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Dinamasr a écrit:
Assalam wa aleykum,
J'aimerai avoir quelques réponses et explications,
Voila , ma tante part à la Mecque 'dici quelques jours et à son retour ses enfants ont loué une salle des fetes et ont prévus de lui faire une fete avec de la musique chaabi, rai etc etc en surprise!! J'ai dis à ma couisne que je ne pense pas que ce soit une très bonne surprise pour sa mère qui rentrera alors de la Mecque et mashalah elle sera dans un autre état d'esprit. Elle veut lui dire "maman habit toi" on va a un mariage et la elle arriverai dans la salle des fetes avec tous les invités et l'orchestre qui commencera à jouer de la musique..je ne pense pas que cela soit approprié..pouvez-vous me dire ce que vous en pensez et me donner des arguments religieux sur lesquels je puisse me baser afin de lui expliquer les choses car quand je lui ai expliqué que ca n'allait pas le faire et qu'il fallait juste lire le Coran durant cette cérémonie de retour de hajj elle m'a répondu "oui mais nous on veut nchat!!!" ok!!! loool! bref dites moi si j'ai raison ou si je me fais des films?
BarakAllah oufikoum!
Dina
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a écrit:
sourate 20:
43.Allez vers Pharaon : il s'est vraiment rebellé.
44.Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il?
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Si les instruments de musique sont haram, au même titre que l'alcool et l'adultère, tel l'on pourrait comprendre du hadith, comment pourrait-on expliquer l'utilisation du tambourin dans les fêtes, avec l'accord du Prophète (s.s.p.) lui-même, sachant que dans le haram il n'y a pas d'exception. Ce qui est haram ce n'est pas la musique elle-même, mais ce qui peut s'y rapporter, c'est dans quel sens, bon ou mauvais, elle est utilisée.
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a écrit:
Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce hadith est un hadith authentique rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih, pour servir d’argumentation et commenté de manière tranchée. Dans le chapitre intitulé « ce qui a été dit concernant ceux qui s’autorisent l’alcool et le désignent sous un autre nom » il dit que ce hadith renferme des arguments qui militent en faveur de l’interdiction des instruments de musique. Il s’agit de l’expression « ils considèrent licites » qui indique de manière explicite que ce qui a été cité après notamment les instruments de musique sont des interdits qu’ils essaient de rendre licites. Il a également mis côte à côte ces instruments de musique , l’adultère et à l’alcool ; et il n’aurait pas du le faire s’ils n’étaient pas interdits. ( voir as-Silsila Ass-Sahiha de Al-Bani 1/140-141, citation indirecte)
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a écrit:
Cheikh Al-Islam ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « cependant, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait autorisé certains divertissement à l’occasion des cérémonies de mariage et autres et avait permis aux femmes de battre le tambour à l’occasion des cérémonies de mariage ou des festins. Pour ce qui est des hommes, de son vivant, personne d’entre eux n’a jamais joué avec un tambour ou donné des applaudissements. Il a été même dit dans le-Sahîh qu’il avait dit « les applaudissement sont pour les femmes, mais les hommes doivent Louer Allah. Allah a maudit les femmes qui essayent de se ressembler aux hommes et les hommes qui essayent de se ressembler aux femmes ». du moment où la chanson et battement le tambour était l’œuvre des femmes, les anciens appelaient les hommes qui s’y adonnaient des efféminés.
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a écrit:
Le Prophète a dit:« Dés mon jeune age, Dieu m'a fait détester les idoles et la poésie. Jamais je n'eus l'idée de faire ce que faisaient les gens de la Jahiliyya, que dans deux occasions où, chaque fois, Allah Le Très Haut a mis une barrière entre moi et ce que je voulai. Après cela, je n'ai pas désiré une mauvaise chose, jusqu'au jour où le Seigneur me fit grâce de Sa Mission.
Un soir, je dis à un garçon qui gardait les moutons avec moi : voudrais-tu surveiller mes moutons pour que j'aille à la Mecque passer la nuit comme les jeunes de mon âge ? Je partis et m'arrêtai à la première maison où j'entendis du tambour et de la flûte, à l'occasion d'un mariage. Alors, je m'assis, mais Allah me fit tomber dans un profond sommeil et ne fus réveillé que par l'intensité du soleil. Je ne fis donc rien et le même fait se produisit une deuxième fois »
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a écrit:
Ach-Chawkânî ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « on répond que ce qui est interdit n’est pas seulement ce mélange ; car si c’était le cas l’adultère évoqué dans beaucoup de hadiths ne serait pas interdit s’il n’est pas accompagné de musique et d’alcool. En effet, dans ce contexte, la cause est illicite comme l’est l’effet. On pourrait dire la même chose à propos du verset « et n' incitait pas à nourrir le pauvre. » (Coran, 69 :34). Est-ce qu’on peut dire que la non croyance en Allah n’est interdite que si on n’incite pas à nourrir le pauvre ?
Si l’on dit que l’interdiction des choses suscitées en référence à la cause est fondée sur d’autres arguments, on répondra que l’interdiction des instruments de musique est fondée, elle aussi, sur d’autres arguments, comme nous l’avons déjà vu. »Voir Nayl al-Awtar 8/107
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a écrit:
Abu As Sahbâ dit : j’ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » ( Coran, 31 :6) ; il m’a répondit en le répétant trois fois : je jure sur Allah, l’unique divinité que ce mot signifie chanson.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
L'origine dans les choses, comme la nourriture, c'est la permission (ibâha), et non l'inverse, à l'exception de ce qui est explicitement interdit par la loi, tel le sang, la mayta, comme catégories de nourriture, alors que pour le foie, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie du sang, de même pour le poisson, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie de la mayta, sinon ils seraient interdits. En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle. Tuer une âme sans raison légale est interdit, alors que tuer pour une raison légale, tel se défendre (dans le jihâd), n'entre pas dans cette catégorie objet d'interdiction. Pour l'or et la soie, ils sont permis, sauf pour l'habit de l'homme, c'est une exception concernant la permission et non l'interdiction.
De toute façon, si l'on considère la musique au même titre que le vin, l'adultère, comme c'est rapporté dans le hadith, il y aurait une interdiction, inconditionnelle, sans objet d'exception, sauf si l'on considère que le tambourin n'entre pas dans la catégorie des instruments de musique (al-ma'âzif).
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faqir a écrit:
En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle.
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faqir a écrit:
Tuer une âme sans raison légale
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as300 a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
L'origine dans les choses, comme la nourriture, c'est la permission (ibâha), et non l'inverse, à l'exception de ce qui est explicitement interdit par la loi, tel le sang, la mayta, comme catégories de nourriture, alors que pour le foie, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie du sang, de même pour le poisson, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie de la mayta, sinon ils seraient interdits. En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle. Tuer une âme sans raison légale est interdit, alors que tuer pour une raison légale, tel se défendre (dans le jihâd), n'entre pas dans cette catégorie objet d'interdiction. Pour l'or et la soie, ils sont permis, sauf pour l'habit de l'homme, c'est une exception concernant la permission et non l'interdiction.
De toute façon, si l'on considère la musique au même titre que le vin, l'adultère, comme c'est rapporté dans le hadith, il y aurait une interdiction, inconditionnelle, sans objet d'exception, sauf si l'on considère que le tambourin n'entre pas dans la catégorie des instruments de musique (al-ma'âzif).
wa alaikoum assalam
Le foie et la rate ont été appelés sang par le Prophète saws
La sauterelle et le poisson ont été appelés bête morte par le Prophète saws
Le poisson, la sauterelle et tout ce qui n’a pas de sang. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Deux bêtes mortes et deux sangs nous ont été autorisés : Les deux bêtes mortes sont les sauterelles et le poisson. Les deux sangs sont le foie et la rate »
Ahmad, Ibn Majah
Il s'agit bien d'une exception de la bête morte et du sang, qui était alors inconditionnelle
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faqir a écrit:
En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle.
Donc, tu peux dire la même chose des instruments de musique en dehors des quelques instruments de musique dnas certaines occasions. Rien ne me permet de faire cette distinction
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faqir a écrit:
Tuer une âme sans raison légale
Oui, c'est ce qu'on lit dans le Coran, donc, le reste vient comme une exception à cette règle. Il n'y a pas de permission originelle dans ce cas.
Le chien de chasse est aussi un exemple d'exception dans l'interdiction.
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faqir a écrit:Citation
as300 a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
L'origine dans les choses, comme la nourriture, c'est la permission (ibâha), et non l'inverse, à l'exception de ce qui est explicitement interdit par la loi, tel le sang, la mayta, comme catégories de nourriture, alors que pour le foie, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie du sang, de même pour le poisson, il n'est pas considéré comme faisant partie de la catégorie de la mayta, sinon ils seraient interdits. En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle. Tuer une âme sans raison légale est interdit, alors que tuer pour une raison légale, tel se défendre (dans le jihâd), n'entre pas dans cette catégorie objet d'interdiction. Pour l'or et la soie, ils sont permis, sauf pour l'habit de l'homme, c'est une exception concernant la permission et non l'interdiction.
De toute façon, si l'on considère la musique au même titre que le vin, l'adultère, comme c'est rapporté dans le hadith, il y aurait une interdiction, inconditionnelle, sans objet d'exception, sauf si l'on considère que le tambourin n'entre pas dans la catégorie des instruments de musique (al-ma'âzif).
wa alaikoum assalam
Le foie et la rate ont été appelés sang par le Prophète saws
La sauterelle et le poisson ont été appelés bête morte par le Prophète saws
Le poisson, la sauterelle et tout ce qui n’a pas de sang. Le Prophète, que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, dit : « Deux bêtes mortes et deux sangs nous ont été autorisés : Les deux bêtes mortes sont les sauterelles et le poisson. Les deux sangs sont le foie et la rate »
Ahmad, Ibn Majah
Il s'agit bien d'une exception de la bête morte et du sang, qui était alors inconditionnelle
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faqir a écrit:
En fait, pour le foie, le poisson, il ne s'agit pas d'une exception de l'interdiction, concernant le sang et la mayta, mais d'un retour à la permission originelle.
Donc, tu peux dire la même chose des instruments de musique en dehors des quelques instruments de musique dnas certaines occasions. Rien ne me permet de faire cette distinction
Citation
faqir a écrit:
Tuer une âme sans raison légale
Oui, c'est ce qu'on lit dans le Coran, donc, le reste vient comme une exception à cette règle. Il n'y a pas de permission originelle dans ce cas.
Le chien de chasse est aussi un exemple d'exception dans l'interdiction.
Assalam alaikoum
Même si le hadith mentionne le foie, et la rate, comme étant du sang, mais en fait ils ne représentent pas de vrai sang, de même pour le poisson, il ne représente pas de vraie mayta, sinon ils seraient interdits.
Si on dit la même chose pour les instrumenst de musique, on va dire alors que la permission du tambourin n'est qu'un retour, n'est qu'une expression, de la permission originelle, des instruments de musique.
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Ecouter de la bonne musique, portant un sens, portant un contenu, n'est pas en lui-même un pêché, le problème n'est pas dans la musique elle-même, mais de quel musique s'agit-il, et dans quel sens est elle utilisée, et c'est dans ce sens qu'il faut comprendre les hadiths sévères, non contre la musique elle-même, mais contre sa mauvaise utilisation, quand elle est utilisée dans un mauvais sens, allant à l'encontre des valeurs de la religion.
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as300 a écrit:
La musique alourdit considérablement le coeur pour le croyant et l'éloigne du Coran: ceci est indéniable