Monsieur le Président de la République, Très cher frère de l'exil, Très cher frère en humanité,
C'est, dans un premier temps, au nom de la lourde charge qui vous occupe, la Présidence de la République Française, que je m'adresse à vous, en tant que modeste responsable d'une association musulmane française, et aussi en qualité de petit cadre de l'administration financière de l'État. Je vous envoie ce message, du fond de la cale, comme le ferai un moussaillon à destination de son commandant de bord, un jour de grande tempête.