MON ENFER A CAMP X-RAY 12 Mars 2004 EXCLUSIVITÉ INTERNATIONALE Par Rosa Prince et Gary Jones > >Un captif BRITANNIQUE libéré de la Baie de Guantanamo aujourd'hui raconte au monde entier l’ horreur du camp dans sa totalité - et révèle comment des prostituées étaient amenées dans le camp pour humilier les détenus musulmans. Jamal El-Harith, 37 ans, qui est rentré chez lui il y a à trois jours après deux ans d'emprisonnement, est le premier détenu à lever le voile sur le régime américain à Camp X-Ray et Camp Delta à Cuba. Ce père de trois enfants, originaire de Manchester, raconte comment il a été assailli avec des coups de poing, de pied et de bâton après avoir refusé une mystérieuse injection. > > > >Il raconte que les détenus étaient ferrés jusqu'à 15 heures de suite avec des anneaux en métal aux mains et aux jambes, coupant dans la peau. > > > >Leurs "cellules" étaient des cages en fil de fer avec des sols en béton, ouverts aux éléments, ne donnant aucune intimité ou protection contre les rats, les serpents et les scorpions en liberté autour de la base américaine. > > > >Selon ses dires, des gardes connus sous le nom de « Force de Réaction Extrême » administraient des corrections aux prisonniers pour les punir. > Ils envahissaient brusquement les cellules des détenus et faisaient pleuvoir des coups sur eux. > > > >Les prisonniers ont dû affronter la torture et les pressions psychologiques pour essayer de leur faire admettre des actes qu'ils n'avaient jamais commis. Même des infractions minimes aux règles étaient gravement sanctionnées. > > > >Les soins médicaux étaient rares et brutaux et les membres amputés plus que nécessaire, selon Jamal. > > > >Les détenus étaient mal nourris avec un régime d’eau fétide et de nourriture périmée jusqu'à 10 ans après la date de consommation. > > > >Mais la révélation la plus choquante de Jamal concerne l’utilisation de filles de mauvaises mœurs pour tourmenter les détenus les plus religieux. > > > >Des prisonniers n’ayant jamais vu une femme "dévoilée" auparavant étaient forcés de regarder les prostituées toucher leurs propres corps nus. > > > >Ces hommes en revenaient comme fous. > > > >Jamal dit : "j'ai eu vent de cela se produisant environ 10 fois. Il semblait toujours que c’étaient ceux qui étaient très jeunes ou connus pour être particulièrement religieux qui étaient emmenés. > > > >"Je plaisantais avec les autres jeunes gars britanniques, 'apportez – les nous donc'. Ça nous faisait rire. Mais les Américains savaient évidemment que nous ne serions pas choqués en voyant des femmes occidentales, et ils ne se sont donc pas tracassés. > > > >"C'était une expérience profondément dérangeante pour ces hommes. Ils refusaient de parler de ce qui s'était passé. Il leur fallait peut-être quatre semaines pour qu'ils arrivent à parler à un ami - et on le criait à haute voix dans tout le bloc." > > > >Jamal continue : "le but de Guantanamo, c’était de nous avoir sur le plan psychologique. Les corrections étaient peut-être moins pires que la torture psychologique - les coups guérissent au bout d’une semaine - mais le reste ne nous quitte plus." > >Son témoignage a été recueilli depuis un endroit tenu secret après, avoir qu’il ait été réuni avec sa famille. Ce web-designer, converti à l'Islam, était allé au Pakistan en octobre 2001, quelques semaines après le 11 septembre 11, pour étudier la culture islamique. > > > >Il s’est égaré accidentellement en entrant en Afghanistan, croyant avoir été conduit en Turquie, et a été pris pour un espion - peut-être à cause de son passeport britannique - et arrêté. Il a été détenu à Kandahar, en Afghanistan, avant de tomber dans les mains des Américains. > > > >Aujourd’hui, Jamal porte les cicatrices de Guantanamo. Il marche courbé parce que les liens avec lesquels il était attaché étaient trop courts. > > > >Comme punition, les détenus étaient confinés tellement à l’étroit qu’ils étaient obligés de se coucher en boule pendant des heures. Pendant les interrogatoires prolongés, ils étaient attachés à un anneau en métal rivé au sol. > > > >Jamal dit : "Quelquefois, on était enchaîné debout sur le sol avec les mains et les pieds attachés ensemble. Un de mes amis m'a dit être resté une fois comme ça pendant 15 heures. > > > >« La récréation, ça voulait dire qu’on vous déliait les jambes et que vous pouviez aller et venir sur une allée du gravillons. A Camp X-Ray on avait seulement droit à cinq minutes mais à Camp Delta c’était environ 15 minutes." > > > >Jamal raconte que la Force de Réaction Extrême faisait défiler leurs victimes devant les cellules. "c'était une vue horrible et fréquente." > > > >Il raconte qu’une unité a eut recours à l’alimentation forcée pour mettre fin à une grève de la faim de la part de 70 pour cent des 600 détenus. La grève de la faim avait commencé après qu'un garde donne un coup de pied délibérément dans une copie du Coran. > > > >Du riz et des haricots en grains étaient le régime habituel et l'eau était "dégoûtante". Jamal ajoute : "A camp X-Ray la nourriture était jaune et à Camp Delat elle était noire – de la couleur du Coca-Cola. > > > > >"Ils l’envoyaient par un robinet dans chaque « cage », mais coupaient souvent l'eau en guise de punition. > > > >"ils coupaient l'eau avant les prières, ainsi nous ne pouvions pas nous laver selon notre religion. > > > >"la nourriture était abominable, jusqu'à 10 ans périmée. Ils ouvraient une trappe et la poussaient à travers, une part à la fois. > > > >"on nous donnait du porridge et quelque chose qu’ils appelaient « un substitut de lait », qui était répugnant , « un substitut de thé », et un fruit. Le fruit avait été congelé et bourré de produits chimiques. Une pomme pouvait avoir une apparence rouge mais il y avait substance blanche cireuse tout autour, et à l’intérieur c’était noir ou marron. > > > >"ils s’amusaient avec les prisonniers en leur refusant des choses – on pouvait être le seul du bloc privé de pain. J’étais fier de ne jamais leur demander quelque chose. Je ne voulais pas mendier." Selon Jamal, on leur disait qu'ils étaient privés de droits ". ils nous l’ont dit : 'vous n'avez aucun droit ici '. Après quelque temps, on a arrêté de demander des droits humains – on voulait les droits qu’ont les animaux. A Camp X-Ray, ma cage était juste à côté de la niche d’un chien alsacien. > > > >"il avait une niche en bois avec la climatisation, et de l'herbe verte pour faire de l’exercice. J'ai dit aux gardes, 'je veux les mêmes droits que lui, ' et ils ont répondu « ce chien est un membre de l'armée américaine '. > > > >"on était puni pour n'importe quoi - pour avoir six sachets de sel dans notre cellule au lieu de cinq, pour avoir suspendu notre serviette dans notre camp si elle n'était pas mouillée, même pour avoir aligné notre cuillère et nos affaires dans le mauvais ordre." > > > >Etre obligé d'utiliser un seau comme WC devant les autres prisonniers et les gardes était particulièrement embarrassant. Jamal dit : "je ne m’y suis jamais fait ; on mettait tous nos serviettes et nos vêtements autour de nous. > > > >"mais la police militaire en haut dans la tour nous voyait et se mettait à crier. > > > >"on avait droit à seulement une douche par semaine au début sans aucune intimité. > > > >"c'était très dur parce qu’on est censé être propre pour prier. > > > >"Petit à petit le nombre de douches autorisées a été augmenté jusqu’à trois par semaine. C’était toujours des douches froides. > > > >"on était enchaîné par deux policiers militaires dans la cage avant d'être emporté pour ce qu'ils appelaient ''la récré et la douche '. > > > >"on voyait quelquefois les gardes bricoler les têtes de douche pour asperger les vêtements du détenu s'il les avait suspendus pour protéger son intimité." > > > >On donnait des "articles de confort" - connus sous le nom de CIs (comfort items) à certains détenus, comme du shampooing, des serviettes, un gant de toilette et des caleçons. Les CIs étaient supprimés comme punition. > > > >Jamal refusait les « petits cadeaux » avec défi, tels que regarder un film de James Bond dans une pièce surnommée La Cabane de l’Amour par les détenus. > > > >Il ajoute : "à certains on donnait des pizzas, des glaces et des McDonalds, mais on ne m’a pas proposé de telles choses. Je pense qu’ils savaient que la corruption fonctionnait avec certains et pas avec d'autres." > > > >Pour passer le temps, les détenus causaient entre eux, priaient, lisaient le Coran et chantaient des chants islamiques. A Camp X-Ray, on leur donnait des romans style Mills ou Boon en arabe, qu'ils refusaient de lire. > > > >En décrivant les soins médicaux, Jamal dit qu'il connaissait 11 hommes ayant été amputés et 2 ayant perdu des orteils et des doigts. On lui a dit que les Américains avaient enlevé beaucoup plus de tissu que nécessaire. > > > >Il poursuit : "l'homme dans la cellule à côté de moi a eu deux doigts et deux orteils gelés. Il avait aussi le gros orteil gelé, mais ils ne l’ont pas soigné pendant un an, après quoi ils ont dû couper beaucoup plus que nécessaire. > > > >"tous les hommes ayant perdu des membres se sont plaints qu’on les leur avait coupés en haut sans prendre la peine d'essayer de supprimer le moins possible." > > > >Jamal ajoute qu'il n'avait pas d’amis proches à Guantanamo: "quand j'ai fini par rencontrer les autres Britanniques, nous reparlions de notre chez nous, particulièrement la nourriture. > >"on était tous obsédés par les sablés d’Ecosse - nous en avions tellement envie. > >"un des Anglais m'a dit qu’on lui avait demandé pourquoi il était musulman parce qu'il priait la reine." > >Jamal, qui est divorcé et a des filles de trois et huit ans et un fils de cinq ans, est convaincu que son refus de succomber à la pression psychologique lui a donné la volonté de s’en sortir. > > > >Il dit : "c’était très, très dur parfois, mais j’essayais de penser à rien d’autre qu’à survivre. > > > >"j’évitais de penser à chez moi autant que possible, parce que cela me rendait fou. > > > >"après environ une année de détention, j'ai fait un rêve. Une voix m’a dit, « tu vas rester ici pendant deux ans. > > > >"dans mon rêve j’ai dit, 'deux ans ! tu veux rire ! '. Mais quand je me suis réveillé, j'étais plus calme parce qu'au moins ça signifiait que j’allais sortir un jour. > > > >"on m’a envoyé à Guantanamo le 11 février 2002 et je suis sorti le 9 mars 2004, donc j'étais là-bas pour un peu plus de deux ans, comme me l’avait dit la voix dans le rêve."
f16, sharon; appache, guantanamo, propagande, dictateurs imposés et j'en passe avec tout cet arsenal ils n'arriveront jamais a soumettre les arabes un peuple fier et courageux avec une histoire iche et une religion noble vive les arabes
t'inquietes, avec tout ce qu'on subit (surtout nos freres palestiniens et irakiens) ne peut que nous renforcer dans nos convictions et nous rendre plus forts et solidaires notre jour viendra ou plutot reviendra
Et dire que les américains ne comprennent pas pourquoi le monde entier les déteste !!!
Ils ne comprennent pas ou il font semblant de ne pas comprendre pourquoi leurs GI qui sèment les cadavres des innocents font l’objet de lynchage comme en Somalie, au Vietnam et récemment à Fallouja en Irak. !!
Avec les camps de concentration de Guantanamo, les américains ont atteint le summum de la barbarie : 1) Ils ont violé la convention de Genève qui protège les droits fondamentaux des prisonniers de guerre. 2) Ils ont violé toutes les conventions de Droits de l’Homme en kidnappant des innocents 3) Ils ont détenu des personnes dans des conditions inhumaines sans aucune preuve de leur implications dans actes terroristes. 4) Ils ont prodigué à ces personnes (qui n’ont même pas la qualité de prisonniers) des traitements dégradants que n’autorise aucune loi, aucune religion ou morale.
Ces déportés de Guantanamo libérés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, ont le droit de demander justice et réparations aux autorités américaines qui de surcroît désirent répandre la liberté et la démocratie dans le monde avec des chasseur F16.
Les américains ont exigé de la Lybie d’indemniser les familles des victimes de l’avion qui s’écrasé en Angleterre : recette : 4 milliards de $
Les familles des victimes de Guantanamo ont aussi le droit d’exiger des américains des indemnisations proportionnelles.
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