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El-Ayoune Maroc
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2 novembre 2005 11:26
Le roi du Maroc s’est précipité à envoyer des membres du gouvernement assister à l’enterrement d’un jeune manifestant sahraoui mort samedi après avoir été arrêté par des agents du GUS. Une première pour le jeune Mohammed VI qui entend par ce geste présenter ses condoléances à la famille. Pourtant la version des policiers marocains déployés en nombre à El-Ayoune et dont une grande partie est stationnée depuis le mois de mai dernier, le jeune Moubarki Hamdi Salem Mahdjoub aurait été atteint par un jet de pierre à la tête avant de sombrer dans le coma, puis la mort. Même le représentant local de l’Organisation marocaine des droits de l’homme n’y croit pas.

Les manifestations sont organisées régulièrement depuis le 21 mai dernier pour réclamer plus de liberté, de sécurité, l’indépendance du Sahara Occidental. La réponse marocaine est un rituel bien huilé depuis 1975. Arrestations massives de tous les activistes et militants indépendantistes et des droits de l’homme, campagne de répression tous azimuts. Les forces de sécurité imposent le couvre-feu dans la majorité des villes sahraouies rebelles. Des écoliers aux universitaires en passant par les politiques, ces manifestations se soldent souvent par des escarmouches, mais aussi une réaction sauvage des membres des forces de sécurité.

Samedi dernier, comme tous les samedis, les écoliers manifestent, se font matraquer, parfois embarquer, parfois relâcher, selon le défenseur marocain des droits de l’homme cité par l’AFP. Ce samedi, Moubarki Hamdi, ne s’est pas contenté de crier des slogans hostiles au Maroc et à sa présence au Sahara, il a commis un crime de lèse-majesté en brandissant le drapeau sahraoui dans la foule des manifestants. Ciblé par les agents du GUS, il est arrêté puis transféré vers les locaux de la police. Tout porte à croire qu’il a été torturé avant qu’il sombre dans le coma. Sa mort est intervenue lors de son transfert vers l’hôpital où le médecin a constaté son décès. Toutefois, sollicité par la famille de la victime, il a refusé de délivrer son constat ni donner une quelconque information sur les circonstances du décès. Le Palais a ouvert une énième enquête sur ce énième crime. Depuis samedi, des manifestations sporadiques sont organisées par les jeunes. Le scénario est rodé. Pierres et cailloux contre matraques et gégène.

Le dernier rapport de l’ONU accable également sur tous les plans le Maroc. L’avancée a été marquée par l’Espagne qui a reconnu, dans une réponse à la question d’un député basque, par la voix du ministre des Affaires étrangères que les accords de Madrid conclus entre le Maroc et l’Espagne ne stipulaient pas le transfert de souveraineté au Maroc sur cette ancienne colonie espagnole. Le ministère des Affaires étrangères a indiqué que les accords de Madrid d’il y a 30 ans supposaient le transfert de l’administration du territoire mais n’impliquaient nulle reconnaissance de la souveraineté, a rapporté l’APS hier. Il a d’ailleurs rappelé le rapport onusien sur l’illégalité de l’exploitation des richesses naturelles sahraouies par le Maroc. Tous les accords de partenariat, de coopération ou d’exploitation que signe le Maroc avec les pays étrangers, les derniers concernent le secteur de la pêche avec l’UE, incluent les territoires occupés.

Enfin, l’anniversaire de la Marche verte qui marque le début de l’occupation. Le 6 novembre 1975, le roi Hassan II organise le déplacement de 350.000 Marocains vers l’ancienne colonie espagnole. Avec ce peuplement, le Maroc de Hassan II et de son fils tente encore d’imposer sa souveraineté sur le Sahara Occidental.

Djilali B.

Ce torchon de journal ecrit toute l'hitoire du maroc,pour annoncer ce qui s'est passe pendant des manifestation par les separatistes.Alors qu'il peut annoncer ca dans une seule ligne.
Ce journal quotidien d'Oran,qui a que de la haine veneneuse contre les Marocains.

La semaine derniere il y avait des manifestation a Arzew une comune d'Oran.Ces Algeriens ont tout simplement proteste contre la decision du regime,qui a demoli des magasins [baraques] qui est le seule revenu de ses pauvres demunis qui cherchaient qu'a gagner le pain, pour nourir leur famille.

Le regime n'a pas tarde d'envoyer des la police et l'armee d'opression pour silencer ces citoyens.Ce regime opresseur a fini cette protestation par tuer 3 jeunes et par jeter les autres jeunes en prison.

Pourquoi ce journal des hypocrites ne denonce pas ce regime meurtrier et opresse ses citoyens qui cherche que gagner leur pain.Ces Algeriens aussi ont le droit de travailler sinon ils mouront de faim.Il n'ya pas de securite sociale pour aider les chaumeurs en Algerie.
Ce journal voit que ce qui se passe au maroc et ailleur, mais il est aveugle et sourd a ce que son regime fait a son peuple.

z
2 novembre 2005 16:26
lurcher21, l'Algérie a eu 65 morts durant ce mois de Ramadan, pas 1, pas 2 mais 65. Tu sais pourquoi ils parlent du Maroc maintenant... La caravane passe, les chiens aboient..
D
2 novembre 2005 18:25
Salam,


je pourrait avoir la source de cet article
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
l
2 novembre 2005 18:42


Actualité (Edition du 2/11/2005)
Plus d’un mois après l’adoption de la charte pour la paix et la réconciliation nationale
Les actes terroristes persistent
Par Rédaction de Liberte Lu (727 fois)


Alors qu’on enregistre une nette recrudescence des attentats terroristes, les redditions sont encore au compte-gouttes.

Le ramadhan, coïncidant cette année avec l’après-référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale du 29 septembre, n’a pas dérogé à la règle ; on y a enregistré une nette recrudescence des attentats terroristes. Même si le bilan de ces actes terroristes est en nette régression par rapport à ceux enregistrés lors des mois de ramadhan des années 1990 quand la violence atteignait son paroxysme, force est de constater que les terroristes continuent toujours de sévir et des attentats ont été commis dans plusieurs régions depuis le début du mois sacré.
On dénombre depuis le 4 octobre près de quatre-vingt morts dans des attentats terroristes et des opérations menées par les forces de sécurité contre les maquis islamistes. Selon ce décompte établi à partir de bilans officiels et d’articles de presse, quelque quarante terroristes ont été tués par les forces de sécurité qui multiplient les opérations dans les zones où les terroristes sont encore en activité.
Le reste des victimes étant des civils ou des membres des forces de sécurité, soit près de quarante personnes. Les journées des 17 et 18 octobre ont été les plus meurtrières de ce mois de ramadhan, considéré par les terroristes comme propice au djihad (guerre sainte). Durant ces deux jours, pas moins de vingt personnes ont trouvé la mort dans des attentats perpétrés par des groupes terroristes. Ainsi, le 17 octobre, quatre militaires ont été tués lors d’un accrochage avec un groupe terroriste dans la forêt de Rabta, dans la région de Bouira. Cet accrochage, au cours duquel sept terroristes ont été abattus, s’est produit lorsqu’une unité de l’armée en opération a localisé une vingtaine de terroristes dans ce maquis encore infesté d’éléments du GSPC. à Aïn Bessam, dans cette même wilaya, deux policiers ont été assassinés et un autre blessé, deux jours plus tôt par des terroristes qui ont ouvert le feu sur les trois hommes, alors qu’ils étaient en faction devant deux mosquées voisines où des fidèles accomplissaient la prière du soir après la rupture du jeûne. Profitant de la panique générale provoquée par les coups de feu, les agresseurs se sont enfuis à bord d’un véhicule après s’être emparés de l’arme de l’un des policiers.
Le 18 octobre, quatre gardes communaux ont été assassinés dans une embuscade tendue par des terroristes à leur patrouille, à El-Kennar, dans la région de Jijel. Les victimes circulaient à bord d’un véhicule tout-terrain sur une route dans la zone boisée de Bellouta, près d’El-Kennar, lorsqu’elles ont été prises sous un feu nourri de terroristes au nombre indéterminé.
Dans cette même région, un membre des groupes de légitime défense (GLD, civil armé) et sa fille ont été assassinés le même jour par des terroristes. à Nedroma, trois personnes ont payé de leur vie leur curiosité qui les a conduites dans une ancienne casemate de terroristes où une bombe artisanale était placée. Ce ramadhan a vu également le retour d’attentats dans les villes comme celui perpétré au cœur de la ville de Médéa le 25 octobre soir lorsqu’un groupe terroriste a attaqué un policier attablé dans un café. Les terroristes ont tiré sur le policier, le blessant mortellement, et tuant un civil. Le policier a réussi à riposter tuant deux des assaillants. La région de Boumerdès, considérée comme fief du GSPC, n’a pas été également été épargnée par les exactions des terroristes au cours de ce mois sacré. Deux personnes ont été assassinées le 25 octobre dans un faux barrage dressé par une vingtaine de terroristes sur une route dans la région de Boumerdès. Les victimes ont été égorgées aux environs de 19h30, alors qu’elles circulaient en voiture à la sortie de Zemmouri, à 15 km à l’est de Boumerdès.
Le 30 octobre, un garde communal a été assassiné dans une embuscade tendue en plein jour par des terroristes à Ouled Bentafath, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Boumerdès.
La victime circulait, avec son épouse, à bord d’un véhicule aux environs de 13h30 sur une route de montagne lorsqu’elle a été prise sous un feu nourri de terroristes. Un civil a été tué et un autre grièvement blessé lorsqu’un groupe armé a mitraillé, au début de la soirée, un café près de Corso, où un autre civil a été également assassiné le même jour par des terroristes devant son domicile.
Ces attaques à la bombe, embuscades et autres faux barrages sont généralement attribués au GSPC qui refuse toute offre de paix du pouvoir. Cette organisation terroriste, seul groupe armé jugé encore capable de nuir après la déroute de son ancien rival, le groupe islamique armé (GIA), quasiment démantelé par les services de sécurité en janvier dernier, a renouvelé son refus deux jours avant le référendum du 29 septembre dans un communiqué publié sur son site internet. “Cette élection est une perte de temps et un gaspillage de l’argent du peuple. L’Algérie n’a pas besoin d’une charte pour la paix et la réconciliation nationale, mais d’une charte pour l’islam”, avait affirmé cette organisation. Le GSPC avait ajouté que le fait que le président Bouteflika “ait demandé au peuple de se prononcer deux fois sur un même projet (allusion à la concorde civile) constitue un aveu de son incapacité à affronter le djihad et à venir à bout des moudjahidine”. Ce communiqué par lequel le GSPC demande à ses éléments de demeurer dans les maquis semble, apparemment, avoir été entendu puisque les membres de cette organisation sont rétifs à l’offre de paix du président Bouteflika.
En effet, l’extinction des poursuites judiciaires, promises par cette charte, contre “tous les individus qui mettent fin à leur activité armée et remettent les armes en leur possession”, à l’exception de ceux “impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats à l’explosif dans les lieux publics”, semble pour l’instant avoir entraîné que de rares cas de reddition. Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, avait affirmé, début septembre, qu’il s’attendait à ce qu’il y ait “deux cents, trois cents, plus... d’islamistes à se rendre dans le cadre de la réconciliation” de M. Bouteflika. “Le plus important est de réduire leurs effectifs. Nous ne nous faisons pas d’illusions, ils ne descendront pas tous du maquis. Il y aura toujours des irréductibles qui ne répondront pas à l’offre de paix”, avait ajouté M. Ouyahia qui avait précisé qu’il y a encore un millier de terroristes en activité en Algérie.

R. B.


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Zaki7,voila des statistiques correctes,du nombre des victimes en generale et nationale.Quand j'ai dit 3 tues a Arzew,s'etait tout simplement pour riposter contre ce torchon quotidien d'Oran,qui cache la verite et les massacres que leur regime commit tous les jours contre les citoyens Algeriens.




z
2 novembre 2005 19:03
lurcher,

merci pour l'addendum.
N
2 novembre 2005 19:29
zaki7
Je croyais que tu avais dit que Lahyoune s'ecrivait laayoune.

Tu n'as pas le courage de lui corriger.

Ou tu es convaincu par ce que je t'ai dejà corrigé?
z
2 novembre 2005 19:46
Tiens un revenant, je vois que tu as retenu la leçon, c'est bien smiling smiley

Quoique pas totalement, pas grave, je répète :

Laayoune = Al-ayoune= La3youne, pkoi ? parce que phonétiquement quand tu le prononces ça donen la meme chose : "aa"= 3. Lahyoune se prononce la7youne, ce qui fait que c'est un mot phonétiquement différent.

Basta sur ce hors sujet maintenant, tu peux appeler Laayoune Houston si tu veux, je m'en balance un peu smiling smiley du moment que c'est un territoire marocain, comme ça l'a toujours éte..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/11/05 19:47 par zaki7.
V
2 novembre 2005 19:57


eh nabil voiulà comment ca s'ecrit en arabe : ÇáÚíæä
N
2 novembre 2005 20:47
Vive ÇáÚíæä
Vive le Maroc
r
2 novembre 2005 21:19
vous me faites pitié !!!!!


au lieu de blabla, reagissez, battez vous,, proposz des solutions, unissez vous, il faut virer tous ces dictateurs qui nous prennent pour des cons !!!!


aussi bien bouteflika que mohammed 6


reagissez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!




JE SUIS POUR UNE REVOLUTION DANS TOUT LE MAGHREB
z
2 novembre 2005 21:34
rachid2.., Ç'est vrai! T'as raison, tes paroles font l'effet d'une révélation divine. En plus, c'est joli et bien dit. Envoies-moi un formulaire, Dès demain je m'inscris dans ton club révolutionnaire. Tu as choisi un nom pour la révolution? Moi je dis Révolution rachidienne, ça sonne bien...

Bon eid mon ami, calmes toi un peu et lis un peu les autres posts sur ce forum. Parfois il y en a qui proposent des solutions, parfois d'autres t'expliquent pourquoi l'unification n'est pas possible tant que les "marocains" (pas le roi ou le gouvernement) n'ont pas droit à la paix de la part de l'Algérie, pourquoi l'UMA est bloquée, etc.. C'est bien d'etre réactionnaire et révolutionnaire, mais certains pensent que la révolution n'est pas la bonne solution, comme moi.. N'aies pas pitié de nous, nous sommes grands et vaccinés, aies pitié des gesn qui veulent voir du sang coûte que coûte.
N
2 novembre 2005 21:40
On peut virer un president mais pas un roi.
D
2 novembre 2005 21:50
rachid230269 a écrit:
-------------------------------------------------------
> vous me faites pitié !!!!!
>
>
> au lieu de blabla, reagissez, battez vous,,
> proposz des solutions, unissez vous, il faut virer
> tous ces dictateurs qui nous prennent pour des
> @#$%& !!!!
>
>
> aussi bien bouteflika que mohammed 6
>
>
> reagissez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
>
>
>
>
> JE SUIS POUR UNE REVOLUTION DANS TOUT LE MAGHREB


Salam,



lol, un Revolution, a la cubaine, ou l'on bassine le peuple pour que les instigateur de la revolution soient les procahin dictateur, surtout qu'eux meme ne voudront pas bouger, pour eviter d'etre poursuivit par les differents tribunaux internationnaux.
On a assez de probleme comme ça, une revolution n'est pas souhaitable, c'est meme contre productif. Par contre, pour une modification progressive des institution oui.
La revolution, n'est souhaitable ni en Algerie ni ailleurs. Nous marocains, sommes en grande majorité attaché à la monarchie, qui est le systeme le plus stable et le plus fiable dans le monde arabe.
Pour sortir du gouffre il n'y a pas d'autres solution, qu'un rapprochement des pays du maghreb afin de creer un pole.
Si l'on mettait l'argent necessaire à la guerre, dans la promotion de la paix et du social, le maghreb ne serait pas dans cet etat.

Qu'Allah nous guide
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
V
2 novembre 2005 22:12
Nabil9000 a écrit:
-------------------------------------------------------
> On peut virer un president mais pas un roi.

on peut le guillotiner ............ winking smiley , le président aussi dailleurs


l
7 novembre 2005 13:49
lurcher21 a écrit
>
> Djilali B.
>
> Ce torchon de journal ecrit toute l'hitoire du
> maroc,pour annoncer ce qui s'est passe pendant des
> manifestation par les separatistes.Alors qu'il
> peut annoncer ca dans une seule ligne.
> Ce journal quotidien d'Oran,qui a que de la haine
> veneneuse contre les Marocains.
>
> La semaine derniere il y avait des manifestation a
> Arzew une comune d'Oran.Ces Algeriens ont tout
> simplement proteste contre la decision du
> regime,qui a demoli des magasins qui est le seule
> revenu de ses pauvres demunis qui cherchaient qu'a
> gagner le pain, pour nourir leur famille.
>
> Le regime n'a pas tarde d'envoyer des la police et
> l'armee d'opression pour silencer ces citoyens.Ce
> regime opresseur a fini cette protestation par
> tuer 3 jeunes et par jeter les autres jeunes en
> prison.
>
> Pourquoi ce journal des hypocrites ne denonce pas
> ce regime meurtrier et opresse ses citoyens qui
> cherche que gagner leur pain.Ces Algeriens aussi
> ont le droit de travailler sinon ils mouront de/11/2005)
Procès des émeutiers d’ARZEW
23 personnes condamnées et 7 autres relaxées
Par F. Boumediène Lu (389 fois)


Les avocats de la défense ont plaidé, sans succès, l’absence de preuves et ont dénoncé les conditions d’interpellation des prévenus.

Le procès des 38 émeutiers d’Arzew s’est ouvert hier dans un climat tendu au tribunal local. Tôt le matin, les familles des prévenus étaient regroupées aux abords du tribunal où des policiers étaient chargés de filtrer l’entrée. Au tribunal d’Arzew, la plupart des parents n’ont pas pu accéder à la salle d’audience, qui s’est avérée exiguë. À 10h15, le fourgon cellulaire arrive enfin escorté par un impressionnant dispositif sécuritaire. Les forces antiémeutes de la gendarmerie se positionnent tout autour du tribunal. La salle d’audience était pleine à craquer. Les 38 prévenus étaient partagés en deux groupes. Le premier avec 27 émeutiers doivent répondre des chefs d’inculpation d’attroupement illégal et trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et coups et blessures volontaires contre des agents de l’État puisqu’il y a eu 32 policiers blessés ayant des arrêts de travail de 10 à 15 jours. Les 11 prévenus du deuxième groupe sont poursuivis, quant à eux, pour trouble à l’ordre public, atteinte et destruction de biens de l’État et acte de vandalisme.
Lors des auditions, tous les prévenus ont nié les faits qui leur étaient reprochés récusant le contenu des PV dressés par la police. Certains ont même affirmé au juge qu’ils avaient été violemment battus dans le commissariat et contraints de signer les PV. Deux des prévenus ont encore précisé qu’ils avaient carrément refusé de signer ces fameux PV, et d’ajouter qu’ils avaient été arrêtés alors qu’ils se rendaient à leur domicile. Parmi ces prévenus, seuls quelques-uns étaient propriétaires des baraques qui avaient été démolies le 24 octobre dernier et qui avaient déclenché des émeutes pendant deux jours dans la ville d’Arzew.
Le procureur de la République axera son réquisitoire sur la légalité de la décision de l’administration de démolir “ces commerces informels” et de fustiger les prévenus : “Nul ne peut légaliser la violence, nul ne peut encore la justifier. Ceux qui ont commis ces actes de violence sont responsables et doivent répondre de leurs actes !” Sur ce, il requiert pour le premier groupe de 27 prévenus, 5 ans de prison ferme à l’encontre de 5 prévenus repris de justice, 3 ans fermes pour 2 prévenus et 1 an ferme et 5 000 DA d’amende pour le reste des prévenus.
Le début des plaidoiries sera marqué par un incident entre le procureur et l’une des avocates qui fera remarquer que “celui-ci aurait pu présenter ses condoléances aux familles des deux manifestants tués lors des émeutes”. Et d’ajouter : “En France, à cause d’un mot d’un ministre, ce sont 900 voitures qui ont été brûlées. À côté, Arzew, ce qui s’est passé n’est rien, et pourtant il y a eu deux morts… !” Réagissant violemment, le procureur interrompt l’avocate et lâche : “C’est un appel au crime !” L’avocate qui contestera l’interruption de sa plaidoirie et le fait que le procureur laissait entendre des propos qu’elle n’a pas tenus sortira de la salle d’audience, laissant la parole à l’un de ses confrères.
Toutes les plaidoiries des avocats de la défense seront axées sur l’absence de preuves contre leurs clients, mettant en relief les conditions de leur interpellation et le contenu contestable des PV de la police. Plusieurs avocats relèveront également que la partie civile comme les représentants du port d’Arzew, service exploitation, ou encore ceux d’institutions publiques qui étaient représentés lors de cette audience n’ont pas présenté une estimation des dégâts subis ou encore pour les plaintes de policiers de preuves sur l’identité des agresseurs. À signaler que hormis le conducteur d’un des engins ayant servi à la démolition des baraques, toutes les victimes étaient absentes.
Les avocats ont demandé la relaxe pure et simple pour les prévenus.
Pour ce qui est du deuxième groupe de 11 prévenus, le procureur a requis des peines de prison ferme de 5 ans et 5 000 DA d’amende à l’encontre de 7 prévenus, 3 ans contre 2 autres assortis d’une amende de 5 000 DA. Les avocats ont mis en relief la sévérité du réquisitoire, alors qu’aucune preuve de culpabilité de leurs clients n’avait été apportée.
Hier vers 19h, le juge du tribunal a rendu le verdict. Le magistrat a prononcé ainsi des condamnations allant de 1 an de prison ferme à l’encontre de 11 manifestants, 6 mois fermes à l’encontre de 12 prévenus et des peines avec sursis allant de 1 à 6 mois et la relaxe pour 7 prévenus.
À la fin du verdict, des groupes de manifestants ont bombardé le tribunal de pierres et autres projectiles.

F. BOUMEDIENE


>voila la suite et la fin des emeutes des baraques d' Arzew.


l
7 novembre 2005 23:34

Les affrontements reprennent à Arzew
La ville d’Arzew, encore une fois de plus, s’apprêtait hier soir à vivre une nuit d’émeutes, de saccages et de pneus brûlés.





En effet, juste après l’annonce, par le président du tribunal d’Arzew, du verdict des 38 jeunes arrêtés durant les émeutes du 24 octobre dernier, les centaines de parents, amis et voisins des inculpés ayant assiégé les environs du palais de justice, tôt le matin, ont commencé à lancer des pierres et des projectiles pour bloquer tout le monde à l’intérieur. C’est ainsi que la fronde contre les forces de l’ordre et les éléments des brigades antiémeute de la Gendarmerie nationale a commencé. Très vite, la situation a connu une nouvelle escalade, notamment avec la riposte des forces de l’ordre par l’entremise de bombes lacrymogènes. Nul ne pourrait présager de la suite et de la tournure des évènements tant le verdict était, de l’avis des familles, très dur et inattendu. En effet, le président du tribunal n’a pas cédé à la pression pour prononcer de nombreuses peines de prison ferme. Après un premier report, le procès des 38 jeunes arrêtés lors des émeutes des 24 et 25 octobre dernier, qui ont fait pour rappel 2 morts, 32 policiers blessés et 50 milliards de centimes de dégâts matériels, s’est ouvert sous très haute surveillance policière. Le dossier a été scindé en deux affaires distinctes. 27 inculpés, arrêtés lors de la première journée, ont comparu en premier pour répondre des chefs d’accusation de rébellion et attroupement, outrage à corps constitués, destruction des biens publics et coups et blessures volontaires. Le représentant du ministère public a, dès l’entame des débats, placé la barre très haut, au point de dire à l’assistance et aux prévenus : « Nul ne peut justifier la barbarie et la violence. Nul ne peut justifier l’injustifiable. » Et d’ajouter à l’attention du collectif des avocats : « Rien ne peut justifier ces saccages et tous les prévenus ont été arrêtés au moment des faits et sur les lieux des faits. » Au moment de l’audition des prévenus, un fait a attiré l’attention des présents, tous les mis en cause ont réfuté le contenu des procès-verbaux d’audition pour revenir systématiquement sur les déclarations faites devant les officiers de police au moment de leur arrestation. Un autre fait, aussi marquant, la majorité des prévenus ont des antécédents judiciaires et ne sont pas propriétaires de baraques. Le procureur de la République a, dans son réquisitoire, demandé des peines de 5 ans de prison ferme contre 5 inculpés assorties de 5 000 DA d’amende, 3 ans de prison ferme contre deux prévenus et un an de prison ferme contre les 20 autres mis en cause. Ceci étant dit, les avocats de la défense ont unanimement plaidé l’innocence et l’absence de preuves matérielles prouvant la culpabilité de leurs mandants. D’ailleurs, un des avocats de la défense dira, lors de sa plaidoirie : « Ce qui s’est passé à Arzew n’est rien, en France à cause d’une parole (kelma) la banlieue parisienne s’est embrasée. » Cette remarque fera dire au procureur de la République sur un ton très ferme et virulent : « C’est un appel au crime. Vous êtes en train de banaliser la violence. C’est inacceptable. » La seconde affaire relative à 11 inculpés arrêtés le 25 octobre, juste après les funérailles de Adaidi H’mida, le représentant du ministère public dira dès le début de son réquisitoire que 9 prévenus sur les 11 présents à la barre sont des repris de justice, dont certains capitalisant jusqu’à 5 condamnations. Même scénario pour la défense qui dans son unanimité a, non seulement plaidé la relaxe, mais a chargé l’administration de la faute et de premier responsable dans le déclenchement des émeutes. Tous les avocats ont dit, devant la cour, que c’est une « décision absurde, irréfléchie et inappropriée à dix jours de l’Aïd ». En somme, ils ont unanimement accusé l’administration locale d’être à l’origine des évènements dont les dégâts sont énormes. « Elle doit, elle aussi, comparaître devant cette cour », dira un avocat de la défense. En tout état de cause, après plus de deux heures de délibérations, le président du tribunal prononcera, dans le premier dossier, 6 acquittements, 6 mois de prison avec sursis et 5 000 DA d’amende à l’encontre de 6 prévenus et 6 mois de prison ferme, assortie de 5 000 DA d’amende à l’encontre de 11 prévenus et enfin 1 an de prison ferme et 5 000 DA d’amende à l’encontre de 4 prévenus. Dans le second dossier, il prononcera une relaxe, deux peines de six mois avec sursis, une peine de six mois ferme assortie d’une amende de 5 000 DA et enfin sept peines d’une année de prison ferme à l’encontre des autres prévenus. C’est ce verdict, que les familles n’attentaient pas, qui a mis le feu aux poudres juste à la tombée de la nuit et nul ne pourra présager de la suite des événements. En ce moment, le palais de justice, malgré des renforts importants, est assiégé par des centaines de jeunes.

A. S. Ahcène


L'emeute continue elle a reprise.






l
7 novembre 2005 23:34
Les affrontements reprennent à Arzew
La ville d’Arzew, encore une fois de plus, s’apprêtait hier soir à vivre une nuit d’émeutes, de saccages et de pneus brûlés.





En effet, juste après l’annonce, par le président du tribunal d’Arzew, du verdict des 38 jeunes arrêtés durant les émeutes du 24 octobre dernier, les centaines de parents, amis et voisins des inculpés ayant assiégé les environs du palais de justice, tôt le matin, ont commencé à lancer des pierres et des projectiles pour bloquer tout le monde à l’intérieur. C’est ainsi que la fronde contre les forces de l’ordre et les éléments des brigades antiémeute de la Gendarmerie nationale a commencé. Très vite, la situation a connu une nouvelle escalade, notamment avec la riposte des forces de l’ordre par l’entremise de bombes lacrymogènes. Nul ne pourrait présager de la suite et de la tournure des évènements tant le verdict était, de l’avis des familles, très dur et inattendu. En effet, le président du tribunal n’a pas cédé à la pression pour prononcer de nombreuses peines de prison ferme. Après un premier report, le procès des 38 jeunes arrêtés lors des émeutes des 24 et 25 octobre dernier, qui ont fait pour rappel 2 morts, 32 policiers blessés et 50 milliards de centimes de dégâts matériels, s’est ouvert sous très haute surveillance policière. Le dossier a été scindé en deux affaires distinctes. 27 inculpés, arrêtés lors de la première journée, ont comparu en premier pour répondre des chefs d’accusation de rébellion et attroupement, outrage à corps constitués, destruction des biens publics et coups et blessures volontaires. Le représentant du ministère public a, dès l’entame des débats, placé la barre très haut, au point de dire à l’assistance et aux prévenus : « Nul ne peut justifier la barbarie et la violence. Nul ne peut justifier l’injustifiable. » Et d’ajouter à l’attention du collectif des avocats : « Rien ne peut justifier ces saccages et tous les prévenus ont été arrêtés au moment des faits et sur les lieux des faits. » Au moment de l’audition des prévenus, un fait a attiré l’attention des présents, tous les mis en cause ont réfuté le contenu des procès-verbaux d’audition pour revenir systématiquement sur les déclarations faites devant les officiers de police au moment de leur arrestation. Un autre fait, aussi marquant, la majorité des prévenus ont des antécédents judiciaires et ne sont pas propriétaires de baraques. Le procureur de la République a, dans son réquisitoire, demandé des peines de 5 ans de prison ferme contre 5 inculpés assorties de 5 000 DA d’amende, 3 ans de prison ferme contre deux prévenus et un an de prison ferme contre les 20 autres mis en cause. Ceci étant dit, les avocats de la défense ont unanimement plaidé l’innocence et l’absence de preuves matérielles prouvant la culpabilité de leurs mandants. D’ailleurs, un des avocats de la défense dira, lors de sa plaidoirie : « Ce qui s’est passé à Arzew n’est rien, en France à cause d’une parole (kelma) la banlieue parisienne s’est embrasée. » Cette remarque fera dire au procureur de la République sur un ton très ferme et virulent : « C’est un appel au crime. Vous êtes en train de banaliser la violence. C’est inacceptable. » La seconde affaire relative à 11 inculpés arrêtés le 25 octobre, juste après les funérailles de Adaidi H’mida, le représentant du ministère public dira dès le début de son réquisitoire que 9 prévenus sur les 11 présents à la barre sont des repris de justice, dont certains capitalisant jusqu’à 5 condamnations. Même scénario pour la défense qui dans son unanimité a, non seulement plaidé la relaxe, mais a chargé l’administration de la faute et de premier responsable dans le déclenchement des émeutes. Tous les avocats ont dit, devant la cour, que c’est une « décision absurde, irréfléchie et inappropriée à dix jours de l’Aïd ». En somme, ils ont unanimement accusé l’administration locale d’être à l’origine des évènements dont les dégâts sont énormes. « Elle doit, elle aussi, comparaître devant cette cour », dira un avocat de la défense. En tout état de cause, après plus de deux heures de délibérations, le président du tribunal prononcera, dans le premier dossier, 6 acquittements, 6 mois de prison avec sursis et 5 000 DA d’amende à l’encontre de 6 prévenus et 6 mois de prison ferme, assortie de 5 000 DA d’amende à l’encontre de 11 prévenus et enfin 1 an de prison ferme et 5 000 DA d’amende à l’encontre de 4 prévenus. Dans le second dossier, il prononcera une relaxe, deux peines de six mois avec sursis, une peine de six mois ferme assortie d’une amende de 5 000 DA et enfin sept peines d’une année de prison ferme à l’encontre des autres prévenus. C’est ce verdict, que les familles n’attentaient pas, qui a mis le feu aux poudres juste à la tombée de la nuit et nul ne pourra présager de la suite des événements. En ce moment, le palais de justice, malgré des renforts importants, est assiégé par des centaines de jeunes.

A. S. Ahcène


L'emeute continue elle a reprise.






 
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