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Mre: entre les pays hotes et le pays d'origine.........
s
19 juin 2007 19:53
MRE : Faible intégration dans les pays hôtes et fort attachement au pays d'origine (6/19/2007)

Réalisée durant les mois de d'août - septembre 2006 au niveau des ports de Tanger, Tétouan, al Hoceima et Nador,
cette enquête porte sur « l'insertion socio- économique des Marocains résidants à l'étranger (MRE) dans les pays d'accueil » et a touché un échantillon de 2.832 chefs de ménage MRE représentants les différents pays d'accueil de l'Union européenne.



Les marocains résidants à l'étranger sont fortement attachés à leur pays d'origine et entendent y retourner pour s'installer de nouveau. Ils sont faiblement intégrés dans les pays hôtes et le coût de formation supporté par leur pays est faiblement valorisé. Prés d'un quart d'eux n'ont jamais fréquenté l'école. C'est ce que révèle le Haut commissariat au plan (HCP) dans une enquête rendue publique hier.


Quant au profil des MRE, l'enquête montre que leur âge moyen actuel est de 26,3 ans, avec une tendance à la parité, étant donné que 45,4 % sont des femmes et 54,6 % des hommes. Si 86 % des interviewées sont mariés et 44 sont nés à l'étranger.
Selon le niveau scolaire, 15,6 % sont du supérieur, 37,5 % au secondaire et 26 % n'ont jamais fréquenté l'école.


L'enquête révèle également que 42,4 % des MRE chefs de ménage occupent un emploi ne correspondant pas du tout à leur formation, tandis que 71 % des actifs exercent des professions à faible qualification contre 7,5 % qui occupent des professions libérales ou sont des cadres supérieurs.
Sur le chapitre de l'intégration dans les pays hôtes, l'enquête montre un faible lien avec les pays hôtes avec 8,5 % de nos MRE chefs de ménages qui sont mariés à un conjoint étranger et 11 % ne vivant pas avec leur conjoint dans les pays d'accueil. De même, un tiers des personnes enquêtées seulement a acquis la nationalité du pays d'accueil, et 14,7 % souhaitent revenir au Maroc, en raison de leur « insatisfaction des conditions de vie dans les pays hôtes ». Les opportunités de promotion sociale s'avèrent faibles.
Sur le plan de rapports avec le Maroc, 56,4 % ont déclaré avoir réalisé au moins un investissement dans leur pays d'origine ou dans les pays d'accueil.

Si les deux tiers d'investissements réalisé au Maroc ont été localisés au Maroc, principalement dans l'immobilier, les intentions d'investissement au Maroc sont trois fois plus élevées que dans le pays d'accueil
L'enquête s'est aussi intéressée aux intentions de retour. A ce propos 57,2 % des MRE chefs de ménage entendent retourner au Maroc pour « s'y installer de nouveau », 34,7 % de leurs fils et 35,6 % de leurs filles.
Et «par désir de vivre avec la famille restée au Maroc» que 41,2 % entendent y retourner, contre 27,2 % «en raison de la disposition d'un projet dans le pays d'origine».

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Les résultats montre que ce sont les chefs de ménage ayant suivi leurs études à l'étranger, soit 44 %, qui sont relativement moins intéressés par la migration de retour, comparativement à leurs compatriotes ayant suivi leurs études scolaires au Maroc.

Mustapha Znaidi



[www.albayane.ma]



Pensez-vous au retour, à la création de votre entreprise et à vivre auprès des vôtres….un jour ou vous vivez le bonheur et la quiétude totale dans les pays de l’immigration.
Enfin la vie est tellement courte qu’elle passe vite.

s
19 juin 2007 20:04
C’est une enquête à lire avec un grand intérêt tellement elle témoigne du mal d’être maghrébin..Marocain.....
« À teint musulman »..À physique d’allure arabe…dans les pays de la communauté européenne et particulièrement la France et la Belgique.


Le cœur n’y est plus et le mythe du retour s’impose de lui-même en toute honnêteté et en toute sincérité.
Travail, logement…etc.winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/06/07 20:05 par souheil.
s
19 juin 2007 20:15
Bonjour,
quand vous parlez de ceux qui n'ont jamais été à l'école , je pense que ce sont des adultes qui ont choisi de ne pas faire une formation en arrivant en france pour maintes raisons personnelles et qui n'ont pas eu la chance d'être guidés, ou ce sont des jeunes arrivés vec un age supérieur à 16ans vu que l'éducation est obligatoire jusqu'à cet âge
certes les inégalités socioculturelles sont là et malheureusement déteignent sur es autres domaines surtout économique

Si j'ai un mot à dire aux immigrés c'est de faire de leur mieux pour être partenaire de l'école de leurs enfants, faire appel aux associations pour les aider dans les démarches , il existe les accompanganteurs paretaux qui sont dévoués pour aider ces jeunes à réusir à l'école que je considère personnellement l'ascenceur social qui peut permettre aux nouvelles générations de changer de vie et de réussir leur vie personnelle et professionnelle

voilà c'est juste mon avis!
m
21 juin 2007 00:27
c'est une enquête bidon, faut se payer la sofres...
 
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