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Un bon exemple de "démocrates" et "progressistes" marocains
A
22 mai 2006 18:45
"Un jour, le nombre des membres du comité central sera supérieur à celui des membres du parti!" C'est ainsi qu'un ancien militant du Parti du Progrès et du Socialisme décrit la réalité du parti.
Depuis les élections locales de 1992 en effet, le PPS est entré dans une phase de décadence continue. Lors des dites élections, le parti se trouvait dans l'impossibilité de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales tant que le nombre des ses membres était outrageusement inférieur à celui des circonscriptions. De ce fait, le PPS s'est ouvert à de nombreux opportunistes venus de toute part et sans aucun lien, ni de près ni de loin, avec ses instances ni avec "le progrès et le socialisme".
Le décès accidentel de Ali Yata, leader historique du PPS, en 1997 donna l'occasion aux modernistes de se manifester. La première tentative dans ce sens toucha alors les deux organes de presse du parti, en l'occurrence "Albayane" en français et "Bayane Al-Yaoum" en arabe. Elle fut menée par Nabil Benabdellah, le ministre actuel de la communication.
Cette tentative de modernisation s'est vue - tout simplement! – avortée par un certain Ahmed Zaki qui conduit alors plusieurs manœuvres et arriva à contraindre Benabdellah à démissionner de son poste de directeur des deux publications du PPS en l'an 2000.
Ahmed Zaki, un petit pharmacien inconnu, est devenu alors directeur "de deux grands journaux" comme disait souvent son épouse aux clients de sa petite pharmacie à l'ancienne médina de Casablanca. Son premier exploit à ces "deux grands journaux" fut le retardement systématique des salaires. Il ordonna également à son directeur financier, un certain comptable venu du secteur du textile au nom de Mohamed Hichane, de cesser le règlement des parts salariale et patronale des cotisations de la CNSS et de la CIMR en faveur des journalistes et autre salariés des "deux grands journaux". Toutefois, le prélèvement de ces cotisations sur les salaires n'a jamais cessé. Non seulement ceci, mais les prélèvements à la source sur les salaires en faveur des sociétés de crédit continuèrent aussi sans pour autant qu' ils soient versés aux sociétés ayant droit.

Le 26 Avril 2004, Zaki le pharmacien limogea le rédacteur en chef de "Bayane Al-Yaoum" et nomma à sa place un certain Boutayeb El-Hanoun, inspecteur à l'enseignement préparatoire.
Sans s'arrêter trop sur ce qu'il pourrait y avoir de commun entre un journaliste et un "inspecteur", ou encore entre un "directeur de publication" et un "vendeur de médicament"; il n' y a sûrement rien de commun entre le parti qui se prétend "parti de la classe ouvrière" et un pharmacien qui use de son alchimie pour créer un nouveau calendrier (en retardant les salaire!) où les mois varient entre 40 et 50 jours. De même, il n' y a certainement rien de commun entre "l'avant garde révolutionnaire" et "l'inspecteur" amoureux fou des tables (et des sous-la-table(s)!) de l'ambassade du Kuwait à Rabat.
Pour conclure, rappelez vous que Ismaïl Alaoui, secrétaire général du PPS et directeur politique de "Bayane Al-Yaoum" et "Albayane", était le premier à évoquer le problème des "fonctionnaires fantômes" lorsqu' il était ministre de l'éducation nationale. Hélas, il s'avère que non seulement il protège un fonctionnaire fantôme mais il le promeut et lui offre aussi l'occasion de faire fortune. Peut être que Mr Alaoui compte attirer à son parti tous les fonctionnaires fantômes du Maroc. Ça fera un parti de fantômes, ou un Petit Partie de Simulacres, ça donne toujours un PPS… Peu importe!
Alors?! à 2007!
 
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