Le ministre marocain de la Justice, Mohamed Bouzoubaâ, a fait état, dans un entretien publié lundi par l'hebdomadaire "La Gazette du Maroc" (indépendant), de six dossiers de "délits de presse" actuellement portés devant les juridictions du royaume chérifien.
Le premier concerne un journaliste du quotidien indépendant "Al Ahdat Al-Magribiya" qui a écrit une lettre, qui n'engage que lui, au président du tribunal de la ville de Béni-Mellal (Moyen-Atlas) et dans laquelle il a "insulté et diffamé" les juges de cette cour, les traitant de "corrompus", selon le ministre.
Le deuxième cas est celui d'un journaliste local de Tanger (nord) qui a plusieurs antécédents en la matière. Il a été condamné et l'affaire est à présent en cassation.
Le troisième cas est l'affaire du journaliste Koukass qui a donné une tribune à Nadia Yassine, la fille de Cheikh Yassine, chef spirituel de l'association islamiste "Adl Wal lhssane" (justice et bienfaisance), non-reconnue, qui avait affirmé que "la monarchie n'est pas valable pour le Maroc".
Le quatrième dossier est celui du journal "Al Michaâl" et son journaliste Driss Chabtan, qui a tenu des propos "diffamatoires" contre le président algérien, Abdelaziz Bouteflika. Il l'a "insulté et l'a injurié", ce qui ne peut être toléré, a souligné M. Bouzoubaâ, ajoutant que la justice l'a condamné à plus de 10.000 euros et à un an de prison avec sursis. Cette affaire devait passer en cassation.
Le cinquième procès est intenté contre un journaliste d'une publication d'"Al Oubour", à Nador (nord-est) qui a "injurié" les magistrats de la ville, a poursuivi le ministre.
Quant à la dernière affaire, elle est celle du journal arabophone" Al-Ayyam", poursuivi pour publication de "fausses" informations et présentation de photos de quelques membres de la famille royale sans autorisation préalable du palais.
Concernant la polémique suscitée par la décision de création d'une cellule chargée du suivi des articles de presse, le ministre a répondu : "je n'ai mis en place aucune cellule spéciale chargée du contrôle des articles de presse".
Il s'agit, selon lui, d'une cellule dont le travail se limite uniquement à la préparation d'une revue de presse.
Au contraire, a-t-il dit, "la presse m'aide beaucoup dans mon travail" puisqu'elle constitue le relais efficace entre le justiciable et la Justice.
Evoquant les poursuites judiciaires engagées contre certains journalistes, il a estimé que le nombre des dossiers soumis à la justice reste "insignifiant" en comparaison avec certains pays comme la France.
je viens de regarder le journal televise sur 2m. le directeur de l'hebdomadaire al ayyam, noureddine mMiftah vient de declarer qu'il est satisfait du deroulement du proces juridique, que les choses paraissent favorables pour son cas et qu'il a confiance en la justice marocaine.
il se declare par ailleurs n'avoir eu aucune intention de nuire et s'excuse si c'etait le cas. selon le journal televise son journal doit avoir publie des excuses dans l'un de ses nurmeros recents. face a la camera il ne faisait aucunement mine amere mais avait l'air visiblement satisfait et soulage que les choses ne soient pas dure contre lui.
je crois que le verdict a ete reporte au 13 fevrier. peut-etre cette information sera reproduite dans la presse demain. donc tres probablement un cas a rayer, mais a suivre.
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