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Les exactions de l'armée malienne
A
29 janvier 2013 11:03
Citation
a écrit:
Exécutions par balles ou à la machette, cadavres jetés dans des puits… Douze jours à peine après le début de l’opération Serval destinée à stopper la progression des islamistes en route vers le sud du Mali, les témoignages sur les exactions commises par les soldats de l’armée malienne se multiplient. Alertée par un ensemble de sources sur le terrain, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a évoqué, mercredi, "une série d’exécutions sommaires" dans l’ouest et le centre du Mali et réclamé la création "immédiate" d’une commission d’enquête indépendante. Invité de l’émission Politiques sur FRANCE 24, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a de son côté appelé à la "vigilance" tout en rappelant que François Hollande comptait sur "le sens des responsabilités des cadres de l’armée malienne pour éviter toute exaction". Interview avec Florent Geel, responsable Afrique de la FIDH, actuellement à Bamako.

FRANCE 24 : Comment avez-vous pu établir l’existence des exactions évoquées au Mali ?

Florent Geel : Nous avons un ensemble de sources, notamment journalistiques, que nous avons croisées et vérifiées sur le terrain depuis une dizaine de jours. Il s’agit de cas d’exécutions sommaires, notamment dans l’Ouest. La seule chose que nous n’avons pas encore faite, c’est prendre les pelles pour déterrer les corps. Il y a aussi le cas de l’enlèvement de l’imam Cheik Hama Alourou par des militaires maliens, le 21 janvier au soir, à Gnimi Gnama, un village entre Boré et Douentza. Pour l’instant, nous n’avons aucune nouvelle.

Quel est le profil des victimes ?

F. G. : Les profils sont très divers mais ils se recoupent à travers les accusations de collaboration supposée avec les islamistes. À l’approche des djihadistes, notamment à Sévaré, certaines personnes n'ont pas caché une certaine forme d'enthousiasme. D’autres ont été accusées d’être des "infiltrés" parce qu’ils ont été arrêtés en possession d’armes. Il y a notamment des chauffeurs de bus qui ont été payés pour faire passer des armes. Lors des contrôles de l’armée, certains ont choisi de collaborer en montrant leur cargaison cachée sur le toit, mais pas tous. Ces derniers ont été exécutés.

Citation
a écrit:
Il ne fait pas bon être barbu dans le nord du Mali, où l'armée traque le moindre signe de collaboration avec les islamistes. Reportage à Diabali, où un homme a été désigné comme rebelle parce qu'il portait une barbe fournie.

Le collier de barbe blanche du vieil homme tourne au rouge au fur à mesure que les coups de ceinturon du soldat s'abattent sur son crâne dégarni. Vêtu d'une longue djellabah marron claire, le vieil homme s'élance pieds nus, terrorisé, alors que le militaire redouble de violence, hurlant qu'il va le tuer. D'autres soldats maliens finissent par intervenir, s'interposant mollement entre leur confrère déchaîné et sa victime, visiblement déboussolée.

La scène se passe la semaine dernière dans la ville de Diabali, une localité du centre du pays reprise le 21 janvier aux rebelles islamistes par les forces maliennes et françaises. Les quelques journalistes présents sur place sont alors vivement écartés.

"Pas de photo ! Dégagez !" s'époumone le capitaine malien qui, quelques minutes plus tôt, nous montrait cordialement les dommages subis par le camp militaire de Diabali lors des bombardements contre les rebelles qui y avaient pris position. Le malaise est palpable, tous les protagonistes sont conscients de vivre une scène d'une violence extrême.

Quelques jours après, FRANCE 24 est retourné à Diabali dans le but de retrouver le vieil homme à la barbe et retracer le déroulement d'une de ces exactions qui émaillent la reconquête du nord du pays.
A
29 janvier 2013 11:05
[www.fr.alakhbar.info]

Citation
a écrit:
Condamné pour une barbe trop longue

Paisiblement assis sous le porche de sa maison de terre, Aldjoumati Traoré savoure stoïquement d'avoir survécu à l'assaut brutal du soldat. Il dissimule une dizaine de gros pansements sous un bonnet de couleur jaune criarde.

"Les blessures à la tête ne me font plus trop mal... Mais celles sur le corps me font encore souffrir. C'est Dieu qui m'a sauvé", déclare le rescapé en se remémorant la brutalité de l'attaque.

"Je venais de sortir de chez un ami et je marchais le long de la route principale quand un militaire m'a interpellé pour me demander ma carte d'identité. Quand je lui ai présenté mes papiers, il est soudainement devenu violent. Il criait qu'il n'en avait rien à foutre de mes papiers, que j'étais un terroriste, et qu'il allait me tuer."

Après lui avoir arraché des mains son bâton de berger, le soldat commence à le frapper. Aux coups de bâtons sur le corps succèdent les coups de ceinturon sur le crâne jusqu'à ce que le sang jaillisse.

"Sur le moment je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. J'habite à Diabali depuis 40 ans, mon bétail et mes enfants sont ici... Le militaire qui m'a agressé n'était clairement pas d'ici. Il a cru que j'étais un rebelle islamiste parce que ma peau est un peu plus claire que la moyenne et que je portais une barbe fournie", continue Aldjoumati en passant les doigts dans son bouc, dernier vestige d'une barbe prudemment coupée.

Si Aldjoumati remercie la providence, ses proches pensent que "le vieux" doit son salut à un homme : Salifou Bouaré. Connu à Diabali comme photographe de mariage et de baptême, Salifou était en train d'immortaliser en photo les pick-ups carbonisés d'Aqmi et les restes de la Caisse d'épargne pillée par les rebelles islamistes quand il a entendu des cris.

"Quand je suis arrivé sur place la situation était très tendue. Le soldat hurlait et menaçait une journaliste blanche qui lui avait dit d'arrêter de frapper le vieux. Je me suis approché et j'ai dit au soldat 'chef, il faut le laisser, c'est mon beau-père'", affirme Salifou.

Les autres passants restent silencieux, tétanisés par le déchaînement de violence à l'encontre d'Aldjoumati. Seule la vue de l'appareil photo de Salifou détourne un moment la rage du militaire. Ce dernier ne veut surtout pas de trace de ses actions.

"Il m'a arraché l'appareil des mains et a levé son ceinturon pour me menacer. C'est à ce moment que mon beau-père a commencé à courir vers le camp militaire, où d'autres soldats ont essayé de calmer son agresseur. Je suis certain que si ce dernier avait eu une arme sur lui, il n'aurait pas hésité une seconde à abattre mon beau-père. Son haleine empestait l'alcool et il avait l'air complètement ivre", souligne Salifou.

Un cas isolé ?

Prévenu par des amis, un des fils d'Aldjoumati se rue immédiatement aux portes du camp militaire, où un attroupement commence à se former.


MALI
"Les exactions de l'armée malienne entachent la reconquête du nord du pays"
Les militaires, qui ont fini par se rendre compte de leur erreur, le laissent emporter son père vers l'antenne de premiers soins de Diabali. La foule s'engouffre aussi dans la petite cour de la maison de terre séchée qui fait office de dispensaire.

"J'ai nettoyé les blessures et je me suis vite rendu compte qu'il y avait plus de peur que de mal. Seule la blessure sur le front était véritablement profonde - on voyait même l'os du crâne", se souvient l'infirmier de la ville, Mady Dembélé, lui-même ancien militaire.

"Malgré son état, Aldjoumati a rapidement retrouvé ses esprits. C'est le vieux lui-même qui a demandé à la foule de se maîtriser alors même que certains commençaient à crier vengeance."

La tension n'est finalement retombée qu'après qu'un responsable militaire et le maire de Diabali se soient rendus au chevet du rescapé pour s'excuser. Pas rancunier, Aldjoumati estime que c'est un incident, provoqué par un soldat isolé originaire d'une autre région du Mali.

Pourtant, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) évoquait mercredi 23 janvier "une série d'exécutions sommaires" dans l'ouest et le centre du Mali, réclamant la création "immédiate" d'une commission d'enquête indépendante.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/01/13 11:08 par Asad-partage.
A
3 février 2013 07:00
Citation
a écrit:
Le Cheikh Amadou Kouffa du village malien Gnimingama, situé sur l’axe Sévaré-Gao, a été “exécuté sommairement avant de jeter son corps au sud du village”, a raconté un habitant de Gnimingama à Alakhbar, le mercredi dernier 29 janvier. (La photo du témoin non publiée pour des raisons de sécurité). Le témoin tremblait de peur en relatant les faits.
“Le Lundi (21 janvier), des véhicules de l’armée malienne sont arrivés dans le village (situé à une trentaine de kilomètres de Konna-700 km de Bamako). Ils ont demandé où est Cheikh Amadou Kouffa. Je suis sorti avec lui, mais les militaires m’ont demandé de retourner avant d’amener le marabout avec eux. Une partie des véhicules a pris la direction de Sévaré et une autre celle de Douentza (vers Gao). On ne sait pas dans quelle des deux directions le cheikh a été conduit”.


Le villageois ajoute que les autorités maliennes ont été “informées de l’enlèvement et que les habitants du village se sont lancés dans la recherche du marabout, mais en vain.”


Une semaine plus tard, “le corps sans vie de Cheikh Amadou Kouffa a été retrouvé au bord du goudron vers le sud du village. Il était presque en état de putréfaction”, ont raconté ceux qui l’ont lavé puis enterré dans le village. L’homme a été “égorgé” selon des habitants.
Des agences de presse internationales avaient rapporté, le 7 janvier, des tirs de l’armée malienne, à partir de Konna contre les positions des islamistes dans ce village. Plusieurs habitants de la région de Mopti où se situe Gnimingama affirment également que des islamistes armées ont séjourné dans ce village. Ce que dément notre interlocuteur. Il ni tout lien entre le marabout et les islamistes et précise que «Cheikh Amadou Kouffa ne faisait qu’enseigner le coran. Et nous nous sommes un village de bergers qui n’ont aucun lien avec les terroristes».
U
3 février 2013 09:21
Lorsque des militaires tuent les gens non-armés sont des crimes de guerre:
Les crimes de guerre sont poursuivis d'office.
Les coupables ne resteront pas impunis.



Par contre, les gens armés et sans uniforme ne sont ni des militaires, ni des civils: Ce sont des terroristes potentiels.


Maintenant que des Djihadistes se sont infiltrés dans la population civile, les habitants luttent contre le terrorisme et il ne s'agit déjà plus d'une situation de guerre.

Même s'il est compréhensible que les civils ne veuillent pas devenir des boucliers humains, le grand classique islamiste, ils ne doivent pas faire de condamnation sommaire.
L'autodéfense est légitime. Les règlements de compte ne le sont pas.

Ici, il y avait "péril en la demeure".
La situation est assez similaire à celle où l'Armée algérienne a attaqué pour empêcher des gens armés de tuer des gens sans défense ET éliminer des tueurs incontrôlables.

Seuls les procès permettront de savoir exactement les raisons de chaque meurtre et s'il était justifié ou non.


En tous cas, le militaire qui a frappé Monsieur Aldjoumati sera poursuivis, même si Monsieur Aldjoumati a pardonné.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
5 février 2013 22:10
Eh, c'est une guerre.

Il y aura toujours des abus. Et franchement, avoir des régles sur le champ de bataille, c'est un peu bête...

Moi je préfére parler d'exactions quand il y a des viols, des militaires qui tirent sur les civils pour s'entrainer au tir et des abus réels de ce genre...

Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.
A
5 février 2013 22:18
Citation
LeMask a écrit:
Eh, c'est une guerre.

Il y aura toujours des abus. Et franchement, avoir des régles sur le champ de bataille, c'est un peu bête...

Moi je préfére parler d'exactions quand il y a des viols, des militaires qui tirent sur les civils pour s'entrainer au tir et des abus réels de ce genre...

Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.

Il faut arrêter les jeux vidéos.
5 février 2013 22:31
qu'est ce que tu veux prouver par là? on ne t'a pas entendu quand les barbares ont envahi le nord du Mali et terrorisent la population
c
5 février 2013 22:37
Citation
LeMask a écrit:

Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.


toujours ces vielles représentations.............
les types des forces spéciales françaises sont des types sensés, souvent bac + 2,3,4, pas des brutes avinées.
A
5 février 2013 23:09
Citation
bouloulou4 a écrit:
qu'est ce que tu veux prouver par là? on ne t'a pas entendu quand les barbares ont envahi le nord du Mali et terrorisent la population

Je rapporte, chacun en tire les conclusions qu'il veut.

Ils ne terrorisaient pas la population. Il y'a des témoignages, parmi eux un homme qui s'est fait volé sa moto de force, les Moujahidines lui ont remis la moto. On voyait aussi un habitant de Douentza sur France 2 qui s'appelle Omar qui disait "Ils disent que c'est islamiste mais depuis qu'ils sont là ils travaillent avec la population , pas eu de problème avec eux".

{N'as-tu pas vu les hypocrites disant à leurs confrères qui ont mécru parmi les gens du Livre: "Si vous êtes chassés, nous partirons avec vous et nous n'obéiront jamais à personne contre vous; et si vous êtes attaqués, nous vous assisterons"}



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/02/13 23:10 par Asad-partage.
5 février 2013 23:53
coldman, tu ne confonds pas les assassins et les guerriers par hasard?

Les forces spéciales et les hommes qui bossent pour les gouvernements ne sont pas vraiment des guerriers... Ils savent tuer, mais quand il faut mourir pour la bonne cause et faire preuve de vrai courage... Le systéme des soldats professionnels aux services de l'état n'est plus là.
5 février 2013 23:56
Citation
Asad-partage a écrit:
Citation
bouloulou4 a écrit:
qu'est ce que tu veux prouver par là? on ne t'a pas entendu quand les barbares ont envahi le nord du Mali et terrorisent la population

Je rapporte, chacun en tire les conclusions qu'il veut.

Ils ne terrorisaient pas la population. Il y'a des témoignages, parmi eux un homme qui s'est fait volé sa moto de force, les Moujahidines lui ont remis la moto. On voyait aussi un habitant de Douentza sur France 2 qui s'appelle Omar qui disait "Ils disent que c'est islamiste mais depuis qu'ils sont là ils travaillent avec la population , pas eu de problème avec eux".

{N'as-tu pas vu les hypocrites disant à leurs confrères qui ont mécru parmi les gens du Livre: "Si vous êtes chassés, nous partirons avec vous et nous n'obéiront jamais à personne contre vous; et si vous êtes attaqués, nous vous assisterons"}



je tire conclusion que tu approuves la barbarie
c
6 février 2013 00:24
Citation
LeMask a écrit:
coldman, tu ne confonds pas les assassins et les guerriers par hasard?

Les forces spéciales et les hommes qui bossent pour les gouvernements ne sont pas vraiment des guerriers... Ils savent tuer, mais quand il faut mourir pour la bonne cause et faire preuve de vrai courage... Le systéme des soldats professionnels aux services de l'état n'est plus là.



mais tu rigoles ou quoi? ces mecs prennent de vrais risques rien qu'à l'entrainement.
maud fontenoy a affronté les océans dans une coquille de noix. elle n'as pas de barbe et ne se départit jamais de son sourire.
quand aux narco fondamentalistes, en mains endroits ils ont détalé, laissant un matériel important derrière eux.
6 février 2013 01:46
Arrête, on n'est pas en train de jouer à "qui a la plus grosse" avec eux... Se blesser à l'entrainement, c'est une chose.

Mais bon, je ne sais pas si les nations modernes qui se vantent d'avoir des armées disciplinées ont des hommes capables de faire ce qui est vraiment difficile pour régler nos problémes.

Je ne vois pas l'armée Algérienne s'attaquer aux généraux corrompus. Je ne vois pas l'armée US refuser d'envahir un pays sans raison. Je ne vois pas l'armée Israélienne refuser de défendre des colons arrogants etc etc...

Tout ce petit monde est composé de champions dans l'art d'obéir aux ordres...
U
6 février 2013 11:14
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coldman a écrit:
Citation
LeMask a écrit:
Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.
toujours ces vielles représentations.............
les types des forces spéciales françaises sont des types sensés, souvent bac + 2,3,4, pas des brutes avinées.

As-tu lu le sujet ?
Ce sujet ne concerne pas l'Armée Française.
Il s'agit des civils maliens qui pourchassent les infiltrés et des exactions de l'Armée Malienne.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
N
6 février 2013 11:46
L'objectif de tout ce cirque est bien le groupe d'Ansar Dine , il voulait leur peau pour recoloniser le Mali .. Maintenant si Ansar Dine sont malin ils feront pareil qu'en Afghanistan , les laisser rentrer et puis faire des attaques surprises , une fois dehors ils vont aller donner un raclé à l'armé malienne et reconquérir leurs terres.

Ansar Dine voulait une reconnaissance et un gouvernement et il n'hadère pas aux terrorismes du MUJAO et AQMI .. Mais c'est sur que c'est politique ce qui est arrivé, apparemment aux dernières nouvelles Hollande veut faire sortir les troupes aux mois de mars grinning smiley .. il a compris que ça allait chauffer après et que vallait mieux partir grinning smiley ..
Mali : la France commencerait à se retirer en mars
c
6 février 2013 13:08
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Unesuggestion a écrit:
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coldman a écrit:
Citation
LeMask a écrit:
Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.
toujours ces vielles représentations.............
les types des forces spéciales françaises sont des types sensés, souvent bac + 2,3,4, pas des brutes avinées.

As-tu lu le sujet ?
Ce sujet ne concerne pas l'Armée Française.
Il s'agit des civils maliens qui pourchassent les infiltrés et des exactions de l'Armée Malienne.



je réponds à "le mask" qui a un vision bien particulière du "guerrier".
T
6 février 2013 20:24
Citation
LeMask a écrit:
Eh, c'est une guerre.

Il y aura toujours des abus. Et franchement, avoir des régles sur le champ de bataille, c'est un peu bête...

Moi je préfére parler d'exactions quand il y a des viols, des militaires qui tirent sur les civils pour s'entrainer au tir et des abus réels de ce genre...

Sinon, pour faire la guerre, il te faut des brutes... Et les brutes vont brutaliser l'ennemi et tout ceux qui n'aiment pas... Inévitable.

Non,je ne pense pas que le soldat Français commettent des exactions.....Ou du moins pas pas ce type d'exactions,
Un soldat Français,c'est pas vraiment un soldat,.....Le type a grandit dans un pavillon,dans une famille pleine d'amour,avec tout ce qu'il faut.Non pas que ce soit un humaniste ou qu'il fasse preuve d'angelisme,mais il n' est bon qu'a balancer des bombes a des dizaines de kilometres de sa cible,comme a l'entrainement,mais incapable de combattre ou tuer au corps a corps. (pour la plupart)

En revanche le soldat Africain,il n'a qu'un armement dérisoire,mais quand il fait la guerre,il vole,il pille,il viole.Il y'a qu'a voir ce qui se passe en se moment dans les villages maliens,les media n'en parle pas,c'est totale censure....Mais l'armé Malienne terrorise la population.
Nech zie Al hoceima.........Tamassint*
A
13 février 2013 16:20
Citation
a écrit:
Mali : enquête sur des exactions

A travers reportages et entretiens, le magazine de la Rédaction de France 2 aborde tout ce qui fait l'actualité.

Alors que les armées françaises et maliennes sont en voie de reconquérir le nord du Mali, les soupçons d’exactions se multiplient contre les soldats maliens. Plusieurs dizaines de personnes auraient été sommairement exécutées, notamment dans les villes de Konna et Sévaré.
Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté pendant un mois et recueilli de nombreux témoignages sur ces violations des droits humains.

[www.france2.fr]
A
16 février 2013 14:17
Citation
a écrit:
“Les dissensions au sein de l’armée malienne, avec notamment les affrontements fratricides de vendredi dernier, continuent d’inquiéter la presse locale. «Verts contre Rouges : une honte nationale», s’exclame ainsi Le Katois. « Pendant que des pays amis volent au secours du Mali, les forces armées, censées guider les pas de la force africaine au front, s’entretuent ici à Bamako.

Vendredi dernier, bérets rouges et bérets verts étaient encore aux prises, offrant un piteux spectacle aux yeux du monde. (…) Bilan, précise Le Katois, selon des sources concordantes : six morts et treize blessés graves alors qu’officiellement les autorités parlent de deux morts. Parmi les morts, il y aurait des enfants et des femmes.» Le journal malien hausse le ton : «était-il nécessaire d’en arriver là, et de donner un piètre visage de notre pays ? Etait-il nécessaire de se donner en spectacle ?»

Et Le Katois de montrer du doigt le capitaine Sanogo : «il est grand temps qu’il arrête d’attiser la haine entre ces différents corps des forces armées et qu’il parte montrer son expertise militaire dans le nord et non contre des soldats désarmés. Mais le capitaine n’en a cure, s’exclame le journal malien, il continue à régner tranquillement sur Kati transformé en forteresse, loin du front, loin de la guerre, sourd aux coups de canons et aux déflagrations des bombes. Là, il continue également de donner ses ordres à ceux qu’il a fait nommer dans le gouvernement.»

Une commission d’enquête !

Cette guerre des bérets est «une véritable tragédie nationale», renchérit Le Progrès , autre périodique malien. «Depuis les malheureux évènements du 30 avril 2012, (le putsch du capitaine Sanogo) qui ont vu naître une rivalité féroce entre les différentes unités pour le contrôle du pouvoir, l’armée malienne n’arrive plus à s’entendre sur l’essentiel de sa mission.

Hier, elle incarnait l’espoir et la fierté de tout un peuple. Mais aujourd’hui, force est de reconnaitre que le peuple malien commence à avoir honte de son armée.» Et Le Progrès d’en appeler directement au président de la République par intérim, Dioncounda Traoré : « face à cette situation honteuse au vu de la crise que traverse le pays, le chef de l’Etat doit prendre des dispositions draconiennes pour sanctionner les fauteurs de troubles. (…)

Il est du devoir du Président de la République de mettre rapidement en place une commission d’enquête indépendante pour situer la responsabilité des uns et des autres et d’appliquer les mesures qui s’imposent. Il est encore temps d’arrêter cette hémorragie pour le bien de la patrie.»”
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