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Étranger à toi, étranger à moi
U
27 novembre 2024 22:44
Salam,

D'après 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah Subhanahu wa Ta'ala les Agrée lui et son père), notre bien-aimé prophète (saws) a dit: "Sois dans cette vie comme un étranger ou un voyageur qui fait une halte et compte ta propre personne parmi les gens des tombes."*

En vérité, nous ne sommes que de simples voyageurs dans cette dunya.
Nous débutons, nous finissons.
Un début, une fin.

Allah Subhanahu wa Ta'ala, par Sa Miséricorde, nous a Montré le chemin à suivre, ainsi que les directives à mettre en œuvre pour acquérir une sérénité ici-bas et la gloire en-haut. Il Subhanahu wa Ta'ala nous a Envoyé des prophètes et des messagers pour nous mettre en garde contre le chemin d'la turpitude et nous appeler vers la guidée. De ce fait, l'une des mises en garde qui a été faite est celle concernant le traitement vis-à-vis de soi et d’autrui.

En effet, l'Homme possède un nafs qui est régi par sa bestialité, ses désirs, ses passions, ainsi que par les insufflations du diable. Assurément, l'Homme doit éduquer son nafs, et plus globalement sa personne, selon les principes établis par le dîn. Il s'agit du bon comportement, que ce soit envers soi-même ou envers les autres.

Effectivement, le Très-Haut nous a Accordé un organisme ingénieux, un dispositif aussi complexe qu'ordonné. Bien sûr, je ne pourrai pas résumer l'ensemble du fonctionnement de notre corps. Ce que j'veux souligner, c'est l'importance de prendre soin de soi, non seulement à travers une bonne alimentation, la pratique d'un sport physique et mental, le maintien d'une bonne hygiène de vie, mais aussi en prenant des moments de douceur et en ayant des interactions sociales. Il s'agit de prendre soin de soi dans les moindres détails. Et évidemment, on ne peut exclure les aspects spirituels, qui représentent le cerveau de l'usine, "Al-Taskin".
En effet, pour atteindre un véritable équilibre, la dimension spirituelle est essentielle, car c’est elle qui régit et équilibre toutes les autres facettes de notre nafs.

Ainsi, prendre soin de soi-même dans tous ses aspects: physique, mental et spirituel, est un acte de bonne conduite et d'éducation du nafs. Mais ce soin ne se limite pas à nous-mêmes. Il nous prépare aussi à traiter autrui avec respect et bienveillance, comme cela nous a été enseigné par le dîn. Nous devons toujours veiller à être respectueux, loyaux et bienveillants envers les autres, en mettant en pratique les principes humains essentiels que notre prophète (saws) nous a laissés. Le respect, la bienveillance, le respect du dépôt, la loyauté, et bien d’autres vertus sont des qualités qu’il nous incombe de cultiver. La liste est longue et demande patience, persévérance et constance pour parvenir à honorer chacune de ces qualités.

Mais comme mentionné précédemment, la meilleure manière d'appréhender les autres est de les considérer comme des étrangers. Que ce soit un conjoint, un enfant, un parent, un ami ou un collègue, nous nous devons toujours de les estimer, quelles que soient les situations, et de ne jamais porter atteinte à leur personne. Cependant, il ne suffit pas de prendre soin d'eux; il faut aussi prendre soin de soi à travers eux. Très souvent, et c'est tout à fait naturel, on observe des personnes s'adonner avec fougue et passion à leur conjoint, des parents se sacrifier par amour pour leurs enfants,..etc. L'excès est de mise, au point d'en perdre toute raison. Or, lorsque nous mettons l'entièreté de notre qalb pour un être faillible qui ne nous appartient pas, le jour venu où il partira, il emportera avec lui notre cœur et notre santé.

Aucun dosage, aucun cadre, aucune limite, aucune protection.

Nous devons traiter notre prochain comme un étranger, en agissant selon les principes du dîn, et leur accordant une place bien plus minime que celle que l'on doit à Notre Seigneur 'Azawajal. En les considérant comme de simples voyageurs étrangers, nous aurons instinctivement tendance à nous comporter envers eux, avec beaucoup de respect, sans tomber dans l'excès de considération.

C'est ainsi que l'on se doit d'agir.

Mon corps ne m'appartient pas, les autres ne m'appartiennent pas.

Tout est étranger, et personne n'osera porter atteinte à l'étranger.

Puisse Allah Subhanahu wa Ta'ala nous Faciliter les épreuves de cette dunya, et nous Accorder sa Miséricorde.
Amin

*(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3341)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/11/24 23:00 par Umm Maï.
Abimé
C
27 novembre 2024 23:19
C'est intéressant. J'aime cette idée d'être un étranger de passage et que rien ni personne ne nous appartient et qu'on appartient à personne si ce n'est Dieu.
28 novembre 2024 00:16
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Les 2 fois où Allah a commencé le Qour’an, Il S’est présenté comme Rabb.
- Lis au nom de ton Rabb qui a créé.
- Louange à Allah, le Rabb des mondes.

On traduit Rabb par Seigneur. Ce n’est pas très parlant. L’étymologie peut nous renseigner. La racine RBB est proche de la racine RBW qui a le sens d’augmenter, d’élever.

Voilà donc l’état d’esprit de la Parole d’Allah qui cherche à nous rapprocher de Lui. Jusqu’à Le connaître comme nulle autre créature ne pourrait.

La vie d’ici-bas est une école et un parcours dans un monde de déséquilibres pour apprendre et acquérir des qualités divines. Détails ici.

Alors ? Un voyageur ou un élève ? Qui croire ? Un hadith mis sur le dos du Prophète ﷺ ou bien la Parole du Créateur des cieux et de la Terre ?

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
Primum non nocere. - La vie est une école.
28 novembre 2024 00:16
Salam

Quelques angles mériteraient une considération plus nuancée.

L'idée que nous devons nous et aborder l’monde et les autres comme des étrangers ou des voyageurs soulève une question fondamentale : ne faut-il pas plutôt tendre vers une véritable connexion, tout en reconnaissant la précarité de nos existences humaines ?

Le respect d’l'autre, la bienveillance et la loyauté, comme tu l’as mentionné, ne peuvent se cultiver que dans un contexte d’engagement véritable, d’proximité et d’investissement dans les relations. Cela n’exclut pas le dosage mais lui donne du sens.

"Sois dans cette vie comme un voyageur " n'est pas une invitation à l’indifférence ou à l’isolement, mais à la lucidité face à la vanité de ce bas monde et à la recherche d’un équilibre. Ce n’est pas une invitation à se détacher du monde pour mieux l’observer de loin, mais à le vivre avec discernement et à y imprimer notre humanité.

Tu évoques la nécessité de ne pas se perdre dans l’autre, mais il est également important de ne pas se perdre soi-même dans ce processus.

Bref, ça reste une perspective, mais elle est à mon sens théorique et peu pratique dans l’fond. Au final, tu risquerais de te retrouver seulement avec une théorie, mais sans personne à qui la partager. En réalité, derrière ta vision, des formes de crainte se meuvent : un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage.
28 novembre 2024 05:50
Alaykoum salam wa rahmatullah wa barakatuhu Umm Mai.

Amine, barrakallahoufik pour le rappel 👍🙏
U
28 novembre 2024 13:38
Salam,

J'écrivais en cherchant à relativiser. Donc forcément j'étais à chaud. L'interlocuteur était plutôt moi, et non vous directement. C'est pour ça, que c'est un peu confus

L'idée que nous devons nous et aborder l’monde et les autres comme des étrangers ou des voyageurs soulève une question fondamentale : ne faut-il pas plutôt tendre vers une véritable connexion, tout en reconnaissant la précarité de nos existences humaines ?

Le respect d’l'autre, la bienveillance et la loyauté, comme tu l’as mentionné, ne peuvent se cultiver que dans un contexte d’engagement véritable, d’proximité et d’investissement dans les relations. Cela n’exclut pas le dosage mais lui donne du sens.

Oui, bien sûr. Il est essentiel, voire vital, de maintenir des liens profonds entre nous. Ça fait partie de nos besoins fondamentaux. Mais bien sûr, tout en reconnaissant la vulnérabilité de chacun. Néanmoins, considérer l'autre comme un étranger reviendrait à préserver à la fois notre propre identité, celle de l'autre et la qualité de notre relation. Trop souvent, lorsque nous pénétrons dans l'intimité de quelqu'un, nous avons tendance à franchir les limites de la bienséance et à ne plus lui accorder sa place légitime. Il est évident, que mes propos ne dépeignent pas réellement la réalité, mais j'pense qu'on devrait les prendre comme un rappel. Une manière de garder les pieds sur terre bien que notre qalb soit épris pour quelqu'un.

"Sois dans cette vie comme un voyageur " n'est pas une invitation à l’indifférence ou à l’isolement, mais à la lucidité face à la vanité de ce bas monde et à la recherche d’un équilibre. Ce n’est pas une invitation à se détacher du monde pour mieux l’observer de loin, mais à le vivre avec discernement et à y imprimer notre humanité.

Qui a parlé d'isolement? D'indifférence? Selon moi, il est question de trouver un équilibre entre c'que nous ressentons, et c'que nous vivons réellement. Regarder de loin, n'exclut pas le fait de vivre proche des autres.

Tu évoques la nécessité de ne pas se perdre dans l’autre, mais il est également important de ne pas se perdre soi-même dans ce processus.

Forcément.

Bref, ça reste une perspective, mais elle est à mon sens théorique et peu pratique dans l’fond. Au final, tu risquerais de te retrouver seulement avec une théorie, mais sans personne à qui la partager. En réalité, derrière ta vision, des formes de crainte se meuvent : un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage.

C'est c'que je disais juste au-dessus. Ça ne dépeint pas vraiment la réalité.

un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage

Nan ce n'est pas où est-ce que je voulais en venir. On peut vivre la hayat à fond avec les autres, mais on se doit de ne jamais oublier, la vulnérabilité de notre existence.
Citation
√L’Élu a écrit:
Salam

Quelques angles mériteraient une considération plus nuancée.

L'idée que nous devons nous et aborder l’monde et les autres comme des étrangers ou des voyageurs soulève une question fondamentale : ne faut-il pas plutôt tendre vers une véritable connexion, tout en reconnaissant la précarité de nos existences humaines ?

Le respect d’l'autre, la bienveillance et la loyauté, comme tu l’as mentionné, ne peuvent se cultiver que dans un contexte d’engagement véritable, d’proximité et d’investissement dans les relations. Cela n’exclut pas le dosage mais lui donne du sens.

"Sois dans cette vie comme un voyageur " n'est pas une invitation à l’indifférence ou à l’isolement, mais à la lucidité face à la vanité de ce bas monde et à la recherche d’un équilibre. Ce n’est pas une invitation à se détacher du monde pour mieux l’observer de loin, mais à le vivre avec discernement et à y imprimer notre humanité.

Tu évoques la nécessité de ne pas se perdre dans l’autre, mais il est également important de ne pas se perdre soi-même dans ce processus.

Bref, ça reste une perspective, mais elle est à mon sens théorique et peu pratique dans l’fond. Au final, tu risquerais de te retrouver seulement avec une théorie, mais sans personne à qui la partager. En réalité, derrière ta vision, des formes de crainte se meuvent : un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage.
Abimé
U
28 novembre 2024 13:42
De rien l'ami! 🖖🏽
Citation
La Chaussette a écrit:
Alaykoum salam wa rahmatullah wa barakatuhu Umm Mai.

Amine, barrakallahoufik pour le rappel 👍🙏
Abimé
28 novembre 2024 23:58
Merci bcp, la lecture était très plaisante 🙏
30 novembre 2024 19:34
Salam

Néanmoins, considérer l'autre comme un étranger reviendrait à préserver à la fois notre propre identité, celle de l'autre et la qualité de notre relation. Trop souvent, lorsque nous pénétrons dans l'intimité de quelqu'un, nous avons tendance à franchir les limites de la bienséance et à ne plus lui accorder sa place légitime.

Tu associes ici proximité et intrusion, tu ne les distingues pas. La proximité, dans sa définition saine, n’implique pas l’intrusion. La proximité doit être perçue comme un pont vers l’autre, et non comme une violation de son espace, ou comme une dissolution de l’identité, et encore moins comme un rempart à la qualité de la relation, bien au contraire. Deux concepts bien distincts que tu entremêles sans recul.

Il est évident, que mes propos ne dépeignent pas réellement la réalité, mais j'pense qu'on devrait les prendre comme un rappel.

J’vois dans tes propos non pas un rappel, mais une forme de thérapie déguisée, une tentative d’exorciser tes craintes sous le flux d’un monologue intérieur. Un miroir que tu nous tends pour mieux te regarder, mais pas nécessairement pour voir la vérité. C’est une justification de ta propre distance, un moyen de maintenir une séparation entre ton âme et l’intensité de ce monde qui, semble-t-il, t’effraie. Ces concepts d’étranger et de voyageur que tu évoques sont en réalité des parades, des mécanismes d’auto-défense que tu ériges pour t’écarter de la vulnérabilité des relations humaines.

En fin d’compte, tu veux vivre la vie en tant qu’observatrice, sans t’impliquer réellement. Ce n’est pas du détachement, mais d’l’isolement. Ce voyageur que tu déclines n’est pas qu’un simple spectateur passif. Il est avant tout un acteur, un acteur conscient de son passage, qui vit et interagit. Il comprend l’importance de s’engager, de s’investir, en prenant à bras l’corps les risques et les conséquences de ce que cela implique.

Ma conclusion serait : affronte tes peurs.
Citation
Umm Maï a écrit:
Salam,

J'écrivais en cherchant à relativiser. Donc forcément j'étais à chaud. L'interlocuteur était plutôt moi, et non vous directement. C'est pour ça, que c'est un peu confus

L'idée que nous devons nous et aborder l’monde et les autres comme des étrangers ou des voyageurs soulève une question fondamentale : ne faut-il pas plutôt tendre vers une véritable connexion, tout en reconnaissant la précarité de nos existences humaines ?

Le respect d’l'autre, la bienveillance et la loyauté, comme tu l’as mentionné, ne peuvent se cultiver que dans un contexte d’engagement véritable, d’proximité et d’investissement dans les relations. Cela n’exclut pas le dosage mais lui donne du sens.

Oui, bien sûr. Il est essentiel, voire vital, de maintenir des liens profonds entre nous. Ça fait partie de nos besoins fondamentaux. Mais bien sûr, tout en reconnaissant la vulnérabilité de chacun. Néanmoins, considérer l'autre comme un étranger reviendrait à préserver à la fois notre propre identité, celle de l'autre et la qualité de notre relation. Trop souvent, lorsque nous pénétrons dans l'intimité de quelqu'un, nous avons tendance à franchir les limites de la bienséance et à ne plus lui accorder sa place légitime. Il est évident, que mes propos ne dépeignent pas réellement la réalité, mais j'pense qu'on devrait les prendre comme un rappel. Une manière de garder les pieds sur terre bien que notre qalb soit épris pour quelqu'un.

"Sois dans cette vie comme un voyageur " n'est pas une invitation à l’indifférence ou à l’isolement, mais à la lucidité face à la vanité de ce bas monde et à la recherche d’un équilibre. Ce n’est pas une invitation à se détacher du monde pour mieux l’observer de loin, mais à le vivre avec discernement et à y imprimer notre humanité.

Qui a parlé d'isolement? D'indifférence? Selon moi, il est question de trouver un équilibre entre c'que nous ressentons, et c'que nous vivons réellement. Regarder de loin, n'exclut pas le fait de vivre proche des autres.

Tu évoques la nécessité de ne pas se perdre dans l’autre, mais il est également important de ne pas se perdre soi-même dans ce processus.

Forcément.

Bref, ça reste une perspective, mais elle est à mon sens théorique et peu pratique dans l’fond. Au final, tu risquerais de te retrouver seulement avec une théorie, mais sans personne à qui la partager. En réalité, derrière ta vision, des formes de crainte se meuvent : un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage.

C'est c'que je disais juste au-dessus. Ça ne dépeint pas vraiment la réalité.

un besoin de protéger une part de soi, mais qui, à force de distance, pourrait finir par s’isoler davantage

Nan ce n'est pas où est-ce que je voulais en venir. On peut vivre la hayat à fond avec les autres, mais on se doit de ne jamais oublier, la vulnérabilité de notre existence.
U
30 novembre 2024 21:27
Wa 'alayka salam,

Tu associes ici proximité et intrusion, tu ne les distingues pas. La proximité, dans sa définition saine, n’implique pas l’intrusion. La proximité doit être perçue comme un pont vers l’autre, et non comme une violation de son espace, ou comme une dissolution de l’identité, et encore moins comme un rempart à la qualité de la relation, bien au contraire. Deux concepts bien distincts que tu entremêles sans recul.

Ooh, tu chipotes pour rien en vrai.. Au point d'ignorer c'que j'ai dit. Le mot "intrusion" ne m'était même pas venu à l'esprit, pour le coup. Bref, j'pense que la proximité mène souvent à l'intrusion, et cela peut ensuite être une source de nuisances pour la relation. Et justement le fait de reconsidérer sa vision de l'autre, peut (re)donner lieu à des liens sains. Percevoir l'autre comme un étranger, est une manière de prendre du recul.

J’vois dans tes propos non pas un rappel, mais une forme de thérapie déguisée, une tentative d’exorciser tes craintes sous le flux d’un monologue intérieur. Un miroir que tu nous tends pour mieux te regarder, mais pas nécessairement pour voir la vérité. C’est une justification de ta propre distance, un moyen de maintenir une séparation entre ton âme et l’intensité de ce monde qui, semble-t-il, t’effraie. Ces concepts d’étranger et de voyageur que tu évoques sont en réalité des parades, des mécanismes d’auto-défense que tu ériges pour t’écarter de la vulnérabilité des relations humaines.

Oui, c’est une manière pour moi d’y voir plus clair. Après, si tu n’y trouves aucune honnêteté, eh bien, écoute.. En soi, l’humain est imparfait, donc on n’a pas vraiment le choix que d’accepter la vulnérabilité des autres dans nos vies. Personnellement, ce n’est pas c'qui m’effraie. Et franchement, je n’ai pas peur de me heurter à un mur. Et effectivement, tu as peut-être raison, c’est aussi une façon de maintenir une certaine distance, ou du moins d’amortir une probable chute. Mais ça ne m’effraie pas. Carrément, je me jette tête première dans une relation, et quand j’y suis, je la vis à fond. Sans une once d’hésitation. Donc, franchement, je ne perçois pas vraiment le mal (il n’y en a pas, pour le coup).

En fin d’compte, tu veux vivre la vie en tant qu’observatrice, sans t’impliquer réellement. Ce n’est pas du détachement, mais d’l’isolement. Ce voyageur que tu déclines n’est pas qu’un simple spectateur passif. Il est avant tout un acteur, un acteur conscient de son passage, qui vit et interagit. Il comprend l’importance de s’engager, de s’investir, en prenant à bras l’corps les risques et les conséquences de ce que cela implique.

Ma conclusion serait : affronte tes peurs.


Waa la singerie que tu m'as sorti là. ptdr
Ça reviendrait donc à vivre sa vie à travers une télé, un livre, le regard et la vie des autres? C'est tout c'que je déteste.. Se désister, quand on a l'environnement et les capacités propices à pouvoir mener sa vie, et la vivre sous toutes facettes, c'est bien l'une des choses dont j'ai le plus horreur. On ne perçoit pas les notions (voyageur/étranger) d'la même manière, mais en soi on se rejoint. À l'avenir j'essaierai d'être plus précise, et toi, t'éviteras d'plonger trop profond avec tes interprétations loufoques, au risque de perdre toute crédibilité.

Vivre pleinement sa vie implique inévitablement d'y laisser quelques larmes, mais jamais, ô grand jamais, je ne me cacherai derrière cette excuse.
Citation
√L’Élu a écrit:
Salam

Néanmoins, considérer l'autre comme un étranger reviendrait à préserver à la fois notre propre identité, celle de l'autre et la qualité de notre relation. Trop souvent, lorsque nous pénétrons dans l'intimité de quelqu'un, nous avons tendance à franchir les limites de la bienséance et à ne plus lui accorder sa place légitime.

Tu associes ici proximité et intrusion, tu ne les distingues pas. La proximité, dans sa définition saine, n’implique pas l’intrusion. La proximité doit être perçue comme un pont vers l’autre, et non comme une violation de son espace, ou comme une dissolution de l’identité, et encore moins comme un rempart à la qualité de la relation, bien au contraire. Deux concepts bien distincts que tu entremêles sans recul.

Il est évident, que mes propos ne dépeignent pas réellement la réalité, mais j'pense qu'on devrait les prendre comme un rappel.

J’vois dans tes propos non pas un rappel, mais une forme de thérapie déguisée, une tentative d’exorciser tes craintes sous le flux d’un monologue intérieur. Un miroir que tu nous tends pour mieux te regarder, mais pas nécessairement pour voir la vérité. C’est une justification de ta propre distance, un moyen de maintenir une séparation entre ton âme et l’intensité de ce monde qui, semble-t-il, t’effraie. Ces concepts d’étranger et de voyageur que tu évoques sont en réalité des parades, des mécanismes d’auto-défense que tu ériges pour t’écarter de la vulnérabilité des relations humaines.

En fin d’compte, tu veux vivre la vie en tant qu’observatrice, sans t’impliquer réellement. Ce n’est pas du détachement, mais d’l’isolement. Ce voyageur que tu déclines n’est pas qu’un simple spectateur passif. Il est avant tout un acteur, un acteur conscient de son passage, qui vit et interagit. Il comprend l’importance de s’engager, de s’investir, en prenant à bras l’corps les risques et les conséquences de ce que cela implique.

Ma conclusion serait : affronte tes peurs.
Abimé
30 novembre 2024 21:48
J’ai, encore une fois, visé juste..
grinning smiley

 
I 0
Citation
Umm Maï a écrit:
Wa 'alayka salam,

Tu associes ici proximité et intrusion, tu ne les distingues pas. La proximité, dans sa définition saine, n’implique pas l’intrusion. La proximité doit être perçue comme un pont vers l’autre, et non comme une violation de son espace, ou comme une dissolution de l’identité, et encore moins comme un rempart à la qualité de la relation, bien au contraire. Deux concepts bien distincts que tu entremêles sans recul.

Ooh, tu chipotes pour rien en vrai.. Au point d'ignorer c'que j'ai dit. Le mot "intrusion" ne m'était même pas venu à l'esprit, pour le coup. Bref, j'pense que la proximité mène souvent à l'intrusion, et cela peut ensuite être une source de nuisances pour la relation. Et justement le fait de reconsidérer sa vision de l'autre, peut (re)donner lieu à des liens sains. Percevoir l'autre comme un étranger, est une manière de prendre du recul.

J’vois dans tes propos non pas un rappel, mais une forme de thérapie déguisée, une tentative d’exorciser tes craintes sous le flux d’un monologue intérieur. Un miroir que tu nous tends pour mieux te regarder, mais pas nécessairement pour voir la vérité. C’est une justification de ta propre distance, un moyen de maintenir une séparation entre ton âme et l’intensité de ce monde qui, semble-t-il, t’effraie. Ces concepts d’étranger et de voyageur que tu évoques sont en réalité des parades, des mécanismes d’auto-défense que tu ériges pour t’écarter de la vulnérabilité des relations humaines.

Oui, c’est une manière pour moi d’y voir plus clair. Après, si tu n’y trouves aucune honnêteté, eh bien, écoute.. En soi, l’humain est imparfait, donc on n’a pas vraiment le choix que d’accepter la vulnérabilité des autres dans nos vies. Personnellement, ce n’est pas c'qui m’effraie. Et franchement, je n’ai pas peur de me heurter à un mur. Et effectivement, tu as peut-être raison, c’est aussi une façon de maintenir une certaine distance, ou du moins d’amortir une probable chute. Mais ça ne m’effraie pas. Carrément, je me jette tête première dans une relation, et quand j’y suis, je la vis à fond. Sans une once d’hésitation. Donc, franchement, je ne perçois pas vraiment le mal (il n’y en a pas, pour le coup).

En fin d’compte, tu veux vivre la vie en tant qu’observatrice, sans t’impliquer réellement. Ce n’est pas du détachement, mais d’l’isolement. Ce voyageur que tu déclines n’est pas qu’un simple spectateur passif. Il est avant tout un acteur, un acteur conscient de son passage, qui vit et interagit. Il comprend l’importance de s’engager, de s’investir, en prenant à bras l’corps les risques et les conséquences de ce que cela implique.

Ma conclusion serait : affronte tes peurs.


Waa la singerie que tu m'as sorti là. ptdr
Ça reviendrait donc à vivre sa vie à travers une télé, un livre, le regard et la vie des autres? C'est tout c'que je déteste.. Se désister, quand on a l'environnement et les capacités propices à pouvoir mener sa vie, et la vivre sous toutes facettes, c'est bien l'une des choses dont j'ai le plus horreur. On ne perçoit pas les notions (voyageur/étranger) d'la même manière, mais en soi on se rejoint. À l'avenir j'essaierai d'être plus précise, et toi, t'éviteras d'plonger trop profond avec tes interprétations loufoques, au risque de perdre toute crédibilité.

Vivre pleinement sa vie implique inévitablement d'y laisser quelques larmes, mais jamais, ô grand jamais, je ne me cacherai derrière cette excuse.
U
30 novembre 2024 21:51
Robelote! Tu tires cette photo quand t'as juste plus aucun argument, un peu comme tes mouchoirs.
Cheh
Citation
√L’Élu a écrit:
J’ai, encore une fois, visé juste..
grinning smiley

 
I 0
Abimé
30 novembre 2024 22:57
 
I 0
Citation
Umm Maï a écrit:
Robelote! Tu tires cette photo quand t'as juste plus aucun argument, un peu comme tes mouchoirs.
Cheh
 
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