Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Une fatwa contre les pro-palestiniens?
28 février 2004 18:25
Bonjour à tous,

Après Tariq Ramadan, Dieudonné, et d'autres... Leïla Shahid, qui a toujours apporté un message de paix, est maintenant victime des attitudes totalitaires d'un autre âge de ceux qui veulent empêcher les pro-palestiniens et/ou les musulmans de s'exprimer.
Lamentable, mais surtout dangereux!



____________________________________________________________________________________________________ ______________________________

Nice, territoire interdit pour la Palestinienne Leïla Shahid


Par Pierre DAUM
samedi 28 février 2004

Aix-en-Provence correspondance



Une mauvaise colère monte à l'Ariane, cette banlieue «sensible» de Nice. La semaine dernière, Leïla Shahid, représentante de l'Autorité palestinienne en France, poursuivait dans la capitale azuréenne son tour des grandes villes de l'Hexagone, proposant à chaque fois des conférences-débats aux côtés de l'écrivain israélien de gauche, Michel Warschawski, et du journaliste français, Dominique Vidal. Avec, à chaque fois, au moins deux rencontres : une, le soir, dans un lieu prestigieux du centre-ville, et une autre, dans l'après-midi, dans un des quartiers immigrés de la ville. Pour l'étape niçoise, trois réunions avaient même été programmées : deux à l'Ariane, et une, le soir, au centre universitaire méditerranéen, superbe salle bâtie sur la promenade des Anglais. Au tout dernier moment, les deux rendez-vous de l'Ariane ont été annulés, sans véritable explication pour les 12 000 habitants du quartier. «De toutes nos interventions en France, Michel, Dominique et moi, c'est la première fois qu'une telle chose arrive !», précise Leïla Shahid, complètement atterrée.

Anonymat. D'où sont venus les ordres d'annulation ? Dans les deux cas, une chape de plomb semble s'être abattue sur la ville, plusieurs acteurs de l'affaire avouant à Libération leur impossibilité de parler, «de peur de représailles». Ce jour-là, à 17 heures, la population de l'Ariane était invitée à débattre avec l'Israélien et la Palestinienne dans le tout nouveau centre socioculturel Django-Reinhardt. Six jours auparavant, une association très implantée dans le quartier avait déposé une demande de réservation de salle auprès des services municipaux. Qui leur a été refusée. Explication de Pierre Tramoni, directeur de cabinet du maire Jacques Peyrat (un ancien du Front national passé à l'UMP) : «Ce n'est pas la vocation de ce centre d'accueillir des meetings politiques. Et en plus, cela posait de trop graves problèmes de sécurité.» Faux ! Rétorque un proche du préfet sous couvert d'anonymat. «La préfecture avait fait savoir que si la manifestation avait lieu, la police était en mesure d'en assurer la sécurité.» Quant à la vocation du centre, pourquoi, dès lors, ne pas avoir proposé à l'association une autre salle du quartier ? «La seule autre salle aurait été le théâtre Lino-Ventura, répond Pierre Tramoni. Mais je ne suis pas sûr non plus qu'on puisse y organiser des manifestations à caractère politique...»

La seconde rencontre entre Leïla Shahid et les jeunes de l'Ariane devait avoir lieu au collège Maurice-Jaubert, l'unique établissement scolaire du quartier. «Nous avions préparé cette rencontre depuis presque deux semaines avec nos huit classes de troisième, explique Gérard Chevalier, enseignant du collège, et l'inspecteur d'académie avait déjà donné son accord.» «Faux !», proteste le principal, Dominique Maïssa. «J'en avais simplement informé mon inspecteur d'académie, qui ne s'était pas prononcé. C'est moi tout seul qui, deux jours avant l'arrivée de Mme Shahid, ai réalisé que l'école n'était pas le lieu de débats politiques. J'ai fait une erreur, et j'en assume toute la responsabilité.» Dominique Maïssa a-t-il vraiment pris «tout seul» la décision de cette annulation ? Rien n'est moins sûr. Selon nos informations, il est avéré que l'affaire Leïla Shahid était suivie de très près non seulement par le recteur de l'académie, mais par le ministre de l'Education nationale en personne. «Nous avons en effet été alertés de cette affaire par plusieurs organisations, dont le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France, ndlr), explique un responsable de cabinet de Luc Ferry. Face à une réunion qui nous semblait extrêmement inopportune, nous avons demandé au recteur de gérer cela avec l'établissement.»

Outre les pressions exercées par son ministère, Jean-Marie Carbasse, recteur des Alpes-Maritimes, eut à subir deux autres interventions : celle du Crif local, dans un département qui compte 40 000 juifs, et celle de Rudy Salles, le puissant député UDF de l'Ariane, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale. Interrogé par Libération, Jean-Marie Carbasse dément «être intervenu pour faire annuler la réunion». Et avoue cependant avoir téléphoné au principal, pour «l'encourager dans cette voie».

«Idiot». Pour Leïla Shahid, le fait est d'autant plus regrettable qu'elle y venait, comme dans les autres banlieues immigrées, y apporter un message d'apaisement. «Je dis toujours à ces jeunes qu'ils se trompent d'ennemis quand ils pensent soutenir la Palestine en attaquant les Français juifs, leurs écoles ou leurs synagogues. C'est aussi idiot de penser que tous les juifs français sont des ambassadeurs d'Israël, que de croire que tous les musulmans français sont des Ben Laden en puissance.»

Voyage. A l'Ariane, les conséquences de l'affaire sont désastreuses. Le lendemain, le Crif de Nice publiait un communiqué pour clamer sa victoire. «Alors que notre quartier est en proie à une augmentation des actes antisémites, comment nos jeunes vont-ils maintenant interpréter l'action du Crif contre la venue d'une Palestinienne à l'Ariane ?», se lamente un autre enseignant. La réponse n'a guère tardé à venir. Alors que dans les semaines précédentes, de fortes réticences contre un voyage ­ financé par le conseil général, avec le soutien pédagogique du Crif ­ de ces mêmes élèves à Auschwitz avaient fini par être levées, des parents refusent maintenant d'y envoyer leurs enfants. Dans l'édition de Nice-Matin de mercredi, Mahjoub Malouane, représentant FCPE de parents d'élèves de Maurice-Jaubert se justifie ainsi : puisque l'école doit demeurer laïque sans connotation ni religieuse ni politique, «nous nous opposons à ce voyage justement parce que le Crif y est mêlé». Et Leïla Shahid d'ajouter : «Le problème, c'est la direction nationale actuelle du Crif (présidé depuis trois ans par Roger Cukierman, ndlr), bien trop radicale.»

Libération

n
28 février 2004 20:06
Faux !», proteste le principal, Dominique Maïssa. «J'en avais simplement informé mon inspecteur d'académie, qui ne s'était pas prononcé. C'est moi tout seul qui, deux jours avant l'arrivée de Mme Shahid, ai réalisé que l'école n'était pas le lieu de débats politiques".

----------

L'école est avant tout un lieu où l'on peut débattre et même de la politique, je ne vois pas où est le problème ! (Il faut pouvoir répondre aux questions et aux intérrogations des jeunes, qui ne comprennent pas forcèment ce qui peuvent voir à la télé...)

Maintenant si le CRIF commence à mettre son nez partout surtout dans le domaine de l'éducation là je dis que c'est inadmissible!!!

Et un ministère de l'éducation qui ne sait pas prendre des décisions neutres!
d
28 février 2004 20:07
salut loreley

message transmis!

la vérité est amère mais ses fruits sont doux
H
29 février 2004 08:33
On appelle ça du terrorisme intellectuel et le CRIF est une bonne partie des organisations sous son ailes en sont des champions.

Il y a pourtant quelque chose que je ne saisis pas :

"...et celle de Rudy Salles, le puissant député UDF de l'Ariane, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale."

Comment cela est possible qu'un si grand ami d'Israël puisse être élu dans un quartier de français arabes. Je ne connais pas Nice mais il y a quelque chose qui ne vas pas non ?
n
29 février 2004 13:15
Oui mais qu'il y ait une majorité de français arabes c'est une chose encore faut il que celle-ci ait le droit de vote ou qu'elle soit inscrite sur les listes et qu'elle se manifeste via les bulletins!
f
29 février 2004 13:25
slut Lorely,

si j'ai bien saisi le sens de l'article il s'agit ni plus ni moins à une atteinte à la liberté d'expression.

Y a t il des voies de recours devent les tribunaux?


Youssef
z
29 février 2004 13:31
jean francois copé,maire de meaux et candidat ump en ile de france a declaré sur "radio j"qu il avait l intention d instaurer dans la vie scolaire des cours sur le genocide juif(ce qui n est pas mal en soi si on parle des autres genocides) mais aussi des voyages organisés a auschwitz:j espere que pour ces voyages nous aurons notre mot a dire.......
29 février 2004 13:49
C'est bien ça Force7. Ce que j'ai voulu dénoncer c'est cette honteuse stratégie parmi les politiciens, qui vise à se soumettre aux pressions de toute part (en particulier du CRIF) avec complaisance, et de sacrifier la sacro-sainte liberté d'expression, à un copinage douteux. Bientôt il va falloir montrer pate blanche dans chaque ville lorsque l'on voudra évoquer le Proche-Orient ou l'Islam. Déjà qu'on ne voit pas bcp de voix discordante à la télé, alors si en plus on nous prive de ces débats dans les villes... je n'ose imaginer ce qui va arriver... Je pense quant à moi qu'ils cherchent à monter les jeunes issus de l'immigration contre le pouvoir. Les censeurs n'attendent qu'une chose: les voir descendre dans la rue excédés, protestant violemment, justement afin de légitimer ce cercle vicieux et montrer à la population française de souche que de toute façon on ne peut pas faire confiance aux arabos-musulmans, et qu'il faut employer la répression et ne surtout pas les laisser s'exprimer. On leur laisse croire à travers ces histoire de censure, qu'il existe bel et bien un complot juif, et on attend qu'ils sortent crier des insultes antisémites afin de pouvoir mieux les condamner.
Reflechissez-y... Quoi de mieux pour faire de la pub à l'état policier de Sarkozy? Quoi de mieux pour monter la population française contre ces jeunes ou moins jeunes, et les stigmatiser?

Pour les voies de recours, je n'en ai aucune idée...

m
29 février 2004 14:12
Crif = facho !
Une poignée de merdeux qui veulent imposer leur loi archaique, hors de leur tannière!
Tous ceux qu'on voit à la télé: arthur, elmaleh, bruel "benguigui " de son vrai nom et autres en font partie. Ils financent La Charogne !
Il faut les boycotter et les oublier dans les profondeur d'une poubelle.
Un attentat qui fait 10 morts sionistes, tout la presse du monde en parle.
18 palestiniens tués par des para-militaires sur-armés, on en parle quand il ya un vide ... ou bien après le dessert...Dégueulasse !
C'est pas de l'info ça... c'est deux poids , deux mesures comme le dit si bien Dieudo .
e
29 février 2004 18:59
SALAM,

IL Y A QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS??

TA (FAUSSE??) NAÏVETE M INQUIETE SERIEUSEMENT, N OUBLIE PAS QUE TOUT EST POSSIBLE LORSQUE CES TALENTUEUX MANIGANCEURS DECIDENT D OBTENIR CE QU ILS VEULENT!!

UN SIONISTE POURRAIT FACILEMENT SE FAIRE ELIRE MAIRE DE BARBES S IL LE DESIRAIT, CES GENS LA (SI ON PEUT ENCORE APPELER CES MONSTRES DES GENS!!) SONT PASSES MAITRES DANS TOUT CE QUI EST TRUCAGES, TRICHERIES, ENTOURLOUPES, DETOURNEMENTS D OPINION, FALSIFICATIONS, PRESSIONS ET AUTRES REPRESSIONS INTELLECTUELLES.

DU COUP, JE T INVITE A ADOPTER LA MEME ATTITUDE QUE MOI, C EST A DIRE QUE PLUS RIEN NE DOIT T ETONNER, DES LORS QUE CES ESCROCS AUX DENTS PARTICULIEREMENT LONGUES (ET CARIEES!!) RODENT DANS LES PARAGES...

A MEDITER...

BIEN SYMPATHIQUEMENT.

AZIZ.
k
29 février 2004 20:46
Que la population issue de l'immigration proteste est le bus recherché : je suis d'accord 100 % avec toi Loreley
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook