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Les femmes en bourqa : Ce que cache le voile
c
19 avril 2005 18:25
Les femmes en bourqa : Ce que cache le voile (4/19/2005)


Le port de la bourqa signifie pour certaines femmes un devoir et une mission qui doivent être accomplis à leur juste valeur. D¹autres l¹exploitent pour en tirer profit. Et quelques-unes se cachent derrière. Témoignages.
Couverte de la tête au pied d¹une robe couleur corbeau, portant des gants et des chaussettes, on ne voit en Souad que les yeux ou presque. A 24 ans, le verbe haut, teinté d¹un accent chamali, cette jeune femme affirme fièrement : je suis une femme musulmane qui se protége contre les loups.
«J¹ai vraiment de la chance d¹être née dans une famille très à cheval sur la religion. Mes parents ont fait le pèlerinage 4 fois et 2 fois Al Omra. Et avec mon petit frère de 14 ans, nous nous soucions plus de l¹au-delà. Ce monde est juste un tremplin. Le futé est celui qui saura gagner la partie pour vivre éternellement. Dans ce dessein, il faut suivre ce qui est dicté dans le Coran et surtout ne pas commettre d¹impairs. «, nous confie-t-elle.
Portant pratiquement une tenue vestimentaire similaire, Fatime-Zahra, elle, tient un tout autre discours. Agée de 32 ans, cette jeune femme pointe du doigt les hommes. «Ils sont la cause de tous nos soucis. On constate que les hommes ne veulent plus se marier. Leur prétexte : les femmes d¹aujourd¹hui sont dévergondées et frivoles. Et comme je ne veux pas rester vieille fille toute ma vie, j¹ai opté pour la solution d¹être une femme-ninja. Vaut mieux être taxée comme telle que de femme à m¦urs légères ! «
Et d¹ajouter, les hommes sont complexés, ils adorent courir après les femmes pour les conquérir, mais une fois celles-ci tombent dans le guet-apens, ils les larguent comme de vieilles chaussettes. J¹en ai fait l¹expérience malheureusement et c¹est pour cette raison que j¹aie appris par c¦ur la leçon. Dorénavant, c¹est fatime-Zahra, la sainte-nitouche!

S¹armer contre le fanatisme

Ayant un tout autre point de vue, Dalila, 23 ans, étudiante, veut remettre les choses dans leur contexte et s¹interroge sur l¹origine des interdits. A défaut du Coran, «compliqué et trop abstrait» pour elle, la jeune fille voue un culte à son livre de chevet, La Vie du Prophète de Martin Lings, «un Anglais qui semble avoir pris du recul sur les écrits». En multipliant les lectures, Dalila dit vouloir comprendre. C¹est pour cette jeune femme, le seul moyen de décider en connaissance de cause, de s¹armer contre le fanatisme, une dérive qui l¹horripile. Elle estime donc que l¹Islam doit évoluer, «sinon on va dans le mur». Elle met à l¹index une contradiction de certains prétendants détenteurs de « la vraie religion» : d¹une part l¹incitation à la tolérance, de l¹autre l¹inflexibilité et l¹archaïsme des interprétations.
Elle prend l¹exemple de la virginité avant le mariage : «Avant, les filles se mariaient à 14 ans, la question ne se posait pas. Aujourd¹hui elles se marient à 25 ans, l¹obligation d¹abstinence n¹a plus de sens». Evoquant le voile, Dalila émet plusieurs avis: «Je peux comprendre que certaines femmes choisissent de le porter pour montrer leur attachement à la religion ou pour exiger un tant soit peu de respect. En revanche, les femme-ninja dont on ne voit que les yeux, parce qu¹elle sont habillées en noir des pieds à la tête, c¹est n¹importe quoi, et c¹est inquiétant.» Un jugement qui prend une tournure plus ironique au sujet des jeunes filles qui le portent avec au-dessous un tout autre accoutrement.
Un chauffeur de taxi nous a livré, à ce sujet, quelques confidences. Ainsi, il paraît que ce dernier a accompagné une fois, destination la cote, deux femmes-ninjas. Et que pendant le trajet, il constatait, par le biais de son rétroviseur, que les clientes se sont métamorphosées en « filles de joie «. Il les a, en effet, déposées dans un lieu de débauche et elles lui ont demandé si c¹était possible de repasser les récupérer vers 04h du matin. Coi, il leur a répondu que c¹était sa dernière course.
Pavé dans la marre, quelques femmes observent le voile chaque fois qu¹elles sortent de leur maison. Pour elles, c¹est l¹habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du Messager d¹Allah ont déterminé sans équivoque. Pour d¹autres, c¹est un leurre pour attirer les prétendants. Et pour certaines, c¹est un cache-vérité !

Meyssoune Belmaâza


journal :al bayane
D
19 avril 2005 19:09
Salam,



La bourqa n'est elle pas seulement l'habit traditionnel des femmes afghane tout comme au maroc on met la jellaba ou le nigab?
b
19 avril 2005 20:09
Ces conneries de burqa et d'habits de Ninja, nous viennent encore des influences orientales. Nous avons suivi jusque là les arabes dans leurs idioties et nous continuons de les suivre.
Le jour où chacun de nous réalisera la spécifité et l'identité marocaine, nous serions en sécurité. D'ici là, je continue de m'inquiéter.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-   Un grand peuple sans âme est une vaste foule-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
c
19 avril 2005 21:16
La burqua n'est pas un habit traditionelle marocain.
Mais le pire c'est les raisons qu'on certyaine de porter cette habit , trouver un mari et se refaire une "virginité" aprés s'être amusé.
Ou bien passer inaperçu dans leur quartier et vivre une vie dedébauche ailleurs.
ça devient l'habit de l'hypocrisie marocainne.
t
19 avril 2005 22:29
bonsoir à ts
Si l'habit faisait le moine il ya belle lurette qu'on l'aurait su. La pudeur et la moralité n'a rien à voir avec un bout de tissu. Il doit y avoir un sacré problème ds la tete des hommes qui ont inventé ça et ce qui m'inquiète le plus c'est qu'ils trouvent des victimes volontaires.
D
19 avril 2005 22:31
Salam,


je vois pas en quoi l'habit serait un instrument de domination, c'est du n'importe quoi, vous voulez dire que ce sont elles aussi des fashion's vicitime?
P
20 avril 2005 11:40
donatello c'est pas une marque de crème glacée ? smiling smiley
 
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