Ouled Amghar à Miknasât az-Zeitoûn, Ouled 'Isa à al-Hisn du Djebel 'Alem, Ouled al-Fadîl Ahmed ben Idrîs, chorfa d'Azemmour, Benî Tazîla, originaires des Benî Zeroual, Ouled Soûsân (appelés aujourd'hui Ouled Beroûal) à al-Hisn du Djebel 'Alem, non chorfa; Aboû l'Hasân 'Alî ben Mâmoûn, originaires des Benî Abî Zerâ, une des tribus du gouvernement de Tergha, qui exerça les fonctions de qadî à Chefchaoûn du temps du prince Aboû al-Hasan ibn Rashîd, et mourut à Damas en Syrie, où son tombeau est connu; Le chérif al-Karkî, Mûhammad ibn 'Amrân ibn Mûsa ibn 'Abd al-'Aziz ibn Mûhammad ibn Hazm , cheikh des Malékites et des Shaféites en Egypte; Le chérif Ben 'Abd Alah Mûhamad al Andalûsî; Mûhammad ibn Salih ibn 'Alî al Hâshimî al 'Abbasî al Aïssawî al Kûlî; Mûhammad ibn Ahmad ibn Mûhammad ibn Ahmad as-Sabtî al Gharnatî. A l'époque de Moulay 'Abd al Malik, les dhahir et les rûsûm s'étaient multipliés en si grand nombre et les familles qui élevaient des prétentions au chérifat étaient si répandues qu'un ordre sultanien fit comparaitre toutes ces familles, accompagnées du naqîb des chorfa, qui était alors Moulay Ahmed ben Omar ben Aïssa ben 'Abdel Wahhâb al 'Alamî, devant le qadî d'El Ksar el Kébir et des provinces de Habt, Abd ar Rahmân at-Tijanî. Elles vinrent avec leurs actes et leurs dhahir qu'on examina. On y vit les Benî Djebâra, du Djebel Ghomâra, qui se disent originaires des Ouled Dja'far, les Ouled al Madjkîsî, les Ouled 'Abd al Hakim, les Ouled Khalloûf, de la même tribu, les Ouled Sidî Ahmed at-Tirâch et Ahmed ben al-Hâdj, les Ouled Merdâz, les Ouled Ben 'Abboû, les Ouled Zahâr des Beni Gorfet, les Ouled al-Baqqâch du quartier de Chari'a (à El-Ksar) et de la tribu de Rehoûna, les Ouled Qûraysh de la tribu de Somâta, les Ouled Mâdj habitant au quartier de Souaîqa (d'El-Ksar), Mûhammad Ben Yahya al-Bahratî des Benî Yûsûf, les Ouled Ben 'Alî at-Talib Mûhammad, Les Ouled Ben Qasim à Diyar al Jadoûd, le ma'alem 'Umar ben Mûhammad surnommé Ben Settî, habitant à Fès. Un grand nombre dentre eux virent repousser leurs prétentions: leurs documents furent déclarés apocryphes. Parmi ces faux chorfa figuraient les Benî Djebâra. Les Chorfa du Djebel 'Alem se sont ramifiés à partir d'Aboû Bakr ben 'Alî ben Horma. A l'exception des Benî 'Amrân, tous les chorfa des provinces du Habt descendent de ce personnage. On en trouve une fraction dans la tribu de Somâta, à Hadjar an-Nasr (Hadjar ach-Chorfa) refuge des Idrîsides après leur dispersion, une chez les Benî Cheddâd, une chez les Benî Khaled, une chez les Benî Hasân, une aux Benî Haouzmer, une aux Benî Ider, une aux Benî Gorfet, une à El Ksar El Kébir, une à Tétouan, une aux benî Messarâ, une aux Sanhâja, une fraction chez les Benî Oued Râs, une chez les Benî Sa'îd, une à Chefchaoûn, une aux Benî Fezzan de Ghzâwa, une à Miknâsa, une aux Benî Yûsûf. L'opinion généralement admise est que les 'Amraniyîn [1] descendent de 'Umar ibn Idrîs, souverain de Targha. On en trouve une fraction chez les Benî Messâra, une au pays de Tlîq, dans la tribu de Choukrân (ce sont les Ouled Guenfoûd), une fraction aux Benî Ider. Quant aux Benî Aboû al-'Aîch Ahmed ben Qâsem, ils ont élu domicile au Djebel 'alem; on en trouve une fraction à al-Hisn, cele des Ouled al-Qomor et des Ouled Chetoûan, une à Tazerout, les Ouled al-'Asârî, une aux benî 'Aroûs et à Tazerout du Djebel 'Alem. Les Benî Zakariyâ au Habt, ont comme aïeul Sahnoûn ben Nasser ben Omar ben Saïd ben 'Oumâra ben Mûhammad ben Ahmed ben Malik ben 'Alî ben Ahmed; les Menâsserâ et les Zakâra, Ouled Abî 'Inan ont donc un aïeul commun. Cette généalogie est établie par un écrit du qadî Sidî Mûhammad ben 'Isa, chérif chefchaounî, écrit mentionnant le témoignage du qadî Sidî Yûsûf ben 'Alî Chellî à Khoums Benî Ider, dans la tribu d'Ahl Sérif, près d'El Ksar El Kébir.
Les Ouled Ghaîlân des Benî Gorfet [2], les Ouled Benna'îm des Benî 'Arûs (descendants de Sidî Mansûr ben Na'îm), les Ouled ben 'Ath aux Benî Yûsûf, les Ouled El-Hajj al-Baqqâl al-Aghzawî, de la descendance de Sidî 'Alî al-Hajj [3], toutes ces familles, contrairement àleurs prétentions, n'ont jamais eu aucune attache chérifienne. Les Benî Koulâl dans l'Oued Zâ, qui ont comme aïeul Ahmed surnommé Kathîr as-Sarâ'ina se rattachent à Ahmed ibn Idrîs.
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