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douze responsables tombe( voire le matin)
13 septembre 2006 08:53
suite a un enquette de haut fonctionnaires sont decharges de leur fonction affaires a suivre
m
13 septembre 2006 10:03
Voici un passage qui a retenu mon attention dans le matin :

Force nous est de dire, dans ces conditions, que nul n'est désormais à l'abri , ni au-dessus de la loi. Pas plus n'importe quel trafiquant impliqué que Abdelaziz Izzou, pourtant employé dans l'administration des Palais Royaux. Est-ce à dire que le principe de justice, comme l'a formellement souvent réitéré S.M. le Roi, s'applique à tout un chacun.

Je reprends la structure significative et argumentative :

que nul n'est désormais à l'abri...

Cela veut dire qu'à une époque ils étaient à l'abri...Pourquoi ne pas juger aussi les faits reprochés aux ripoux à une certaine époque. Nous voudrions bine savoir comment de simples fonctionnaires qui ne toucahient que 2 000 dirhams avaient pu s'enrichir dans les Babs Sebta et Mellila ???

Min ayna laka hada ?

La chasse aux sorciers si elle est sincère doit être une traque pour ceux qui avaient trop léchés leurs mains à l'époque Basrienne...

J'ai peur que ce qui se passe actuellement ne soit qu'une mascarade...de la poudre aux yeux !

mag3
b
13 septembre 2006 11:03
Bonjour,

Mag, voici le titre de l'article: "Nul n'est au-dessus de la loi". Le texte est en bas.
Il y a quelques petites remarques a faire:

1/ C'est un titre message, on ne peut plus directe, et qui est publié pas n'importe ou mais sur Le Matin.

2/ Ce ne sont pas de simples fonctionnaires de qui il s'agit mais ils appartiennent (en partie au moins) a des services securitaires, donc a la categorie des "intouchables"

3/ On aurait attendu plutot un peu de retenu maintenant que la publication d'un livre dennonciateur sur l'armee marocaine est annoncée (aujourd'hui? demain?). C'est l'inverse qui arrive.

4/ Concernant le trafique de la drogue specialement il faut voir le concret: la lutte s'intensifie et les coups de filets se multiplient contre les gros poissons.

Il est tout a fait legitime de craindre une deception, un coup de poudre aux yeux. Mais je crois sincerement que ce genre d'actions et de titres est un peu trop inahabituel.

Personnellement, et ca n'engage que moi, je crois que M6 a eu maintenant le temps de se bien consolider sa place et de s'entourer d'une equipe prete a s'engager. Personne ne doute de sa sincerité, meme ceux qui redigent les pires livres sur le Maroc. Donc c'est comme si le temps s'annonce pour passer a une autre vitesse.

Pourquoi pas? Le purge sera difficile, mais le Maroc ne sera que gagnant. Pourquoi? 1/ Le peuple, meme s'il est lui-meme partie prennante, attends de telles actions et soutient. Et 2/ Tout n'est pas pourri! Il y a des gens qui veulent travailler, honnetement, et qui ont du plaisir a le faire. Deux bonne conditions pour se debarasser de la mauvaise herbe.


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Nul n'est au-dessus de la loi

[www.lematin.ma]

12.09.2006 | 18h03

Douze personnes déchargées de leurs fonctions suite à la découverte d'un trafic de drogue :personnes déchargées de leurs fonctions à Tanger après la découverte d'un trafic de drogue

L'arrestation à Tanger d'un trafiquant de drogue et de plusieurs personnes, soupçonnées d'accointances avec lui, secoue les milieux de la police et de la justice. Mohamed Kharraz, alias Chrif Bin Louidane, originaire de Ksar Sghir, cité auparavant dans l'affaire Mounir Erramach dans le cadre de son interrogatoire, a livré les noms de plusieurs complices présumés et qui ont été immédiatement déchargés de leurs fonctions.


Ils ont la caractéristique d'appartenir aux corps sécuritaires de la région de Tanger, notamment de la police portuaire, de la police préfectorale, de la DST, de la Gendarmerie Royale, des Forces auxiliaires, des autorités caïdales et de la DGST.

Mis à la disposition de la justice, ils devront répondre, en effet, de leur implication fausse ou avérée dans le trafic de drogue et le réseau ainsi démantelés. Mohamed Kharraz, passé aux aveux, a notamment cité le dénommé Abdelaziz Izzou qui exerçait la fonction de chef de la police judiciaire et de la préfecture de police de Tanger de 1996 à 2003. Cependant la liste des noms fournie par Mohamed Kharraz concerne quelque 12 fonctionnaires de la police et de la Gendarmerie Royale.

L'enquête, qui est lancée et menée avec vigilance et diligence, déterminera la responsabilité et l'implication de chacun d'entre eux. Elle s'inscrit à coup sûr dans le cadre de la lutte pour la moralisation de la vie publique, elle n'épargne aucun champ social, aucun secteur et aucune personne, quelle que soit sa position dociale.

Force nous est de dire, dans ces conditions, que nul n'est désormais à l'abri , ni au-dessus de la loi. Pas plus n'importe quel trafiquant impliqué que Abdelaziz Izzou, pourtant employé dans l'administration des Palais Royaux. Est-ce à dire que le principe de justice, comme l'a formellement souvent réitéré S.M. le Roi, s'applique à tout un chacun.

Il n'y a pas longtemps encore S.M. Mohammed VI avait dénoncé une indulgence émolliente et annoncé, dans l'une de ses formules fortes, que c'est «la fin du laxisme». Une seule justice pour tous, c'est aussi la fin de l'immunité dont quelques barons ou caciques croyaient se prévaloir facilement et impunément. Dans le même souci de faire prévaloir la primauté de la loi, de favoriser aussi la moralisation de la vie publique, le Souverain en a appelé au renforcement de la confiance entre l'Etat et les citoyens, entre ceux-ci et les institutions de la nation et à la mise en œuvre d'une gouvernance nouvelle, fondée sur la confiance et hissant la transparence au rang d'une exigence.

D'autant plus qu'une affaire comme celle du trafic de drogue à Tanger, quand bien même elle pourrait mettre en cause quelques personnalités en vue, tentées d'invoquer une immunité de par leur rang social élevé, ne saurait constituer un quelconque complexe ou intimider la justice. Cette affaire fait l'objet d'une procédure judiciaire régulière, au même titre que celle concernant le réseau terroriste Hassan Khattab, qui a conduit à l'arrestation, aux interrogatoires et à l'ouverture d'une procédure à l'encontre plus d'une cinquantaine de personnes dont des femmes de pilotes d'avion.

L'affaire de Tanger n'est pas non plus étouffée, tant s'en faut, parce que la transparence de l'information caractérise le processus d'enquête et parce que la rigueur morale impose que les personnes citées, soupçonnées sans doute, ont été déchargées de leur fonction en vertu justement du même principe de justice et de régularité et dans un souci de ne pas gêner le cours de l'enquête.

Or, le principal point à mettre à l'honneur de la justice, c'est la décision de renforcer, conformément à la volonté Royale, le cadre des droits de l'Homme et le champ de la lutte anticorruption, qui sont autant de piliers de la démocratie et de la liberté.

Dans la vision de Sa Majesté le Roi, il n'est pas de démocratie sans institutions solides, respectées et auxquelles adhèrent tous les citoyens. II n'est pas non plus de développement économique et social assuré, sans un environnement sain et moralisé, qui se fonde sur la transparence et une justice pour tous, une justice solidaire parce qu'elle inscrit sur son fronton la devise que «nul n'est au-dessus de la loi» et qu'elle met fin à l'impunité et au laxisme.

L'affaire de Tanger, comme celle du réseau Ansar al-Mahdi, illustre plus que jamais la mise en œuvre d'une justice au-dessus de tout soupçon. Elle éclaire aussi l'opinion nationale et internationale sur la nouvelle éthique qui régit les rapports entre la loi et tous les citoyens, quel que soit leur rang.

Hassan Alaoui | LE MATIN
13 septembre 2006 11:09
Citation
mag3 a écrit:
Voici un passage qui a retenu mon attention dans le matin :

Force nous est de dire, dans ces conditions, que nul n'est désormais à l'abri , ni au-dessus de la loi. Pas plus n'importe quel trafiquant impliqué que Abdelaziz Izzou, pourtant employé dans l'administration des Palais Royaux. Est-ce à dire que le principe de justice, comme l'a formellement souvent réitéré S.M. le Roi, s'applique à tout un chacun.

Je reprends la structure significative et argumentative :

que nul n'est désormais à l'abri...

Cela veut dire qu'à une époque ils étaient à l'abri...Pourquoi ne pas juger aussi les faits reprochés aux ripoux à une certaine époque. Nous voudrions bine savoir comment de simples fonctionnaires qui ne toucahient que 2 000 dirhams avaient pu s'enrichir dans les Babs Sebta et Mellila ???

Min ayna laka hada ?

La chasse aux sorciers si elle est sincère doit être une traque pour ceux qui avaient trop léchés leurs mains à l'époque Basrienne...

J'ai peur que ce qui se passe actuellement ne soit qu'une mascarade...de la poudre aux yeux !

mag3


moi je pense qu il aurais pas de suite ces pour calmer enqueteur europeen.mais comme la justice et la plus conrompu il vont acheter les juges
h
13 septembre 2006 11:21
Voila l'article sur aujourdhui.ma


Dans le cadre de l'enquête sur le trafic de stupéfiants confiée par le Procureur Général du Roi près de la Cour d'Appel de Casablanca à la Gendarmerie Royale, on apprend de source proche de l'enquête que le dénommé Mohamed Kharraz Alias Cherif Bin Louidane, a cité d'autres responsables avec lesquels il aurait été en relation et qui ont également exercé dans la région de Tanger

Ces responsables ont été déchargés de leurs fonctions par les administrations et services dont ils relèvent et mis à la disposition de la justice.
Il s'agit de :

Hachimi Farid, Commissaire à la DGST, chef de poste maritime à Tanger.
-Mohamed Mousaid, Officier de Police principal/DGST à Melloussa.
-Mostapha El Gharib, inspecteur de police principal au service préfectoral de la police judiciaire/DGSN à Tanger.
-Akka Ahabbar, lieutenant-colonel de la gendarmerie royale, commandant de la compagnie maritime de Tanger.
-Lahlimi Alami Youssef, adjoint au commandant de la région de la gendarmerie royale de Kenitra.
-Seffari Abdelkader, adjudant à la gendarmerie royale à Ksar Sghir.
-Samir Laily, adjudant à la gendarmerie royale à Ribat Lkhair.
-Abdelmoula Tetouani, capitaine des forces auxiliaires, responsable des postes de surveillance.
-Mustapha Boukhlifi, ancien caid à Tlet Taghremt, actuellement Pacha à Temara.
-Zmarrou Nor Iddine, Caid à Laouama/Fahs Anjra.
-Nourdin Boulghoudane, Caid à Dar Chaoui, Tanger Assila



En outre, le dénommé Kharraz a cité le nom de Mustapha Lakhlioui, ex-directeur régional de la DGST à Tanger, actuellement à la retraite.
L'enquête se poursuit pour vérifier si ces responsables ou d'autres étaient impliqués ou non dans le réseau du dénommé Kharraz.
13 septembre 2006 11:27
Citation
hajiba a écrit:
Voila l'article sur aujourdhui.ma


Dans le cadre de l'enquête sur le trafic de stupéfiants confiée par le Procureur Général du Roi près de la Cour d'Appel de Casablanca à la Gendarmerie Royale, on apprend de source proche de l'enquête que le dénommé Mohamed Kharraz Alias Cherif Bin Louidane, a cité d'autres responsables avec lesquels il aurait été en relation et qui ont également exercé dans la région de Tanger

Ces responsables ont été déchargés de leurs fonctions par les administrations et services dont ils relèvent et mis à la disposition de la justice.
Il s'agit de :

Hachimi Farid, Commissaire à la DGST, chef de poste maritime à Tanger.
-Mohamed Mousaid, Officier de Police principal/DGST à Melloussa.
-Mostapha El Gharib, inspecteur de police principal au service préfectoral de la police judiciaire/DGSN



à Tanger.



laissons faire (la justice,,,,??????°°)
-Akka Ahabbar, lieutenant-colonel de la gendarmerie royale, commandant de la compagnie maritime de Tanger.
-Lahlimi Alami Youssef, adjoint au commandant de la région de la gendarmerie royale de Kenitra.
-Seffari Abdelkader, adjudant à la gendarmerie royale à Ksar Sghir.
-Samir Laily, adjudant à la gendarmerie royale à Ribat Lkhair.
-Abdelmoula Tetouani, capitaine des forces auxiliaires, responsable des postes de surveillance.
-Mustapha Boukhlifi, ancien caid à Tlet Taghremt, actuellement Pacha à Temara.
-Zmarrou Nor Iddine, Caid à Laouama/Fahs Anjra.
-Nourdin Boulghoudane, Caid à Dar Chaoui, Tanger Assila



En outre, le dénommé Kharraz a cité le nom de Mustapha Lakhlioui, ex-directeur régional de la DGST à Tanger, actuellement à la retraite.
L'enquête se poursuit pour vérifier si ces responsables ou d'autres étaient impliqués ou non dans le réseau du dénommé Kharraz.
 
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