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Qui était le Président Boumediene ?
c
20 juin 2015 09:57
Le Journal algérien El Watan vient de consacrer 2 articles sur Boumediene ( voir copier coller et source de ces articles en bas) et 1 article sur la relation entre Ben Bella et Bouteflika ( peu intéressant)

Les liens vers la source permettent de lire les commentaires qui pour certains sont très instructifs.

Le Journal Marocain Lemag a fait un article le 18.06.2015 qui résume et analyse les 2 articles d’El Watan sur Boumediene.

Enfin, tout en bas, il y a le témoignage de journalistes français sur la réaction de Boumediene au lancement par Hassan 2 de la Marche Verte.


J’ai remarqué que certaines personnes parlent de Boumediene sans réellement savoir qui il était vraiment d'où l'intérêt de cette discussion.

Le journaliste d’investigation algérien Saad LOUNES a fait de très bons articles disponibles sur le Net et très intéressants à lire.

L’ancien ministre algérien du commerce Nordine Boukrouh vient de lâcher dans plusieurs vidéo des vérités où ils parlent des années sous Boumediene en particulier sur l’affaire du Sahara (Vidéos disponibles sur le Net).

Il y a aussi sur YouTube les vidéos de l’Historien Benjamin STORA intitulée « la vraie histoire de l’indépendance algérienne ».

En consultant le Net, je suis tombé sur un article du Journal Jeune Afrique de 2013 dont le titre est « Algérie – France : Secret d’État explosif ».
Cet article parle aussi de Boumédiene et de sin marchandage avec l’ancien colonisateur qui n’a pas totalement quitté le pays en 1962 comme certains le pensent.
La France va rester dans les zones sahariennes jusqu’en 1978.
Il faut dire, comme le montre la vidéo YouTube « Histoire de l’Algérie en 10 minutes » l’Algérie n’a jamais eu de Sahara de toute son histoire avant l’arrivée des Français.


Lien vers cet article : [www.jeuneafrique.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/15 10:08 par critias.
c
20 juin 2015 09:58
l1) Le copier coller de l’article Lemag ma du 18.06.2015 (source : [www.lemag.ma]) :

Titre : L’héritage désastreux de Boumediene raconté par le journal Algérien Al Watan.

C ‘est un bien triste anniversaire que vivra l’Algérie demain 19/ 06 /2015. Il y a 50 ans jour pour jour, Boumediene a déposé Ben Balla et a mis le pays définitivement sous la coupe de l’armée.

Dans un article à la une, le journal algérien El Watan parle de « la révolution manquée de Boumédienne ». Dans cet article paru ce jour, l’auteur revient sur le coup de force de Boumediene et les effets néfastes de la mise du pays sous la tutelle de l’armée. A cet effet, l’auteur signale qu’après ce coup d’état « l’armée s’empare de tous les leviers du pouvoir politique et économique. Le choix des présidents successifs est du seul ressort de la junte. Un demi-siècle s’est écoulé depuis ce 19 juin 1965 et le même système autoritaire demeure avec les mêmes serviteurs. »

L’auteur rappelle aussi qu’« en 1999, Abdelaziz Bouteflika — qui avait pris part en 1965 au coup d’Etat intronisant le militaire Houari Boumediène à la tête de l’Etat — est lui aussi installé par l’armée au palais d’El Mouradia. Même s’il jurait de réduire de l’influence du pouvoir militaire dès son arrivée, force est de constater qu’à chacun des mandats présidentiels qu’il a obtenus, l’armée a été le principal garant de ses réélections. »

Dans un autre article du même journal paraissant ce jour, un autre auteur n’hésite pas à écrire que « Un grand nombre d’opposants, souvent des leaders de la Révolution, furent emprisonnés ou assassinés durant cette décennie 1970 dans l’impunité la plus totale » et un peu plus loin « Il aimait le pouvoir, n’ayant pas hésité à faire un coup d’Etat, trois ans seulement après la fin de la guerre de Libération. »

Voilà donc les dégâts qu’a fait Boumediene à son propre pays. Pour nous, il reste celui qui a encouragé la création du Polisario et hébergé ses dirigeants et celui qui a mobilisé son pays contre nous. L’Algérie va-elle enfin se débarrasser de cet héritage car pour le rédacteur de l’article déjà cité « Le moment est venu de restituer l’autodétermination au peuple algérien et de compléter l’indépendance du territoire, acquise en 1962 par la libération du citoyen algérien ».



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/15 10:00 par critias.
c
20 juin 2015 10:00
2) 1er Article El Watan du ( source : [www.elwatan.com] )


Titre : La Révolution manquée de Boumediene

Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source d’instabilité.

En juillet 1962, l’Algérie arrache son indépendance après 132 années d’un colonialisme des plus violents et destructeurs. Le bonheur de sortir d’un tel joug a été grand, mais il ne put être complet. Un coup d’Etat contre la souveraineté populaire est opéré par l’armée des frontières, qui arrache la victoire au GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne) et s’approprie les commandes de l’Algérie indépendante.

Ce fut le premier acte d’une tragédie algérienne qui a hissé la suprématie du militaire sur le politique. Après avoir placé un Ahmed Ben Bella obnubilé par le pouvoir, la junte militaire sous le commandement du colonel Houari Boumediène détourne le cours de l’histoire voulu par la Révolution et instaure un régime despotique, incarné par la pensée et le parti uniques. Les bases du système prétorien sont lancées avec une façade de fausse légitimité révolutionnaire incarnée par un Président «maoïsé».
Après avoir écarté la volonté populaire du pouvoir de décision, vint le temps pour la junte de prendre directement et franchement les rênes du pays.

Et le deuxième acte de la tragédie algérienne — ou le deuxième rapt de l’indépendance — est opéré un certain 19 juin 1965. «La fin de la comédie», comme l’a dit le chef d’état-major de l’époque, Tahar Zbiri, venu déposer le président Ben Bella, avait sonné. La facilité avec laquelle le putsch est organisé et commis renseigne sur la mainmise du pouvoir militaire sur les leviers du pouvoir dès 1962.

Le coup d’Etat de 1965 vient consolider la logique du fait accompli et la primauté du militaire sur le politique. La route est ouverte à toutes les dérives. C’est de ce départ chaotique et fascisant que le jeune état indépendant prend son destin, l’armée s’empare de tous les leviers du pouvoir politique et économique.
Le choix des présidents successifs est du seul ressort de la junte. Un demi-siècle s’est écoulé depuis ce 19 juin 1965 et le même système autoritaire demeure avec les mêmes serviteurs.

La souveraineté du peuple algérien subit viol après viol à chaque rendez-vous électoral.

Les coups de force se succèdent et l’implication du militaire dans le politique s’impose comme une évidence. En 1999, Abdelaziz Bouteflika — qui avait pris part en 1965 au coup d’Etat intronisant le militaire Houari Boumediène à la tête de l’Etat — est lui aussi installé par l’armée au palais d’El Mouradia. Même s’il jurait de réduire de l’influence du pouvoir militaire dès son arrivée, force est de constater qu’à chacun des mandats présidentiels qu’il a obtenus, l’armée a été le principal garant de ses réélections.

La lettre de soutien du chef d’état-major de l’armée, adressée au secrétaire général du FLN il y a à peine deux semaines, illustre si besoin que la survie du système en place tient à l’arbitrage de l’armée. Non pas à l’institution militaire en tant que telle, mais à des hommes qui ont fait du pouvoir militaire un outil de pression politique et de marchandage d’intérêts.
Les colonels qui ont refusé de retourner aux casernes en 1962 ont ouvert la voie à une génération de quelques généraux qui ont fait et défait le jeu politique et imposé une sorte de paternalisme ou de tutorat sur le peuple algérien, décidant et choisissant à sa place.

Aujourd’hui, alors que la crise politique a atteint un point de non-retour, que la crise financière pointe à cause de la dégringolade des prix du pétrole, que la désintégration guette nos voisins, le régime prétorien s’obstine à rééditer les coups de force. La logique du jusqu’auboutisme a pourtant montré qu’elle était porteuse de dangereux périls. Il suffit d’ailleurs de voir les exemples de l’Irak, de la Syrie et de la Libye.
Le monde n’est plus ce qu’il était en 1965. Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source d’instabilité.
Rééditer les erreurs du passé est se faire hara-kiri en risquant d’impacter négativement la tranquillité du pays.

Si les demi-siècles sont historiquement des moments de changement de cap, il serait opportun, aujourd’hui, de tirer les leçons du passé et surtout de penser à remettre l’Algérie sur les rails de la véritable légitimité, celle du peuple, de la justice et de la démocratie.
Le moment est venu de restituer l’autodétermination au peuple algérien et de compléter l’indépendance du territoire, acquise en 1962 par la libération du citoyen algérien. A bon entendeur……Nadjia Bouaricha



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/15 10:04 par critias.
c
20 juin 2015 10:01
3) 2ème Article El Watan du 18.06.2015 (source : [www.elwatan.com] )

Titre : Boumediène d’hier et d’aujourd’hui

Trente-huit ans après sa mort, l’empreinte du président Boumediène est toujours vivace dans le pays, bien que ses successeurs aient tous, chacun à sa manière, tenté de le faire oublier de la mémoire collective : pour l’essentiel ce qui a été réalisé au plan économique a été démantelé, notamment les tissus industriel et agricole et les réseaux de services : complexes industriels, villages agricoles, structures de distribution (souk el fellah, CAPCS…).

L’entrée de l’Algérie dans l’ère du multipartisme a définitivement remis en cause la «conception socialiste» de Boumediène, bien que quelques ingrédients aient pu survivre, et à ce jour, noyés dans la jungle créée par l’anarchie de l’ouverture tous azimuts du marché.
La population garde un souvenir mitigé de cette époque : elle a souffert des immenses restrictions en matière d’approvisionnement en biens essentiels, mais elle regrette le plein-emploi permis dans presque tous les domaines ainsi que la stabilité des prix correspondant à peu près aux niveaux des salaires versés.

Mais ce qui est le plus regretté, c’est la perte du capital immense en matière de politique étrangère engrangée par Boumediène dans le sillon de la guerre de Libération nationale et des actions initiées par Ben Bella aux premières années de l’indépendance.

L’Algérie a bel et bien été dans les années 1970 «la Mecque» des révolutionnaires et une des têtes de file du mouvement des Non-Alignés. Le summum a été la présidence algérienne de l’Assemblée générale de l’ONU, qui a permis l’exclusion de l’Afrique du Sud alors sous régime de l’apartheid. Mais Boumediène déçut par sa politique intérieure, qui reposa sur un parti unique omnipotent et un appareil militaro-policier répressif.

La Sécurité militaire de l’époque était particulièrement crainte comme les nervis du FLN qui traquaient les opposants politiques et les mécontents du régime.
Un grand nombre d’opposants, souvent des leaders de la Révolution, furent emprisonnés ou assassinés durant cette décennie 1970 dans l’impunité la plus totale.
La société souffrit de restrictions des libertés tant en matière de circulation des personnes (la fameuse autorisation de sortie) que d’expression (monopole du parti unique). Les partisans de Boumediène affirment qu’il était porteur d’un projet de réforme de la vie politique mais que sa mort prématurée contraria.

Ses détracteurs rétorquent qu’il n’a jamais eu en tête de débarrasser l’Algérie du parti unique et d’installer le multipartisme.

Son projet, s’il existait, était de permettre seulement l’émergence de «sensibilités politiques» au sein du FLN. Il aimait le pouvoir, n’ayant pas hésité à faire un coup d’Etat, trois ans seulement après la fin de la guerre de Libération. Ils ajoutent que lui-même n’a jamais envisagé une alternance à la présidence de la République, ressemblant en cela à son ami Fidel Castro.
La conséquence immédiate a été la désignation par les militaires de Chadli Bendjedid, son successeur en 1978, sur la seule base de l’ancienneté dans le grade.

Le choix se révéla désastreux pour le pays qui affronta les militaires le 5 Octobre 1988. Abdelaziz Bouteflika, son dauphin au Conseil de la Révolution, s’inspira de cette «fascination du pouvoir» en arrachant quatre mandats coûte que coûte, y compris en triturant la Constitution.
On voit donc que le règne de Boumediène n’a pas été une parenthèse vite fermée dans l’histoire du pays.
L’homme, qui ne laisse pas indifférent, eut des réussites et des errements qui ont pesé sur la suite des événements dans le pays. Il faut en évaluer aujourd’hui l’impact et surtout le coût politique………Ali Bahmane



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/06/15 10:06 par critias.
c
20 juin 2015 10:03
4) La réaction déconcertante de Boumediene à la Marche verte lancée par Hassan 2 rapportée par des journalistes français témoins de la scène (source Médias 24)

Lien à ouvrir : [www.medias24.com]
i
22 juin 2015 15:06
Citation
critias a écrit:

4) La réaction déconcertante de Boumediene à la Marche verte lancée par Hassan 2 rapportée par des journalistes français témoins de la scène (source Médias 24)

Lien à ouvrir : [www.medias24.com]

«Sans préavis, j’ai obtenu soudain ce jour-là une interview du Président Boumediene. De longue date, j’entretenais avec lui les meilleures relations. Avec moi, il ne faisait pas mine de ne parler qu’arabe. Il s’exprimait, sans embarras, dans un français très correct.

J’ai été reçu au Palais du Gouvernement dans une salle en pleine effervescence. Ouvriers et électriciens s’affairaient à installer une sorte de studio de télévision avec écran, ce qui n’était pas commun à l’époque.

D’emblée, nous avons parlé de la Marche Verte annoncée quelques heures plus tôt. Il ne cachait pas sa colère sans l’extérioriser brutalement. Il restait très maître de lui jusqu’à ce qu’à l’écran apparaissent les images du roi Hassan II prononçant un discours.

Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage. Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued.

Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout.

Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage.

Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité.

Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine.

J’étais d’autant plus abasourdi que l’affaire du Sahara trainait depuis longtemps. Les revendications du Maroc dataient de Mohamed V qui entendait affirmer sa souveraineté non seulement sur le Sahara Occidental mais sur la Mauritanie toute entière.

Je n’oubliais pas, et Boumediene non plus, la défaite de l’Algérie pendant la guerre des sables d’octobre 1963. On sentait le goût de la revanche, le besoin d’effacer de mauvais souvenirs. Je n’ai plus souvenir des termes exacts mais l’idée était bien celle d’une riposte qui fera regretter à l’agresseur ses rodomontades. L’Algérie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Elle rétorquera de tous ses moyens et on verra ce qu’on verra».

Guy Sitbon
c
23 juin 2015 13:47
@Imitiaz

Ce texte révèle un comportement pas très normal et certainement pas le comportement d'un chef d'état mais plutôt celui d'un petit voyou.

Il révèle aussi que contrairement à ce qu'affirment les dirigeants algériens, ils ont toujours été partie prenante dans ce dossier du Sahara avec Kadhafi et Nasser et leurs autres alliés de l'époque ( Cuba, L'union Soviétique) et autres gauchistes dont des marocains marxistes antiroyalistes qui ont rallié l'Algérie.

Le peuple algérien a été embarqué malgré lui dans cette affaire. Ils n'ont jamais eu leurs mots à dire. Pire encire, tous ceux qui se sont prononcés contre ont du s'exiler comme le chanteur Reda Taliani ou ont été menacés comme Louisa Hanoune ou liquidés comme Boudiaf et le 1er chef du Polisario


J'ai trouvé ça sur le Net : Boumediene est-il un Psychopathe ?

[www.academia.edu]
z
23 juin 2015 14:58
Et cette fameuse "thawra zira3iya" qui a fait fuir tous les agriculteurs , parce que Boumediene avait décidé à l époque de monopoliser les terres des paysans , résultat c ' était la fin de l ' agriculture .


[www.algerie-dz.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/06/15 15:00 par zazi20.
m
23 juin 2015 15:42
Citation
imtiyaz a écrit:
«Sans préavis, j’ai obtenu soudain ce jour-là une interview du Président Boumediene. De longue date, j’entretenais avec lui les meilleures relations. Avec moi, il ne faisait pas mine de ne parler qu’arabe. Il s’exprimait, sans embarras, dans un français très correct.

J’ai été reçu au Palais du Gouvernement dans une salle en pleine effervescence. Ouvriers et électriciens s’affairaient à installer une sorte de studio de télévision avec écran, ce qui n’était pas commun à l’époque.

D’emblée, nous avons parlé de la Marche Verte annoncée quelques heures plus tôt. Il ne cachait pas sa colère sans l’extérioriser brutalement. Il restait très maître de lui jusqu’à ce qu’à l’écran apparaissent les images du roi Hassan II prononçant un discours.

Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage. Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued.

Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout.

Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage.

Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité.

Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine.

J’étais d’autant plus abasourdi que l’affaire du Sahara trainait depuis longtemps. Les revendications du Maroc dataient de Mohamed V qui entendait affirmer sa souveraineté non seulement sur le Sahara Occidental mais sur la Mauritanie toute entière.

Je n’oubliais pas, et Boumediene non plus, la défaite de l’Algérie pendant la guerre des sables d’octobre 1963. On sentait le goût de la revanche, le besoin d’effacer de mauvais souvenirs. Je n’ai plus souvenir des termes exacts mais l’idée était bien celle d’une riposte qui fera regretter à l’agresseur ses rodomontades. L’Algérie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Elle rétorquera de tous ses moyens et on verra ce qu’on verra».

Guy Sitbon

face a Hassan 2, la vie de Boumedienne était réduite au simple soldat qui s'est emparé de force de l'Algérie, aucun succès ou ouverture ne lui était permise, plus , il a failli finir prisonnier lors de la guerre de 1963 conte le Maroc comme ce fut le cas de Hosni Mobarak.
Bref, hassan 2 savait très bien que le petit soldat fellaga Algerien ne peut etre un interlocuteur valable
A noter aussi les revers successifs de l"armée Algerienne face aux Marocains
personnellement pour Boumedienne je reciterai la célèbre chanson ...

Petit soldat ...vite tu grandiras , des kilos de décoration tu accrocheras, le pays tu soumettras et tu affameras ... tu compte tu enrichiras .... dans la fosse aux lions tu finiras !

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/06/15 15:44 par sograte.
c
25 juin 2015 20:44
Citation
sograte a écrit:
face a Hassan 2, la vie de Boumedienne était réduite au simple soldat qui s'est emparé de force de l'Algérie, aucun succès ou ouverture ne lui était permise, plus , il a failli finir prisonnier lors de la guerre de 1963 conte le Maroc comme ce fut le cas de Hosni Mobarak.
Bref, hassan 2 savait très bien que le petit soldat fellaga Algerien ne peut etre un interlocuteur valable
A noter aussi les revers successifs de l"armée Algerienne face aux Marocains
personnellement pour Boumedienne je reciterai la célèbre chanson ...

Petit soldat ...vite tu grandiras , des kilos de décoration tu accrocheras, le pays tu soumettras et tu affameras ... tu compte tu enrichiras .... dans la fosse aux lions tu finiras !

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Certains le disaient psychopathe.

En attendant, il fait beaucoup de dégâts en Algérie et sur les relations Maroc Algérie.

Mais le 1er à avoir Menti à plusieurs reprises sur le Maroc aux algériens c'est le harki fils de harki d'origine marocaine : Ben Bella

Colle dans Google : Hassan 2 a sauvé la vie à Boumédiene + Yabiladi

As tu vu le vidéo de Boukrouh sur le Sahara ?

A lire : [www.quid.ma]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/06/15 20:48 par critias.
25 juin 2015 23:27
 
Fête des pères 0



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/06/15 23:29 par piducas.
m
26 juin 2015 00:32
Citation
critias a écrit:

A lire : [www.quid.ma]

déplorable, très déplorable vraiment
C'est tout ce que j'ai a dire, je suis encore sous le choc
26 juin 2015 00:35
un psychopathe narcissique .

je suis algerien
[b]parce que rien n'arrive par hasard[/b]
c
26 juin 2015 17:47
Citation
goldfinch a écrit:
un psychopathe narcissique .je suis algerien

Je pense aussi que le pouvoir déséquilibre les gens. ça les rend mégalo
26 juin 2015 19:35
Citation
critias a écrit:
Je pense aussi que le pouvoir déséquilibre les gens. ça les rend mégalo

il l'etait bien avant de prendre le pouvoir Frantz Fanon ( psychiatre et militant pour la cause algerienne ) l'a diagnostiqué a Oujda en 1960 il avait dit au colonel au colonel dehiles : « boumediene est un psychopathe mon colonel .Je suis docteur en psychiatrie, quand je regarde un homme dans les yeux je sais se qui trame au fond de son inconscient, mon colonel je vous l’affirme encore une fois en temps que médecin le colonel Boumedienne est un danger pour le peuple Algérien et la future Algérie indépendante ". il avait tout dit le Dr frantz allah yarhmah
[b]parce que rien n'arrive par hasard[/b]
O
26 juin 2015 20:25
<<<<<<<<<<< Qui était Boumediene >>>>>>>>>>>>>>>>
Salam a tous .
Je ne vois pas ou est le problème concernant le classement de ce monsieur ( Boumediene ) qui n'a presque aucune histoire .
Arrivé au pourvoir par un coup d'état le 19 juin 1965 , juste après l'indépendance , chef d'état a parti unique et était aux mains de l URSS .
Vraiment cette personne nous a fait souffrir en décembre 1975 en nous expulsant en plein Aid el Adha en hiver .
Personnellement ce Boumediene , je le classe dans la catégorie des
dictacteurs .
c
27 juin 2015 06:49
Citation
Nadori-Pur a écrit:
<<<<<<<<<<< Qui était Boumediene >>>>>>>>>>>>>>>>
Salam a tous .
Je ne vois pas ou est le problème concernant le classement de ce monsieur ( Boumediene ) qui n'a presque aucune histoire .
Arrivé au pourvoir par un coup d'état le 19 juin 1965 , juste après l'indépendance , chef d'état a parti unique et était aux mains de l URSS .
Vraiment cette personne nous a fait souffrir en décembre 1975 en nous expulsant en plein Aid el Adha en hiver .
Personnellement ce Boumediene , je le classe dans la catégorie des
dictacteurs .


Ce que peu de gens savent c'est que Boumediene a du arrêter l'expulsion massive des Marocains en 1975 car la contestation des algériens commençaient a monter dans le pays. Il a eu peur d'un soulèvement populaire.
 
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