elle met en lumière les relations privilégiées entre certains membres en vue de l’establishment britannique et le gratin des familles régnantes du golfe Persique lié à la BCCI. Plus largement, un peu partout où la banque était implantée, l’affaire dévoile des connexions entre mafia, milieux bancaires et financiers, cercles politiques et diplomatiques, services secrets Plusieurs enquêtes journalistiques montreront que la banque pakistanaise, même après sa mise en cause en tant qu’officine mafieuse, avait bénéficié de soutiens très haut placés, en particulier aux Etats-Unis et en Angleterre.

La BCCI cristallisait avant sa chute les liens croisés entre différents lieux de pouvoir et d’argent. Chefs d’Etat mafieux, gros bonnets de la « Cocaine Connection », affairistes, financiers, hommes de l’ombre des millions de transactions effectuées sous l’apparence de la légalité. Des milliards de dollars liquidés à l’abri des regards indiscrets. Depuis son poste d’observation luxembourgeois, Ernest Backes a mis le nez dans les cuisines de la BCCI. Alerté sur les méthodes d’Abedi bien avant le faux mariage de Tampa, il n’a découvert que plus récemment comment, postérieurement à sa fermeture à Luxembourg, le 7 juillet 1991, le groupe BCCI avait, pendant de longues semaines, poursuivi ses activités à partir du Grand-Duché. Une preuve supplémentaire que, avant d’être liquidée, la Bank of Credit and Commerce International n’a pas livré, loin de là, tous ses secrets

Révélations de Denis Robert et Ernest Backes paru en février 2001 aux éditions Les Arènes.
m
6 janvier 2006 12:19
Mme SI oui-oui arrêtes ta propagande ..............
Tu es antiarabe, antimusulman mais ultrasioniste
Tu ne feras aucun et aucune adepte ici , ta cause est perdu d'avance .......
S
6 janvier 2006 12:27
massouach a écrit:
-------------------------------------------------------
> Mme SI oui-oui arrêtes ta propagande
> ..............
> Tu es antiarabe, antimusulman mais ultrasioniste
> Tu ne feras aucun et aucune adepte ici , ta cause
> est perdu d'avance .......


Je me permets de te faire une recommandantion, celle d'apprendre à lire le français.
m
6 janvier 2006 12:41
Souad Sifaoui a écrit:
-------------------------------------------------------
> massouach a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Mme SI oui-oui arrêtes ta propagande
> > ..............
> > Tu es antiarabe, antimusulman mais
> ultrasioniste
> > Tu ne feras aucun et aucune adepte ici , ta
> cause
> > est perdu d'avance .......
>
>
> Je me permets de te faire une recommandantion,
> celle d'apprendre à lire le français.


Effectivement "recommandantion" je ne connaissais pas
Je me permets de te faire une recommandation celle de te relire, çà t'évitera d'écrire pleins de bêtises...
Le courage doit être une notion qui t'es inconnue..........
Par contre tu excelles dans la manipulation.........
w
6 janvier 2006 20:51
excellent massaouach
mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

j en connais une qui a defaut d apprendre a lire ou ecrire le francais, elle devrait s acheter un cerveau.
k
6 janvier 2006 21:04
Souad Sifaoui a écrit:
-------------------------------------------------------
> massouach a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Mme SI oui-oui arrêtes ta propagande
> > ..............
> > Tu es antiarabe, antimusulman mais
> ultrasioniste
> > Tu ne feras aucun et aucune adepte ici , ta
> cause
> > est perdu d'avance .......
>
>
> Je me permets de te faire une recommandantion,
> celle d'apprendre à lire le français.


le post commence a etre pollué je vais mettre mes vetements de sécurité


il y en a d'autre qui vont arriver.
m
7 janvier 2006 08:45
c est ce kon appele la jalousie , chacun est libre de faire ce qu il veu avec son argent.kone aandi flousse nebka neftar b bnadem ana.ils sont riches et apres ? ca nous plai de debarquer au bled avec des bmw m3 alors que 40% des marocains ma lkawche ma yaklo ?

laissez les en paix , en bref ils aident les arabes .. QUI A FINANCE LE PROJET TANGER MED ?

QUI A FINANCE LE PROJET DE BOUREGREG ?

PASSONS PAR LA PALESTINNE , L EGYPTE , LA JORDANIE ,............JUSKAU SUDAN.

QUI VIENT LE PREMIER EN AIDE ? RAPPELEZ VOUS DES 50 000 000 D DOLLARDS VERSE PAR L ARABIE SAOUDITE APRES LE TREMBLEMENT DE TERRE D ALHOCEIMA.

BREF...LAH YAAWENHOUME
m
7 janvier 2006 09:49
Salaam,

>>>>>>>>>>>>>>>Que font certains riches des pays du Golfe avec leur fortune!


Du moment qu'ils donnent 2.5% aux pauvres qui correspond a l'obligation de la Zakaat, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent avec le reste. C'est un don de Dieu. Et Dieu Il donne a qui Il veut.
m
7 janvier 2006 14:06
mdlazreg a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salaam,
>
> >>>>>>>>>>>>>>>Que font certains riches des pays
> du Golfe avec leur fortune!
>
>
> Du moment qu'ils donnent 2.5% aux pauvres qui
> correspond a l'obligation de la Zakaat, ils sont
> libres de faire ce qu'ils veulent avec le reste.
> C'est un don de Dieu. Et Dieu Il donne a qui Il
> veut.

Bien entendu , ils sont libres de dépenser leur argent comme ils l'entendent.
Je n'ai aucune rancune , encore moins de jalousie en vers ces personnes.
En fait je ne généralise pas , je dis que quelque personnes riches des pays du Golf dépensent futilment leur argent alors qu'il pourrait servir pour des causes nobles.
Je considère que l'industrie de luxe est financée en grande majorité par certains riches des pays du Golfe. A mes yeux, il s'agit d'escroquerie en jouant sur le prestique crée par les médias de tous ces produits.
Cet argent qu'ils jettent par la fenêtre pourra être rationnaliser à aider sortir les pays arabes, musulmans et autres pays pauvres en les investissant dans la création de richesse.
Bien entendu , il ne s'agit de donner cet argent mais de l'investir en calculant les risques comme le ferai n'importe quelle banque ........
Cet argent permettra à ces pays de se développer et d'enrechir encore plus ceux qui apportent le capital.
Il est de notre devoir de le rappelr à ces personnes.....
tout en espérant qu'ils nous entendent un jour inch'Allah.
K
8 janvier 2006 15:17
mdlazreg a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salaam,
>
> >>>>>>>>>>>>>>>Que font certains riches des pays
> du Golfe avec leur fortune!
>
>
> Du moment qu'ils donnent 2.5% aux pauvres qui
> correspond a l'obligation de la Zakaat, ils sont
> libres de faire ce qu'ils veulent avec le reste.
> C'est un don de Dieu. Et Dieu Il donne a qui Il
> veut.

Tout à fait, c'est le minimum obligatoire, au delà c'est le coeur et la générosité de chacun qui parle.
J'aime beaucoup le I majuscule dans tes phrases. winking smiley
Les riches du Golfe ne font pas qu'acheter des cailloux qui brilles.
Ils donnent beaucoup plus qu'on ne le croit, mais évidemment les dépenses
que les médias remarquent sont souvent les plus futiles.
Ca fait plus parler une pseudo princesse qui s'achéte des cailloux transparents.
Perso, moi j'aurai acheté une Mercedes SL 55 AMG Kompressor et j'aurai payé West Coast Custom
pour qu'il me mettent une fontaine pour boire et un écran plasma sous la voiture mdrrrrrrrrrrrrr. grinning smiley
 
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