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Elections USA 2008 !!!!!!!!!!
L
2 janvier 2008 18:32
J'ai crée ce poste pour pouvoir débattre de l'une des plus importantes élections que connait le monde politique et en meme temps un tournant peut être dans la politique américaine qui influe sur le monde entier .

Commençant d'abord par les primaires qui commencent demain a l'IOWA pour le fameux "caucus". Dont seuls les militants de chaque parti peuvent participer au vote de l'élection des délégués à envoyer à la convention nationale. Ils doivent être physiquement présents dans les bureaux de vote. Le nombre de participants est donc limité. Leur choix peut s'effectuer à main levée.ca ressemble a peu pres aux primaires francaises sauf que celle des usa sont a plusieurs étapes

voici quelque indication sur cette état :

Capitale : Des Moines
L'Iowa est un petit Etat rural du centre de l'Amérique, au cœur des grandes plaines. Ses 2,9 millions d'habitants sont essentiellement répartis dans des villes moyennes. Avec une population blanche à 93% et à peine 2% de Noirs et 4% d'Hispaniques, il est assez peu représentatif de l'Amérique. Sa moyenne d'âge est également plus élevée que la moyenne.

Sur le plan politique, les électeurs républicains et démocrates appartiennent généralement aux franges "extrêmes" des deux partis : très conservateurs pour les premiers, assez libéraux pour les seconds.


Quand vote-il ?
Le jeudi 3 janvier.

Combien de délégués envoie-t-il aux conventions ?
Parti démocrate : 57 (sur 4 417)
Parti républicain : 40 (sur 2 516)


Pourquoi est-il un "état clé" ?
On le voit, rien ne prédispose l'Iowa à jouer un rôle majeur dans les primaires. Il le doit simplement à sa place dans le processus : la première. Il donne donc le ton et sert de filtre préalable : en créant une dynamique positive ou au contraire une spirale négative, il met en avant les candidats ayant le plus de chances d'obtenir l'investiture de leur parti Un candidat de second plan peut ainsi arriver sur le devant de la scène tandis qu'un favori peut s'effondrer.

Pendant la campagne des primaires, les prétendants à la Maison-Blanche misent ainsi beaucoup sur l'Iowa en y multipliant les meetings, déplacements et campagnes publicitaires. Avec l'accélération du calendrier et le rapprochement de votes, c'est encore plus vrai cette année. En raison du manque de temps pour inverser la tendance, il sera en effet difficile de se relever d'une défaite en Iowa -ou du moins d'un score moins bon que prévu-, même si les sondages sont meilleurs au niveau national.


Qui sont les favoris ?
Parti républicain : conséquence logique du penchant conservateur de ses électeurs, les sondages prédisent un résultat différent du niveau national. Rudolph Giuliani, le favori, est ainsi à la traîne (moins de 15%) en raison de sa vie personnelle agitée -il a divorcé deux fois- et de ses prises de position pour l'avortement et le mariage homosexuel. Il ne fait donc pas de l'Iowa une fixation et une mauvaise place ne sera pas significative. En revanche, l'Iowa est un test pour Mitt Romney. En raison de sa confession mormone, certains chrétiens sont réticents à lui apporter leur suffrage. Après avoir longtemps fait la course la tête, il a été dépassé par le pasteur Mike Huckabee, dont la percée (plus de 25%) pourrait l'amener à la victoire.

Parti démocrate : une victoire d'Hillary Clinton confirmerait la tendance nationale, une défaite serait problématique. En revanche, pour Barack Obama et John Edwards, distancés dans les sondages nationaux, le succès est crucial sous peine d'être presque définitivement lâchés. Grâce à leur campagne intensive, les deux challengers réussissent à talonner l'ex-First Lady, voire à la dépasser dans certaines enquêtes. Le vote se jouera dans un mouchoir de poche.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
L
2 janvier 2008 18:33
Indications des dernier sondage avant le vote de demain jeudi 3 janvier :

A la veille des caucus de l'Iowa, destinés à sélectionner les candidats démocrate et républicain pour l'élection présidentielle de novembre, le sénateur démocrate Barack Obama et l'ancienne First Lady Hillary Clinton n'ont jamais été aussi proches dans les intentions de vote. Selon un sondage de l'institut Zogby diffusé mercredi, le sénateur de l'Illinois, et la sénatrice de New York sont chacun crédités de 28% d'intentions de vote. L'ancien sénateur de Caroline du Nord, John Edwards, est pour sa part en embuscade avec 26% d'intentions de vote.

Mardi, le Des Moines Register, le grand quotidien de l'Iowa, plaçait Barack Obama largement en tête devant ses principaux rivaux, avec 32% des intentions de vote contre 25% pour Hillary Clinton. Mais un autre sondage diffusé par CNN accorde un léger avantage à Hillary Clinton avec 33% d'intentions de vote contre 31% pour le sénateur démocrate. Mais le système complexe des caucus rend tous les pronostics aléatoires. "Les électeurs doivent comprendre que ce sera une course très serrée", a affirmé Mark Penn, un responsable de la campagne de Mme Clinton, ajoutant que c'est la participation aux caucus qui fera la différence.

Huckabee et Romney très proches :

Du côté des Républicains, l'ex-gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee tient la corde avec 28% d'intentions de vote, selon le même sondage Zogby, suivi de près par l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, crédité de 26% d'intention de vote. Le sénateur de l'Arizona John McCain et l'ancien sénateur du Tennessee Fred Thompson se disputent la 3e place avec 12% d'intentions de vote chacun. Mardi, le Des Moines Register plaçait également Mike Huckabee en tête avec 32% des intentions de vote, devant Mitt Romney, à 26%. Mais pour CNN, c'est l'ancien gouverneur du Massachusetts qui mène la danse, avec 31% des intentions de vote, contre 28% pour Mike Huckabee.

Sur le plan national, un sondage mené par le Pew Research Center marque la fin de la longue domination chez les républicains de Rudy Giuliani, désormais devancé par John McCain et talonné par Mike Huckabee (22%, 20% et 17% d'intentions de vote), Mitt Romney se plaçant quatrième (12%). En revanche, Hillary Clinton conserve l'avance massive qui a été presque constamment la sienne au niveau national, avec 46% d'intentions de vote contre 26% pour Barack Obama et 14% pour John Edwards.

source : LCI



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/01/08 18:35 par Le marocain_2007.
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c
3 janvier 2008 03:23
euh excuse moi mais ca ne sert a rien de suivre a la virgule pres la campagne americaine.

Attendons de voir quels seront les deux grands candidats a la presidence americaine.

De toutes les manieres cela ne changera a la situation mondiale et arabe.

Quelque soit le nouveau president,il sera pro israelien,anti musulman et surtout il continuera la strategie imperialiste des Etats Unis.

Salaam
c
3 janvier 2008 09:35
Je pense que Hilary Clinton va gagner les elections
k
3 janvier 2008 12:18
J'aimerais bien un black au pouvoir.
s
3 janvier 2008 13:18
j'espère qu'Hilary Clinton gagnera sa changerai du buch!!!
j
jax
3 janvier 2008 15:17
Comment Barack Obama a appris à aimer Israël


J’ai rencontré le candidat démocrate à la présidence, le Sénateur Barack Obama, pour la première fois, il y a près de dix ans, quand il vint parler à l’Université de Chicago en sa qualité de représentant de l’Etat d’Illinois. Je l’ai trouvé progressiste, intelligent et charismatique. Je me souviens très bien avoir pensé : « si seulement un homme de ce calibre pouvait devenir un jour président ».



Vendredi, Obama a prononcé un discours devant le Comité des affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC) à Chicago. Ce discours était très attendu dans les cercles politiques judéo-américains qui faisaient grand bruit de la cour empressée que le candidat faisait aux riches donateurs pro-israéliens de la campagne électorale qui avaient jusque là généralement penché en faveur de sa principale rivale, la Sénatrice Hillary Clinton.

Dans son commentaire sur le discours, Shmuel Rosner, correspondant de Ha’aretz à Washington, a conclu qu’Obama « semblait aussi ferme que Clinton, aussi solidaire que Bush, aussi amical que Giuliani ». Sur le plan rhétorique du moins, Obama avait réussi tous les tests que l’on pouvait souhaiter qu’il passât. Conclusion : il est pro-Israël, un point, c’est tout.

Israël est « notre plus grand allié dans la région et la seule démocratie établie » a dit Obama, assurant l’auditoire que « nous devons préserver notre engagement total à l’égard de la relation de défense unique avec Israël en finançant entièrement l’aide militaire et en poursuivant les travaux sur Arrow et les programmes de défense anti-missile apparentés ». De tels systèmes avancés coûtant des milliards de dollars aideraient Israël à « décourager les attaques lancées par missile d’aussi loin que Téhéran et d’aussi près que Gaza », a-t-il affirmé,. Comme si la population de Gaza, affamée, assiégée et traumatisée était sur le point de produire des missiles balistiques intercontinentaux.

Pas une critique d’Israël ne sortit de la bouche d’Obama, ni pour ce qui est de la construction ininterrompue de colonies et du mur ou des bouclages qui rendent la vie intenable pour des millions de Palestiniens.

Pas un mot de compassion pour les centaines de milliers d’habitants de Gaza qui vivent dans le noir, ou les malades qui ne peuvent pas se faire dialyser à cause de ce que le groupe de défense des droits humains, B’Tselem, a appelé : « la froide décision, calculée, de bombarder la seule centrale électrique de Gaza, prise par le premier ministre d’Israël, le ministre de la défense, et le chef d’Etat major des FDI l’été dernier, décision qui « n’avait rien à voir avec les tentatives de libérer [le soldat capturé] ni aucun autre impératif militaire ». Ce fut un crime de guerre gratuit, un des nombreux crimes condamnés par les organisations de défense des droits humains, contre une population civile occupée que la Quatrième Convention de Genève oblige Israël à protéger.


Barack Obama en compagnie d’Edward Saïd à l’université Columbia en 1998 - (Photo : Ali Abunimah)Tout en insistant constamment sur son inquiétude devant la menace que les Palestiniens posent pour Israël, Obama n’a rien dit de la menace exponentiellement bien plus mortelle que les Israéliens représentent pour les Palestiniens. En 2006, selon B’Tselem, les forces d’occupation israéliennes ont tué 660 Palestiniens, dont 141 enfants - soit trois fois plus qu’en 2005. Pendant la même période, les Palestiniens ont tué 23 Israéliens, soit la moitié par rapport à 2005 (à comparer avec les 500 Israéliens qui meurent chaque année dans des accidents de la route).

Toutefois, Obama n’a pas été entièrement insensible aux gens ordinaires. Il a rappelé qu’en janvier 2006, il avait visité la ville israélienne de Kiryat Shmona qui ressemblait à une banlieue américaine typique où il pouvait imaginer les voix d’enfants israéliens « tout à leurs jeux joyeux, tout comme mes propres filles ». Il avait vu une maison dont les Israéliens lui avaient dit qu’elle avait été endommagée par une roquette du Hezbollah (personne n’avait été touché dans cet incident).

Six mois plus tard, a dit Obama, « le Hezbollah a lancé quatre mille roquettes comme celle qui avait détruit la maison de Kiryat Shmona et enlevé des membres des services israéliens ».

Obama laisse entendre que le Hezbollah a lancé des milliers de roquettes sans provocation, ce qui est une déformation totale de la vérité. Pendant tout son discours, il a fait preuve d’une propension inquiétante à présenter comme un fait établi, une propagande discréditée. Quiconque vérifie la chronologie de la guerre de l’été dernier contre le Liban découvrira facilement que le Hezbollah n’a l
j
jax
3 janvier 2008 15:25
Obama laisse entendre que le Hezbollah a lancé des milliers de roquettes sans provocation, ce qui est une déformation totale de la vérité. Pendant tout son discours, il a fait preuve d’une propension inquiétante à présenter comme un fait établi, une propagande discréditée. Quiconque vérifie la chronologie de la guerre de l’été dernier contre le Liban découvrira facilement que le Hezbollah n’a lancé de barrages meurtriers de roquettes contre les villes israéliennes qu’après qu’Israël eut lourdement bombardé des quartiers civils au Liban, tuant des milliers de civils, dont beaucoup fuyaient l’assaut israélien.

Obama a attaqué le Hezbollah avec virulence pour avoir utilisé « des gens innocents comme boucliers ». En fait, après que des dizaines de civils ont été massacrés dans une attaque aérienne israélienne contre Qana le 30 juillet, Israël « a initialement prétendu que l’armée visait le bâtiment parce que des combattants du Hezbollah avaient lancé des roquettes depuis cet endroit » selon la déclaration du 2 août de l’organisation Human Right Watch.

Celle-ci poursuivait : « nos enquêteurs qui ont visité Qana dans la journée suivant l’assaut, le 31 juillet, n’ont trouvé aucun équipement militaire détruit à l’intérieur ni près de la maison. De même, personne parmi les dizaines de journalistes internationaux, membres des équipes de secours, et observateurs internationaux qui se sont rendus à Qana les 30 et 31 juillet n’a fait état de preuves attestant la présence militaire du Hezbollah dans la maison ou près d’elle. Les secouristes n’ont pas récupéré de cadavres de combattants apparemment membres du Hezbollah, ni à l’intérieur, ni près du bâtiment ». Par la suite, les Israéliens ont changé leur histoire et ils n’ont jamais produit, pas plus que les enquêteurs internationaux n’ont jamais trouvé, ni à Qana, ni ailleurs, de preuves confirmant que le Hezbollah avait pour politique d’ utiliser les civils comme boucliers humains.

Au total, quarante-trois civils israéliens sont décédés dans des attaques à la roquette du Hezbollah pendant les trente-quatre jours qu’a duré la guerre. Pour chaque civil israélien mort, plus de vingt-cinq civils libanais ont été tués dans les bombardements israéliens aveugles - plus de mille au total, dont un tiers étaient des enfants. Même l’administration Bush a récemment critiqué l’usage par Israël des bombes à fragmentation contre les civils libanais. Toutefois, Obama a défendu l’assaut israélien contre le Liban, comme l’exercice de son « droit légitime à se défendre ».

Il n’y a eu absolument rien dans le discours d’Obama qui s’écartât du consensus de la ligne dure qui sous-tend la politique américaine dans la région. Reprenant le genre d’exagération et d’alarmisme qui ont entraîné les Etats-Unis dans la guerre contre l’Irak, il a appelé l’Iran : « Une des plus grandes menaces pour les Etats-Unis, pour Israël et pour la paix dans le monde. Tout en plaidant en faveur d’une diplomatie « dure » avec l’Iran, il a confirmé que « nous ne devrions écarter aucune option, y compris l’action militaire ». Il s’est opposé à un gouvernement palestinien unissant le Hamas et le Fatah et, a-t-il insisté, « nous devons continuer à isoler le Hamas » jusqu’à ce qu’il réponde aux conditions unilatérales du Quartette. Il a dit que le Hezbollah, qui représente des millions de Libanais privés de droits et exclus, « menace le mouvement naissant vers la démocratie » et l’a accusé de « plonger le pays entier dans la violence et le conflit ».
j
jax
3 janvier 2008 15:26
Au fil des années, depuis la première fois que je l’ai vu parler, j’ai rencontré Obama une demi-douzaine de fois, souvent à l’occasion de manifestations communautaires palestiniennes et arabo-américaines à Chicago, notamment lors d’un appel communautaire de fonds en mai 1998 au cours duquel Edward Said avait prononcé le discours principal. En 2000, quand Obama s’est présenté sans succès aux élections pour un siège au Congrès, je l’ai entendu parler lors d’une campagne de collecte de fonds accueillie par un professeur de l’Université de Chicago. A cette occasion et en d’autres, Obama a critiqué sans détours la politique américaine et a demandé franchement que le conflit israélo-palestinien soit abordé de façon équitable.

La dernière fois que j’ai parlé avec Obama, c’était pendant l’hiver de 2004 lors d’une réunion dans le quartier de Hyde Park à Chicago. Il était en pleine campagne de primaires pour obtenir l’investiture démocrate à un siège au Sénat des Etats-Unis, siège qu’il occupe à présent. Toutefois, tous les sondages le donnaient à la traîne.

Alors qu’il arrivait du froid et qu’il enlevait son manteau, j’allai le saluer. Il me salua chaleureusement et me dit : « Désolé, je n’ai pas beaucoup parlé des droits palestiniens maintenant, mais nous sommes dans une rude course aux primaires. J’espère que quand les choses se calmeront je pourrai être plus franc ». Se référant à mon militantisme, y compris aux chroniques que je publiais dans le Chicago Tribune où je critiquais la politique israélienne et américaine (il m’a dit) : « Continue ton bon travail ! ».

Toutefois, Obama a commencé progressivement son virage vers le camp de l’AIPAC dès 2002 quand il se prépara à passer des modestes milieux politiques de l’Illinois à la scène nationale. En 2003, Forward relata comment il avait : « fait la cour à la circonscription pro-israélienne ». Il parraina conjointement un amendement au Code des pensions de l’Illinois permettant à cet Etat de prêter de l’argent au gouvernement israélien. Parmi ses premiers commanditaires figurait Penny Pritzker - maintenant présidente des finances de sa campagne nationale - rejetonne d’une famille libérale, mais ardemment sioniste qui possède la chaîne d’hôtels Hyatt (Le Hyatt Regency sur le Mont Scopus a été construit sur des terres dont les propriétaires palestiniens avaient été expulsés de force lorsque Israël occupa Jérusalem-Est en 1967). Il s’est aussi adjoint plusieurs conseillers pro-israéliens de premier plan.


Michelle et Barack Obama écoutent le professeur Edward Said prononcer le discours principal lors d’une manifestation de la communauté arabe à Chicago en mai 1998 (Photo : Ali Abunimah)Obama a aussi été proche de certains Arabes américains importants et a bénéficié de leurs conseils avisés. Sa trajectoire décisive prouve à nouveau ce que les groupes politiquement faibles ont appris à leurs dépens plusieurs fois, à savoir que l’accès aux puissants ne se traduit pas en influence politique. Pour acquérir de l’influence politique il faut de l’argent et des voix, mais surtout de l’argent, acheminé par des réseaux sophistiqués et coordonnés qui peuvent regrouper de petits dons en paquets de millions de dollars.
j
jax
3 janvier 2008 15:26
Actuellement, les défenseurs des droits palestiniens sont loin d’avoir de tels réseaux à leur disposition. A moins que nous ne nous employions à mener la dure tache nécessaire pour les construire et appuyer une réforme valable du financement des campagnes électorales, les chuchotements que nous pourront glisser dans l’oreille des politiciens n’auront que peu d’effet. (Pour ce que cela vaut, j’ai récemment rencontré l’assistant législatif d’Obama et j’ai écrit au sénateur en demandant instamment que la Palestine bénéficie d’une politique plus équilibrée). Bien que décevant, vu les relations étroites qu’il a entretenues par le passé avec les Palestino-Américains, le revirement d’Obama n’est pas surprenant. Il fait simplement ce qu’il juge nécessaire pour être élu et il continuera ainsi aussi longtemps que cette conduite le maintiendra au pouvoir.

Les Palestino-Américains sont dans la même situation que les défenseurs des droits civils qui ont vu avec consternation Obama voter en faveur du renouvellement du Patriot Act, ou les partisans des droits des émigrés qui ont été horrifiés lorsqu’il a voté en faveur d’une loi des Républicains autorisant la construction d’une clôture de 700 miles sur la frontière avec le Mexique.

Il faut qu’assez de personnes connaissent les positions défendues par Obama et ses concurrents et s’organisent pour les obliger à tenir compte de leurs préoccupations ; c’est uniquement alors qu’il y aura un quelconque espoir de modifier le cours désastreux de la politique américaine au Moyen-Orient. Au mieux, c’est un projet à très long terme qui ne peut pas se substituer au soutien d’une campagne grandissante visant le boycott, le désinvestissement et les sanctions de nature à obliger Israël à rendre des comptes pour l’escalade de sa violence et le renforcement de l’apartheid.
c
3 janvier 2008 18:27
Merci jax pour ce cours de science politique. Tres intéressant
L
4 janvier 2008 14:44
Primaires Américaines :

Etape n°1 IOWA :

En remportant le caucus de l'Iowa, le républicain Huckabee et le démocrate Obama ont gagné un pari difficile lors du premier vote de la course à la Maison-Blanche.
Prochaine grande étape : le New Hampshire, mardi prochain.


Barack Obama a remporté jeudi dans l'Iowa la première étape de la procédure de désignation du candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, infligeant un revers à Hillary Clinton, favorite au niveau national. Il l'emporte avec 37,6% des voix devant John Edwards (29,75%) et Hillary Clinton (29,47%), reléguée en troisième position.

Chez les républicains, le pasteur baptiste Mike Huckabee s'est imposé assez facilement avec 34% des suffrages contre 26% à Mitt Romney. Le sénateur de l'Arizona John McCain et Fred Thompson arrivent troisièmes ex-aequo avec 13% et le représentant du Texas Ron Paul a obtenu 10%. Rudolph Giuliani, le favori au niveau national, qui n'avait pas fait campagne en Iowa, est loin derrière avec à peine 3%.

Avertissement pour Clinton

Ces deux victoires de Mike Huckabee et de Barack Obama sont symboliques. Côté démocrate, Obama, qui aspire à devenir le premier Noir à occuper la Maison Blanche, s'est imposé dans un Etat composé de 95% de Blancs. Le sénateur de l'Illinois a salué, le visage grave face à ses supporters en liesse, un "choix de l'unité plutôt que la division et l'envoi d'un puissant signal de changement pour l'Amérique".

L'ampleur de l'écart qui le sépare d'Hillary Clinton est un sérieux avertissement pour la suite de la campagne de l'épouse de l'ex-président américain. Elle a d'ailleurs fait profil bas, saluant la victoire de son rival. Mais la sénatrice de New York a promis de continuer à se battre, et s'est dit "optimiste" et "confiante" avant les primaires du New Hampshire mardi.

Huckabee confirme

Côté républicain, Mike Huckabee, ancien pasteur baptiste quasi inconnu il y a quelques semaines, qui a fait campagne sur les valeurs traditionnelles de la droite chrétienne (défense de la famille, opposition à l'avortement), a donc confirmé sa percée du mois de décembre. "Aujourd'hui, nous avons assisté à un nouveau jour dans la politique américaine", a-t-il proclamé, avec l'acteur Chuck Norris à ses côtés, icône de sa campagne. "Nous avons prouvé que la politique américaine est encore entre les mains de gens comme vous", a-t-il ajouté.

Outre le très bon score du vainqueur, l'autre surprise relative provient du très mauvais résultat de Rudolph Giuliani. Certes, le maire de New York n'attendait rien de spécial de l'Iowa, un Etat qu'il avait snobé. Ces positions libérales en matière de société (il est favorable à l'avortement et aux droits des homosexuels) sont en effet décalage total avec l'électorat républicain qui y est très conservateur. Mais il pouvait néanmoins espérer mieux que ses 3%. "Il y a 29 primaires et caucus. N'importe qui peut défier n'importe qui", a-t-il lancé, depuis la Floride où il avait choisi de faire campagne en vue de la primaire du 29 janvier.

Le grand rendez-vous du New Hampshire

Comme le font remarquer les prétendants à la Maison-Blanche ainsi que tous les observateurs, rien n'est joué pour Barack Obama ou Mike Huckabee malgré leur victoire, bien au contraire. Le prochain rendez-vous républicain aura lieu samedi avec le caucus du Wyoming, un Etat peu important.

C'est désormais vers le New Hampshire que se tournent tous les regards. Cet Etat de la côte Est votera mardi prochain pour la première primaire strictement dite. Des sondages publiés jeudi placent Hillary Clinton en tête chez les démocrates et John McCain chez les républicains.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/01/08 19:31 par Le marocain_2007.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
L
4 janvier 2008 19:32
Etape n°2 New Hampshire :

Bye Bye Iowa, Welcome to New Hampshire !

Après les fermiers du Midwest, nous voilà débarqué chez les Yankees de la Nouvelle Angleterre.
Et si vous croyiez que l'Iowa était minuscule, vous allez être servi : le New Hampshire est 6 fois plus petit et 2 fois moins peuplé !


En terme géographique, c'est le 46eme plus petit état d'Amérique (sur 50). En terme de population : le 41eme (toujours sur 50)…Encore mieux : les blancs forment 97 % de la population…..Encore un état représentatif de la diversité du pays !

Le New Hampshire fut l'un des premiers états à déclarer son indépendance de la Grande Bretagne, en janvier 1776. Depuis ça, rien de vraiment notable s'est passé !

L'état a, c'est vrai, produit quelques célébrités : Daniel Webster, l'un des pères de la Révolution Américaine , la star d'Hollywood Adam Sandler, qui a joué dans des chefs d'œuvre comme « les aventures de Mister Deeds » ou « Spanglish » et d'autres navets du genre, et enfin Dan Brown, l'auteur du Da Vinci Code. Je sais, c'est pas énorme, et j'ai pourtant bien cherché !

Sa devise : « Vivre Libre ou Mourir, » rien que ça !
Ah oui, j'oubliais, l'état est célèbre pour ses primaires. Nous y voilà !

Cette fois, c'en est bien fini du système un peu tordu des caucus. Ici, les électeurs sont civilisés : ils votent avec des bulletins, des urnes et des bons vieux isoloirs.

A cette heure, tous les candidats ont déjà débarqués dans le New Hampshire. Car pour eux il n'y a plus une minute à gaspiller, surtout pour Hillary Clinton, la grande perdante de l'Iowa. Si elle veut continuer la course, elle le sait n'a pas d'autre choix : elle doit gagner dans le New Hampshire mardi prochain.
Car depuis 1976, un seul candidat a reussi a perdu à décrocher l'investiture de son parti après avoir perdu les deux premières primaires ….ce candidat s'était Bill Clinton en 1992….Tous les autres ont du abandonner

source : Guillaume Debré
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L
4 janvier 2008 19:41
Pour gagner l'investiture les candidats républicains et démocrates doivent réunir un nombre précis de délégué pour les républicains c'est 1191 pour obtenir l'investiture de son partis pour les démocrates c'est 2025 délégué .

Voici le nombre acquis actuellement de délégué pour les principales candidats après la fin de la 1ère étape de l'IOWA :


Démocrates :

Barack Obama : 18
Hillary Clinton : 16
john Edwards : 17


Républicain :


Mike Huckabee : 17
Mitt Romney : 12
John McCain : 3
Fred Thompson : 3
Ron Paul : 2
Rudy Giuliani : 0
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D
4 janvier 2008 20:26
Salam Alikoum,

En tout cas je trouve que le systeme de vote aux USA est vraiment thumbs down ...


Bref !
L
4 janvier 2008 20:43
Citation
Désenchantée a écrit:
Salam Alikoum,

En tout cas je trouve que le systeme de vote aux USA est vraiment thumbs down ...


Bref !

tu veux dire compliqué mais au moins c'est démocratique par exemple dans le "caucus" de l'IOWA les gens ont voté apres avoir débattu pendant de longue journée , mais c'est vrai que c'est tres compliqué , un autre bon point aussi puisque L'IOWA état blanc a 95% a donné la 1ère place a B.OBAMA ce qui prouve que le passé noir des USA en terme d'esclavage commence a être éffacé , c'est pas le cas de tout les Usa puisque dans les états du sud le racisme et encore la



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c
4 janvier 2008 21:07
J'aimerais voir un black au pouvoir... par esprit de curiosité surtout
D
4 janvier 2008 21:20
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
Désenchantée a écrit:
Salam Alikoum,

En tout cas je trouve que le systeme de vote aux USA est vraiment thumbs down ...


Bref !

tu veux dire compliqué mais au moins c'est démocratique par exemple dans le "caucus" de l'IOWA les gens ont voté apres avoir débattu pendant de longue journée , mais c'est vrai que c'est tres compliqué , un autre bon point aussi puisque L'IOWA état blanc a 95% a donné la 1ère place a B.OBAMA ce qui prouve que le passé noir des USA en terme d'esclavage commence a être éffacé , c'est pas le cas de tout les Usa puisque dans les états du sud le racisme et encore la


Democratique tu dis ?

Je ne trouve pas que le systeme des cocus - gds electeurs - elections soit tres democratique ...

Si le systeme était plus direct, Bush ne serait jamais arrivé au pouvoir ... eye rolling smiley
L
4 janvier 2008 21:23
Citation
Désenchantée a écrit:
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
Désenchantée a écrit:
Salam Alikoum,

En tout cas je trouve que le systeme de vote aux USA est vraiment thumbs down ...


Bref !

tu veux dire compliqué mais au moins c'est démocratique par exemple dans le "caucus" de l'IOWA les gens ont voté apres avoir débattu pendant de longue journée , mais c'est vrai que c'est tres compliqué , un autre bon point aussi puisque L'IOWA état blanc a 95% a donné la 1ère place a B.OBAMA ce qui prouve que le passé noir des USA en terme d'esclavage commence a être éffacé , c'est pas le cas de tout les Usa puisque dans les états du sud le racisme et encore la


Democratique tu dis ?

Je ne trouve pas que le systeme des cocus - gds electeurs - elections soit tres democratique ...

Si le systeme était plus direct, Bush ne serait jamais arrivé au pouvoir ... eye rolling smiley

en faite c'est que les primaires et c'est les adherents qui votent et dans d'autre état si des électeurs lambda , mais c'est plus démocratique que sarkozy qui as shopé l'UMP a chirac avant de s'autonommé candidats sans meme passer par des primaires grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/01/08 21:24 par Le marocain_2007.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
D
4 janvier 2008 22:17
Les primaires sont une chose, le vote en est un autre!


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Le marocain_2007 a écrit:
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Désenchantée a écrit:
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Le marocain_2007 a écrit:
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Désenchantée a écrit:
Salam Alikoum,

En tout cas je trouve que le systeme de vote aux USA est vraiment thumbs down ...


Bref !

tu veux dire compliqué mais au moins c'est démocratique par exemple dans le "caucus" de l'IOWA les gens ont voté apres avoir débattu pendant de longue journée , mais c'est vrai que c'est tres compliqué , un autre bon point aussi puisque L'IOWA état blanc a 95% a donné la 1ère place a B.OBAMA ce qui prouve que le passé noir des USA en terme d'esclavage commence a être éffacé , c'est pas le cas de tout les Usa puisque dans les états du sud le racisme et encore la


Democratique tu dis ?

Je ne trouve pas que le systeme des cocus - gds electeurs - elections soit tres democratique ...

Si le systeme était plus direct, Bush ne serait jamais arrivé au pouvoir ... eye rolling smiley

en faite c'est que les primaires et c'est les adherents qui votent et dans d'autre état si des électeurs lambda , mais c'est plus démocratique que sarkozy qui as shopé l'UMP a chirac avant de s'autonommé candidats sans meme passer par des primaires grinning smiley
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