Simon Elbaz (dans le rôle de Shlomo) et Rubie Kati (dans celui de Hassan). (F.T)
Le réalisateur Hassan Benjelloun a entamé depuis peu le tournage de son septième long métrage, Le Bar. Au menu, le départ des juifs au lendemain de l'indépendance du Maroc qui a perturbé la cohabitation, jusque là (presque) fraternelle avec la communauté musulmane.
À Casablanca, en face du port, une maison spacieuse, perdue dans des ruelles, abrite une équipe de tournage en effervescence. Ingénieur du son, maquilleuses, assistants, cameramen, tout ce beau monde s'agite, créant un brouhaha en guise de fond sonore. Un clap impose le silence, suivi de la détonation de ces cinq mots. Moteur. Silence !!! ça tourne !!! Action !
Shlomo, l'exception qui confirme la règle Plan large sur le patio de la maison de “Mustapha”. “Barbour”, un juif matelassier vient lui refaire ses matelas. Mustapha, le regarde et lui dit d'un ton rieur “Ils partent tous. Toi aussi tu vas partir ? Tu sais que si tu pars en Israël, tu ne trouveras pas de travail. Radi a t'nesh deban”. Barbour répond, agacé : “Qui t'a dit que j'allais partir ? Toute ma descendance est ici, et j'ai vu le jour ici. Je ne partirai pas !”
Cette scène correspond à 50 secondes du dernier film de Hassan Benjelloun, Le bar. A travers elle, le ton est donné et le sujet paraît évident. Le cinéaste remonte aux années 60 afin de retracer le climat social de ce Maroc d’après l’ indépendance. L'action se déroule donc, à Bejaad, dans un petit patelin qui assiste au départ des communautés juive et française. Le bar “Chez Pierre”, qui réunissait ces communautés pour des moments de détente, doit impérativement fermer. Toutefois, Shlomo, le personnage principal, refuse de quitter le pays. Or, sa présence, à elle seule, empêche la fermeture du bar car une loi stipule que, tant qu'un non musulman demeure dans la ville, l'endroit ne peut être fermé. Voilà qui ...
3lik a chelh Rak wa3er bezzaf Nari ghlabtina kamline Chelhman, ton dernier post ne merite pas qu'on y reponde. Cela dit, mon copain le juif est toujours entrain d'attendre. J'espere que t'as rien contre les juifs marocains...
BOUZROUG POURQUOI UN FILM MAROCAIN QUI DERANGE? EN QUOI CE FILM EST DERANGEANT PUISQU'IL TRACE NOTRE histoire et notre culture les MAROCAINS NE SONT PAS QUE DES MUSULMANS; MALHEUREUSEMENT JE TROUVE QUE LE NIVEAU DE DISCUSSIONS EST TERRE A TERRE ET COMME D'HABITUDE ON MELANGE ET ON CONFOND TOUT; MEME SI LE PROBLEME LIBANOPALESTINOISRAELINS NOUS TOUCHE PROFONDEMMENT ?IL NE FAUT PAS POUR AUTANT EN VOULOIR A NOS CONCITOYENS JUIFS MAROCAIN;