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Erotisme. Avons-nous une culture du plaisir ?
A
13 août 2004 19:44
Erotisme. Avons-nous une culture du plaisir ?

"Je considère que le désir du rapport sexuel s’abat sur l’homme pour qu’il atteigne son plaisir et le jauge à l’aune du plaisir, infiniment plus grand, que peut lui procurer l’au-delà. Parce que si le plaisir sexuel devait durer indéfiniment, il serait le plus ardent des plaisirs corporels, comme le feu est le paroxysme des douleurs corporelles".

Abou Hamed El Ghazali, "Min Ihya’ ulum addin" (1111)
Mensurations idéales des organes sexuels, attentes du mâle et de la femelle, comportement à adopter dans les préliminaires, et surtout, invitation à la jouissance illimitée… Tout cela, on le trouve dans les tréfonds de la culture islamique. si !


Lorsqu’un homme plus grand que vous, ayant une autorité religieuse de préférence, vous dit "la haya’ fi addin" (il n’y a pas à avoir honte en matière de religion), il faut entendre, "laissez-moi vous dire ce qu’il faut faire en matière de sexualité, Allah m’y autorise". Bizarrement, le mot "din"
(religion) renvoie à "sexualité". Preuve s’il en est, explique le philosophe Mohamed Sabila, que "la religion asservit le plaisir, le détermine". Comment ?

Dans la religion
Le mot neutre "jins" (sexe) ne figure pas dans le Coran. Seuls les termes moralement corrects, "farj" (sexe chaste), ou encore "nikah" (relation sexuelle légale) y ont droit de cité. Tout le monde ne se sent pas forcément concerné par ces catégories. Et cela n’a rien de nouveau. Mais que remarque-t-on chez ceux qui s’y astreignent ? D’abord une forte ritualisation du plaisir. "Le fait que certaines personnes, par traditionalisme, se sentent obligés de lire la fatiha avant de faire l’amour avec leur femme et demandent pardon à Dieu après le coït, prouve qu’ils considèrent le sexe comme une souillure autorisée", explique Sabila. Ayant mauvaise conscience de leur accession à l’orgasme libérateur, "ces êtres (une partie radicale des islamistes) adoptent une vision apocalyptique du plaisir", commente le philosophe Noureddine Afaya. Ils considèrent la jouissance qu’ils peuvent se procurer ici bas comme imparfaite et demeurent convaincus que le vrai plaisir sera atteint dans l’au-delà. Cet orgasme en suspens n’est pas une forme d’abstinence ni même un stoïcisme - une retenue raffinée et réfléchie - comme c’est le cas chez les soufis. La preuve, ajoute Afaya : "Même les kamikazes qui s’éclatent pour aller au paradis, prennent le soin de se taper, dans la légalité éphémère, 4 à 5 femmes, avant de passer à l’acte suicidaire". Face à cette catégorie, extrême, on distingue une seconde, plus épicurienne, ne crachant pas sur la soupe enivrante du sexe, mais tout aussi machiste dans son comportement. Cette dernière a deux modèles en référence. Celle, passée, du prophète Mohammed, jouisseur à souhait, marié à dix femmes, et celle promise dans l’au-delà, où les houris le contestent aux ghilman (éphèbes). Les deux images, mises côte à côte, renforcent, dans l’imaginaire musulman, la prééminence de l’homme sur la femme, le droit de jouir à satiété dans le cadre légal du mariage et la nécessité d’éviter toute déviance sexuelle en attendant la profusion paradisiaque qui autorise à tous les excès (pédérastie, multiplication des partenaires, voire pédophilie, etc). "La beauté des mots qui décrivent le corps des houris et les ghilman attise davantage le désir qui habite l’imaginaire collectif musulman et rend le plaisir retardé (au paradis) plus puissant que le plaisir immédiat", écrit le penseur égyptien Ibrahim Mahmoud.

Dans la littérature
L’islam n’est pas uniquement fait de textes sacrés et de bigots qui les prennent à la lettre. L’histoire est beaucoup plus tortueuse et moins simpliste. Ainsi, Chihab Eddine Ahmed Tifashi nous apprend, dans un livre mémorable (1), que durant les sept premiers siècles de l’hégire, il existait plusieurs types de proxénètes, un langage de drague féminin et masculin très codé, une profusion d’adultères, d’homosexuels et de poètes qui s’en réjouissaient. Sur le cas précis de la sodomie, explique Mahmoud, "outre la promesse paradisiaque qui le crédibilisait, il y avait, comme chez les Grecs, une conception aristocratique du derrière et une valorisation du rapport entre mâles". Même dans un manuel pour mariés, signé Mohamed Ibn Ahmed Tijani (2), le lecteur trouvait alors un mode d’emploi érotique, les mensurations idéales des organes sexuels, les attentes de chaque partenaire, le comportement à adopter dans les préliminaires, et surtout une invitation à une jouissance illimitée, sous le toit conjugal tout de même. Certes, le but majeur de l’ouvrage, machisme oblige, consiste à préparer la femme pour qu’elle soit à la hauteur, mais on est tout de même loin de la retenue frustrante des orthodoxes. Avec Cheikh Mohamed Nefzaoui (3), on passe à la vitesse supérieure, à l’éloge du plaisir hétérosexuel, détaillé, alléchant, érotique, tenant compte des attraits et atouts autant de la féminité que de la masculinité. Oubliée, l’image mythique de la feuille de vigne, la jouissance est mise à nu, célébrée comme un moment de fantasme absolu, à vivre pleinement. Dans ces textes, comme dans d’autres, la littérature arabe, poétique et prosaïque a laissé éclore des êtres fragiles, aimants, attachés aux plaisirs de la vie, au goût de la liqueur, au son berçant de la musique et à bien d’autres formes qui montrent que les musulmans étaient aussi des hédonistes. Cette célébration du carpe diem, version arabo-musulmane, a été une parenthèse historique. "La valorisation du plaisir correspond à une période faste, de conquête et de prise de pouvoir par des forces urbaines et civilisées", explique Sabila. Si le harem chinois a été importé par les Ottomans, le raffinement du corps et de l’esprit l’a été par les Abbassides et "le transfert de toute cette civilisation du lit (baldaquins, hammams, etc) n’a atteint le Maroc que par ricochet, via les Andalous", explique la psychologue Rita El Khayat. Mais tous ces acquis n’ont pas fait long feu. "Le repli et la revanche de l’esprit renfermé et nihiliste, reniant la vie, correspondent à des moments de dépression historique, d’échec militaire et de montée en puissance des fuqaha et de bédouins rustres", note Sabila.

Dans la culture
Même quand les vers d’Abou Nouass sont évoqués ou lorsque les largesses de Omar Ibn Abi Rabia ont valeur d’exemples, "tout cela paraît si lointain, privilège des seuls érudits de l’élite urbaine à l’époque", relativise El Khayat. Qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui ? "Une civilisation qui s’occupe plus d’habits et de bouffe, des femmes qui se suffisent de petits plaisirs en grande quantité". Et le plaisir physique ? Vu par une féministe, la culture machiste dominante est facilement mise à nu : "Depuis toujours, le sexe est vécu comme une chose brève et interdite à la femme. Il n’y a pas suffisamment de sensualité, d’enveloppement de la femme. Les hommes font du dreb wa hreb et les femmes, de par leur éducation, sont préparés à un choc, un échange violent, frontal (nuit de noces, viol autorisé…)". Il est vrai que, même à travers les plus libertins des ouvrages musulmans, moyenâgeux, le "sexe faible" est perçu comme un sexe castré, les lesbiennes comme des "frustrées en puissance" et l’objet phallique comme "le nombril du monde, jusqu’en paradis", rappelle Mahmoud. Face à ce carcan traditionnel, la question du plaisir est liée à l’épanouissement de la femme et à son rapport au corps. L’islam étant de plus en plus lié à une culture de piété, et très peu au désir, "la société musulmane s’émancipe hors de l’islam (tel que perçu par ceux qui détiennent le discours religieux), pour assumer son attachement à la vie", commente Sabila. Cela crée une tension permanente qui arrive à son paroxysme en été, dans les plages, avec des islamistes et autres ouléma qui s’érigent en tuteurs des corps dans l’espace public. Avec la place de plus en plus grandissante, en privé, des images, médiatiques, paraboliques, "les États et les élites musulmanes doivent réagencer l’espace urbain pour laisser les corps se mouvoir plus librement", estime Afaya. C’est toute une culture de liberté qu’ils doivent instaurer et protéger, pour que nos villes respirent mieux la vie.

(1) Chihab Eddine Ahmed Tifashi, "Nouzhat Al Albab fi ma la youjad fi kitab", éd. Riad El Rayyes books
(2) Mohamed Ibn Ahmed Tijani, "Touhfat Al Arous wa mut’at Annoufous", éd. Riad El Rayyes books
(3) Mohamed Nefzaoui, "Arrawd Al Atir Fi Nouzhat Al Khatir", éd. Al Jamal


Source: Tel Quel

nous naissons tous égaux en droits et obligations
r
13 août 2004 20:07
c'est trop long comme sujet, ça donne pas envie de le lire. peux tu resumer ce que tu veux dire pourparager tes idées
merci
A
13 août 2004 20:21
Globalement que l'Islam n'est pas contre l'érotisme et le plaisir de la jouissance, que ce sont certains obscurantistes qui ont tout rendu tabou, et que même l'homosexualité était admise, dans certains temps.

Que l'ouverture des choses n'a pas duré longtemps à cause des obscurantistes !

Chaque époque son intégriste!

Alors ça te va le résumé?

nous naissons tous égaux en droits et obligations
f
14 août 2004 14:44
Le prophet Mohammed adorait les femmes et tous les plaisirs sur terre, ce n'est pas pour cela qu'il faille lui jeter la première pièrre.
Et franchement à part les plaisirs ici et maintenant, qu'avons-nous à espérer à part le NEANT.

I'm black man, de coeur !
V
16 août 2004 17:21
Ton post est très intéressant, mais de nouveau qui est apte à converser de cela ici...

La civilisation musulmane a effectivement fort développé la considération et le discours érotique. Cette prose, analysée en détail, révèle un véritable fond machiste, voir phallocrate... Les éloges de l'homosexualités sont également très célèbres.

Je dirais que en ce qui concerne les "néo-conservateurs", ils se veulent très purs et soi-disant imperméables à toute influence extérieure à l'Islam; alors que cependant, ils ont été totalement contaminé par la vision judéo-chrétienne du péché de la chair. Il est indéniable que s'il l'on considère la personne du prophète Muhammad, nous avons là affaire à un personnage hautement érotique, matérialiste et jouisseur. Bref, on est très loin du portrait que l'on construit d'un Jésus chaste, voir même asexué...

Les femmes, le corps, et la jouissance, ont été les ennemis de toutes les civilisations névrosées, qui prêchent le mépris du terrestre, et promettent un hypothétique au-delà libérateur... C'est la dévalorisation du monde terrestre contre l'Eternité, qui pousse les barbus actuels à devenir encore plus névrosés que les pires "orthodoxes" chrétiens et juifs. Les premiers musulmans ne pensaient absolument pas comme cela...



Message edité (16-08-04 17:23)
i
16 août 2004 17:37
mais de nouveau qui est apte à converser de cela ici...

merci véronique c'est trés poli de ta part!
qu'importe!!

juste une petite remarque

il y a une grande différence entre le texte coranique qui regroupe un ensemble de valeurs, et la civilisation issue des conquêtes musulmanes

la civilisation rientale est trés érotique en effet, presque autant que la civilisation grecque allant de l'homosexuaité à la pédophilie (les echansons dans les vers de tous les poétes de l'epoque)

nous avons en islam la notion de pêché originel, mais il est accessoire et ne fonde pas la religion musulmane
et là nous retournons non pas à la civilisation issue des conquêtes islamiques mais à l'interpretation religieuse du texte coranique

les barbus actuels participent par leur lecture puriste au débat général dans les sociétés musulmanes comme celà se faisait par le passé

même à l'époque les barbus ont existé, et ils ont eu leur rôle parfois positif, (chaque fois que la notion était menacé,ils brandissaient le jihad et rassemblaient les forces de la nation contre l'ennemi) et leur rôle négatif, conservatisme voire obscurantisme...


Pour revenir à l'erotisme, la religion qui reconnait le plus l'importnce du corps sans mépris et dédain est la religion musulmane (je te rejoins qd tu dis que c'est grâce au personnage du prophête mais qui représente lui même une manifestation du génie arabe de l'époque) ma lecture est certainement contestable mais je l'expose qd même


discuter de l'islam à travers une lecture dy texte c'est ignorer que cette religion a régit la vie d'une multitude de nations pendant plus d'un millénaire et qu'elle ne peut pas être réduite à 300 pages in folio

mais refuser que certains voientle monde à travers ces 300 pages ne change rien à l'affaire, celà aussi a tjs existé et continuera à exister même dans 1000 ans encore

imad
i
16 août 2004 18:08
juste un mot enfin véronique
tu as raison sur plusieurs points dans ton post (je trouve)
mais il y a un élément idéologique qui me met mal à l'aise

"Les femmes, le corps, et la jouissance, ont été les ennemis de toutes les civilisations névrosées, qui prêchent le mépris du terrestre, et promettent un hypothétique au-delà libérateur"

celà sent sa nietzschienne à plein nez

les civilisations dont celle dont je suis issue, comprend des hommes qui n'ont jamais vécu uniquement à travers la combinaison d'une quarantaine de valeurs comprises dans un livre mais ont eu leur désirs charnels, matériels et spirituels et ont toujours contourné la loi pour arriver à une pélnitude (qui change à travers les civilisations) mais qui dans le cas de la civilisation arabo musulmane a trouvé son apogée dans une civilisation hautement charnelle, raffinée et aussi spirituelle : la civilisation andalouse

s'il y a une chose que l'histoire montre comme impossible c'est bien l'inversion de toutes les valeurs

mais le jeu profane que le individus font avec des valeurs réputées immuables, c'est celà même l'essence de la civilisation, c'est ce que nous faisons lorsque nous citons les poétes "musulmans" les penseurs "musulmans" etc..nous citons des individus qui ont donné une image de l'air du temps qui est une compromission entre valeurs "immuables" et syle de vie essayant de les contourner

imad
V
16 août 2004 18:15
Oui, c'est très juste ce que tu dis.

Mais, ceux que tu appelles les barbus de l'époque sont apparus longtemps après la révélation de l'Islam. Moi, je parlais des tous premiers temps, ceux durant lesquels la pratique de la nouvelle religion a dû se codifier et se confronter en tant que "structure de vie" aux autres cultes exisatnts, et cela a pris quand même quelques siècles... Et dans cette optique, je ne crois pas qu'il ait pu exister déjà en ces temps-là des visions puritaines ou conservatrices, la loi étant la créativité, comme pour toute chose qui se situe dans sa période de nouveauté et doit croitre. Pour être conservateur, voir passéiste, il faut déjà qu'il existe une notion de passé et de changements dans le temps.
m
16 août 2004 18:20
>>>>>>Globalement que l'Islam n'est pas contre l'érotisme et le plaisir de la jouissance

Bien evidementsmiling smiley. C'est la religion de Dieu SWT qui a creer l'erotisme et le plaisir de la jouissance. En meme temps Il SWT nous a montre comment se distinguer des animeaux.

Il SWT nous dis :

4.3. Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, ...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule.

Et aussi nous dis :

Al-Isra - 17.32. Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin !

>>>>>>et que même l'homosexualité était admise, dans certains temps.

Dans le temps de qui?! de Abu Nawass?grinning smileygrinning smileygrinning smileygrinning smiley.

Je pense qu'il faut faire attention a ne pas vouloir trop plaire aux non musulmans. Si les non musulmans tolerent l'homosexualite et ont meme des pretres homos ou pedos, nous les musulmans nous devons pas succomber a cette animalisation.

Si l'Islam est la seule religion maintenant capable de encore convaincre c'est justement grace a cette capacite a dire NON a toute perversion sans equivoque.


grinning smileygrinning smileygrinning smileygrinning smileyVous imaginez un imam homosexual?!grinning smileygrinning smileygrinning smileygrinning smiley
V
16 août 2004 18:24
Une fois encore, tu as tout à fait raison dans ton analyse.

Je ne dirais pas que je suis nietzchéenne, car cela ne veut rien dire. Mais Nietzsche m'intéresse, non pas parce qu'il prophétisé la mort de Dieu (à comprendre comme la victoire du monde profane sur la transcendance, et non pas la mort de "l'entité Dieu"winking smiley, mais parce que c'est un penseur incontournable pour qui s'intéresse au monde d'aujourd'hui.

Aussi, je ne suis pas croyante. C'est vrai...
i
16 août 2004 18:27
Véronique
l'Islam est une aventure extraordinaire
il est apparu dans le babel de l'orient: la mecque

dans la mecque il y avait l'ensemble des divinités arabes et c'était un lieu de pélerinage

là se rencontraient les différentes philosophies ambiantes christianisme judaisme, des philosophie athées (dahryoune) mais le paganisme regnait

l'attrait de la nouvelle religion viet de sa force dans le langage (clair et poétique) et dans l'explication qui y est donnée au monde

A peine le prophéte mort, des diddidence apparurent (il ne faut pas oublier que le transfert du pouvoir a été difficile et que le prophéte n'a été enterré que trois jours aprrsé sa mort telemnt les intérêts étaint ailleurs)

la guerre a continué pendant 70 ans pendant lesquelles l'empire perse fut définitivement démantelé (cet empire qui avait continué a exister depuis les grecs) l'empire byzantin fortement réduit à la turquie et le nord de la syrie et au liban

pendant ce temps les luttes avient dejà commencées (25 ans aprés la mort du prophéte)(guerres entre ALI et mouawya ) et qui donnérent lieu aux principales mouvance islamistes qu'on retrouve de nos jours et les écoles philosophico religieuse commencérent entre khawarij, philosophes, tabi3ine etc...

il y a eu la course à l'ecriture (réecrire l'histoire ce qu'on appelle 3asr attadwine Epoque de la rédaction 120 ans aprés la mort du prophéte) tout le monde voulait réécrire lHistoire pour qu'elle lui serve politiquemet tout à tour les religieux ou les philosophes prenaient le dessus

utilisés et poussés par le pouvoir

Conclusion, l'histoire de la civilisation musulmane est l'histoire de l'utilisation de l'islam

imad
V
16 août 2004 18:32
Tout à fait d'accord avec toi...
i
16 août 2004 18:55
Eh bien il est pas trop tot!

A
16 août 2004 19:20
Jolies analyses! mais n'y aurait-il pas aussi un lien à faire avec tout simplement la "libération sexuelle", avec la venue de l'individu en tant que valeur parmi les valeurs, etc.?
16 août 2004 21:19
" Erotisme. Avons-nous une culture du plaisir ? "

oui: na3na3 ouchiba.

:o
t
17 août 2004 12:25
l´ erotisme est un mot tabou dans la culture musulmane
A
17 août 2004 13:38
salam !!


Pour ta gouverne mdlazreg, il a toujours existé des Imams homosexuels, mais ils le cache aux fidéles à cause de ceux qui ne comprennent pas que l'on puissent vivre différament d'eux, ces mêmes bornés qui vont piquer un scandale devant la femme adultère et ce tape plusieurs maitresses en cachéte !

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
m
17 août 2004 18:32
>>>>>>>>>Pour ta gouverne mdlazreg, il a toujours existé des Imams homosexuels,

Et lorsqu'il font la priere ils recitent le verset suivant?!grinning smileygrinning smileygrinning smiley :

26.165. Accomplissez-vous l'acte charnel avec les mâles de ce monde ?
26.166. Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n'êtes que des gens transgresseurs”.


>>>>>>>>>mais ils le cache aux fidéles à cause de ceux qui ne comprennent pas que l'on puissent vivre différament d'eux

Crois moi, je comprend tres bien que l'on puisse vivre differement de moismiling smiley. La logique homosexuel conduit necessairement a la legitimisation des relations sexuelles entre frere et soeur, entre la mere et son fils. et entre l'homme et l'animal.

Une animalisationsmiling smiley. Une perversionsmiling smiley. Et si tu n'as pas des arguments a presenter merci de m'ignorersmiling smiley.

>>>>>>>>>ces mêmes bornés qui vont piquer un scandale devant la femme adultère et ce tape plusieurs maitresses en cachéte !

Ces bornes recitent eux aussi le verset suivant?!grinning smileygrinning smileygrinning smiley :

Al-Isra - 17.32. Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin !
A
17 août 2004 19:20
salam !!

T'ignorer !!!!! quand on voit ce que toi et tes barbus avez faient en Iran, le bodel que vous faites au Maroc en Algérie partout d'ailleurs T'ignorer vas pas rêver moi des types comme toi je les surveilles et je t'assure que c'est dans le fin fond du desert que je rêve de vous voir finir vos jours ! Places au futur moyen age !!!!
Parce que toi tu as donné des arguments peut être tu ne sais que mordre comme les serpents de ton clan de faux croyant qui ose faire le travail à la place de DIEU, alors que DIEU ne vous a rien demandé et encore moins faire des conneries comme vous faites !!!!
J'ai une haine immence des religieux qui se prennent pour des saints ! Des gens comme toi qui ménent le monde à la haine de DIEU, alors que notre devoir de croyant et de parler de SON amour !!! J'amais je n'ai vus des gens de ton éspéce défendre l'opprimé mais le condamner ca oui !! Des faux cul que vous étes !!!!!!!!!!!!!

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
w
17 août 2004 19:43
Amar du Sous merci de respecter la charte.
Le forum est un lieu de débat pas un ring de boxe.

Pas d'insultes, pas de prise à partie, pas de dénigrement.

Merci

"Marocainement vôtre"Le Webmaster http://www.yabiladi.com
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