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les fassi
H
28 décembre 2003 16:55
Les arabes de Fes viennnet de Kayraouane(tunisie) + Telemcen(Algerie) les commerçants) + les arabes de Cordoba (Espane), j'ai un livre de 1968 (histoire tu Maroc.

Amicalement votre un observateur de Net (AJMF)
y
28 décembre 2003 17:14
Réponse à Moustique,

J'ai vu une émission surt 2M, les fassis sont les chassés (pour la plupart) d'espagne. On ne les trouve pas qu'à fes, ilssont à Tétouan, tanger et pratiquement tout le nord du Maroc. Ils sont reconnaissable à leur physiquede type européen. N'oublions pas qu'ils ont apporter leur savoir-faire qui étaient à l'époque au sommum (excusez je ne sais plus comment on écrit ce mot). Et après il y a eu des mélanges avec les populations locale. Il y a des fassis arabes ou berbères qui étaient là avant l'arrivée des andalous, à signaler que les idrissides est un beau mélange arabo-berbère. Mais aujourd'hui, les fassis c'est tous les gens qui habitent fes et qui adoptent ce charmant accent.

mais je peux me tromper sur tt la ligne. lol

al kalam min fedda ama soukout fa min dahab
28 décembre 2003 21:30
c'est bizare q'ucun fassi n'a donné son avis.
vous ne trouvez pas.

28 décembre 2003 22:56
Salam

Permettez moi de m'incruster dans votre discussion.
En réponse à ta question moustique

>je veux juste savoir qui sont-ils et pourquoi on ne les trouve pas dans la >meme m...que nous:rme dans les citées,par ex

je dirais tout simplement ce sont des gens qui savent ce qu'ils veulent dans la vie et ont choisi le meilleur moyen pour réussir càd les etudes, les etudes et ...les etudes!
D'ou le fait que tu trouves des avocats, dentistes ....et hauts placés des FESSIS.

Prenons tous de la graine.

NB : je ne suis pas fassia :-)

salam
28 décembre 2003 23:20
hahaha qu'en sais tu?

--------- Mme Romantik ------------------------------------ L'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.
h
29 décembre 2003 04:30
c'est quoi ce sujet , eh quoi encore, moi je suis fassi , et je trouve ce sujet insultant: c'est qui les fassis, eh bien va lire ton histoire et tu verras que ces gens ont été de tous temps dans les hautes sphères qui drigeaient le pays, les grands oulemaas se trouvaient là-bas, bref les hommes se sciences sont là bas et l'origine de l'elite marocaine se trouve là bas, bref degrandes familles marocaines, mais je ne comprends pas pourquoi il y a un racisme anti-fassi et des préjugés du fait qu'ils sont riches et tout ça, il y a des familles plus que modeste mais qui sont riches, non pas par l'argent mais par le savoir de ces familles et par leur modeste train de vie qui fait de ces familles un exemple pour notre société...

pour finir ta question, personnellement je ne crois pas que venir en france soit une chance et un bienfait pour ceux qui vivent en france, qui a t-il de mieux ici pour réussir sachant que la majorité des maghrebins sont en echec et qu'on esaye de les INTEGRER comme ils disent
F
29 décembre 2003 12:47
Waouw! C'est ouleux!

Je ne suis pas fassia mais j'ai de la famille à Fès. Pour avoir déjà visité cette splendide ville, je n'ai pas remarqué qu'elle paraissait plus riche que Mèknes, Salé ou Marrakech.
Pourquoi beaucoup de personnes haut-placées sont originaires de Fès? Tout simplement parce qu'il y a dans cette ville une grande et très réputée université qui forme des cadres compétents. Comme études riment souvent avec richesse, il est logique que leur situation socio-économique soit plus enviable que celle des autres régions du Maroc!
Le rationnel a du bon!
Pourquoi pensons-nous qu'ils se la pètent, ces Fassis? Justement parce que le reste du Maroc (moins cultivé) fait un gros complexe d'infériorité face aux fassis et à leur drôle d'accent. A noter que les gens de Larache (sans université) et de Tétouan (tiens, pas de grande faculté non plus) ont un accent similaire... et on ne les met pas sur un piédestal, eux!
Quant aux Juifs? Ils étaient dans toutes les grandes villes du Maroc, de Casablanca à Essaouira, en passant par Tanger et Kénitra...
Les Arabes d'Andalousie? Comme les Juifs, ils se sont intégrés au royaume marocain, un peu partout.

On arrête une bonne fois pour toute de fantasmer sur les Fassis et leurs origines?
Et si on parlait plutôt de la réputation des gens de Salé... quels péteux, ceux-là, non??!!

Allez, bon vent!

Que Dieu vous garde !
H
29 décembre 2003 15:21
Je reviens encore une autre fois sur le sujet "FASSI"

N.B: je suis pas Historien, Mais je suis juste un ingénieur Informaticien, et j'ai des Livres de Notre Histoire depuis la préhistoire du Maroc jusqu'aLe Maroc contemporain.

Pour Parler des "Fassi" et faut d'abord étudier histoire de la fondation de la ville de Fes. puis essayer d'expliquer la croissance rapide de la ville par des facteurs naturels et historiques.

1- La fondation : La ville de Oulila devenue trop petite avec des nouveaux arrivants ( de nombreux arabes venus d'IFRIQIYA et d'ANDALOUSIE, Soit par dévouement à la famille IDRIS II soit par Intérêt ( environ 5000 Hommes).
Donc IDRIS II se serait Mis à rechercher un emplacement pour y bâtir une ville nouvelle dès 190 Hijir (806). les chois successifs ne sont pas heureux : au sommet du Jebel ZALAGH et sur la rive de Sebou, les intempéries détruisent les premièrs travaux.

Enfin un emplacement favorable est trouvé, là même où s'élève aujourdhui le quartier des Andalous, sur la rive droite de l'oued Fès, dans un lieu inculte et broussailleux. IDRIS II y vient le 1er Rabi'i de 192 Hijir (808). Il y fait contruire une enceinte percée de 6 portes, une mosquée.

un an plus tard jour pour jour, sur la rive opposée, il fait élever une seconde enceinte, à l'intérieur, mosquée, palais et Kissariya.

La suite la prochaine fois...... Merci
29 décembre 2003 21:17
j.ai juste posé la question pour savoir un peu plus sur une partie de marocains et voilà que certains des intervenants se sont exités.

29 décembre 2003 23:15
S'ils se sont excités, c'est tout simplement parce qu'ils ne sont pas fassis.

(ok je plaisante, ne vous excitez pas encore plus)!
c'est de l'humour à 2 balles ..

Et si on parlait des marrakchis? (fassis et marrakchis c'est toute une histoire...)
29 décembre 2003 23:34
hahahahaha, mdrrrrrrrrrrrrrrr
tu viens d'où samia, si ce n'est pas trop indiscret?
merci

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29 décembre 2003 23:45
enfin une qui n'est pas excité (oulàlààààà je vais me prendre plein la yeule mais j'assume ;-))

etudiante ..ce n'est pas important d'ou je viens (je ne suis ni fassia ni marrakchiya ..) je suis MAROCAINE et MUSULMANE avant tout ...
(et ne me demande pas c'est quoi musulmane, on t'a déjà donné la réponse dans un autre sujet de discussion hi hi hi)

Sinon ca m'a toujours fait marrer cette comparaison fassi / marrakchi qui en fin de compte n'est pas fondée mais qui permet un peu de créer une certaine ambiance quand on est en groupe ...

étudiante, surtout ne rigole pas ..et No comment!!!
29 décembre 2003 23:55
marocaine et musulmane ou soit disant marocaine et musulmane ou soit disant musulmane et marocaine ou encore soit disant musulmane et soit disant marocaine?????????

j'en ris

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M
30 décembre 2003 01:39
Salam. Il faut retourner à l'histoire. Les ancêtres des Fassi (Grande majorité juif) ont été chassés de l'Andalouse. Ils ont trouvé refuge à Fes. Certains disent qu'il y avait un cartir Hay Al andalouse qui fait référence à ces nouveaux arrivants. Une grande majorité s'est convertie à l'islam. Il y en a qui étaient sincères et d'autres tout simplement pour pouvoir s'infiltrer et faire sa place dans la société marocaine. Dans cette dernière catégorie on trouve beaucoup de Fassi qui jusqu'à aujourd'hui ont des points communs avec les juifs ( reste entre eux, solidaires contre les autres et non pas pour une cause nationale, minorité qui a du pouvoir, S'en foutent de la religion). Ces fassis ont mis la main sur les banques, les assurances, et la médecine au Maroc. Il fallait attendre l'année 1994 pour découvrir que les examens de médecine s'achetaient et se vendaient entre les familles fassi dans les facultés de médecin. Une grand nombre de médecin le sont sans mérite et avec de la magouille et de la fraude. Mais il ne faut pas généraliser
E
30 décembre 2003 11:29
J'ai trouvé un article intéressant sur "les juifs dans la cité de fès" signé Cohen Victor.
Bonne lecture.

Les Juifs dans la cité de Fès

En décidant de fonder une grande cité musulmane pour consacrer les efforts déployés par son prédécesseur et les siens propres en vue de l'instauration du premier État musulman indépendant en terre marocaine, Idris II (791 - 829) ne se doutait certainement pas du destin exceptionnel des populations juives qu'il laissa s'y installer et du rôle considérable qui fut le leur dans le façonnement de l'identité même de cette métropole de l'Islam que Fès devait devenir.

Également appelée à servir de nouvelle base de propagation de la foi parmi les tribus juives, judaïsant, chrétiennes ou païennes non encore converties, même dans ses environs immédiats, la capitale idrissite compta en effet dès sa création une minorité juive particulièrement active. Admis en qualité de dimmis ou tributaires, les Juifs bénéficiaient de la liberté de culte, de la sécurité de leurs personnes et de leurs biens. En contrepartie de cet engagement, ils étaient tenus d'observer des obligations telles que le versement d'un impôt de capitation. Des groupes de Juifs autochtones et leurs coreligionnaires émigrés de Cordoue et de Kairouan s'étaient installés dans un "quartier assez vaste qui s'élevait depuis Aghlen jusqu'à Hisn- Sadoun". La redevance annuelle, qu'ils versaient au trésor idrissite s'élevait, d'après les chroniques, à 30 000 dinars or. Ils purent s'en acquitter en s'adonnant activement à l'artisanat et au commerce. Les propos d'El Bekri témoignent de leurs succès dans ces secteurs : "Fès, dit-il, est le centre d'activité commerciale à grande distance auquel s'adonnaient ces grands négociants, principalement avec l'Orient, le Soudan et l'Europe méditerranéenne. Ce fut à Fès que Moshé Ibn Maïmoun, dit Maïmonide (qui aurait habité dans la maison de l'horloge) rédigea en arabe, vers 1159 - 1165, sa célèbre Epître sur la persécution (Igueret Hachemad). Il préconisait pour sa part, soit de "quitter ces lieux pour aller là où on pourra pratiquer (...) la Torah sans contrainte ni peur", soit faute de mieux, d'opter pour une sorte de "marranisme" en attendant l'avènement de souverains moins dogmatiques et des temps plus cléments.

Il est difficile d'évaluer l'impact de ces recommandations sur le maintien de la communauté juive , en particulier à Fès, jusqu'à l'avènement des Mérinides, où elle s'impose avec éclat. Ces conseils ayant, par ailleurs, sans doute, contribué à nourrir la suspicion tenace dont étaient entourés les Juifs convertis à l'Islam. Suspicion nourrie par des spéculations sur les motivations jugées douteuses de l'attachement des convertis à leurs noms Juifs ? Discrimination dictée par des considérations plus terre à terre telle que la compétition dans certains secteurs de l'artisanat ou autour de ce haut lieu du commerce fassi qu'était le Qissaria ? E tout cas, les musulmans fassis d'origine juive, finirent par s'imposer dans tous les domaines.
Difficile d'estimer la population sur le plan démographique, Nicolas Clénard, de passage à Fès en 1451, évaluait le nombre de sa population à 4 000 personnes et celui des musulmans à 50 000. La communauté juive, diminuée par les conversions mais grossies par l'arrivée de vagues successives de réfugiés en provenance de la péninsule ibérique, bénéficia d'un apport décisif en 1391 - 1392 lorsque arrivèrent dans la cité idrisside les Juifs fuyant les sanglantes hostilités déclenchées contre eux, notamment en Castille et en Aragon, à l'instigation du terrible archidiacre Ferrando Martinez d'Ecija; Ces premiers expulsés comptaient dans leurs rangs des familles qui allaient s'illustrer encore plus dans l'artisanat, le commerce et les sciences religieuses. L'une de leur particularité fut leur intégration avec les autochtones fassis. Un siècle plus tard, l'édit d'expulsion scellé par les rois catholiques après la chute de Grenade (1492) fit affluer à Fès des milliers de Juifs et de musulmans andalous. Dans l'intervalle, leur sort fut étroitement associé à celui de la dynastie Mérinide et certains d'entre eux connurent l'itinéraire fascinant de ces Juifs de la Cour dont l'ascension était fulgurante et la chute non moins vertigineuse. Contrairement au confinement des Juifs en Europe dans des ghettos, sanctionnés par une loi du troisième concile de Latran (1179) la coupure géographique instituée à Fès a servi de modèle et à diverses époques, être rééditée à Marrakech (1557), Meknès (1682), Rabat, Salé et Tétouan (1807 - 1811). La date d'installation des Juifs dans un quartier distinct situé à proximité du siège du gouvernement est contestée. Du jour au lendemain, rapporte une chronique juive, les Juifs furent donc accusés d'avoir profané la mosquée (Qarawiyine ?) Ils auraient rempli de vin les réservoirs de ses lampes. Il n'y avait pas d'alternative sinon les expulser de la médina. Ce fut, un amer et épouvantable exil. Bon nombre de familles de riches marchands Juifs embrassèrent l'Islam plutôt que d'abandonner leurs maisons et de s'éloigner de la cité, de leurs magasins et entrepôts. C'est le quartier qui leur était assigné, bien que relativement spacieux, offrant, de par la proximité du palais et des garnisons, des garanties supplémentaires de sécurité et, de manière générale ne semblait pas pouvoir offrir un confort comparable à celui de la Médina. Située sur un sol salin, d'où le nom de Mellah qui lui sera donné plus tard et qui deviendra synonyme de "quartier juif" dans tout le Maroc. Malgré ces inconvénients, le Mellah offrait cependant un avantage de choix : des conditions favorables au développement des intérêts communautaire ainsi qu'une plus grande cohésion des membres de la communauté vis-à-vis des habitants de la médina. La coupure n'était cependant pas totale. Quelques habitants du Mellah y gardaient encore des magasins et nombreux étaient ceux qui, le shabbat excepté, s'y rendaient pour les besoins de leur commerce. Ils y écoulaient une partie de leurs produits artisanaux, principalement des bijoux en or et les fils d'or à la fabrication des caftans. D'ailleurs rien n'illustrait sans doute mieux le maintien des liens assez étroits malgré l'exclusion qu le recours des Juifs au hurm de Milay Idriss. Ne pouvant se réfugier dans le sanctuaire lui-même, ou dans son espace inviolable, ils trouvaient abri dans le lieu où se faisait l'immolation des taureaux et des autres bêtes offertes en sacrifice.
Vis-à-vis du pouvoir musulman, le regroupement des Juifs dans un même quartier ne signifiait pas seulement leur prise en charge directe et leur protection par les souverains méridines. Ce déplacement leur donnait la possibilité de jouir d'une certaine autonomie interne.

Géré en principe par un conseil composé de divers membres dont les notabilités religieuses, la communauté disposait d'un trésorier et de dayyanim choisis souvent à vie parmi les familles les plus en vue et chargées de siéger au Beth-Din (tribunal) pour rendre la justice. Les Sofrim remplissaient pour leur part des fonctions équivalentes à celles des 'adul musulmans (notaires) et enregistraient donc toutes sortes d'actes, tels que les contrats de mariage, les contrats commerciaux... Outre les services religieux assurés par les hazzanim dans les synagogues privées ou publiques suivant leurs rites respectifs, le respect des prescriptions de la Loi passaient par le recours du circonciseur , l'équivalent du Hajjam en médina, et du sacrificateur rituel qui avait la charge de procéder à l'abattage rituel et de décréter Kasher ou impropres à la consommation les viandes qu'il examinait.
Pour faire face aux calamintés, la communauté puisait ses dernières ressources dans la "caisse des pauvres", alimentée habituellement comme toutes les oeuvres de bienfaisance, par les dons des fidèles, diverses taxes et les revenus tirés des biens heqdesh comparables aux hubus ou waqf musulmans. Dans de telles circonstances, une autre "institution" du mellah avait fort à faire : la Hevra quadicha ou congrégation chargée de l'enterrement des morts mais s'activant aussi utilement par exemple, pour lutter contre les incendies.
En période de calme politique et en dehors des phases d'aléas écologiques, la vie s'écoulait au sein du mellah dans l'accomplissement des prières quotidiennes, la célébration du Chabat annoncé à coups stridents du schofar, la médina ayant un système similaire pour le réveil du Shour durant le Ramadan et la commémoration des grandes dates de l'histoire juive.
Centrées sur l'artisanat et le commerce, la vie économique dépendait dans une large mesure des rapports et des échanges entretenus avec la médina. Regroupés en corporation (comparables aux hanta musulmanes), les artisans Juifs étaient actifs dans quasiment tous les secteurs de production. Ils exerçaient un monopole pratiquement sans partage sur le travail de l'or. Léon l'Africain décrit : "La plupart des orfèvres sont des Juifs qui exécutent leurs travaux au nouveau Fès et les portent dans la vieille ville pour les vendre. Là un marché leur a été assigné près des droguistes. On ne peut travailler en effet, ni l'or, ni l'argent dans la vieille ville... car on dit que vendre les objets d'argent et d'or pour un prix supérieur à ce que vaut leur poids est de l'usure. Mais les souverains donnent l'autorisation aux Juifs de le faire."
En dehors de l'orfèvrerie, de la frappe de monnaies, du travail de cuirs et de laines et de la fabrication d'armes, les Juifs intervenaient par le biais "d'association" dans l'agriculture (oliviers, figuiers, vignobles) et jouaient un rôle important dans le ramassage de ce produit stratégique.
La stabilisation intervint progressivement avec l'afflux à partir de 1470, et surtout 1492, de nouvelles vagues de réfugiés et d'expulsés. Le quartier juif se renforça alors des divers apports de ces nouveaux venus qui le marquèrent d'une empreinte indélébile. Attachés au mode de vie raffiné qui avait été le leur dans la péninsule ibérique, ils se transmirent de génération en génération le legs andalous. Plusieurs siècles plus tard, un célèbre voyageur français, Pierre Loti, reçu avec faste au mellah par des israélites fortunés "au milieu des parfums de bois de santal" et d'amas de "cornes de gazelle", s'extasiera en termes lyriques sur le charme des maisons décorées et aménagées dans le goût arabe le plus recherché et n'hésitera pas à comparer l'un de ses hôtes à "quelque élégant vizir".


J'espère que c'était pas trop long, je m'excuse pour ceux ...
H
30 décembre 2003 14:14
Spécialement pour "Moustique"

Mon frère il faut qu'on arrête de sortir des sujets de L'histoire ( juifs, Fassi,, Etc..).
Même c'est vrai que les Fassi= des juifs( pour toi), mais je ne crois pas trop à ça !!!!
Si on parle un peu des problèmes de l'islame en France , et c'est quoi la solution pour positivité l'islam et les musulman en France voir dans l'Europe.

On ne peut pas refaire l'histoire mais on peut changer le Future.

Amicalement votre.
k
30 décembre 2003 15:08
Il est important de connaître l'histoire pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui

La première solution afin de positiver, est dans le comportement, à nous de montrer le bon exemple, être poli, ne pas être agressif (pour certains ca va être dur la preuve est ci-dessus ....) montrer que nous ne sommes pas des sauvages etc etc
nous avons de bonnes bases dans notre culture, notre education
tous les arabes tous les musulmans doivent se comporter comme cela c'est simple on gagnera pas mal de bons points

HMrabti : Peux tu stp me donner les références de ton livre d'histoire qui date de 68
k
30 décembre 2003 15:21
Il est important de connaître l'histoire

En ce qui concerne la France, la première solution afin de positiver, je pense, est dans le comportement, à nous de montrer le bon exemple, être poli, ne pas être agressif (pour certains ca va être dur la preuve est ci-dessus ....) montrer que nous ne sommes pas des sauvages etc etc
nous avons de bonnes bases dans notre culture, notre education
tous les arabes tous les musulmans doivent se comporter comme cela c'est simple on gagnera pas mal de bons points

HMrabti : Peux tu stp me donner les références de ton livre d'histoire qui date de 68
H
30 décembre 2003 16:55
Bonnour Kati,

Avec plaisir, je te donne les références de mon livre d'histoire qui date de 1968-

TITRE : HISTOIRE DU MAROC
Edition HATIER n°1230 -4e trimestre 1968.

c'est un livre rare, mais essaye toujours!!!!

Bonne réception.

Bonne Fête fin d'année.
j
30 décembre 2003 17:09
salam aleykoum!!!
Moustique je vois que tu te poses beaucoup de questions, nous les fassis on se voit avant tout comme des marocain malgré notre accent(je ne vois pas en quoi il est drole) qui est different et notre façon de parler d' autant plus que la façon dont tu as posé ton sujet est insultante, limite si on n'est pas une population qui vient de nul part.
En ce concerne ton affimation disant "ceux qui sont riches ", faut areter les clichés disant que tous les fassis sont riches certes certains ont biens reussi dans leur vie et je dis hamdoullah et bsahthoume comme il y a des casaoui, des marrakechehine qui ont bien reussi dans leur vie, j'ajoute qu il y a aussi des fassis dans les cités.Faut pas leur en vouloir si eux ils ont une autre perspective de la vie si leur but c est de reussir, oui en effet tu trouveras pleins de fassis avocats, medecin, juges..... ce qu ils veulent c' est la reussite.
Elmustafa j' ai trouvé ton article trés interressant si jamais t en a d'autre n hesite pas a me les envoyer merci d'avance

Je vous souhaite a tous une bonne année avec beaucoup de bonheur, une bonne santé, avec beaucoup d amour et d'argent.

Une fassia

"on fait tout pour gagner un coeur et bien peu pour le garder"
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