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Eloges Islamiques de V. HUGO
s
11 décembre 2006 17:03
Salam alaykoum

Voici une éloge de Victor Hugo à Mohammad (saws)

Citation
[url a écrit:
http://abu.cnam.fr/cgi-bin/donner_html?legend1[/url]]
III
---

L'ISLAM
-------





I

L'AN NEUF DE L'HÉGIRE

Comme s'il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne un reproche;
Il marchait en rendant aux passants leur salut;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encor noire;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu'il était chamelier.

Il songeait longuement devant le saint pilier;
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
Et disait: -La beauté sur terre, au ciel le jour.-

Il semblait avoir vu l'Éden, l'âge d'amour,
Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l'oeil profond et diligent,
Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
L'air d'un Noë qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,
Écoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d'une prière;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre,
Il s'occupait lui-même à traire ses brebis;
Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.

Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.

A soixante-trois ans, une fièvre le prit.
Il relut le Koran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant: -Je touche à mon aube dernière,
Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui.-
Et son oeil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali, le peuple le suivant;
Et l'étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s'écria se tournant vers la foule:
-Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écoule;
La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant.
Sans Dieu, je serais vil plus que la bête immonde.-
Un scheik lui dit: -O chef des vrais croyants! le monde,
Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut;
Le jour où tu naquis, une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent.-
Lui, reprit: -Sur ma mort les anges délibèrent;
L'heure arrive. Écoutez. Si j'ai de l'un de vous
Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe;
Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe.-
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria: -Dieu t'assiste!-

Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait; tout à coup, pensif, il dit: -Voilà,
Vous tous: je suis un mot dans la bouche d'Allah;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
Il est né d'une vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré;
O vous tous, je serai bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau,
Pour être par les vers dévoré de nouveau;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine
Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne;
Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants!
Tenu tête dans l'ombre aux anges effrayants
Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres;
J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres;
Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas;
Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité;
Et, pendant le combat, je criais: -Laissez faire!
-Je suis seul, nu, sanglant, blessé: je le préfère.
-Qu'ils frappent sur moi tous! que tout leur soit permis!
-Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
-Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
-Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
-Ils ne me feraient point reculer!- C'est ainsi
Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j'ai devant moi Dieu, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
Comme les Grecs Hermès, et les Hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore;
Peuple, n'en doutez pas; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre.-

Il ajouta: -Croyez, veillez; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Éden d'avec l'abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime;
Presque personne n'est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre;
L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu;
Soyez hospitaliers; soyez saints; soyez justes;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d'une perle creuse;
Le Gehennam attend les réprouvés; malheur!
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière.-

Il s'arrêta, donnant audience à l'esprit.
Puis, poursuivant sa marche à pas lents, il reprit:
-O vivants! je répète à tous que voici l'heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage.-

La foule s'écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d'Aboulféia.
Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
Disant: - Mieux vaut payer ici que dans la tombe.-
L'oeil du peuple était doux comme un oeil de colombe
En regardant cet homme auguste, son appui;
Tous pleuraient; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre.
Le lendemain matin, voyant l'aube arriver:
-Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière.-
Et se femme Aïscha se tenait en arrière;
Il écoutait pendant qu'Aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
-Qu'il entre.- On vit alors son regard s'éclairer
De la même clarté qu'au jour de sa naissance;
Et l'ange lui dit: -Dieu désire ta présence.
-- Bien,- dit-il. Un frisson dans ses cheveux courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

---



II

MAHOMET

Le divin Mahomet enfourchait tour à tour
Son mulet Daïdol et son âne Yafour;
Car le sage lui-même a, selon l'occurrence,
Son jour d'entêtement et son jour d'ignorance.

---



III

LE CÈDRE

Omer, scheik de l'Islam et de la loi nouvelle
Que Mahomet ajoute à ce qu'Issa révèle,
Marchant, puis s'arrêtant, et sur son long bâton,
Par moments, comme un pâtre, appuyant son menton,
Errait près de Djeddah la sainte, sur la grève
De la mer Rouge, où Dieu luit comme au fond d'un rêve,
Dans le désert jadis noir de l'ombre des cieux,
Où Moïse voilé passait mystérieux.
Tout en marchant ainsi, plein d'une grave idée,
Par dessus le désert, l'Égypte et la Judée,
A Pathmos, au penchant d'un mont, chauve sommet,
Il vit Jean qui, couché sur le sable, dormait.

Car saint Jean n'est pas mort, l'effrayant solitaire;
Dieu le tient en réserve; il reste sur la terre
Ainsi qu'Énoch le Juste, et, comme il est écrit,
Ainsi qu'Élie, afin de vaincre l'Antéchrist.

Jean dormait; ces regards étaient fermés qui virent
Les océans du songe où les astres chavirent;
L'obscur sommeil couvrait cet oeil illuminé,
Le seul, chez les vivants, auquel il fut donné
De regarder, par l'âpre ouverture du gouffre,
Les anges noirs vêtus de cuirasses de soufre,
Et de voir les Babels pencher, et les Sions
Tomber, et s'écrouler les blêmes visions,
Et les religions rires prostituées,
Et des noms de blasphème errer dans les nuées.

Jean dormait, et sa tête était nue au soleil.

Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil,
Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre
D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin;
Scheik Omer étendit à l'horizon sa main
Vers le nord habité par les aigles rapaces,
Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces,
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos,
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots:

-Va cèdre! va couvrir de ton ombre cet homme.-

Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome
N'est pas plus immobile au bord du lac amer
Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer;
Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître,
L'arbre n'agita pas une branche.

Le prêtre
Dit: -Va donc!- et frappa l'arbre de son bâton.

Le cèdre, enraciné sous le mur du santon,
N'eut pas même un frisson et demeura paisible.

Le Scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible,
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant:
-Va! cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant!

-- Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt?- dit l'arbre.
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre,
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès,
Fendant la vieille terre, aïeule des forêts,
Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces,
S'envola comme un sombre et formidable oiseau.
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe;
Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe,
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon,
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon,
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre,
Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre,
Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux,
Traversa Chanaan, d'Arphac à Borcéos;
Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime,
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme,
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi,
Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi.

Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête;
Puis il dit, redoutable en sa sérénité:
-Arbre, que fais-tu là? pourquoi t'es-tu hâté
De sourdre, de germer, de grandir dans un heure?
Pourquoi donner de l'ombre au roc où je demeure?
L'ordre éternel n'a point de ces rapidités;
Jéhovah, dont les yeux s'ouvrent de tous côtés,
Veut que l'oeuvre soit lente, et que l'arbre se fonde
Sur un pied fort scellé dans l'argile profonde;
Pendant qu'un arbre naît, bien des hommes mourront;
La pluie est sa servante, et, par le bois du tronc,
La racine aux rameaux frissonnants distribue
l'eau qui se change en séve aussitôt qu'elle est bue.
Dieu le nourrit de terre, et, l'en rassasiant,
Veut que l'arbre soit dur, solide et patient,
Pour qu'il brave, à travers sa rude carapace,
Les coups de fouet du vent tumultueux qui passe,
Pour qu'il porte le temps comme l'âne son bât,
Et qu'on puisse compter, quand la hache l'abat;
Les ans de sa durée aux anneaux de sa séve;
Un cèdre n'est pas fait pour croître comme un rêve;
Ce que l'heure a construit, l'instant peut le briser.-
Le cèdre répondit: -Jean, pourquoi m'accuser?
Jean, si je suis ici, c'est par l'ordre d'un homme.-
Et Jean, fauve songeur, qu'en frémissant on nomme,
Reprit: -Quel est cet homme à qui tout se soumet?-
L'arbre dit: -C'est Omer, prêtre de Mahomet.
J'étais près de Djeddah depuis des ans sans nombre,
Il m'a dit de venir te couvrir de mon ombre.-
Alors Jean, oublié par Dieu chez les vivants,
Se tourna vers le sud et cria dans les vents
Par dessus le rivage austère de son île:
-Nouveaux venus, laissez la nature tranquille.-

---

Quelle Magnifique éloge pour un homme qui se disait croyant et qui a clairement renié les enseignements de l'Eglise Catholique.

Wa salam,
R
11 décembre 2006 17:07
Poéme magnifique, certain dissent que victor hugo s'est converti, mais il ne pratiquait pas. . .

Allah sait mieux.

Salam
s
12 décembre 2006 10:19
En fait dans la rumeur de conversion de Victor Hugo alias Abou bekr Hugo il semble qu'il pratiquait et qu'il ai voulu être enterré selon le rite islamique.

D'ailleurs en parlant de musulmans dans les faits divers , l'ancien espion russe empoisonné à demandé à sa famille à être enterré selon le rite islamique. C'est dans les journaux de ces derniers jours.

Wa salam,
c
12 décembre 2006 16:02
slm
Moi aussi j'ai lu dans les journaux que l'ancien espion russe s'était converti quelque jours avant sa mort.
walahou a3lam
12 décembre 2006 19:14
bonsoir

je pense qu'il faudrait remettre un peu les choses a leur place victor hugo n'etait pas un croyant,Né de parents athées, Victor Hugo se rapproche du catholicisme après son mariage avec Adèle Foucher, peut-être aussi par conformisme au milieu littéraire dans lequel il vit. Il est profondément croyant, parfois même mystique. Après les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est l'un des premiers à utiliser l'expression.


quelques citations du soi disant abou bekr hugo.


"Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères."


Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


"La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine."
Allo pizza
C
12 décembre 2006 19:49
Il faudrait de temps en temps dépoussiérer les sites musulmans d'où beaucoup prennent leurs "informations".
l
12 décembre 2006 20:37
TABLE DES MATIÈRES de l'oeuvre de Victor Hugo que je trouve en cliquant sur le lien (abu.cnam.fr)

L'oeuvre est vraiment vaste :

I
-
D'ÈVE A JÉSUS
-------------

I Le sage de la ferme
II La conscience
III Puissance égale bonté
IV Les lions
V Le temple
VI Booz endormi
VII Dieu invisible au philosophe
VIII Première rencontre du Christ avec le tombeau

II
--
DÉCADENCE DE ROME
-----------------

I Au lion d'Androclès

III
---
L'ISLAM
-------

I L'an neuf de l'hégire
II Mahomet
III Le cèdre

IV
--
LE CYCLE HÉROIQUE CHRÉTIEN
--------------------------

I Le parricide
II Le mariage de Roland
III Aymerillot
IV Bivar
V Le jour des rois

V
-
LES CHEVALIERS ERRANTS
----------------------

I La terre a vu jadis
II Le petit roi de Galice
I Le ravin d'Ernula
II Leurs altesses
III Nuño
IV La conversation des infants
V Les soldats continuent de dormir et les infants de causer
VI Quelqu'un
VII Don Ruy le Subtil
VIII Pacheco, Froïla, Rostabat
IX Durandal travaille
X Le crucifix
XI Ce qu'a fait Ruy le Subtil
III Eviradnus
I Départ de l'aventurier pour l'aventure
II Eviradnus
III Dans la forêt
IV La coutume de Lusace
V La marquise Mahaud
VI Les deux voisins
VII La salle à manger
VIII Ce qu'on y voit encore
IX Bruit que fait le plancher
X Eviradnus immobile
XI Un peu de musique
XII Le grand Joss et le petit Zéno
XIII Ils soupent
XIV Après souper
XV Les oubliettes
XVI Ce qu'ils font devient plus difficile à faire
XVII La massue
XVIII Le jour reparaît

VI
--
LES TRONES D'ORIENT
-------------------

I Zim-Zizimi
II 1453
III Sultan Mourab
s
13 décembre 2006 09:47
Citation
dans tes reves a écrit:
bonsoir

je pense qu'il faudrait remettre un peu les choses a leur place victor hugo n'etait pas un croyant,Né de parents athées, Victor Hugo se rapproche du catholicisme après son mariage avec Adèle Foucher, peut-être aussi par conformisme au milieu littéraire dans lequel il vit. Il est profondément croyant, parfois même mystique. Après les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est l'un des premiers à utiliser l'expression.


quelques citations du soi disant abou bekr hugo.


"Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères."


Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


"La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine."

cher ami,

Dis nous de quelle oeuvre est issue ta citation.
De plus, je te rappelle que Victor Hugo avait demandé avant de mourir que l'intégralité de ses oeuvres soient confiées à la Bibliothèque Nationale. Ce qui ne fut pas le cas puisque une partie des originaux de ses oeuvres sont aux cnrs et non accessible au public.

Que cache-t-on?
13 décembre 2006 19:15
Citation
soufiane75 a écrit:
Citation
dans tes reves a écrit:
bonsoir

je pense qu'il faudrait remettre un peu les choses a leur place victor hugo n'etait pas un croyant,Né de parents athées, Victor Hugo se rapproche du catholicisme après son mariage avec Adèle Foucher, peut-être aussi par conformisme au milieu littéraire dans lequel il vit. Il est profondément croyant, parfois même mystique. Après les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est l'un des premiers à utiliser l'expression.


quelques citations du soi disant abou bekr hugo.


"Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères."


Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


"La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine."

cher ami,

Dis nous de quelle oeuvre est issue ta citation.
De plus, je te rappelle que Victor Hugo avait demandé avant de mourir que l'intégralité de ses oeuvres soient confiées à la Bibliothèque Nationale. Ce qui ne fut pas le cas puisque une partie des originaux de ses oeuvres sont aux cnrs et non accessible au public.

Que cache-t-on?

bonsoir

c'est bizarre mais cette source que tu cite est en ce moment sur la plupart des sites de l'islam et viennent de la meme personne,c'est simplement de la pub comme pour le commandant cousteau de la propagande basee sur de l'affabulation,parceque ces oeuvres ne sont pas accessible au public donc pour toi c'est qu'il etait musulman il faudrait un peu plus d'arguments coherents mon ami.
Allo pizza
a
13 décembre 2006 19:33
Citation
dans tes reves a écrit:
bonsoir

je pense qu'il faudrait remettre un peu les choses a leur place victor hugo n'etait pas un croyant,Né de parents athées, Victor Hugo se rapproche du catholicisme après son mariage avec Adèle Foucher, peut-être aussi par conformisme au milieu littéraire dans lequel il vit. Il est profondément croyant, parfois même mystique. Après les événements de 1848, il évolue devant l'indifférence des catholiques face à la misère des ouvriers, et n'accorde plus de crédit aux religions. Comme Voltaire, Victor Hugo est donc déiste. Sensible aux mystères du monde, il essaye d'accorder sa vision spirituelle de l'univers à une conception rationaliste et optimiste de l'histoire de l'humanité. Au fil des ans, il devient foncièrement anticlérical et dénonce avec force l'obscurantisme. Il est également un défenseur de la libre pensée dont il est l'un des premiers à utiliser l'expression.


quelques citations du soi disant abou bekr hugo.


"Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères."


Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


"La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine."




quelle magnifique logique!

alors comme ca victore hugo est non croyant anticlerical donc deiste.je te rappelle qu un deiste est quelqu un qui croit en un dieu donc c est un croyant qui croit en dieu mais ne croit pas aux saints dogmes mysterieux de l eglise.

comme tous les philosophes des lumieres il a du etre fasciné par l islam et pour peu qu il soit plus honnete que l hypocrite et le calomnieur voltaire pourquoi pas envisagé sa conversion a l islam.tous les philosophes des lumieres n avait pas la mesquinerie de voltaire d ailleurs ton texte je crois qu il est de ce dernier.mais qu attendre de quelqu un qui affirme que la democratie en irak grace a bush est en bonne marche sauf pour les pessimistes comme antitout.
J
JD
13 décembre 2006 19:35
salut

la meilleure c'est encore celle ci mdr !

[www.lfsm.org]

A+
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
13 décembre 2006 19:41
Citation
JD a écrit:
salut

la meilleure c'est encore celle ci mdr !

[www.lfsm.org]

A+

salut jd

alors la trop fort pdr!
s
14 décembre 2006 10:14
Salam,

Mrs dans tes rêves et JD,

Le fait qu'il y ait une véritable intérrogation c'est que V. Hugo a laissé des écrits intégraux dont une partie seulement est accessible au public. N'aimeriez vous pas connaître ce qu'on ne veut pas nous montrer. Ceci permettrait de lever un doute. N'est-ce pas?

De plus, un ami de V. Hugo qui s'est occupé de ses oeuvres après sa mort avait revélé qu'il (V. Hugo) pratiquait régulièrement la méditation et la prière.

Au vue de ces éléments il y lieu de se poser un bon nombre de questions.

Surtout que V. HUGO fut le seul français a avoir été enterré avec une audience qu'il eu lors de son enterrement. Soit environ 1,5 Millions d'individus ont assisté à son enterrement.

Imaginez un instant si il est vrai qu'il était musulman. Et que les français l'ai appris au moment de sa mort et un peu avant. Surtout que l'islamité de Napoléon Bonaparte a été confirmé dans son journal intime qu'il a écrit sur l'île Sainte Hélène où il mourrat quelques années après.
Imaginez un instant, en sachant qu'il est mort vers 1888. Avant même les tous premiers immigrants arrivant d'Afrique et d'autres contrées musulmanes. Croyez vous que si cela était revélée il y a plus d'un siècle les français serait si hostiles aux étrangers et aux musulmans.
Non, je ne pense pas. Je crois même que les musulmans d'origne maghrébines (pour la majorité des musulmans en France) ne représenteraient qu'environ la moitié des musulmans de France. L'autre moitié aurait alors été majoritairement constituée d'autochtones français et françaises.

Serait ce impossible de nous mentir sur la croyance d'indivus mort qui ne plus présent pour infirmer ou confirmer? Réfléchissez un peu tous les aux informations on nous ment sur la situation du monde. Les politiciens mentent et jouent avec les mots, et votent de nombreuses lois réduisant les libertés individuelles.

Mais la France souffre d'un mal qui ne veut dire son nom.
Son nom est "racisme".
"Racisme" du noir,
"Racisme" de l'arabe,
"Racisme" de celui qui reste sobre
"Racisme" de tout et n'importe quoi.

Mais pourquoi un tel comportement? En fait le sentiment raciste provient du sentiment de la peur qui en est la racine. En effet, tout individu a naturellement peur de ce dont il ignore. Mais c'est en restant fermé sur cette peur qu'on cultive alors la haine de l'autre. Et cette combinaison produit des effets néfastes. Nous en avons des exemples tous les jours dans le monde entier.

Quant à votre lien sur JP II j'avoue que moi même j'y crois pas trop. Car il y n'a aucune trace écrite nous permettant d'émettre une telle hypothèse. Cela m'a même fait sourire, tellement ça paraît grossier comme histoire. D'ailleurs une histoire fondée sur une simple rumeur.
Or une rumer n'est qu'un simple mensonge.

Wa salam,
J
JD
14 décembre 2006 12:29
bonjour soufiane75

on peut quand même se poser des questions sur cette inflation subite de célébrités françaises qui se seraient converties à l'islam avant de mourir.
les morts ne peuvent plus témoigner, dommage winking smiley.

et pourquoi ne pas parler aussi du héros de la résistance à la colonisation Ad El kader qui est devenu franç maçon ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/12/06 12:35 par JD.
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
s
14 décembre 2006 13:31
Citation
JD a écrit:
et pourquoi ne pas parler aussi du héros de la résistance à la colonisation Ad El kader qui est devenu franç maçon ?

salam alaykum JD,

rien n'est impossible mon ami!

Wa salam,
 
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