Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Exégèse coranique
T
1 mai 2004 16:26
Pourquoi donc l'exégèse coranique (tafsîr) apparaît-elle si souvent extrêmement pauvre ? Pourquoi donc ne savons-nous que commenter, y compris nombre de nos oulémas et théologiens, y compris nous-mêmes sur ce site, des commentaires qui sont eux-mêmes des commentaires sur des commentaires de commentaires ? Depuis environ huit siècles, l'exégèse coranique semble comme figée, contrainte à la paraphrase, nombriliste, repliée sur elle-même. Bien souvent, elle n'est que juridisme pointilleux, d'où la force, la beauté, le mystère du Coran ont disparu.

Nous présentons aux hommes et aux femmes de notre temps, à nos enfants, un Coran sacralisé, mais sans âme, sans vie, coupé de notre environnement, ignorant le monde qui nous entoure. Nous avons perdu notre capacité "à interpréter le message coranique de manière créative, dans des termes contemporains" (Farid Esack, théologien musulman sud-africain). Il ne s'agit pas d'innover, d'inventer, de faire dire au Coran ce qu'il ne dit pas, mais de présenter un Coran qui parle au cœur des hommes et femmes de notre temps, musulmans sûrement, mais aussi non-musulmans, qui nourrit notre vie spirituelle mais aussi quotidienne, au cœur de ce monde.

Pourquoi donc nos commentaires éludent-ils les apports des disciplines intellectuelles (philosophie, sociologie, histoire) et scientifiques, au profit d'une science religieuse étroite, mécanique ? Pourquoi donc Ibn Ruchd (Averroès), Ibn Sina (Avicenne) sont-ils absents de notre réflexion, ou des penseurs plus contemporains tels que Abduh (pourtant grand mufti d'Egypte au début du 20ème siècle), Rahman, Al Khûli, Soroush, d'autres encore ? Ne pas être intellectuellement d'accord sur tel ou telle interprétation ou sujet avec tel ou tel d'entre eux est une chose. Il ne s'agit pas non plus d'en faire de nouveaux gourous. Mais peut-être peuvent-ils apporter un éclairage différent ? Rapprocher de la voie droite ? Aider à vivre le Coran par nous-mêmes et non comme des moutons qui écoutons religieusement des commentaires qui finissent par ne plus avoir de sens ?

Je sais, ce paysage est pessimiste. En France particulièrement, les rares instituts islamiques et, Dieu merci, de nombreuses mosquées s'ouvrent à une théologie qui incite à réfléchir par nous-même, à une présentation créative du Coran, tournée vers le monde de notre temps, qui sort d'une orthodoxie nombriliste. J'espère que cela permettra à nos enfants de vivre un Islam revivifié…

J'attends vos réactions avec intérêt.

Amicalement
J
JD
2 mai 2004 22:37
bonsoir TOUNE

je ne suis pas musulman mais je trouve ton sujet très intéressant.

serais je le seul ???
M
3 mai 2004 01:30
Non je le trouve tres interessant aussi...
M
3 mai 2004 14:12
Par contre je dois avouer ke je ne sai pa tro ce ke signifie exactememt le mot exègese, eske tu pourai men donner une definition precise; merci
T
3 mai 2004 20:04
L'exégèse est l'interprétation d'un texte dont le sens, la portée, sont obscurs ou sujets à discussion : Bible, Coran, …

Elle peut faire appel à de nombreuses connaissances :
-théologiques (ce que disent les oulémas, les imams, etc),
-historiques (il faut savoir que l'Islam est intervenu en Arabie dans une région où se cotoyaient juifs, chrétiens séparés de Rome et paganistes ; qu'il n'existait alors pas d'état constitué à l'inverse de l'état byzanthin, etc),
-scientifiques (que savait-on de la fécondation, de la médecine, ... Le Coran fait allusion à de nombreux domaines scientifiques)
-philologiques (grammaire de la langue, racine des mots...),
-philosophiques (on ne peut comprendre l'Islam, comme les autres religions, sans réfléchir à la question du rapport de l'homme à Dieu, à la nature, à la vie en société...)
-etc
A
3 mai 2004 23:23
Assalamo wa ra7hamato Allahi wa Barakatoh !



TOUNE a écrit:

> Pourquoi donc l'exégèse coranique (tafsîr) apparaît-elle si
> souvent extrêmement pauvre ?

je m excuse mais j ai connue en personne et d une facon universtaire le tafsir dans les livres connue ainssi a travers les manuscriptes même qui sont malhreusement inconnu et seulement dans les arichives des anciens bibliotheque et j ai jamais peu constater ce que tu viens du avancer par l adjective
" extrêmement pauvre " mais plutôt autre chose commbien malhreusement certains musulmans du plus en plus leur savoir qualifier d "extrêmement pauvre" pour ne pas dire misreable dans la science du Tafisir !

par suite je vois pas si la question que tu a pôser et prés du la realité academique du savoir islamique et même s elle interssant et relevant ici seraisp par contre une autre question ici est plus realiste et pres du la realité quatidien du pleuriseur musulmans :



Pourquoi donc certains musulamns apparaîsent-il si souvent dans notre épouqe extrêmement pauvre enver leur savoir sur le Tafsir du Al Coran al karim ?

winking smiley


juste une correction dans les sciences du l´islam :

le Tafsir du coran ne veux pas dire Exégèse coranique mais tous simplement l´interpertation que le Prophet Mohammad saws et ces compangants ainssi du tous les grand ouelma suivits par al Athar du Al Coran al karim !



wa Allaho a3lam
T
6 mai 2004 11:11
Pour ceux que cela intéresse un état et l'histoire de l'exégèse coranique sur le site : [www.mosquee-de-paris.org]
A
6 mai 2004 11:41
assalamo alykoum wa ra7hamato Allahi wa Barakatoh !


du nos jour chaque personne comme Hamza qu a une jalba blanche et qui travaille pour les interts du la france ou lieux des interets du l´islam et qu est n absolument rien avoir avec les sciencs du l´islam on l´apple sheikh ..
je sais pas franchement comme on prends ce que écrit ce genre du personne au serieux ..

et sincermetent vue a son cv ca m´étonne pas du trouver des faux mots traduits comme l´exégese .. ou lieux du Tafris du coran



TOUNE a écrit:

> Pour ceux que cela intéresse un état et l'histoire de l'exégèse
> coranique sur le site :
> [www.mosquee-de-paris.org]


Pour ce que sont intéresser par la verfication des sources du leur informations sur l´islam : lire ici le cv du ce pseudo-sheikh Hamza BOUBAKEUR:



[www.mosquee-de-paris.org]




----------

Le début de son existence est plongée profondément dans sa culture ancestrale où l'étude coranique et l'environnement saharien allaient marquer d'une trace indélébile l'esprit de l'enfant précoce qui à l'age de 12 ans, à la surprise générale, est admis au lycée d'Oran.

Pressentant les changements d'un monde en pleine mutation, son père grand seigneur des tribus sahariennes admet non sans une certaine méfiance la scolarité du lycéen qui de son côté assimile avec les résultats les plus brillants tous les programmes de la 6ème à la terminale. Ses professeurs garderont de lui l'image d'un jeune homme promis à un destin hors du commun.

Littéraire et mathématicien à la fois, il acquiert une solide formation dans les sciences et les langues (allemand, anglais, latin, français…..) qu'on lui enseigne et s'engage dans une licence de science. La mort de son père en 1932 l'oriente vers la licence puis l'agrégation d'arabe. Devenu professeur en 1936 il enseigne dans les deux collèges (garçons et filles) de Philippeville (Skikda).

Il fonde sa famille, mais la guerre de 1940 le rappelle à Alger où ses connaissances de l'allemand de l'arabe et du français le désignent tout naturellement aux émissions de Radio Alger, sous les bombardements épisodiques des raids allemands.

Il enseigne au lycée Bugeaud à Alger et se lie avec les mouvements nationalistes algériens en ouvrant les colonnes de son journal " As-Salam Ifriqiya ". Son engagement de jeune intellectuel musulman nationaliste défendant avec acharnement la dignité des siens ainsi que l'émergence de la femme algérienne dans les mille et un conflits qui opposent les musulmans du sud et du Nord de l'Algérie à l'administration coloniale. Son audience grandit parmi les siens et le fait remarquer à Paris même où il s'était engagé avec ses amis socialistes dès 1936.

En pleine bataille d'Alger (1957), la tourmente vaudra à tous les intellectuels en vue, de sérieuses difficultés. Appelé à Paris où se discutait la succession de Si Kadour Ben Ghabrit, fondateur de la Mosquée de Paris mort en 1954, il est désigné officiellement par le gouvernement français comme directeur de l'institution.

------


aucune formations académique sérieuse dans les sciences du Tafisir du coran ni même pas dans l´islam ...


il s´agit plutôt un verterain du la guerre du l algerie avec un peux du mot en arabe dans la bouche et une jalaba blanche...


du n´importe quoi !
S
6 mai 2004 16:50
Assalamu 'Alaykûm

La richesse de l'islam demeure dans le peu d'éxègéses du Coran.

Rappelons-nous que les meilleures générations de Musulmans, les plus pieux, les plus modestes, les plus instruits, les plus érudits, sont les trois premières générations qui ont suivie la mort de Messager d'Allah Salallahou 'Alayhi Wa Salam.

Et je dis cela en vertue du hadith de notre prophète qui à dit : "la meilleure génération de musulmans sera celle d'après, puis celle d'après, puis celle d'après. Et cela ira en se dégradant.".

L'essentiel du travail sur l'interpretation du Coran et sur la science du hadith à été fait durant ces trois premières générations. En effet, l'islam était à son apogée, les sciences Islamiques étaient très vives et le prophète était mort depuis peu. C'est dans ce contexte qu'on vécus les plus grand théologiens et savants tels que l'Imam Boukhary, Muslim et autre Ibn Kathir.

Le prophète, Salallahou 'Alayhi Wa Salam à aussi dit que la savoir irait en diminuant, a tel point que les Musulmans finiront par prendre comme guide des hommes mediocres, qui prêchent pour le dirham ou le dinar et qui mènent leurs fidels vers l'égarement.

Je suis content qu'il n'y ai pas une mutlitude d'éxegeses du Coran, car cela aurait conduit à encore plus de divisions. que se passerait-il si chaque iluminé, chaque sectaire, chaque apprenti érudit faisait sa propore interpretation du livre Saint? Ou en serions-nous actuellement? Avec 50000 lectures différentes du Coran?

En réalité, l'éssentiel du travail à été fait par les Salafs, nos pieux prédécesseurs. Et nous implorons Allah pour qu'il les retribue pour leur travail.

Imaginez-vous que Malek Chebel ou Leila Babes decident de faire leur éxegèses du Coran? Et si demain Malk Boutih voulait interpreter le Coran? Et toi Toune, serais-tu capable d'interpreter le Coran?

Le travail qui a été fait me semble suffisant. L'Islam n'est pas une film dont on fait le remake chaque année, comme on fait avec la bible!

PS : pour ceux qui ne le savent pas encore :

Le Prophète Salallahou 'Alayhi Wa Salam à dit : "quiconque interprete le Coran à sa manière (selon ses passions) est dans le feu, même si son interpretation est juste.

A Mediter Insha-Allah.
T
6 mai 2004 21:45
Sauf qu'Ibn Kathir est né 700 ans après la Révélation... Soit 10 générations smiling smiley

toune
T
6 mai 2004 22:28
Il est vrai que son CV ressemble à un panégérique... Comme celui de son fils smiling smiley

Ne t'en fais pas, je l'avais lu. Seulement voilà, s'il n'a pas pu faire d'études dans de grandes universités islamiques (à l'apoque de ses 20 ans, il n'en existait pas en Algérie... et d'ailleurs toujous pas : on voit que cela a mené au FIS et Cie), il a étudié l'Islam comme toi. En lisant beaucoup, en réfléchissant, en écoutant des gens qui savaient mieux que lui... Sa formation universitaire poussé l'y a aidé. C'est pourquoi, il fut reconnu par la suite par ses pairs des plus grandes universités, d'abord méfiants comme toi et moi.

Lis ses livres... Peut-être ne seras toujours pas d'accord, moi-même je ne le suis pas toujours dans son effort d'interprétation, mais tu ne peux lui reprocher de ne connaître que quelques mots d'arabe. Avec l'agrégation, avec toutes les connaissances qu'il a pu acquérir, je peux te garantir qu'il nous évite beaucoup de contresens du Coran (il n'est pas non plus le seul), que font certains imams aujourd'hui menacés d'expulsion.

En tout cas, sa présentation de l'histoire de l'exégèse coranique me paraît on ne peut plus exacte et objective...

Amicalement

toune
T
8 mai 2004 19:00
Plusieurs hadiths proposent les compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) en exemple. Ainsi :

"La meilleure partie de ma Oumma (= communauté des musulmans) est mon époque, puis ceux qui viennent après, puis ceux qui viennent après. Puis viendront des gens qui apporteront un témoignage alors qu'il ne leur aura pas été demandé, qui trahiront ce qu'il leur aura été confié et ne seront pas honnêtes, qui feront des vœux qu'ils ne respecteront pas, et qui seront gras" (Bukhârî, Muslim).

**********

En Islam,
- Le texte de référence est d'abord le Coran,
- puis les hadiths authentiques (il faudrait ici tout un développement pour définir les critères de l'authenticité), qui viennent éclairer le Coran, dits du Prophète, Paix et Bénédiction sur lui ;
- seulement en troisième, suivent les compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui), lorsqu'un consensus clair (idjmaa) existait entre eux
- enfin, mais c'est un autre débat que je ne ferai qu'introduire, le jugement personnel ; ainsi, envoyant Ibn Jabal en mission au Yémen, le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) lui demanda " : Par quoi jugeras-tu ? Ibn Jabal répondit : "par le Livre d'Allah." "Et si tu n'y trouves pas la réponse ?" "Alors par la Sunna du messager d'Allah." "Et si tu n'y trouves toujours pas de solution ?" "Je ferai appel à ma propre réflexion sans épargner mes efforts." Voyant cela, le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) loua Dieu : "la louange est à Allah qui a guidé le messager du messager d'Allah vers ce que le messager d'Allah aime." (Maliki).

Je sais : les wahhabites et salafistes n'admettent pas ce dernier hadith comme authentique. De même qu'ils refusent qu'on ne mette pas au même niveau la Sunna et le Coran…
Je sais aussi qu'ils invoquent ce hadith : "Celui qui se prononce au sujet du Coran, même si ce qu'il dit est exact, s'est trompé" (Abû Dawûd et Tirmidhi).
Nombre de hadiths rapportés par ceux-ci ont un caractère tranchés voire apocalyptique : "La communauté se divisera en 73 branches, 72 seront dans le feu, 1 dans le paradis" (Abu Dawûd), "Celui qui sort de la communauté ne serait-ce que d'un empan, celui a retiré de son cou l'appartenance à l'Islam" (Tirmidhi). Ils me paraissent incompatibles avec la miséricorde d'Allah. A contrario, "l'effort d'interprétation (ijtihâd) erroné rapporte une récompense au savant et deux quand il parvient à ce qui est juste" (Ibn Taymiyya). J'en reste là sur ce sujet winking smiley

**********

En Islam sunnite, la notion de clergé est inexistante (ni pape, ni évêque) ; il n'y a donc pas de gardiens de l'orthodoxie : chacun est donc libre d'étudier le Coran et les sources de l'Islam. Comme dans toute religion, le risque est alors de voir apparaître des déviances, voire des sectes. L'attachement à l'oumma ou jamâ'a, à la communauté est alors essentiel. C'est pourquoi le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) a demandé à ce que les musulmans demeurent liés entre eux ("De l'ordre du Prophète, que l'on reste lié à la communauté" ) (Bukhârî).

Chacun est donc tenu de "disputer" patiemment avec l'autre, malgré ses faiblesses ou imperfections, lorsqu'il pense qu'il néglige ou comprend mal les textes. Il s'ensuit débat, recherche d'approfondissement au sein de la communauté, c'est tout l'objet de ce forum 

Plusieurs interprétations du terme jamâ'a coexistent :
- les compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) et les deux générations suivantes,
- les musulmans versés dans la connaissance de l'Islam,
- la communauté des musulmans en général.

**********

Qui sont les compagnons (salafs) du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) ? Il existe un consensus pour dire qu'il s'agit de toute personne venue à l'Islam du temps du Prophète, qu'elle l'ait vue une fois ou de nombreuses fois, sans durée minimale, en la compagnie du Prophète. Cette première génération vécut jusqu'à la fin du premier siècle de l'Hégire.
Quelle est la seconde génération (les tâbi'ûn, ou élèves des compagnons) ? Ceux qui ont connu les compagnons du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui). Cette génération court jusqu'en 170 après l'Hégire.
La troisième génération (les tab' ut-tâb'în, ou élèves des élèves) prend fin vers l'an 220 de l'Hégire.

Pour ce qui est de la profondeur du savoir, il existe un consensus pour dire que le hadith cité en introduction ne signifie pas que tel ou tel compagnon de la première génération, pris individuellement, est meilleur que tel ou tel de la seconde ou de la troisième. C'est uniquement pris dans son ensemble que la première génération est plus savante. Il se peut donc que, pris isolément, un savant de la seconde ou de la troisième génération soit plus savant qu'un compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui), lui aussi pris isolément. Et ainsi de générations en générations.
D'où l'importance en Islam, pas toujours respectée, qu'une fatwa (avis) soit prononcé par consensus… Toute fatwa émise sans consensus est nulle et non avenue.

En Islam, les points sur lesquels les compagnons et leurs élèves et les élèves des élèves sont clairement unanimes (essentiellement tout ce qui est relatif aux cinq piliers de l'Islam) ne peuvent pas faire l'objet d'une réinterprétation. Ils sont LA référence unique. Sur tous les autres points, pour lesquels il existe des divergences, plusieurs avis sont possibles, pourvu qu'ils reposent sur une argumentation solide et sur les textes.

Par contre, sur le plan de la profondeur de la foi et de la piété des actions, il aussi largement admis par la communauté des musulmans que chaque compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction sur lui), pris individuellement, possède auprès de Dieu une valeur plus importante que tout autre musulman qui n'est pas compagnon. Chaque compagnon a cependant une valeur différente auprès de Dieu selon qu'il a embrassé l'Islam avant l'émigration à Médine, avant la conquête de La Mecque, pendant ou après celle-ci. Mais cela n'a rien à voir avec la science.

**********

"Puis viendront des gens qui apporteront un témoignage alors qu'il ne leur aura pas été demandé, qui trahiront ce qu'il leur aura été confié et ne seront pas honnêtes, qui feront des vœux qu'ils ne respecteront pas, et qui seront gras"

La fin du hadith n'est en rien une condamnation des générations qui suivront les trois premières. Mais comme dans toute communauté, le Prophète (Paix et Bénédiction sur lui) avertit que des déviances, des sectarismes sont susceptibles d'apparaître.

**********

"Tu les verras inclinés (= les compagnons) ou prosternés, recherchant la grâce de Dieu et son agrément. Leur visage porte la marque de la prosternation. C'est ainsi qu'ils sont décrits dans la Thora et dans l'Evangile. Telle une graine qui donne naissance à de jeunes épis puis les renforce : la tige s'épaissit et se tient droite, à l'émerveillement des semeurs."

(Coran 48 – La victoire – Verset 29).

Mais Dieu sait mieux

toune
S
10 mai 2004 13:46
Assalamu 'Alaykûm

<<Nombre de hadiths rapportés par ceux-ci ont un caractère tranchés voire apocalyptique : "La communauté se divisera en 73 branches, 72 seront dans le feu, 1 dans le paradis" (Abu Dawûd), "Celui qui sort de la communauté ne serait-ce que d'un empan, celui a retiré de son cou l'appartenance à l'Islam" (Tirmidhi). Ils me paraissent incompatibles avec la miséricorde d'Allah<<


Deux cas de figure :

-Soit ce hadith est un faux.

-Soit c'est un vrai, et dans ce cas, tu penses qu'une parole prononcée par le Messager et l'agrée d'Allah , Salallahou 'alyhi Wa Salam est icompatible avec la Miséricorde d'Allah. Paradoxale non?
m
10 mai 2004 21:52
Salamalaykoum;
,
Merci de Toune de proposer ce sujet, il est intéressant.
Effectivement, tu as cité des géants de la pensée musulmane, (ibn sina....).
ces gens ne se sont pas contentés de répéter, dans leur formulation littérale, des décisions prises dans des situations historiques, mais en ont retrouvé l'esprit et la guidance divine pour attendre le même but dans des circonstances historiques nouvelles, inédites.
il faut échapper à cette paresse et cette scrélose d'esprit qui nous tue petit à petit comme une vermine !!.

la loi ne peut pas se pétrifier alors que les situations q'elle gère est en perpétuelle métamorphose.
Appliquer la sharia ne se réduit pas à couper la main du voleur, à savoir que le musulman a la possibilité se marier avec plusieurs femmes (4) à la fois, elle ne se réduit pas à des rites mécaniques dépourvus d'âme. Elle est une source dont l'eau coule, mais pas stagnante.

le tableau comme tu disait est pessimiste, mais la flamme est toujours là, l'étincelle est là, ce qui éberne en nous doit se réveiller et émerger. Cependant, le marteau doit être assez solide et sage pour briser et déchirer le voile qui nous empêche de voir ce qui est en nous, dans notre histoire, dans notre entourage, et par conséquence d'inventer notre avenir

j'ai déja lancer un débat "réflexion sur la civilisation...", pour essayer de dégager les causes de notre décadence, et les clés d'une eventuelle renaissance. mais personne ne m'a répondu. je vois que tout lemonde s'intéresse à des questions genre "mots croisés" sur l'ISLAM. ce qui bien, mais il faut savoir dépasser ca pour mener une réflexion plus constructive
wasalamalaykoum
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook