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Fâtimah Az-Zahrâ’, La Resplendissante
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24 septembre 2010 22:53
salam aleikoum smiling smiley

Fâtimah était la cinquième enfant du Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — et de sa femme Khadîjah — qu’Allâh l’agrée. A l’âge de cinq ans, elle apprit que son père était devenu "Rasoul Allah", le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —.

On donna à Fâtimah — que Dieu l’agrée — le titre de Az-Zahrâ’, ce qui signifie la Resplendissante, en rapport avec son visage radieux, qui semblait diffuser de la lumière. On dit que lorsqu’elle se levait pour la prière, le mihrab reflétait la lumière de son visage. On l’appelait aussi Al-Batûl, en raison de son ascèse. Au lieu de passer son temps en compagnie d’autres femmes, elle passait beaucoup de son temps en prière, à lire le Coran ou à d’autres actes d’adoration (`ibâdah).

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — avait un profond amour pour Fâtimah — que Dieu l’agrée —, il dit une fois : ’Quiconque plait à Fâtimah — que Dieu l’agrée — plait en réalité à Dieu, et quiconque cause sa colère cause en réalité celle de Dieu. Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — est une partie de moi. Ce qui lui plait me plait aussi, et ce qui l’a met en colère me met aussi en colère.’

Il dit aussi : ’Les meilleures femmes au monde sont au nombre de quatre : la vierge Marie, Âsiyâ la femme de Pharaon, Khadîjah — qu’Allâh l’agrée — la mère des croyants, et Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — la fille de Muhammad — paix et bénédictions sur lui —.’ Fâtimah acquit ainsi une place d’amour et d’estime dans le cœur de son père, qui n’était occupé que par sa femme Khadîjah.

Les bonnes manières de Fâtimah — que Dieu l’agrée —, son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture qu’elle avait à quelqu’un qui se trouvait dans le besoin même si elle-même restait sur sa faim. Elle n’avait aucun amour pour les ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie.

Khadîjah — qu’Allâh l’agrée, ’la croyante et l’affectueuse’, mourut peu après. Avec sa mort, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — et sa famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L’année pendant laquelle la noble Khadîjah — qu’Allâh l’agrée, puis ensuite Abû Tâlib, moururent, fut appelé l’année de la tristesse. Fâtimah — que Dieu l’agrée —, à présent une jeune fille, fut vivement attristée par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant quelques temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora. On craignit même qu’elle ne meure de chagrin.

`Alî— que Dieu l’agrée —, le fils d’Abû Tâlib, rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète — paix et bénédictions sur lui —. En présence du Prophète — paix et bénédictions sur lui — pourtant, il se laissa intimider et perdit sa langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui demanda alors : ’Pourquoi es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?’ `Alî— que Dieu l’agrée — ne pouvait toujours pas parler alors le Prophète — paix et bénédictions sur lui — suggéra : ’Peut-être es-tu venu pour demander Fâtimah — que Dieu l’agrée — en mariage ?’ ’Oui’ répondit `Alî— que Dieu l’agrée —. Selon ce qu’on rapporte, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit simplement : ’Marhaban wa ahlan- Bienvenue dans la famille’ et cela fut prit comme l’approbation du Prophète — paix et bénédictions sur lui — par `Alî— que Dieu l’agrée — et par les Ansars qui l’attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — approuva et demanda à `Alî— que Dieu l’agrée — s’il avait quelque chose à donner en dot. `Alî— que Dieu l’agrée — répondit que non. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui rappela qu’il avait un bouclier qu’il pouvait vendre.
Ali — que Dieu l’agrée — vendit le bouclier à Uthman pour quatre dirhams et pendant qu’il se dépêchait de retourner chez le Prophète — paix et bénédictions sur lui — pour lui remettre la dot, Uthman l’arrêta et lui dit :
’Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fâtimah — que Dieu l’agrée —’. Fâtimah — que Dieu l’agrée — et `Alî— que Dieu l’agrée — se marièrent donc probablement au début de l’an 2 de l’Hégire. Elle avait environ 19 ans à ce moment, et `Alî— que Dieu l’agrée — en avait environ 21.

Un jour il appela Fâtimah — que Dieu l’agrée —... quand elle vint il l’embrassa et murmura quelques mots dans son oreille. Elle pleura. Alors il murmura à nouveau dans son oreille et elle sourit. Aishah (radhia Allâhou anha) vit cela et demanda : ’tu pleures et tu ris en même temps Fâtimah — que Dieu l’agrée — ? Que t’a dit le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ?’

’Il me dit d’abord qu’il allait rencontrer son Seigneur dans un court instant et j’ai pleuré.’ Il me dit alors : ’Ne pleure pas tu seras la 1ère de ma maison à me rejoindre et là j’ai souris.’

Peu de temps après, le Noble Prophète — paix et bénédictions sur lui — décéda. Fâtimah — que Dieu l’agrée — était frappée de chagrin et on la vit souvent pleurer abondamment. Un des compagnons nota qu’il ne vit plus Fâtimah — que Dieu l’agrée — rire après la mort de son père.

Fâtimah — qu’Allâh l’agrée — la resplendissante n’avait que 29 ans.

Qu’Allah l’agrée. Âmine.
f
24 septembre 2010 23:53
Assalam alaikoum

Jazâka Allâh khairane frère nabil-alg pour ce beau récit sur Sayidatouna Fâtima Az-zahrâ', la Resplendissante, que Dieu l'agrée.
a
26 septembre 2010 18:46
baraka Allah u fik c'est magnifique !!!
à chaque fois que je lis ou regarde un film sur (le prophète Mohammad paix et bénédictions sur lui ) le passage ou ils nous dissent qu'il meurt me chagrine très fort comme si qu'il vennait de mourrir...crying(
qu'Allah les agréer notre prophéte (pbsl) ainsi que tous ses proches famille et amisAngelAaamine.
 
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