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Femme/Homme
M
27 mars 2004 16:23
[www.maison-islam.com]

voici le genre d'articles ke jai lu sur ce site et ki me rassure sur l'islam:


Question :


J'aimerais savoir s'il est vrai que le Coran dit que la femme est intellectuellement inférieure à l'homme. Si oui, quels en sont les fondements ? Merci d'avance pour votre réponse.



Réponse :



Rappelons tout d'abord que les sources des enseignements de l'islam sont au nombre de deux : le Coran (parole de Dieu) et les Hadîths (paroles, actes et approbations du Prophète Muhammad – sur lui la paix).
Si tout le Coran est bien sûr authentique, en revanche parfois certains propos sont faussement attribués au Prophète Muhammad. Le travail des spécialistes des Hadîths est justement d'épurer les Hadîths authentiques des autres propos qui sont prêtés au Prophète mais dont il n'est pas établi qu'il les ait dits. Les moyens de reconnaître ce genre de propos reposent essentiellement sur la qualité de la chaîne de transmission (isnâd).



Pour répondre maintenant à votre question, il m'est d'emblée possible de dire qu'il y a certains propos relatifs aux femmes qui ont été attribués au Prophète, comme ceux-ci : "Consultez vos femmes et faites le contraire de ce qu'elles vous recommandent", "Si les femmes n'existaient pas, Dieu aurait été adoré comme Il le mérite", "N'enseignez pas aux femmes l'écriture". Cependant, les travaux de certains spécialistes du Hadîth comme Al-Albânî ont fait apparaître que ces propos sont "mawdhoû'" (inventés et faussement attribués au Prophète).



Pour sa part le Coran n'a pas utilisé, à l'endroit de la femme, des propos tels que ceux utilisés dans certains autres livres religieux ou par certains anciens philosophes grecs. Au contraire, il parle en termes élogieux de la femme de Pharaon, de Marie (Coran 66/10-11). Et il dit : "Toute personne qui fera le bien en ayant la foi, qu'il soit homme ou femme, Nous lui ferons vivre une vie agréable. Et Nous récompenserons de telles personnes en leur donnant leur récompense pour ce qu'elles faisaient de bien" (16/97). Une des sourates du Coran est d'ailleurs nommée "Les femmes" (la sourate n° 4), dont le premier verset rappelle que hommes et femmes ont été créés à partir du même premier couple.



Nulle part dans le Coran et les Hadîths authentiques, il est dit que la femme est incapable de raisonner et de comprendre, donc inférieure sur le plan intellectuel.
Par contre, il est vrai qu'un Hadîth authentique du Prophète dit, en se fondant sur la différence existant entre homme et femme quant au nombre de témoins requis dans certains cas de témoignages : "Cela relève du fait qu'elle connaît un manquement en matière de raisonnement." (rapporté par Al-Bukhârî et par Muslim). Cette phrase peut prêter à malentendu si elle est mal comprise.
Mais en fait il y a, dans cette phrase concernant le témoignage, la volonté non pas de dire que la femme serait une incapable sur le plan intellectuel, mais que, dans certains cas de témoignage présumés tels, il y a un manquement en terme de résultat (et non de capacité), manquement dû à la priorité donnée aux émotions sur la raison. Sont ainsi pris en compte la constitution et les spécificités féminines, notamment sur le plan émotionnel (par exemple dans le cas où elle aurait été témoin d'un meurtre, selon l'école zahirite). Pour plus de détails sur la question du témoignage, lisez mon article Le témoignage de la femme.
Mais nulle part il n'est dit que la femme comprend mal les choses ou bien est inférieure sur le plan intellectuel et ne serait donc pas faite pour apprendre et comprendre. Le savant musulman Ash-Shawkânî écrit : "Il n'est rapporté d'aucun savant musulman qu'il aurait déclaré non-authentique un Hadîth parce que la personne qui le rapporte est une femme. Au contraire, combien de Hadîths sont tels qu'ils sont rapportés par une femme ! Ces Hadîths ont toujours été acceptés par la Communauté musulmane [et considérés du même niveau que les Hadîths rapportés par les hommes]." (cité dans Tahrîr ul-mar'a, tome 1 p. 118).



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).



Message edité (27-03-04 16:26)
M
27 mars 2004 16:26
"On ne naît pas femme mais on le devient." Simone de Beauvoir n'avait que partiellement raison dans cette affirmation. Elle avait raison dans le sens où parfois, une véritable humiliation est imposée à la femme par certaines sociétés, culture ou éducation. Elle n'avait pas entièrement raison dans la mesure où il est maintenant prouvé que la femme et l'homme connaissent, chacun de son côté, certaines spécificités dans les domaines physique, physiologique et même mental.

Humanité commune, particularités secondaires


Si la femme et l'homme sont tous deux des humains à part entière, de légères particularités biologiques les marquent chacun de son côté : la femme porte la "marque de fabrique" chromosomique XX, l'homme la "marque de fabrique XY". A partir de là, leur développement aux stades successifs de fœtus, d'enfant, d'adolescent et d'adulte vont suivre deux chemins à la fois proches et légèrement différents. Les données suivantes sont toutes extraites de plusieurs numéros du magazine Ca m'intéresse (les nos 197, 211, 223...)

Dans le domaine physique

Dans le domaine physique, les hommes ont, indiscutablement, une puissance plus importante que la femme. En moyenne leur taille est plus grande, leurs muscles plus volumineux, leurs capacités cardiaque et pulmonaire plus grandes.
Les femmes, pour leur part, se démarquent en matière de résistance physique. De plus, elles conservent certaines facultés plus longtemps que les hommes (ainsi en est-il de la faculté auditive).
Les œstrogènes et progestérones - hormones très présentes chez la femme - sont responsables bien sûr du cycle menstruel - absent de la vie masculine -, mais aussi de la production du bon cholestérol - ce qui les expose moins aux maladies cardiaques.
La testostérone - hormone que les hommes produisent beaucoup plus -, est, elle, responsable du caractère masculin particulier, "plus agressif". C'est également elle qui est la cause de la plus importante pilosité chez les hommes (notamment au niveau de la barbe, des moustaches, etc.).

Sur le plan intellectuel

Sur le plan intellectuel, homme et femme se valent globalement. Le cerveau féminin possède en moyenne 150 g de moins que celui des hommes, mais ce léger écart n'entraîne pas de différenciation particulière sur le plan de l'intelligence. De plus, les hémisphères cérébraux sont plus symétriques chez les femmes que chez les hommes, de même que le développement des connexions entre eux est également plus important chez elle.
Les hommes font une utilisation plus intensive de l'hémisphère droit - qui permet la perception de l'espace; d'où une meilleure représentation de l'espace et une plus grande réussite dans certains test qui mettent en œuvre des dessins à trois dimensions. Ils sont également meilleurs en mathématiques.
Pour leur part, les femmes sollicitent, autant que le droit, leur hémisphère gauche - lequel intervient dans l'usage de la parole. Elles apprennent donc à parler plus tôt, sont prédisposées à un meilleur dialogue, et souffrent moins que les hommes de problèmes de langages (bégaiement, etc.).

Sur le plan émotionnel



Si les émotions fondamentales sont les mêmes entre hommes et femmes, les expressions de ces émotions sont différentes entre les eux et elles. Témoin le texte suivant.
"Bernard et Bernadette sont en voiture. Bernadette demande à son mari : "Veux-tu t'arrêter pour boire quelque chose ?" "Non merci", répond celui-ci, et ils continuent leur route. Rapidement, Bernadette manifeste son mécontentement. Bernard, perplexe, s'interroge. Jusqu'au moment où il comprend que sa femme voulait, elle, s'arrêter. Pourquoi ne pas le lui avoir tout simplement dit ? "Les femmes, c'est compliqué", disent les hommes. "Il ne me comprend pas", se plaignent-elles de leur côté. Souvent utilisé par les sociolinguistes, cet exemple est révélateur du rapport qu'homme et femme entretiennent avec leurs émotions, leurs désirs, la façon qu'ils ont de les exprimer et les malentendus qui en résultent.
On peut imaginer que si cette même situation dégénérait en scène de ménage, ce serait Bernadette qui fondrait en larmes, et Bernard qui s'enfermerait dans un profond mutisme pour les restant du trajet, et non l'inverse. Alors que la peine ressentie par l'un et l'autre serait exactement la même.
Si les parents de Bernard ne lui avaient pas enseigné à "ne pas pleurer pour devenir un homme" lorsqu'il était petit, ne serait-ce pas lui qui, dans cette même circonstance, aurait fondu en larmes ? Rien n'est moins sûr. Malgré une composante chromosomique commune, [certaines particularités demeurent]. "On sait que la testostérone, l'hormone mâle, émousse l'expression émotionnelle et inhibe les peurs" explique le psychiatre Alain Braconnier, [auteur du livre Le sexe des émotions, Edile Jacob, 1996]. Les hommes ne pleureraient que dans des situations émotionnelles particulièrement intenses, un deuil par exemple. A l'inverse, il arrive que certains jours, les femmes éclatent en sanglot sans motif apparent (…). Bref, non seulement les hormones ont un sexe, mais leur effet est psychologique autant que physiologique. (…)
Si les émotions appartiennent à tous, la façon, de les faire partager change selon le sexe. "Ce qui nous différence depuis notre plus jeune âge, c'est la manière de les exprimer. Les hommes le font plus brusquement que les femmes, qui, elles, les verbalisent mieux et les commentent longuement", souligne Alain Braconnier" (Ca m'intéresse n° 223, pp. 52-54).

Sur le plan psychologique



Les femmes plient mais ne craquent point. Elles souffrent moins de psychoses, se suicident moins. Les hommes, eux, sont souvent les victimes de leur propres excès et de leur agressivité plus marquée.
Les chercheurs pensent que cette légère différence serait peut-être dû au fait que, dès la vie fœtale, le cerveau de la petite fille baigne dans les œstrogènes, celui du petit garçon dans la testostérone.

Inné et acquis



Il va sans dire qu'à l'inné s'ajoute l'acquis (éducation parentale, culture, repères sociaux). Mais l'on ne saurait nier que si femme et homme sont tous deux humains à part entière, ils présentent les différences qui ont été citées ci-dessus et qui ne peuvent donc toutes être imputées à l'acquis. Simone de Beauvoir n'avait donc que partiellement raison lorsqu'elle disait : "On ne naît pas femme mais on le devient."

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).



Message edité (27-03-04 16:27)
 
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