Extrait d´un long article de Francois Soudan, le Directeur de redaction de Jeune Afrique l´Intelligent sur Driss Basri:
"L'orgueil blessé, la solitude de l'exil, le sentiment d'être traqué, celui, surtout, d'être la victime d'une immense injustice ont fait de Driss Basri un écorché vif. Et, comme tout être passé brutalement de l'excès de pouvoir à l'excès d'opprobre, cette extraordinaire machine à servir, ce bourreau de travail ne résiste guère à une oisiveté - tout étant relatif - qu'il ne supporte plus. Alors Basri parle de lui à la manière dont on fait le panégyrique d'un grand de ce monde. « Je suis un maître, me dit-il, un grand maître. Je suis un colosse, un géant. Je suis un maréchal du Maroc. Docteur en droit, grand humaniste, idéologue et philosophe de la monarchie, premier partout depuis le cours élémentaire. J'ai lu Bossuet et saint Thomas d'Aquin, alors qu'eux, ceux qui m'attaquent, ne savent même pas lacer leurs bottes. Je suis un grand monarchiste et un monarchiste honnête, eux ne sont que des monarchistes rapaces. Le Maroc, ils sont en train de l'enterrer... »
Son exil, comme la vieillesse, est un naufrage, disent ses adversaires. Lui pense exactement le contraire. « Je ne provoque personne, je ne fais que riposter ; quand on m'agresse, je réplique. Quand on défend son honneur et celui de son pays, on ne se lasse jamais. Ce n'est pas moi qui ai déclenché les hostilités. Alors, si naufrage il doit y avoir, ils couleront avant moi, soyez-en sûr. D'ailleurs, je me sens rajeunir chaque jour un peu plus.»
-D'ailleurs, je me sens rajeunir chaque jour un peu plus.» -
hé bien qu'il y reste jusqu'a ce qu'il retrouve le ventre de sa mére. Un tortionaire doit etre envoyé a Nuremberg au meme titre que les SS allemands. C'est une chance qu'il ne finisse pas au fond de l'acide pour faire justice a ses victimes.....
basri a de la chance que les marocains sont indulgents et manquent de civisme. un autre peuple l'aurait epingle la ou il est, en france, en europe. c'est ca la raison pourquoi il peut encore passer ce genre de messages et essayer de se positioner en victime, innocente.
il etait le bras droit de hassan 2, celui qui lui reglait les taches sales, pour de bonnes longues annees. il a excute tout ce qui huniliait et cassait les marocains et leur diginite, petits et grands. une sorte destructive d'humains.
puis il se montre maladroit et profondement beldi. plus personne ne l'ecoute. ses sorties mediatiques ne lui ont pas apporte grand chose. il aurait pu s'arranger au maroc, mais il ne parait pas savoir faire.
heureusement pour lui que nous manquons de courgae et d'aggressivite civique. il finira dans les poubelles de l'histoire.
alximo a écrit: ------------------------------------------------------- > > > Extrait d´un long article de Francois Soudan, le > Directeur de redaction de Jeune Afrique > l´Intelligent sur Driss Basri: > > "L'orgueil blessé, la solitude de l'exil, le > sentiment d'être traqué, celui, surtout, d'être la > victime d'une immense injustice ont fait de Driss > Basri un écorché vif. Et, comme tout être passé > brutalement de l'excès de pouvoir à l'excès > d'opprobre, cette extraordinaire machine à servir, > ce bourreau de travail ne résiste guère à une > oisiveté - tout étant relatif - qu'il ne supporte > plus. Alors Basri parle de lui à la manière dont > on fait le panégyrique d'un grand de ce monde. « > Je suis un maître, me dit-il, un grand maître. Je > suis un colosse, un géant. Je suis un maréchal du > Maroc. Docteur en droit, grand humaniste, > idéologue et philosophe de la monarchie, premier > partout depuis le cours élémentaire. J'ai lu > Bossuet et saint Thomas d'Aquin, alors qu'eux, > ceux qui m'attaquent, ne savent même pas lacer > leurs bottes. Je suis un grand monarchiste et un > monarchiste honnête, eux ne sont que des > monarchistes rapaces. Le Maroc, ils sont en train > de l'enterrer... » > > Son exil, comme la vieillesse, est un naufrage, > disent ses adversaires. Lui pense exactement le > contraire. « Je ne provoque personne, je ne fais > que riposter ; quand on m'agresse, je réplique. > Quand on défend son honneur et celui de son pays, > on ne se lasse jamais. Ce n'est pas moi qui ai > déclenché les hostilités. Alors, si naufrage il > doit y avoir, ils couleront avant moi, soyez-en > sûr. D'ailleurs, je me sens rajeunir chaque jour > un peu plus.» > > Le reste Sur:
Années 1960 Études de droit à la faculté de Casablanca. Capacité, puis licence en 1968. Parallèlement, poursuit sa carrière au sein de la police : officier, puis commissaire.
1971 Intègre le cabinet du ministre de l'Intérieur.
1972 Directeur des affaires générales au ministère de l'Intérieur.
1973 Directeur de la DST.
1974 Secrétaire d'État à l'Intérieur.
1979 Ministre, puis ministre d'État à l'Intérieur (poste cumulé de 1985 à 1995 avec celui de ministre de l'Information).
1987 Doctorat d'État en droit public à l'université de Grenoble.
1999 Limogé le 9 novembre, trois mois après la mort du roi Hassan II et au lendemain de son soixante et unième anniversaire.