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a écrit:
En ce qui concerne la grandeur du repas également, le savant 'Iyâdh souligne qu'il n'y a ni minimum requis ni maximum fixé, le tout étant que ce repas soit fait dans le cadre des possibilités financières du nouveau marié (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 293). Il est en effet incompréhensible que, comme cela se fait dans certaines sociétés, on s'endette pour faire un repas grandiose et au-dessus de ses capacités financières, ceci juste pour paraître dans la société et /ou pour respecter la tradition ancestrale. Il est tout aussi incompréhensible que les proches et/ou les amis du marié exercent une sorte de pression pour qu'il fasse un repas grandiose, en exigeant d'être invité ou en critiquant à tour de bras la simplicité du repas nuptial. Tout ceci est contraire à l'enseignement (Sunna) du Prophète. Le Prophète lui-même n'a offert comme repas nuptiaux que ce qu'il pouvait (par exemple lorsqu'il s'est marié avec Safiyya, ou avec Zaynab). Le nouveau marié doit donc tenir compte de ses propres capacités, et les gens de son entourage et de la société devraient savoir rester neutres. Rien n'empêche cependant des gens d'offrir de leur plein gré de participer aux frais du repas. C'est ce qu'ont fait des Ansarites lors du mariage de 'Alî et de Fâtima
(Adâb az-zafâf,p. 101).
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