Espagne : des élus de droite impliqués dans une vaste affaire de corruption
L'affaire de corruption impliquant des proches du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP, droite), a pris de l'ampleur, mercredi 25 février, avec la "possible" implication d'élus nationaux, selon un document du juge Baltasar Garzon. Jusqu'à présent, seuls des élus locaux ou régionaux du PP de Madrid et Valence étaient impliqués dans cette affaire.
L'opération anticorruption du juge Garzon a mis au jour un système de "pots-de-vin" par un groupe d'entrepreneurs proches du PP pour obtenir les faveurs "d'autorités" publiques. Le principal protago-niste du dossier est Francisco Correa, patron d'une entreprise qui organisait des meetings du PP, qui fut témoin au mariage de la fille de l'ex-chef de gouvernement José Maria Aznar (1996-2004). Le Parti Populaire (PP, droite), qui accuse le juge Garzon de collusion avec le pouvoir socialiste, a porté plainte mercredi contre le magistrat pour "prévarication". Le ministre de la justice Mariano Fernandez Bermejo a même dû démissionner lundi après avoir reconnu qu'il avait rencontré le juge Garzon, peu après le déclenchement de cette opération anticorruption.
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