Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Blatter, a souligné lundi soir à Tunis la détermination de son organisme à lutter avec plus de rigueur contre le fléau du racisme dans les stades en vue de son éradication. S'exprimant au terme d'une visite de deux jours au cours de laquelle il a inauguré le nouveau siège de la Fédération tunisienne de football (FTF), il a fait état d'un nouveau règlement adopté par la FIFA "applicable immédiatement" et comportant des mesures radicales, "les sanctions pécuniaires n'ayant servi à rien".
Les nouvelles dispositions introduites à la suite d'un amendement du "code disciplinaire" prévoient dans un premier temps une suspension de cinq matches (pour le joueur fautif) tandis que les clubs jugés responsables de telles "attitudes insensées, incompréhensibles et méchantes" se verront déduire trois points dans le classement de leur championnat, puis six points en cas de récidive.
Si la situation persiste, le club incriminé sera relégué en division inférieure et les fédérations qui n'appliqueraient pas ces mesures se verraient éliminées des compétitions internationales.
Selon M. Blatter, la FIFA est résolue à faire preuve de la même fermeté et à ne pas céder aux exigences du G14, l'association qui rassemble en fait les 18 clubs les plus puissants de la planète, au cas où ces clubs refuseraient de libérer les joueurs étrangers appelés à disputer des matches avec leurs équipes nationales.
Le G14 réclame une somme de 860 millions d'euros pour compenser les blessures de leurs joueurs étrangers lors de rencontres disputées sous les couleurs de leurs pays d'origine.
"Assurément, c'est le monde à l'envers", s'est indigné le patron de la FIFA, qui trouve paradoxal que les clubs riches demandent plus d'argent encore au lieu d'être reconnaissants aux pays dont ils "pillent" les talents.
"Cet argent doit servir au programme de la FIFA pour le développement du football dans le monde et non pas à enrichir davantage ces clubs européens", a-t-il soutenu.
Il s'est en outre insurgé contre les procès faits à la FIFA à Charleroi (Belgique), Lyon (France) et Berne (Suisse) sur ce dossier avec le soutien du G14, pour "abus de position dominante" lié à la réglementation imposant aux clubs de mettre leurs joueurs à la disposition des équipes nationales, sans indemnités, ni prise en charge des assurances.
"S'il veulent la guerre, ils l'auront", a-t-il déclaré en brandissant la menace d'éliminer des compétitions internationales les clubs qui viendraient à refuser de libérer leurs joueurs étrangers. SOURCEJ.A .................................................... ......................... BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLATTER SYR ALAAH YAATI ELDINMOUK CHI KSSIDA..OU HADEK BENA LI CHI TESSMIMA..YA RBY AMINE
chargement...
+ 
