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Les femmes Arabes.

Salam Aleykom à toutes et à tous.

Ce post est dédié à nos sœurs, nos mères, et à toutes les femmes Arabes.
On entend souvent que la femme Arabe n’avait pas son mot à dire quant au choix de son mari.
On entend aussi que la femme Arabe n’avait pas de personnalité, et que son avis ne comptait pas.

Ici, on ne parle pas de femmes qui répondent de travers pour répondre, ou qui imposent pour imposer, mais de celles qui raisonnent, calmement et qui agissent, déterminées, dans le bien et pour le bien de tous.

Cette histoire s’est passée avant l’Islam, ce qui est encore plus intéressant car on se rend compte de l’état d’esprit qui régnait dans la communauté Arabe non musulmane.

Al harith Ibno ‘Awf, un grand notoire Arabe, se vante auprès de son copain Ibno Sinane en lui disant :
Crois-tu qu’il existe une famille Arabe qui refuserait que je sois l’époux d’une de leurs filles ?

- Son pote lui répond : Oui.
- Al harith Ibno ‘Awf lui dit : Laquelle ?
- Son pote lui répond : Aws Ibno Harithata Ibni Laminine Ta’i.
- Al harith Ibno ‘Awf lui dit : Lève-toi et on y va. Lol

Ils se sont donc mis en route pour aller demander en mariage la fille de Aws.
Une fois arrivé chez ce Aws qui ne pouvait ignorer qui était Al Harith, ils lui passent le Salam, et Aws leur dit : Bienvenue à toi Harith, qu’est-ce qui t’amène ?

- Al harith Ibno ‘Awf lui dit : Je suis venu demander la main d’une de tes filles.
- Aws lui répond : Il n’y a rien pour toi ici !

Sans même demander pourquoi, Al harith Ibno ‘Awf rebrousse son chemin et part, sans un mot de plus.
Aws rentre chez lui un peu en colère, sa femme ayant entendu du bruit dehors, demande à son mari qui était-ce, et qu’est-ce qu’il voulait.

Aws répond à sa femme en lui disant que c’était Al harith Ibno ‘Awf un des grands notoires Arabes ( Sayyido L’Arabe ), sa femme lui dit : Pourquoi ne l’as-tu pas installé ?
- Aws lui répond : Il m’a pris en défaut.
- Elle lui dit : comment ?
- Il lui répond : Il voulait demander la main d’une de nos filles.
- Elle lui dit : Offine lak, ( une expression qui se trouve dans le Coran d’ailleurs ( S17 V23 ) qui ressemble à un pffff ). Elle poursuit : Veux-tu marier tes filles ?
- Il lui dit : Oui.
- Elle lui répond : Alors qui mieux qu’un seigneur Arabe comme lui ?
- Il lui dit : tu as raison.
- Elle lui dit : va le rattraper.
- Il lui répond : Mais comment, après ce que je lui ai dit ?
- Elle lui dit : Dis-lui que tu étais contrarié par autre chose, et que c’est à cause de cela que tu lui as répondu qu’il n’y avait rien pour toi ici, dis-lui de revenir avec toi et qu’il trouvera chez toi ce qui le satisfera.

Al Aws, saute sur sa monture et les rattrape, il leur raconte ce que sa femme lui a dit de leur dire, et ils acceptent de retourner avec lui. Une fois chez lui et installés, Al Aws va voir sa femme. Ils avaient trois filles, et lui dit : appelles-moi la grande :

Al Aws dit à sa fille : Ma fille, Al harith Ibno ‘Awf un grand notoire Arabe est dehors, et je veux te marier avec lui, qu’en dis-tu ? ( il demande l’avis de sa fille, et on est dans Al Jahiliya ).
- Sa fille lui répond : Ne le fais pas !
- Il lui dit : Pourquoi ?
- Sa fille lui dit : J’ai un mauvais caractère, et ma langue est tranchante, et je ne suis pas une cousine à lui pour qu’il me supporte ces défauts, et il n’est pas de ta tribu pour qu’il te respecte comme tu le mérites, et je crains qu’il voye de moi une chose qu’il déteste et qu’il me divorce et que je sois ainsi une risée.
- Al Aws lui répond : Tu peux te lever, merci.

Al Aws appelle sa seconde fille, en lui disant la même chose, et la seconde refuse aussi.

Il ne lui reste plus que la petite dernière, à qui il demande son avis, et qui lui répond : C’est entre toi et lui. ( C’est un oui poli ).
- Le père étonné lui dit : J’ai proposé la même chose à tes grandes sœurs, et elles m’ont dit ceci et cela…
- La petite dernière lui répond : Mais moi, je suis la plus belle, la plus habille de mes mains, la meilleure en caractère, alors s’il me divorce ça sera tant pis pour lui lol.
- Le père lui dit : Tu peux te lever merci.

Al Aws sort vers Al harith et lui dit : Je vais te marier avec la plus petite.
- Al harith lui répond : J’accepte.

Ils commencent donc à préparer le mariage, montent une tente pour les nouveaux mariés. La petite se fait préparée, et à la fin elle rejoint son mari Al harith dans la tente dressée à cet effet.

Le pote d’Al harith attend dehors, puis le voit sortir de la tente très vite, lui demande : Tu as fait ce que tu avais à faire ?

- Al harith lui dit : Non
- Son pote Ibno Sinane lui répond : Pourquoi ?
- Al harith lui dit : Dès que j’ai voulu la toucher elle m’a dit : Quoi ? Chez mes parents ? Jamais cela n’arrivera !

Alors Al harith a demandé à quitter le village, puis se sont installés beaucoup plus loin, et lorsqu’il a voulu retenter sa chance, il est ressorti très vite encore de la tente.

Son pote lui demande : Alors tu as fait ce que tu devais faire ?
- Al harith lui répond : Non.
- Son pote lui dit : Pourquoi ?
- Al harith répond : Dès que j’ai voulu la toucher encore, elle m’a dit : Veux-tu faire avec moi ce qui se fait avec les prisonnières ? Je jure que ça n’arrivera qu’après avoir sacrifié les chamelles, les moutons, et que tu invites les Arabes, et que tu me traites comme ce qu’une personne de ton rang mériterait qu’elle traite une personne comme moi.
- Son pote lui dit : Je ne vois que du charisme et de l’intelligence, et j’espère pour toi qu’elle soit une femme spéciale.

Alors quand les chamelles et les moutons furent sacrifiés, et que les invités sont rentrés chez eux. Al harith a dit à sa femme : Nous t’avons apporté ce que tu as vu. Genre, maintenant tu n’as plus d’excuses…

Elle lui dit : On dit de toi beaucoup de bonnes choses, que je n’aie pourtant pas vues ou ressenties lol.
- Il lui dit répond : Comment ça ?
- Elle lui dit : Tu te consacres aux femmes, alors que les Arabes s’entretuent entre eux ? ( C’était pendant la guerre de Haress et Ghabra’ qui avait duré 40 ans … )
- Il lui répond : Et que proposes-tu ?
- Elle lui dit : Sors, et réconcilies-les, et ensuite reviens vers ta famille ( moi ), tu ne manqueras pas de trouver en moi ce que tu désires.

Al harith est sorti vers son pote et lui dit : Je jure que j’ai trouvé une volonté de fer, et une raison rare, viens avec moi.

Ils se sont lancés vers les tribus de Abas et de Ghabiyane, ils leur ont proposé une trêve qu’ils ont accepté à condition de compter les morts et que chacun paie Diyaa ( le prix du sang qu’on verse à la famille ). Al Harith et son pote se sont proposés pour faire le comptage qui s’est élevé à près de 3 000 chameaux à payer. Et ils ont été très gracieusement remercié.
Une fois rentrés, Al Harith se rend auprès de sa femme qui lui dit : Maintenant oui ^^.

Cette histoire se trouve dans plusieurs ouvrages, il y’a des poèmes entiers louant l’intelligence de cette femme et son charisme.

Salam

Je ne te croyais pas si sentimental que ça...
C est un conte à la sherazade ...

Dans la vrai vie, il aurait rapporte la fille a son père ou même forcé à faire ce qu ils devaient faire..

Un homme, ça n écoutait pas les femmes et surement pas au début du mariage...

Mais l histoire est sympa !

Oui je confirme ,que je l ia lue , a quelques detailles pres selon les éditeurs.

Très belle histoire, barakallahoufik

Alaikom Salam,

Perso, ce qui me marque c'est l'intelligence de cette homme a écouter une femme qu'il vient a peine de connaître, la patience également face à ces différents refus.
Honnêtement, je ne pense pas qu'aujourd'hui beaucoup d'hommes aurait réagit de la sorte même si ce que l'épouse demande est intelligent, sage et pour le bien de tous.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/04/19 16:08 par Faty**.

Salam,


Les femmes arabes sont connues pour leur intelligence. Elles ont marqué leur présence depuis la nuit des temps par leur sérieux et leur savoir vivre. Elles ont beaucoup donné et méritent d’être gravées dans la mémoire des peuples.

La femme arabe à du caractère.
Elle est l'opposée de ce que veulent faire croire les médias et certains auteurs du mouvement anti-islam.

Si on se fie aux paroles du prophète, les femmes qui ont atteint la perfection dans ce monde sont arabes et sont au nombre de quatre; Marie, Assia la femme de pharaon, Khadîdja, et Fatima.





PS Belle histoire.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/04/19 15:59 par PauvreLucette.

Tu viens de cassé le "délire" là chère demoiselle ! Haha...

Citation
Da*** a écrit:
Salam

Je ne te croyais pas si sentimental que ça...
C est un conte à la sherazade ...

Dans la vrai vie, il aurait rapporte la fille a son père ou même forcé à faire ce qu ils devaient faire..

Un homme, ça n écoutait pas les femmes et surement pas au début du mariage...

Mais l histoire est sympa !

Très belle et rigolote histoire c trop mignon

Désolée

Mais , les contes de fées , ce n'est pas trop mon truc ...

Je préfère les histoires réalistes !
Au moins avec elles , on apprend !

Citation
PauvreLucette a écrit:


Tu viens de cassé le "délire" là chère demoiselle ! Haha...

Si on vous écoute c'est juste qu'on vous entend pas.

Citation
Da*** a écrit:
Salam

Je ne te croyais pas si sentimental que ça...
C est un conte à la sherazade ...

Dans la vrai vie, il aurait rapporte la fille a son père ou même forcé à faire ce qu ils devaient faire..

Un homme, ça n écoutait pas les femmes et surement pas au début du mariage...

Mais l histoire est sympa !

C'est à dire ?

Citation
MrSoso a écrit:
Si on vous écoute c'est juste qu'on vous entend pas.

Elle est trop forte

Il était une fois un homme très pauvre qui vivait avec son épouse.

Un jour, son épouse, qui avait de longs cheveux, lui demanda de lui

acheter un peigne pour parvenir à se coiffer.

L'homme, très désolé, lui dit qu'il n'avait même pas assez d'argent

pour réparer le bracelet de sa montre qu'il venait de casser.

Emue elle aussi, elle n'insista pas pour sa demande.

L'homme alla à son travail en passant chez l'horloger.

Il lui revendit sa montre abîmée à bas prix

et s'en alla acheter un peigne pour son épouse.


Le soir, il revint à la maison, le peigne dans la main, prêt à l'offrir.

Quelle fut sa surprise lorsqu'il vit que son épouse

s'était coupée les cheveux très courts,

les avait vendus et tenait en main un nouveau bracelet de montre.

Des larmes coulèrent simultanément de leurs yeux,

non pas pour l'inutilité de leur acte,

mais pour la réciprocité de leur amour.

Dommage que ton histoire s'arrête si tôt, on ne saura jamais si elle a été à la hauteur des travaux imposés à son Hercule.

Citation
Frèrdogan a écrit:
Ils commencent donc à préparer le mariage, montent une tente pour les nouveaux mariés. La petite se fait préparée, et à la fin elle rejoint son mari Al harith dans la tente dressée à cet effet.

Le pote d’Al harith attend dehors, puis le voit sortir de la tente très vite, lui demande : Tu as fait ce que tu avais à faire ?

- Al harith lui dit : Non
- Son pote Ibno Sinane lui répond : Pourquoi ?
- Al harith lui dit : Dès que j’ai voulu la toucher elle m’a dit : Quoi ? Chez mes parents ? Jamais cela n’arrivera !

Alors Al harith a demandé à quitter le village, puis se sont installés beaucoup plus loin, et lorsqu’il a voulu retenter sa chance, il est ressorti très vite encore de la tente.

Son pote lui demande : Alors tu as fait ce que tu devais faire ?
- Al harith lui répond : Non.
- Son pote lui dit : Pourquoi ?
- Al harith répond : Dès que j’ai voulu la toucher encore, elle m’a dit : Veux-tu faire avec moi ce qui se fait avec les prisonnières ? Je jure que ça n’arrivera qu’après avoir sacrifié les chamelles, les moutons, et que tu invites les Arabes, et que tu me traites comme ce qu’une personne de ton rang mériterait qu’elle traite une personne comme moi.
- Son pote lui dit : Je ne vois que du charisme et de l’intelligence, et j’espère pour toi qu’elle soit une femme spéciale.

Alors quand les chamelles et les moutons furent sacrifiés, et que les invités sont rentrés chez eux. Al harith a dit à sa femme : Nous t’avons apporté ce que tu as vu. Genre, maintenant tu n’as plus d’excuses…

Elle lui dit : On dit de toi beaucoup de bonnes choses, que je n’aie pourtant pas vues ou ressenties lol.
- Il lui dit répond : Comment ça ?
- Elle lui dit : Tu te consacres aux femmes, alors que les Arabes s’entretuent entre eux ? ( C’était pendant la guerre de Haress et Ghabra’ qui avait duré 40 ans … )
- Il lui répond : Et que proposes-tu ?
- Elle lui dit : Sors, et réconcilies-les, et ensuite reviens vers ta famille ( moi ), tu ne manqueras pas de trouver en moi ce que tu désires.

Al harith est sorti vers son pote et lui dit : Je jure que j’ai trouvé une volonté de fer, et une raison rare, viens avec moi.

Ils se sont lancés vers les tribus de Abas et de Ghabiyane, ils leur ont proposé une trêve qu’ils ont accepté à condition de compter les morts et que chacun paie Diyaa ( le prix du sang qu’on verse à la famille ). Al Harith et son pote se sont proposés pour faire le comptage qui s’est élevé à près de 3 000 chameaux à payer. Et ils ont été très gracieusement remercié.
Une fois rentrés, Al Harith se rend auprès de sa femme qui lui dit : Maintenant oui ^^.

Cette histoire se trouve dans plusieurs ouvrages, il y’a des poèmes entiers louant l’intelligence de cette femme et son charisme.

Si si, l'histoire continue, mais je n'ai gardé que l'essentiel.

L'histoire raconte qu'elle a vécu une belle vie auprès de son mari, et qu'elle lui a donné des garçons et des filles. En gros, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Voilà ton doudou, tu peux faire dodo maintenant.

Citation
Jade* a écrit:
Dommage que ton histoire s'arrête si tôt, on ne saura jamais si elle a été à la hauteur des travaux imposés à son Hercule.

Si si, l'histoire continue, mais je n'ai gardé que l'essentiel.

Et qu'est ce que l'essentiel selon toi ? je ne crois pas qu'on ait vu la même chose toi et moi .

Citation
Frèrdogan a écrit:
Si si, l'histoire continue, mais je n'ai gardé que l'essentiel.

L'histoire raconte qu'elle a vécu une belle vie auprès de son mari, et qu'elle lui a donné des garçons et des filles. En gros, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Voilà ton doudou, tu peux faire dodo maintenant.

Tu compares des femmes honorables de l'époque du Prophète à des filles arabes d'aujourd'hui ?

A la limite les femmes biens arabes ça s'est terminé avec la génération de nos parents.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/04/19 20:31 par SemiCroustillants.

Tu penses que toutes les femmes "arabes" étaient des femmes bien ?

Penses-tu que tu as eu accès aux femmes bien de cette époque ?
C'est peut être ça le problème ...
Remets toi en question et change d'environnement !

Citation
SemiCroustillants a écrit:
Tu compares des femmes honorables de l'époque du Prophète à des filles arabes d'aujourd'hui ?

A la limite les femmes biens arabes ça s'est terminé avec la génération de nos parents.

1/ Tu ne t'appelles pas Frèrdogan, donc mon post ne t'ai pas adressé.

2/ La prochaine que tu t'adresses à moi dans un tel mépris alors que je ne te connais ni d'Adam ni d'Eve je te scalpe sur la place publique.

3/ La période citée ici se situe avant le prophète, donc le minimum avant de venir déverser ton ignorance crasse serait de lire le sujet en entier.

4/ Les femmes honorables ont toujours existé en tout temps et tout lieu. Mais les hommes comme toi sont incapables de les reconnaitre.

5/ Le forum étant à dominance maghrébine, sache qu'il n'y a jamais eu de "bien arabe" au Maghreb où la dominance est berbère. Mais pour cela il aurait fallut que tu connaisses un min l'histoire avant de surenchérir en ignorance.

Citation
SemiCroustillants a écrit:
Tu compares des femmes honorables de l'époque du Prophète à des filles arabes d'aujourd'hui ?

A la limite les femmes biens arabes ça s'est terminé avec la génération de nos parents.

Mais où tu as vu que je te répondais pauvre cloche ? Je t'ai cité quelque part ?
Ce besoin d'attention des femmes, affligeant

Et quand je parle d'époque c'est au sens large, revois la définition d'époque...

Citation
Jade* a écrit:
1/ Tu ne t'appelles pas Frèrdogan, donc mon post ne t'ai pas adressé.

2/ La prochaine que tu t'adresses à moi dans un tel mépris alors que je ne te connais ni d'Adam ni d'Eve je te scalpe sur la place publique.

3/ La période citée ici se situe avant le prophète, donc le minimum avant de venir déverser ton ignorance crasse serait de lire le sujet en entier.

4/ Les femmes honorables ont toujours existé en tout temps et tout lieu. Mais les hommes comme toi sont incapables de les reconnaitre.

5/ Le forum étant à dominance maghrébine, sache qu'il n'y a jamais eu de "bien arabe" au Maghreb où la dominance est berbère. Mais pour cela il aurait fallut que tu connaisses un min l'histoire avant de surenchérir en ignorance.