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Les Etats-Unis sont profondément attachés aux droits de la femme.
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12 mars 2005 20:38
Nations unies - Les États-Unis sont fermement attachés à l'émancipation
des femmes et à la promotion de leurs droits et de leurs libertés, a
affirmé Mme Ellen Sauerbrey, responsable de la délégation des
États-Unis
auprès de la Commission de l'ONU sur la condition de la femme.

« Les États-Unis ont consacré beaucoup d'argent et de ressources
humaines
à la réalisation de progrès et à des activités visant à mettre un
terme,
entre autres, à la violence contre les femmes, notamment la traite des
femmes et des enfants ; à améliorer l'accès aux soins de santé, à
l'éducation et aux débouchés économiques ; à donner de l'autonomie aux
femmes dans les situations de conflits ; à protéger et aider les
réfugiés
et les personnes déplacées ; à accroître la participation des femmes à
la
politique et à garantir l'égalité et la non-discrimination en vertu de
la
loi et dans la pratique », a dit Mme Sauerbrey le 4 mars alors que la
Commission réaffirmait les objectifs et les normes énoncées à Pékin il
y a
dix ans lors de la Conférence mondiale sur les femmes.

À la fin de la première semaine de délibérations, les participants à la
réunion de la Commission ont adopté par consensus une déclaration
réaffirmant les principes énoncés dans la « Déclaration de Pékin » et
le
« Programme d'action » adoptés à la fin de la Conférence.

Le Programme d'action est une feuille de route visant la promotion et
la
protection des droits des femmes et des filles dans douze domaines
importants, à savoir :

- la persistance de la pauvreté, qui pèse de plus en plus sur les
femmes ;
- l'accès inégal à l'éducation et à la formation et les disparités et
insuffisances dans ce domaine ;
- l'accès inégal aux soins de santé et aux services sanitaires et les
disparités et insuffisances dans ce domaine ;
- la violence à l'égard des femmes ;
- les effets des conflits armés et autres sur les femmes, notamment
celles
qui
vivent sous occupation étrangère ;
- l'inégalité face aux structures et politiques économiques, à toutes
les
formes d'activité de production et à l'accès aux ressources ;
- le partage inégal du pouvoir et des responsabilités de décision à
tous
les
niveaux ;
- l'insuffisance des mécanismes de promotion de la femme à tous les
niveaux ;
- le non-respect des droits fondamentaux des femmes et les carences de
la
promotion et de la protection de ces droits ;
- les images stéréotypées des femmes et l'inégalité de l'accès et de la
participation à tous les systèmes de communication, en particulier les
médias ;
- les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la
gestion
des ressources naturelles et de la préservation de l'environnement ;
- la persistance de la discrimination à l'égard des petites filles et
des
violations de leurs droits fondamentaux.

Tout en reconnaissant que des progrès avaient été faits au cours des
dix
dernières années pour parvenir à l'égalité entre les hommes et les
femmes,
la commission a fait valoir qu'il restait encore beaucoup à faire. Dans
leur déclaration du 4 mars, les pays se sont engagés à prendre d'autres
mesures « afin de garantir rapidement la pleine application du
programme
d'action de façon à promouvoir et protéger les droits des femmes et des
filles ».

Les États-Unis ont renoncé à chercher à ajouter un amendement
anti-avortement à cette déclaration. « Il s'agit d'un document qui ne
crée
pas de nouveaux droits à l'échelon international. C'est une déclaration
politique. Ses objectifs sont louables et les États-Unis non seulement
sont en sa faveur sur le papier, mais aussi sur le terrain », a-t-elle
déclaré.

La mention de « services de santé génésique » qui figure dans la
Déclaration de Pékin est un sujet de préoccupation pour les États-Unis
car
certains l'ont interprétée comme donnant en quelque sorte un droit
universel à l'avortement, a expliqué Mme Sauerbrey. « Les États-Unis
sont
solidement d'avis que les pays ne sont pas tous d'accord sur ce point
et
qu'il ne devrait pas être interprété au niveau mondial et imposé aux
pays.
C'est une décision qui devrait être prise au niveau national par les
divers pays dont les décisions sont en fonction de leurs propres
besoins
et des préoccupations de leurs populations », a-t-elle ajouté,
précisant
que les États-Unis ne sont pas contre l'apport de soins aux femmes qui
ont
des complications médicales à la suite d'un avortement licite ou
illicite.

La délégation des États-Unis, a affirmé Mme Sauerbrey, se réjouit à
l'avance de « travailler de façon très constructive afin de faire
avancer
les questions qui font une vraie différence dans la vie des femmes. »

Les autres membres de la délégation des États-Unis sont Mark Lagon,
sous-secrétaire d'État adjoint pour les questions liées aux
organisations
internationales et Sichan Siv, représentant des États-Unis auprès de
l'ECOSOC. Les délégués publics sont Patricia Brister, qui a fait partie
du
Comité central républicain de la Louisiane pendant 12 ans et a été
présidente du Parti républicain de Louisiane pendant 4 ans ; Susan
Hirsch
Mann, avocate attachée au cabinet Williams et Jensen et ancien chef du
personnel du parlementaire Tom DeLay, et Janet Parshall, auteur de
plusieurs livres et animatrice de « Janet Parshall's America », une
émission diffusée à la radio et à la télévision.
signé :acharif moulay abdellah bouskraoui.
i
12 mars 2005 20:45
hame 3andi ou hame waldou lya chrif bouzekraoui
imad
2
12 mars 2005 21:00
Tu fais l’éloge d’un cow-boy sans citer ta source,ce n'est pas du bon travail!!
Voila la source de notre chérif!!

[usinfo.state.gov]
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
 
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