la suite pleaseeeeeeeeeeee j'ai tout lu d'une traite (
[color=#FF0000][center][b]:foot:One Two Three, Viva L'Algérie !!!:foot:[/b][/center][/color]
[center][b][color=#0000FF]:danse: Secouez Moi, Sinon La Pulpe, Elle Reste En Bas!! :danse:[/color][/b]:danse:[b][color=#00FF00]Faites Peter Les Klaxons[/color][/b] :danse:[/center]
Les larmes tirent la peau sèche, rendent le teint terne et les yeux cernés, Bouchra saisit sa crème du jour qui lui régularise le sébum et protège son visage contre les agressions extérieures. Pendant qu’elle l’appliquait en la faisant pénétrer avec des p’tits massages tout en évitant le contour de l’œil, elle ressentit tout d’un coup la force de bras musclés sur sa taille et des lèvres effleurant son cou.
Bouchra sauta de peur comme si elle vivait un drame hitchcockien. Elle ne pouvait voir la silhouette de son mari à travers la buée du miroir. Elle se retourna avec violence et le détourna de sa douceur :
- Je m’excuse mimicha. Je voulais te faire une surprise, suis rentré sans faire de bruit.
Un sentiment d’effroi, de refoulement, de névrose conquirent Bouchra. Son amour envers son mari subit un changement radical, elle le salua toute embêtée :
- Assalam ou3alaykoum
- Wa 3alaykoum assalam hbiba. Alors t’es entrain de te rendre belle pour ton amour chéri ?
- Comment se fait il que tu rentres tôt ce soir ? Si je t’ai bien compris, ton agenda est trop chargée avant la fin de l’année !
- Oui chérie mais j’avais hâte de te voir. Le boulot me stresse terriblement et ton amour est tout ce qu’il me faut. J’ai besoin de toi ma Bouchra à moi tout seul
Les paroles de son Ahmed lui étaient monstrueuses.
Comment peut il me mentir en face ? se dit elle au fond d’elle tout en le regardant avec froideur. Sa colère contre lui s’amplifiait au fur et à mesure qu’il la comblait de compliments :
- Mmmm ce que tu sens bon!!! …j’adore…Très douce ta peau yazzine diali ana bouhdi (ma beauté à moi seul), il était encore presque collé à son corps
Bouchra enviait tant lui lancer le tout à la figure mais elle voulait attendre le moment opportun
- Tu vas prendre une douche avant le manger ? se retira t-elle tout doucement de son mari
- Oui inchaa Allah. Hélas que tu l’as déjà prise, Ahmed lui sourit avec amour
C’était la première fois qu’elle ressentit ses mains rugueuses, son parfum répugnant, son sourire affreux et sa présence odieuse. Il n’avait aucun charme pour elle. Pour lui cacher son embarras, elle répliqua avec un ton sec :
- Tu trouveras ton pyjama sur le lit
Elle prit comme d’habitude son manteau, sa mallette et son cache col et quitta toute étouffée par sa présence leur salle de bain.
Le langage joue un rôle majeur dans la communication. Il est le médiateur entre un esprit qui parle et l’autre qui écoute, comprend ou répond.
Bouchra se sentit tout d’un coup bouleversée. Confuse, elle ne savait pas comment se comporter précisément avec son mari puisqu’une nouvelle situation s’impose entre eux. La spontanéité pourrait elle lui être le meilleur guide comme ce fut souvent son attitude auparavant ? fut son monologue au moment où elle cherchait les ustensiles dans son armoire en cuisine.
Un langage précis et de rigueur doit être présent pendant leurs échanges, se rassura t-elle soudainement. Mes pensées internes ne peuvent dialoguer en toute clarté. Mes gestiques et mes mimiques ne peuvent dissiper le malentendu, je dois être franche avec lui, décida t-elle enfin de compte.
Bouchra attendait son mari dans leur salle à manger, toute prête à un face à face, nez à nez, les yeux dans les yeux.
matrix t mchante tu nous fait saliver lol non sérieux je veux la suite et franchement tbarkallah 3lik j AIME J AIME J AIME SI TU FAIT UN LIVRE J ACHETE DIRECT LOL
Ahmed jeta un coup d’œil sur leur table du soir avant qu’il se baisse pour embrasser le front de sa femme.
- Allah ikhallik liya yalhbiba (que Dieu te protège). C’est exactement ce dont j’ai envie, un dîner léger au poisson
Bouchra a servi à chacun un pavé de saumon au broccoli et aux pommes de terre sautées, le poisson couvert de crème, accompagné d’une salade de tomate en étages, farcie de carottes râpées, de thon et de surimi, assaisonnée de persil, mayonnaise et de yaourt naturel, étendue entre les couches de la tomate coupée en rondelles et servie sur un lit de laitue. Comme dessert, une salade de fruit à l’orange navel que son Ahmed avait acheté le samedi dernier au souk de leur centre ville. Elle avait décoré ses rondelles de fruits, déposées sur de la salade verte lavée et essorée, avec des morceaux de dattes et de cerneaux de noix et saupoudré avec de la cannelle en poudre, du sucre et un peu d’eau de fleurs d’orangers. Comme boisson, un panaché tricolore à phases visqueuses de bananes, d’avocats et de fraises.
- Tu n’allumes pas la bougie parfumée que tu brûles souvent pendant nos repas ?
- Non, pas aujourd’hui, sa réponse courte et aigre en même temps.
Ahmed s’étonna du ton de son épouse. Il venait de s’apercevoir que sa Bouchra n’avait pas la bonne mine. Il s’assied et lui demanda :
- Qu’est ce que t’as mon amour ? Je te sens différente, est ce que je me trompe ?
Il était plus direct qu’elle, fut sa remarque. Sa question pouvait déclencher le début d’un dialogue sérieux mais comme il n’a pas encore pris son repas, elle non plus depuis sa tartine du matin, elle a préféré attendre encore.
- Je ne me sens pas bien
- Et pourtant Karim m’a appelé tout à l’heure et prétendait le contraire
- Devoir de courtoisie. Bouchra répliqua sans le regarder en face
Elle s’efforçait de goûter le peu de son plat mais en vain. Outre sa fatigue morale et sa perte d’appétit, Bouchra avait le sentiment d’avoir la gorge serrée et acide en même temps.
Elle pensait vivre les derniers moments avec son mari. Elle ne pouvait tolérer ou excuser sa double vie. Fière de nature, estimant grand le rôle du respect dans une liaison conjugale, il lui était insupportable de savoir son Ahmed lui mentir. Elle était toujours ouverte en communication, prête pour le bon et le pire. Elle veillait ainsi sur la transparence dans leurs interactions.
Ahmed la dévisagea un instant, but un peu de son jus de fruit et la taquina comme d’habitude :
- Tu m’en veux pour mes retards ces derniers jours ?
Elle voulait crier sa rage pour lui montrer que ce sont plutôt ses simulacres qu’elle ne pouvait plus supporter et pourtant toute calme et toute ferme, elle répondit :
- On en discutera tout à l’heure. Manges tout d’abord
Ahmed se tordit de rire.
- Je vois, les hormones ont conquis l’espace !
Il ajouta avec un grand sourire aux lèvres :
- Je les reçois avec chaleur. J’aime te sentir autrement
Cette phrase sonna gravement dans ses oreilles. Il aime me voir autrement ? Mon tempérament d’avant l’ennuyait il à ce point ? Etait-ce son motif pour se permettre une seconde liaison? furent instinctivement ses interrogations le moment. Ahmed toucha pour la première fois l’égo de sa femme toute noyée dans l'océan de l'incertitude et du doute.
- De quel espace tu parles ? lui demanda t-elle âprement comme si on lui tenait un couteau à la gorge pour articuler ces mots
La mine de son épouse stimulait son fou rire. Il ne l’a jamais vue aussi froide. Bouchra était d’habitude bavarde et très souriante
- Je parle de ton cœur, grand bijou à moi yalfniwna diali
Cet autre terme lui causa un effet indésirable. Elle se souvint tout d’un coup du salut de l’inconnue en MSN. Elle le qualifiait par coïncidence de bijou
Ce qui est important durant un dialogue, c’est l’écho que les paroles rencontrent en nous et leur perception que chacun développe à partir de cette rencontre. Pour que l’écoute soit créative, il faut qu’elle soit vierge du présupposé, se rappela t-elle soudainement de son conseil à sa voisine Nisma pendant qu’elle lui narrait ses querelles avec son mari
Bouchra se trouva en plein désaccord avec ses propres perceptions et optiques
Elle fixa son Ahmed et dit:
- Un bijou irremplaçable ? Serait ce une perte irrémédiable si tu ne le détiens plus?
Ahmed essayait de la réconforter encore plus tout en argumentant la mine de sa douce par une perturbation biologique.
- Tu es mon bonheur et tu le sais très bien chère mimicha
Comment se fait il qu’il délecte autre plaisir si c’était le cas, se demanda t-elle sans pour autant le contrarier à haute voix
Ahmed osait lui mentir et mentir c’est falsifier une vérité, c’est engendrer un double discours, c’est détruire toute sincérité et toute authenticité faisant du menteur un être inconsistant.
Son époux lui était inconnu. Elle se sentit tout d’un coup étrange comme si elle était en compagnie d’une personne non aimable
très sympa ta plume ça devient beaucoup plus intéressant là...mais dos donc, tu bouffes de la bissara et du pain chaque jour pour imaginer un diner "léger" comme ça? elle a 10 bras la bouchra pour faire tout ça en même temps?
tu vas insuffler de mauvais espoir à nos mâles du forum, déjà ils revent d'une choumicha là c'est un chef 4 étoiles qui est incarné par bouchra.