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une femme peut elle guider la priére a haute voix????????
f
12 avril 2006 16:00
Salam alikoum

J'aurai voulue savoir est-ce qu'une femme peut elle guider a haute voix?
O
12 avril 2006 16:26
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


D'après ce que j'ai pu lire Non, Allah walem

D'ailleurs au Etat unis, il y a eu tout une histoire comme ça.

Voilà un lien qui répond à ta question

[www.maison-islam.com]

Ouahiba
"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
O
12 avril 2006 16:29
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Voilà autre chose


[www.musulmane.com]

Ouahiba
b
12 avril 2006 17:27
salam

tt dabord au tps d'avant je veux dire au tps du prophéte mahamed saw seul l'homme fesait lahden et mm encore aujourd'hui seul l'homme a le droit de montrer sa voix alors que la femme cela lui été et ai encore interdit de faire connaitre sa voix!

PS: quand vous dite que la femme peut elle guider la priére a haute voix c en tps que imam c sa? si c a dire qu'il ya mélanges de femmes et d'hommes dans la mm piéce si c cela il et formellement interdit dans la religion
f
12 avril 2006 19:06
Salam alikoum

Ballakallah o fik ma soeur pour ces renseignements qu'Allah te récompense
m
13 avril 2006 01:27
Salam alékom,

je voulais simplement féliciter Ouahiba pour ses recherches.
f
13 avril 2006 12:58
oui moi aussi j aimerais féléiciter notre soeur

baraka allah o fik khti
a
21 avril 2006 01:34
salam :
cheikh saleh ibn fawzan ali fawzan: extrait de son livre « al mountaqua » (volume n°3 page 193-194)

est ce que la voix de la femme est une 'awrah?

Na'am , la femme a recu l'ordre de se protéger des fitnas, et si lorsque les hommes entendent sa voix cela crée une fitna , dans ce cas là elle doit la baisser :

Et c'est pour cela que la femme ne lève pas la voix pour faire la talbya(pelerinage), au contraire elle fait la talbya à voix basse.

Et si elle fait la prière derrière un homme , et que l'imam s'est trompé quelque part dans la prière , alors elle doit frapper des mains pour le prévenir.

Le prophète ' sallahu layhi wa salam ) a dit :


" si quelqu'un se trompe dans la prière , que les hommes disent soubhanallah et que les femmes frappent de leur mains"

(Mouslim dans son sahih "1/318" , rapporté également par l'imam Ahmad dan son mousnad "5/330" et d'autres ).


Et cela lui est encore plus interdit d'embellir sa voix lorsqu'elle s'adresse à un homme pour un besoin quelqconque ;


ALLAH (ta'ala)dit :

« Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage , afin que celui dont le coeur est malade ne vous convoite pas et tenez un langage descent »

( Sourate "al-ahzahb ", verset 32).


Et l'imam ibn kathir ( qu'allah l'accepte dans sa miséricorde ) a dit :


"le sens de ce verset c'est qu'elle discute avec des hommes ajanib par des paroles qui ne contiennent pas d'élision , c'est à dire qu'elle ne doit pas parler avec des hommes ajanibs comme elle parlerait avec son mari ".


( Tafsir al qouran al 'adhim " de ibn kathir , volume3 page 464)
wallah a3lam
[center][b][color=#CC0000]Veux-tu la récompense d’un jeûne d’une année entière ? [/color][/b][/center]: [b][color=#0000CC] Le Prophète (que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur lui) a dit : « Jeûner trois jours, chaque mois équivaut à jeûner une année entière. » (rapporté par Bûkhâry et Moslim).[/color][/b]
t
21 avril 2006 09:42
salam, bonjour,

La femme peut faire l'imam à voix haute pour les membres de sa famille.

Quand les soeurs font des qyams ensemble aussi.

tawmat
f
22 avril 2006 10:40
vous avez entendu de la femme qui a fait lkHOTBA aux usa ?

vous en pensez quoi ?
p
22 avril 2006 13:03
Citation
fatima35 a écrit:
vous avez entendu de la femme qui a fait lkHOTBA aux usa ?

vous en pensez quoi ?

Tous contre !
f
22 avril 2006 14:25
ok

bizarre yavait meme des hauts responsable yavait meme l imam

mais bon
w
22 avril 2006 14:36
Salam

Voila ce que dit sur le sujet d'un 'alim,le sheikh Qaradaoui et qui se base sur les textes islamiques donc.Je pense que tous les ulamas pensent pareil

Quand la femme peut-elle diriger la prière ?
Le vendredi 18 mars 2005.

Question

Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux.

Votre Éminence, le savant érudit, Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî.

Que la paix soit sur vous, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions.

Dans une initiative sans précédent, il est prévu que Amînah Wadûd - professeur d’études islamiques à l’Université de Virginie - devienne la première femme à diriger des fidèles des deux sexes dans la prière du vendredi qui se déroulera à New York le 18 mars 2005. La prière aura lieu au Sundaram Tagore Gallery à New York, où sont organisés des rencontres et des débats divers autour de la relation entre les civilisations orientale et occidentale.

Cet événement constitue un précédent historique dans la mesure où Amînah Wadûd sera la première femme à diriger les Musulmans dans une prière mixte. Amînah Wadûd revendiquera « le droit des femmes musulmanes à l’égalité avec les hommes au niveau des obligations religieuses, notamment le droit de la femme à être imam, et l’inexigibilité pour les femmes de prier dans les rangées arrière, derrière les hommes, dans la mesure où cela est le résultat de coutumes et de traditions ancestrales dépassées, n’ayant rien à voir avec la religion ». Mme Wadûd estime que le fait de ne pas accorder à la femme musulmane le droit d’être imam est quelque chose « d’enraciné dans les sociétés musulmanes, et que personne ne tente sérieusement de rectifier ».

Nous souhaitons de votre Éminence, Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî - que Dieu vous préserve -, que vous nous donniez votre avis sur cette information, dans le sillage de la tolérance à laquelle vous nous avez habitués, dans le sillage de votre méthodologie médiane, de votre objectivité et de la prise en considération de la réalité dans laquelle nous vivons, à la lumière de cette méthode d’analyse qui est la vôtre consistant à renvoyer les points secondaires à leurs principes directeurs, et à mettre les textes partiels en regard avec les finalités générales de la Législation islamique.

Nous demandons à Dieu qu’Il nous fasse profiter de votre savoir, qu’Il vous bénisse, qu’Il nous comble par votre présence, et qu’Il fasse de vous l’appui de notre Communauté et de notre religion.


Réponse de Sheikh Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî

On ne connaît pas dans l’histoire musulmane, longue de quatorze siècles, une seule femme ayant prononcé le sermon du vendredi ou ayant dirigé des hommes dans la prière. Même dans les époques où régnait une femme, à l’instar de Shajarat Ad-Durr [1] dans l’Égypte mamelouke, celle-ci ne prononçait pas le sermon du vendredi ni ne dirigeait les hommes dans la prière. Il s’agit là d’un consensus indubitable.

Originellement, l’imamat dans la prière est réservé aux hommes. Car l’imam doit être suivi dans ses gestes par les orants : s’il s’incline, ils doivent s’incliner derrière lui, s’il se prosterne, ils doivent se prosterner, et s’il récite le Coran, ils doivent écouter.

En Islam, la prière possède des caractéristiques et des spécificités bien déterminées. Il ne s’agit pas de simples invocations et de supplications, comme c’est le cas dans la prière chrétienne. Dans la prière musulmane, il y a des gestes, des positions debout, des positions assises, des inclinations et des prosternations. Il ne convient pas qu’une femme accomplisse ces mouvements devant des hommes, au cours d’un acte de culte où sont exigés le recueillement du cœur, la sérénité de l’âme et la concentration de l’esprit dans l’imploration du Seigneur.

La Sagesse divine a voulu que le corps de la femme soit façonné différemment du corps de l’homme. Elle y a placé des caractéristiques susceptibles d’exciter la libido de l’homme, et ce, afin de permettre le mariage qui sert de cadre pour la perpétuation de l’espèce humaine et la réalisation de la Volonté divine de civilisation de la Terre.

Afin d’écarter toute tentation, et de barrer la voie aux prétextes de la séduction, la Législation islamique a réservé aux hommes l’appel à la prière et la direction de la prière. De même, elle a décrété que les rangées des femmes doivent se situer derrière les rangées des hommes, en précisant que les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et que les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières. Le Prophète dit en effet : « Les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières et les pires sont les premières ; les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et les pires sont les dernières », et ce, afin d’écarter toute tentation potentielle.

L’homme peut ainsi concentrer tout son esprit et toute son attention sur le renforcement de son lien avec son Seigneur, sans que son imagination ne se mette à vagabonder hors du cercle de la foi, dans le cas où se mettrait en branle son incontournable instinct humain.

Ces jugements légaux sont fondés sur des hadiths authentiques et établis, reconnus par le consensus des Musulmans, toutes écoles juridiques confondues, et confirmés par leur mise en pratique durant les siècles passés. Il ne s’agit donc pas de simples coutumes et traditions comme cela a été affirmé.

L’Islam est une religion réaliste, qui ne vogue pas dans des sphères d’utopie, loin de la réalité vécue et expérimentée par les gens. Il ne traite pas les gens comme s’ils étaient des anges ailés, mais comme étant des humains mûs par des instincts et des sentiments. Il est tout à fait avisé que le Sage Législateur veuille les protéger de la tentation et de l’excitation, en empêchant, autant que faire se peut, la réalisation des causes et des motifs de cette excitation. Et cela est encore plus vrai dans les moments d’adoration, d’imploration et de supplication à Dieu.

Les quatre écoles juridiques islamiques, voire les huit écoles, se sont accordées à dire que la femme ne peut diriger un homme dans les prières prescrites, même si certains ont permis à la femme maîtrisant le Coran de diriger la prière au sein de sa famille, sachant que les hommes qui prieraient alors sous sa direction sont ses mahârim [2].

Aucun juriste musulman, qu’il appartienne ou non à l’une des écoles suivies, n’a permis à la femme de prononcer le sermon du vendredi ou de diriger la prière des Musulmans.

Si nous examinons les textes, nous ne trouverons aucun texte authentique et explicite interdisant à la femme de prononcer le sermon du vendredi ou de diriger la prière des Musulmans.

Tout ce qui a été relaté à ce sujet est un hadith attribué au Prophète et rapporté par Ibn Mâjah d’après Jâbir Ibn `Abd Allâh : « Une femme ne doit pas diriger la prière d’un homme ; un bédouin ne doit pas diriger la prière d’un Émigré ; un débauché ne doit pas diriger la prière d’un croyant ». Les Imâms du Hadith ont cependant qualifié la chaîne de transmission de ce hadith de très faible. Il ne peut donc servir d’argument dans le problème qui nous concerne.

Un autre récit, démentant le précédent, a été relaté entre autres par Ahmad et Abû Dâwûd. Selon Umm Waraqah Bint `Abd Allâh Ibn Al-Hârith, le Prophète - paix et bénédiction sur lui - lui assigna un muezzin qui appelait à la prière pour elle, et lui demanda de diriger la prière pour les gens de sa maisonnée (comprenant des hommes et des femmes). La chaîne de transmission de ce hadith a également été jugée faible par les savants. Il demeure néanmoins qu’il concerne le cas particulier d’une femme ayant mémorisé le Coran et qui dirigerait la prière pour les gens de sa maisonnée : son époux, ses fils et ses filles, qui sont de proches parents, et dont elle n’a pas à craindre qu’ils soient séduits par elle. Ad-Dâraqutnî précise dans une variante que le Prophète lui demanda de diriger la prière des femmes de sa maisonnée.

Ibn Qudâmah écrit dans Al-Mughnî : « Cette précision [d’Ad-Dâraqutnî] doit être acceptée. Même s’il n’y avait pas cette addition, le récit devrait être interprété de cette manière. En effet, le Prophète lui permit de diriger les prières prescrites, - la preuve étant qu’il lui assigna un muezzin appelant à la prière et que l’appel à la prière ne concerne que les prières prescrites - tandis qu’il n’y a aucune divergence sur le fait qu’une femme ne peut diriger les hommes dans les prières prescrites. »

Puis, il ajoute : « À supposer que Umm Waraqah dirigeait effectivement la prière des hommes de sa famille, cela aurait constitué un cas particulier la concernant elle seule, la preuve étant qu’il n’est pas permis aux autres femmes d’appeler à la prière ou de la diriger. Son imamat fut donc un cas particulier la concernant, au même titre que le muezzin que lui assigna le Prophète. »

Ibn Qudâmah soutient son avis en faisant remarquer que la femme ne peut appeler à la prière pour des hommes, et que, de ce fait, il ne lui est pas permis de les diriger.

Je ne suis pas d’accord avec l’Imâm Ibn Qudâmah pour dire que l’autorisation prophétique concerne uniquement Umm Waraqah. Toute femme étant dans la même condition que Umm Waraqah, c’est-à-dire connaissant et maîtrisant le Coran, peut diriger les prières prescrites et surérogatoires de ses enfants et proches parents, y compris la prière des tarâwîh [3].

Les Hambalites ont un avis tout à fait respectable sur la question, autorisant la femme à diriger les hommes dans la prière des tarâwîh. C’est l’avis le plus réputé chez les premiers Hambalites.

Az-Zarkashî écrit : « L’avis consigné par Ahmad [4] et choisi par la majorité de nos condisciples est que la femme peut diriger les hommes dans la prière des tarâwîh. » C’est également ce que rapporte Ibn Hubayrah au sujet de Ahmad dans Al-Ifsâh `an Ma`ânî As-Sihâh (volume I, page 145).

Ceci concerne la femme maîtrisant le Coran et qui dirige la prière des gens de sa maisonnée et de ses proches. Certains ont également limité cela aux femmes âgées.

L’auteur d’Al-Insâf écrit : « Dans la mesure où nous opinons que la femme peut diriger la prière des hommes de sa famille, elle doit néanmoins se tenir derrière eux pour garantir plus de décence, et ils la suivent dans ses gestes. C’est l’avis le plus juste. »

Une entorse est faite ici à la position normale et originelle selon laquelle l’imam doit se tenir devant les orants. Cette exception vient garantir la décence et prévenir la tentation, autant que faire se peut.

L’imamat de la femme devant ses consœurs

Quant à l’imamat de la femme dans une prière exclusivement féminine, de nombreux hadiths viennent l’appuyer. On peut ainsi citer le hadith de `Â’ishah et de Umm Salamah - que Dieu les agrée -, rapporté par `Abd Ar-Razzâq, Ad-Dâraqutnî et Al-Bayhaqî d’après Abû Hâzim Maysarah Ibn Habîb, d’après Râ’itah Al-Hanafiyyah, selon qui `Â’ishah dirigea une prière prescrite dans une assemblée de femmes, tout en se tenant dans le rang. Ibn Abî Shaybah rapporte également d’après Ibn Abî Laylâ, d’après `Atâ’, que `Â’ishah avait l’habitude de diriger la prière des femmes, en se tenant alignée avec elles dans le rang. Al-Hâkim rapporte d’après Layth Ibn Abî Salîm d’après `Atâ’, que `Â’ishah avait l’habitude d’appeler à la prière, de diriger la prière des femmes et de se tenir alignée avec elles dans le rang.

Ash-Shâfi`î, Ibn Abî Shaybah et `Abd Ar-Razzâq rapportent d’après `Ammâr Ad-Duhnî, d’après une femme de sa tribu appelée Hujayrah, que Umm Salamah dirigea les femmes dans la prière, tout en se tenant parmi elles.

Selon les termes exacts de `Abd Ar-Razzâq, Hujayrah rapporte : « Umm Salamah nous a dirigées dans la prière des vespres et se tint parmi nous ».

Le Hâfidh Ibn Hajar écrit dans Ad-Dirâyah : « Muhammad Ibn Al-Husayn rapporte d’après Ibrâhîm An-Nakh`î que `Â’ishah dirigeait la prière des femmes durant le mois de Ramadân, tout en se tenant parmi elles. » `Abd Ar-Razzâq rapporte d’après Ibrâhîm Ibn Muhammad, d’après Dâwûd Ibn Al-Husayn, d’après `Ikrimah, qu’Ibn `Abbâs dit : « La femme dirige la prière des femmes tout en se tenant parmi elles ».

Nous souhaitons donc que nos soeurs qui s’activent à défendre les droits de la femme revivifient cet élément de la Sunnah, aujourd’hui tombé en désuétude, consistant à ce que la femme dirige la prière d’autres femmes, au lieu de se lancer dans cette innovation condamnable consistant à ce qu’une femme dirige la prière des hommes.

L’auteur d’Al-Mughnî écrit : « Il y a divergence autour de la question suivante : est-il recommandé à la femme de diriger la prière d’une assemblée de femmes ? Certains sont d’avis que cela est recommandé, c’est l’opinion de `Â’ishah, de Umm Salamah, de `Atâ’, d’Ath-Thawrî, d’Al-Awzâ`î, d’Ash-Shâ’fi`î, de Ishâq et de Abû Thawr. On rapporte également que Ahmad est d’avis qu’il s’agit là d’une chose recommandée. Les tenants de l’école interprétative ont une opinion opposée et estiment que c’est là une chose détestable ; néanmoins, si une femme dirige la prière des femmes, cette prière est valide. Ash-Sha`bî, An-Nakh`î et Qatâdah précisent que la prière en congrégation pour les femmes n’est permise que concernant les prières surérogatoires, à l’exclusion des prières prescrites. »

Ce qu’il est important de réaffirmer ici, c’est qu’originellement, vis-à-vis des œuvres cultuelles, la règle est l’interdiction et la prohibition totale sauf ce que permet la Législation à travers des textes authentiques et explicites, afin que les gens ne se mettent pas à instituer au niveau de la religion des pratiques que Dieu n’a pas permises.

Nul n’a le droit de créer une nouvelle forme de culte, d’ajouter des choses à ce qui existe déjà, de revêtir l’existant de nouvelles formes et de nouvelles modalités, pour peu que cela lui semble bon. Quiconque introduit quelque chose dans la religion ou y ajoute ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté.

C’est précisément ce dont prévient le Noble Coran lorsqu’il critique les polythéistes : « Ou bien auraient-ils des associés qui auraient établi pour eux des lois religieuses que Dieu n’a jamais permises ? » [5] C’est également ce dont prévient la Tradition prophétique lorsque le Prophète dit : « Quiconque ajoute à notre affaire - c’est-à-dire à notre religion - ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté » [6].

Le Prophète dit également : « Prenez garde aux innovations, car toute innovation est un égarement » [7]. Les actes de culte sont en effet établis par arrêté, comme en conviennent les savants.

Les autres religions n’ont été falsifiées, et leurs cultes et leurs rites modifiés, que parce que s’y est introduite l’innovation religieuse, sans que les savants de ces religions ne condamnent ces innovations et leurs innovateurs.

A contrario, ce principe ne s’applique pas aux affaires profanes, dont le caractère originel est la permission et la licéité. La règle islamique est en effet la suivante : le suivisme dans les affaires cultuelles et l’innovation dans les affaires profanes.

Tel était l’état d’esprit des Musulmans à l’ère de la supériorité de leur civilisation : ils se sont contenté de suivre leurs prédécesseurs dans les affaires cultuelles et ont innové et créé dans les affaires profanes. Ils ont ainsi bâti une civilisation fière et altière. À l’ère de la déchéance, c’est le contraire qui a eu lieu : ils ont innové dans les affaires cultuelles et ont stagné dans les affaires profanes.

Je désire néanmoins dire un mot pour conclure. À quoi sert-il de provoquer toute cette polémique ? Est-ce cela qui préoccupe réellement la femme musulmane, de pouvoir diriger les hommes dans la prière du vendredi ? Cela a-t-il jamais constitué une revendication de la femme musulmane ?

Comme nous pouvons le constater, les autres religions réservent aux hommes de nombreuses fonctions cultuelles, sans que les femmes n’y voient le moindre inconvénient ? Pourquoi nos femmes émettent-elles alors de telles revendications outrancières, au risque de créer des divisions au sein des Musulmans ? Et ce, à l’heure où les Musulmans ont plus que jamais besoin de s’unir et de rassembler leurs rangs, pour faire face aux troubles, aux crises et aux complots majeurs qui veulent les anéantir.

Mon conseil à la sœur Amînah Wadûd est de réviser sa position, de retourner à son Seigneur et à sa religion, et d’éteindre cette polémique qu’il est inutile de provoquer.

Je recommande également à mes frères musulmans et sœurs musulmanes d’Amérique de ne pas répondre à cette provocation, et de s’unir tous ensemble contre les nuisances et les complots qui se fomentent contre eux.

Je demande à Dieu d’inspirer à nos fils, à nos filles, à nos frères et à nos sœurs, où qu’ils soient, la justesse du propos et la rectitude de l’action. Je Le prie pour qu’Il nous fasse voir à tous la Vérité et qu’Il nous accorde la grâce de la suivre, et qu’Il nous fasse voir l’Erreur et nous accorde la grâce de nous en écarter. Amen. « Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos cœurs après que Tu nous as guidés ; et accorde-nous Ta Miséricorde. C’est Toi, certes, le Grand Donateur ! » [8]

Et Dieu est le plus Savant.

Traduit de l’arabe du site Islamonline.net.
[1] Shajarat Ad-Durr fut Sultane d’Égypte, après avoir été l’esclave puis l’épouse du dernier Sultan ayyûbide, Najm Ad-Dîn Ayyûb. Elle inaugura la dynastie des Mamelouks.

[2] Les mahârim, pluriel de mahram, désignent les proches parents avec lesquels le mariage est interdit à jamais.

[3] Les tarâwîh sont les prières nocturnes du Ramadân.

[4] Ahmad Ibn Hambal est le fondateur de l’école hambalite.

[5] Sourate 42, Ash-Shûrâ, La Consultation, verset 21.

[6] Hadith consensuel.

[7] Hadith authentique rapporté par Ahmad dans son Musnad.

[8] Sourate 3, Âl `Imrân, La Famille d’Amram, verset 8.

[www.islamophile.org]
'
22 avril 2006 17:30
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Djazâkallâhou khayrane mon frère.


A lire également sur la question, in châ Allâh:

- [musulmane.com]


- [www.maison-islam.com]


- [www.madressa-online.com]


- [63.175.194.25]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
b
23 avril 2006 16:25
salam ma soeur

En ce qui concerne la femme qui a donner le khotba au usa c un signe de la fin du monde car j'ai moi mm vu ce reportage et j'été choqué que les femmes ce mélange au hommes et surtt qu'elles prie cote a cote avec un homme qu'elles ne connaisent pas c'est grave starfir allah

SALAM
A
24 avril 2006 02:41
salamou alaykoum

BarakAllahou fiki ma soeur wahiba pour ces renseignements qu'Allah te récompense

amine

ps: on dit barakAllahou fik est pas Ballakallah o fik : )
O
24 avril 2006 04:10
quelle sont les raisons pour empecher une voix de femme comme imam lors de la priere ?

pour proteger l homme d etre attire par la voix feminine ? ou y a t il d autres raisons ?
n
24 avril 2006 17:06
salam o alaykoum
ca c claire et nette ke pour nous les femmes de ne pas prier a haute voix
ALLAH o akbarMABROUK EL 3WACHAR POUR TOUS LES MUSULMANS
f
9 mai 2006 13:57
ok barbaria

je pense aussi que c ets une égarée moi sa me choque ou va le monde ?

Le pire c est que elle dit qu elle porte le voile mais qu elle peut l enlever quand elle veut ..

yavait meme des filles qui ne le portaient pas et qui priaient

a croire qu elles sont voulu créer une nouvelle mode

qu allah nous guide !!!!!! Amine ya raabi !
 
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