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EDUCATION: PARMI LES PLUS MAUVAIS AU MONDE
H
24 juin 2014 23:46
2014 L'UNESCO CLASSE LE MAROC PARMI LES PLUS MAUVAIS SYSTÈMES ÉDUCATIFS DU MONDE



Un rapport sur l’éducation pour tous, publié par l’Unesco, que vous pouvez télécharger sur le lien précédent confirme le niveau catastrophique du Maroc dans le domaine de l’éducation. Nous constatons avec effroi que le Maroc fait office de dernier de la classe et figure parmi les 21 pays les moins avancés, aux côtés de la Mauritanie et d’autres pays africains en développement. On ne parle pas encore de démissions des ministres en charge de l'éducation. Mais cela ne saurait tarder !

Un rapport de l'Unesco stigmatise le plus beau pays du monde: "A quoi bon une éducation si les enfants passent des années à l'école et en ressortent sans avoir acquis les compétences dont ils ont besoin? " Le rapport de l'UNESCO démontre notamment que généraliser l'accès des enfants à


l'éducation permettrait d'accroire le revenu des habitants du pays en une génération et aurait un impact immédiat sur la santé et la nutrition.
Le rapport inscrit que 50% des élèves sont incapables de lire une seule phrase qui utilise les données sur l'entrée à l'école, la progression et qui classe les pays selon une échelle commune des acquis de l'apprentissage.

Cette étude insiste que les enseignants compétents sont la clé de l'amélioration et appelle les gouvernements à mettre les meilleurs d'entre eux à disposition de ceux qui en ont le plus besoin.

Dans ce sens, le Rapport prévient qu'un nombre suffisant d'enseignants formés et compétents, la crise de l'apprentissage durera plusieurs générations et touchera le plus durement les personnes défavorisées.

Pourcentage des enfants en âge de fréquenter l'école primaire ayant atteint la 4e année et acquis la norme minimale d'apprentissage en lecture

Source: rapport de l'unesco: [unesdoc.unesco.org]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/06/14 23:49 par Hamza.
B
25 juin 2014 12:04
Salam

Pourquoi il y a un système éducatif au maroc ? Nos enfants sont sacrifiés.

Turquie :
en 2002 : 75 universités et institut supérieurs
en 2014 : 225 universités et instituts

Pas d'éducation pas de progrès. Nous ne pouvons pas tous un peuple de groom au service des touristes.

La turquie a pris pour exemple : le japon, la corée du sud et Allemagne

Nous on voit grand , l’Amérique sinon rien !
H
25 juin 2014 13:55
La majorité de la population est noyée dans la pauvreté. En 2008, la Banque Mondiale avait publié à son tour un autre rapport très critique sur la pauvreté au Maroc intitulé: " SE SOUSTRAIRE A LA PAUVRETE AU MAROC ",

Dans ce rapport, on peut lires :
" Il y a eu une reconnaissance publique plus explicite de la différence entre ce que les décideurs ont cyniquement appelé le Maroc utile - les villes côtières du Royaume - et l'intérieur rural appauvri du Maroc inutile, où les indicateurs sociaux sont plus proches de ceux de l'Afrique subsaharienne que des pays voisins du Moyen-Orient ".

" Les indicateurs de genre en matière d'alphabétisation et de santé, particulièrement en milieu rural, sont parmi les plus faibles de la région ".
Le rapport souligne également des chiffres très inquiétants suivants :

15% de la population, soit près de 5 millions de personnes, vit en situation de pauvreté
25% la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du seuil de pauvreté ;
50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté sont considérés comme " économiquement vulnérables " aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d'un emploi.
40% de la population marocaine, soir 13 millions de personnes, font face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour.
2,5 millions d'enfants, principalement des filles rurales, ne vont pas à l'école
83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes


[www.europemaroc.com]
H
25 juin 2014 14:30
Il y a de grands défis qui menacent sérieusement la stabilité du Maroc:

L'éducation: revenir à un système d'éducation pour tous au lieu du système actuel où les riches ont l'éducation internationale et les pauvres se débrouillent avec l'enseignement national marginalisé...


Une santé performante et accessible à tous les Marocains : il n'est pas normal de voir un tel dualisme au sein du système de santé marocain. Les riches se font saigner dans des cliniques construites en marbres ou à l'étranger et les pauvres sont abandonnés sur les trottoirs devant les hôpitaux publics délabrés.


La Corruptions généralisée et quasiment institutionnalisée: elle est à l'origine du retard du Maroc. un véritable cancer qui s'est développé grâce à l'impunité générale dont jouissent les corrompus dans toutes les sphères de l'Etat.


La justice: c'est la base du développement économique et social. Sans justice indépendante et intègre aucun développement n'est concevable. C'est élémentaire mais fondamental.


L'Administration: à sa tête le ministère de l'intérieur avec ses administrations, ses fonctionnaires (du gouverneur jusqu'au petit caïd ou Mkaddam): constituent un obstacle majeur au développement économique et social,


La féodalisation de la société: le pouvoir économique et politique est régi par des mécanismes qui relèvent des pratiques féodales. Dans ce système, les compétences ne sont pas reconnues, bien au contraire elles font peur et sont marginalisées. Un tel ministre, un général, un proche du palais royal…place sa progéniture dans des postes clefs des centres de décisions, à la tête des entreprises publiques, attribue des marché aux entrepreneurs issus de son cercle, …C'est un système fermé qui laisse peu de place aux mérites et aux compétences.
b
25 juin 2014 16:39
Citation
Hamza a écrit:
2014 L'UNESCO CLASSE LE MAROC PARMI LES PLUS MAUVAIS SYSTÈMES ÉDUCATIFS DU MONDE



Un rapport sur l’éducation pour tous, publié par l’Unesco, que vous pouvez télécharger sur le lien précédent confirme le niveau catastrophique du Maroc dans le domaine de l’éducation. Nous constatons avec effroi que le Maroc fait office de dernier de la classe et figure parmi les 21 pays les moins avancés, aux côtés de la Mauritanie et d’autres pays africains en développement. On ne parle pas encore de démissions des ministres en charge de l'éducation. Mais cela ne saurait tarder !

Un rapport de l'Unesco stigmatise le plus beau pays du monde: "A quoi bon une éducation si les enfants passent des années à l'école et en ressortent sans avoir acquis les compétences dont ils ont besoin? " Le rapport de l'UNESCO démontre notamment que généraliser l'accès des enfants à


l'éducation permettrait d'accroire le revenu des habitants du pays en une génération et aurait un impact immédiat sur la santé et la nutrition.
Le rapport inscrit que 50% des élèves sont incapables de lire une seule phrase qui utilise les données sur l'entrée à l'école, la progression et qui classe les pays selon une échelle commune des acquis de l'apprentissage.

Cette étude insiste que les enseignants compétents sont la clé de l'amélioration et appelle les gouvernements à mettre les meilleurs d'entre eux à disposition de ceux qui en ont le plus besoin.

Dans ce sens, le Rapport prévient qu'un nombre suffisant d'enseignants formés et compétents, la crise de l'apprentissage durera plusieurs générations et touchera le plus durement les personnes défavorisées.

Pourcentage des enfants en âge de fréquenter l'école primaire ayant atteint la 4e année et acquis la norme minimale d'apprentissage en lecture

Source: rapport de l'unesco: [unesdoc.unesco.org]

L'UNESCO n'est pas une référence pour savoir le niveau d'education au maroc.

Ahmed
b
25 juin 2014 18:53
Salam,
De l'enseignement, à la santé, puis à la corruption, sans oublier la justice, pour dériver vers l'administration et conclure sur la féodalité, bref un bel exemple de la production du système, où la dispersion rejoint le slogan.
Pour revenir au thème de l'éducation nationale, la donne est en train de changer radicalement : les citoyens sont là, formés ou pas, ils ont des besoins et des attentes. Instruits ou pas, ils grossissent les rangs des demandeurs d'emplois, voire des insatisfaits dont il faudra tenir compte. Une situation qui impose par elle même la nécessité de basculer du quantitatif au qualitatif et de promouvoir l'excellence.

Cette démarche est engagée par les institutions et ne se réduit pas à la seule qualité des enseignants, mais englobe tous les facteurs intervenant dans le processus de production, d'acquisition des savoirs. Cela va des programmes, aux outils didactiques, pédagogiques, aux méthodes et moyens, en passant par les acteurs et intervenants dans cette industrie qu'est la formation des futures générations.

On peut épiloguer sur le verre à moitié vide, sur les échecs scolaires, sur l'incidence des choix, publics ou privés, mais aussi constater qu'il y a des éléments brillants qui sont formés même dans les milieux les plus défavorisés.
Pourquoi certains réussissent-ils mieux que d'autres, dans une même classe et un même environnement scolaire ?
Le facteur humain ... Le milieu familial ... Le contrôle parental ...
L'état peut et doit mettre à disposition les moyens nécessaires, cela ne suffit pas, reste la volonté, la méthode, la persévérance, le travail personnel au quotidien, l'apprentissage : la science est finalement dans la tête et non dans le poids du cartable...
Même en France, comme dans les pays développés une pyramide s’établit naturellement : des millions d'élèves au départ, seuls quelques milliers sortent des grandes écoles ...
L'éducation est une affaire complexe et s'il y avait une recette pour faire des têtes bien faites plutôt que bien pleines cela se saurait.

L'effort que doit fournir l'état est d'optimiser l’accès à l'information de qualité, à la connaissance, de profiter des nouvelles technologies pour donner une impulsion au secteur.

Reste que si un élève ne veut même pas apprendre ses cours, rien n'y fera ...
L
26 juin 2014 10:17
L'éducation est un immense chantier en friche au Maroc !!
C'est désolant !

Aujourd'hui il y a d'ailleurs trois systèmes d'éducations
Le public : les élèves sont livrés à eux même, le nivellement par le bas est la règle. Chaque famille marocaine qui peut le fuit
Le privé pour classes populaire et moyennes : système de ramassage d'élèves à domicile, préscolaire, niveau correct et élèves plutôt disciplinés .
Le privé et les missions françaises pour classes supérieures et plus ainsi qu'expatriés : bon niveau, rapport au savoir favorable, condition d'exercice pour un enseignant top etc...

Je pourrais parler de ce domaine que je connais bien pendant des heures car c'est un véritable problème de fond qui nécessite d'être abordé sous différents aspects pour véritablement en saisir l'enjeu !
s
26 juin 2014 11:10
et c'est le politique qui est moisis chez nous

1)comment le politique s'attarde sur l'application de la langue (Amazèghe que j'adore) au lieu de s'attarder sur l'Anglais et les autres langues

2)pourquoi toujours changer (on nous dit tout arabiser et des fois tout franciser)

3) très peu très trs peu de profs qui sont bien formés et cultivés très très peu

un bachelier Marocain des année 80 par l’enceinté il enseigne à la fac pour vous dire
la formation et le niveau (je le connais et lui il en connais d'autres comme lui)

un instit il enseigne après concours le CM2 4h/ jour
en culture général , il n'a même pas le niveau du brevet de collège , d'un jeune des cités chaudes en Europe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/06/14 11:10 par sakki.
je hais l'hypocrisie
H
26 juin 2014 12:59
Sakki,

Pour avoir parlé à beaucoup de profs au maroc, il y du potentiel chez eux, ils peuvent exercer le métier correctement sous certaines conditions qui ne sont pas réunies.

Le sureffectif des classes souvent entre 40 et 55 élèves y compris dans certains lycées,
La formation continue des profs et le financement de ces moyens de formation est quasi nul
Les salaires restent exécrables
Les conditions de travail abominables, quand des élèves attaquent les profs à l'arme blanche par exemple et qu'ils ne sont pas soutenus
L'équipement des écoles est sommaire: quelques tables , quelques chaises , des tableaus parfois troués.
Les élèves souvent de classe populaires qui n'ont que peut de moyens pour s'équiper et avoir une scolarité normale, ils n'ont quasiment aucune aide, ni bourse ni rien,
des transports scolaires trés insuffisants, sachant qu'une grande partie des élèves vie en milieu rural, ou des petits villages éloignés des écoles.
Une politique d'état et une répartitions des moyens qui ne va pas aux lieux qui en ont le plus besoin,
Des programmes non adaptés,
L'enseignement professionnel trés peu développé et qui pourtant réponds aux besoins actuels en main d’œuvre qualifié( en France par exemple il représente aujourd’hui 1/3 des effectifs), des filières courtes niveau iV ou niveau V opérationnels et qui réponde à la grande majorité des besoins des entreprises au maroc en main d'oeuvre qualifiée;

Une évaluation du système scolaire insuffisante, et une ambition politique en matière d'éducation qui reste souvent déclarative.



Citation
sakki a écrit:
et c'est le politique qui est moisis chez nous

1)comment le politique s'attarde sur l'application de la langue (Amazèghe que j'adore) au lieu de s'attarder sur l'Anglais et les autres langues

2)pourquoi toujours changer (on nous dit tout arabiser et des fois tout franciser)

3) très peu très trs peu de profs qui sont bien formés et cultivés très très peu

un bachelier Marocain des année 80 par l’enceinté il enseigne à la fac pour vous dire
la formation et le niveau (je le connais et lui il en connais d'autres comme lui)

un instit il enseigne après concours le CM2 4h/ jour
en culture général , il n'a même pas le niveau du brevet de collège , d'un jeune des cités chaudes en Europe
26 juin 2014 13:33
comment un pays sans langue officiel peut t-il reussir ? a chaque fois que tu regarde une chaine y'a une pub en Arabe apres la seconde pub est en francais sommes nous un peuple avec une langue ou bien nous prend t-on pour des gens pardonner moi de l'expression "batard" tout est dit dans se hadith

« Les gens sont devenus ignorants et ont divergés entre eux, dû au fait d’avoir abandonner la langue Arabe en s’orientant vers la langue d’Aristote » (Cité par as-Suyūṭī in “Ṣawn al-Manṭiq” p. 15)
b
26 juin 2014 16:23
Citation
hyayna a écrit:
comment un pays sans langue officiel peut t-il reussir ? a chaque fois que tu regarde une chaine y'a une pub en Arabe apres la seconde pub est en francais sommes nous un peuple avec une langue ou bien nous prend t-on pour des gens pardonner moi de l'expression "batard" tout est dit dans se hadith

« Les gens sont devenus ignorants et ont divergés entre eux, dû au fait d’avoir abandonner la langue Arabe en s’orientant vers la langue d’Aristote » (Cité par as-Suyūṭī in “Ṣawn al-Manṭiq” p. 15)

Salam,

Une première remarque : l'expression "hadith" étant réservée au discours du Prophète s.a.s, la langue d’Aristote étant le grec , il serait bon d'étayer par la lignée des rapporteurs du "hadith", pour établir "sihatouhou" ou sa véracité ...

Sur le fond, ton raisonnement est juste mais incomplet ..
La nécessité de transmettre un savoir, implique une configuration émetteur-récepteur stable, autrement dit un système d'encodage de la source - orateur- et de décodage du puits récepteur -auditeur-, qui est réalisé par la langue dominante (matrice linguistique vocables-sens-mot) ..

Ainsi la stabilité de la langue permet la transmission du savoir entre les générations ..

Quand dans notre histoire le grand père a étudié en arabe, les fils en espagnol dans la zone Nord et en français dans la zone Sud, les petits-fils en américain à l'école américaine, en français, en espagnol, en arabe ou en amazigh, cela met à la poubelle les bibliothèques et savoirs, d'une génération sur l'autre, traduisant une communication incomplète d'une génération à l'autre, une perte, une rupture de continuité.

La stabilité dans le temps d'une langue dominante est un prérequis.

D'un autre coté, Al Qor'an al Majid, invite à aller chercher la Science, là où elle se trouve, impliquant un multilinguisme nécessaire et indispensable.
Si les référents, les acquis premiers, la morale, les principes sont solides, l'hybridation culturelle sera subordonnée aux valeurs essentielles premières.
Sinon, les cultures et langues annexes étrangères deviennent dominantes et changent l'identité première ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/06/14 16:56 par blagueur.
s
26 juin 2014 16:24
Citation
Hamza a écrit:
Sakki,

Pour avoir parlé à beaucoup de profs au maroc, il y du potentiel chez eux, ils peuvent exercer le métier correctement sous certaines conditions qui ne sont pas réunies.

Le sureffectif des classes souvent entre 40 et 55 élèves y compris dans certains lycées,
La formation continue des profs et le financement de ces moyens de formation est quasi nul
Les salaires restent exécrables
Les conditions de travail abominables, quand des élèves attaquent les profs à l'arme blanche par exemple et qu'ils ne sont pas soutenus
L'équipement des écoles est sommaire: quelques tables , quelques chaises , des tableaus parfois troués.
Les élèves souvent de classe populaires qui n'ont que peut de moyens pour s'équiper et avoir une scolarité normale, ils n'ont quasiment aucune aide, ni bourse ni rien,
des transports scolaires trés insuffisants, sachant qu'une grande partie des élèves vie en milieu rural, ou des petits villages éloignés des écoles.
Une politique d'état et une répartitions des moyens qui ne va pas aux lieux qui en ont le plus besoin,
Des programmes non adaptés,
L'enseignement professionnel trés peu développé et qui pourtant réponds aux besoins actuels en main d’œuvre qualifié( en France par exemple il représente aujourd’hui 1/3 des effectifs), des filières courtes niveau iV ou niveau V opérationnels et qui réponde à la grande majorité des besoins des entreprises au maroc en main d'oeuvre qualifiée;

Une évaluation du système scolaire insuffisante, et une ambition politique en matière d'éducation qui reste souvent déclarative.



Citation
sakki a écrit:
et c'est le politique qui est moisis chez nous

1)comment le politique s'attarde sur l'application de la langue (Amazèghe que j'adore) au lieu de s'attarder sur l'Anglais et les autres langues

2)pourquoi toujours changer (on nous dit tout arabiser et des fois tout franciser)

3) très peu très trs peu de profs qui sont bien formés et cultivés très très peu

un bachelier Marocain des année 80 par l’enceinté il enseigne à la fac pour vous dire
la formation et le niveau (je le connais et lui il en connais d'autres comme lui)

un instit il enseigne après concours le CM2 4h/ jour
en culture général , il n'a même pas le niveau du brevet de collège , d'un jeune des cités chaudes en Europe
bonsoir Hamza
je suis à 100% d'accord avec toi pour ce qui concerne le sureffectif !
mais ça ne concerne pas que le Maroc !! je te prie de me croire; ici à Montpellier pourtant ce sont des classes prépa la crème des crèmes et pourtant ils sont entre 48 et 45 élèves par classe en, Math sup et Math spé
le problème chez c'est dès le départ le niveau est trop trop bas , de par le prof , mal formé et un niveau très juste surtout la pédagogie , et la culture générale
je hais l'hypocrisie
b
26 juin 2014 16:51
Citation
Hamza a écrit:
Sakki,

Pour avoir parlé à beaucoup de profs au maroc, il y du potentiel chez eux, ils peuvent exercer le métier correctement sous certaines conditions qui ne sont pas réunies.

Le sureffectif des classes souvent entre 40 et 55 élèves y compris dans certains lycées,
La formation continue des profs et le financement de ces moyens de formation est quasi nul
Les salaires restent exécrables
Les conditions de travail abominables, quand des élèves attaquent les profs à l'arme blanche par exemple et qu'ils ne sont pas soutenus
L'équipement des écoles est sommaire: quelques tables , quelques chaises , des tableaus parfois troués.
Les élèves souvent de classe populaires qui n'ont que peut de moyens pour s'équiper et avoir une scolarité normale, ils n'ont quasiment aucune aide, ni bourse ni rien,
des transports scolaires trés insuffisants, sachant qu'une grande partie des élèves vie en milieu rural, ou des petits villages éloignés des écoles.
Une politique d'état et une répartitions des moyens qui ne va pas aux lieux qui en ont le plus besoin,
Des programmes non adaptés,
L'enseignement professionnel trés peu développé et qui pourtant réponds aux besoins actuels en main d’œuvre qualifié( en France par exemple il représente aujourd’hui 1/3 des effectifs), des filières courtes niveau iV ou niveau V opérationnels et qui réponde à la grande majorité des besoins des entreprises au maroc en main d'oeuvre qualifiée;

Une évaluation du système scolaire insuffisante, et une ambition politique en matière d'éducation qui reste souvent déclarative.



Citation
sakki a écrit:
et c'est le politique qui est moisis chez nous

1)comment le politique s'attarde sur l'application de la langue (Amazèghe que j'adore) au lieu de s'attarder sur l'Anglais et les autres langues

2)pourquoi toujours changer (on nous dit tout arabiser et des fois tout franciser)

3) très peu très trs peu de profs qui sont bien formés et cultivés très très peu

un bachelier Marocain des année 80 par l’enceinté il enseigne à la fac pour vous dire
la formation et le niveau (je le connais et lui il en connais d'autres comme lui)

un instit il enseigne après concours le CM2 4h/ jour
en culture général , il n'a même pas le niveau du brevet de collège , d'un jeune des cités chaudes en Europe

Salam,
Tu reviens sur le sujet principal du Post, en avançant des constats fondés.
Cependant, et c'est le problème essentiel de nombre de ceux qui s’intéressent à la question, celui d'oublier ou de minimiser le noyau central de la question, le nœud gordien cher à Pompidou : faire apprendre à qui ne veut apprendre ...
En fait on oublie le principal protagoniste : l'élève, le centre de tous les intérêts ...
Comment constituer un environnement propice à son développement ?
Quel écosystème faut-il mettre en place ?
Comment le sortir des "routines" programmées, de la pauvreté, de la misère culturelle et intellectuelle ?
Il faut revenir sur l'acte de production, sur les outils, sur la mission de transmission du savoir ...
Revoir les programmes, apprendre aux enfants à naviguer sur internet, à exploiter les données, à tirer les enseignements ..
De notre temps le dictionnaire, les solutionnaires, les livres, notre imagination étaient notre seul recours.
J'ai vu des jeunes peiner sur des cours de Science de l'ingénieur, des chronogrammes, des tables de logique booléenne, car ils n'avaient jamais eu sous les yeux des composants électroniques, mécaniques : donner du Sens au discours, à l'abstrait, un schéma valant mille discours ...
Il faut analyser les difficultés, les incompréhensions, les errements des élèves..
Bref c'est de l'élève qu'il faut partir, de ses capacités pour asseoir un système éducatif ...
26 juin 2014 16:55
Citation
blagueur a écrit:
Citation
hyayna a écrit:
comment un pays sans langue officiel peut t-il reussir ? a chaque fois que tu regarde une chaine y'a une pub en Arabe apres la seconde pub est en francais sommes nous un peuple avec une langue ou bien nous prend t-on pour des gens pardonner moi de l'expression "batard" tout est dit dans se hadith

« Les gens sont devenus ignorants et ont divergés entre eux, dû au fait d’avoir abandonner la langue Arabe en s’orientant vers la langue d’Aristote » (Cité par as-Suyūṭī in “Ṣawn al-Manṭiq” p. 15)

Salam,

Une première remarque : l'expression "hadith" étant réservée au discours du Prophète s.a.s, la langue d’Aristote étant le grec , il serait bon d'étayer par la lignée des rapporteurs du "hadith", pour établir "sihatouhou" ou sa véracité ...

Sur le fond, ton raisonnement est juste mais incomplet ..
La nécessité de transmettre un savoir, implique une configuration émetteur-récepteur stable, autrement dit un système d'encodage de la source - orateur- et de décodage du puits récepteur -auditeur-, qui est réalisé par la langue dominante (matrice linguistique vocables-sens-mot) ..

Ainsi la stabilité de la langue permet la transmission du savoir entre les générations ..

Quand dans notre histoire le grand père a étudié en arabe, les fils en espagnol dans la zone Nord et en français dans la zone Sud, les petits-fils en américain à l'école américaine, en français, en espagnol, en arabe ou en amazigh, cela met à la poubelle les bibliothèques et savoirs, d'une génération sur l'autre, traduisant une communication incomplète d'une génération à l'autre, une perte, une rupture de continuité.

La stabilité dans le temps d'une langue dominante est un prérequis.

D'un autre coté, Al Qor'an al Majid, invite à aller chercher la Science, là où elle se trouve, impliquant un multilinguisme nécessaire et indispensable.
Si les référents, les acquis premiers, la morale, les principes sont solides, l'hybridation culturelle sera subordonnée aux valeurs essentielles premières.
Sinon, les cultures et langues annexes deviennent dominantes et changent l'identité première ...

j'ai fais une grosse erreur je les remarquer en me relisant apres, en faite je voulais mettre un hadith du prophete puis j'ai changer de phrase merci pour la remarque, notre langue est l'Arabe ceux qui veulent s'adapté ils non qu'a l'apprendre il est hors de question que se soyons nous qui le fesont, quand un perse, un juif, ou un européen s'adressait autrefois a un Arabe il le fesait dans notre langue
s
26 juin 2014 22:27
bonsoir
j'ai eu de la famille dans les années 1980 rentrées avec leur Bac dans la poche leur Bac Marocain était valable et du même niveau dans les Matières scientifiques , sauf que maintenant le Bac Maroc ne vaut vaut absolument Oualou
donc le niveau a baissé depuis le départ des derniers Prof ( KOUFFARES Billah ) rire
nous avions tout arabiser , et les moyens pédagogiques sont français
il fallait donc envoyer dans certains pays Arabe faire la formation , sauf que ces derniers étaient Anglophone , et nos prof et Instit fraichement sortis des centres de formation se trouvent perdus
eux même n'ont jamais touché ni ordi ni aucun logiciel , certains ils ne savaient même pas lire les graphiques
donc, notre dépendance du savoir et de formation en technologie, et en techniciens fait cruellement défaut
je hais l'hypocrisie
 
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