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Le doight d'honneur des USA à la France
Z
9 novembre 2005 18:27
Le rapport cite aussi des pays européens – la Belgique, la France et l'Allemagne – comme des pays "continuant d'utiliser une législation restrictive et des pratiques" visant des religions minoritaires identifiées comme des "cultes dangereux" ou des "sectes".


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Z
9 novembre 2005 18:29
Washington publie sa liste noire des pays violant les libertés religieuses
LEMONDE.FR | 08.11.05 | 21h13 • Mis à jour le 08.11.05 | 21h31


Le 7e rapport annuel du département d'Etat américain, publié mardi, cible huit pays qui ont violé les libertés religieuses au cours de l'année 2005 : la Chine, l'Iran, la Birmanie, la Corée du Nord, le Vietnam, l'Erythrée, le Soudan et l'Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis, "suscitent une inquiétude particulière", ont révélé des responsables. Les pays figurant sur la liste noire encourent des sanctions gouvernementales dans les 180 jours qui suivent sa publication.

Le département d'Etat délivre chaque année cette liste noire des pays violant les libertés religieuses dans le monde, en se basant sur les recommandations d'une commission dont les membres sont nommés par le président George W. Bush et le Congrès. C'est le prédécesseur de Condoleezza Rice au département d'Etat, Colin Powell, qui y avait ajouté, en septembre 2004, l'Erythrée, l'Arabie saoudite et le Vietnam.

Le Pakistan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan ne figurent pas sur la liste, en dépit de recommandations de la commission, qui estimait qu'ils avaient "montré ou toléré des violations particulièrement graves des libertés religieuses", ont indiqué ces responsables.

Selon le rapport, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord et Cuba ont des "actions totalitaires ou autoritaires pour contrôler les croyances ou les pratiques religieuses". Le Vietnam a été retiré de cette énumération, en raison de progrès "significatifs" en la matière, mais figure sur une liste de sept pays montrant "une hostilité de l'Etat envers les religions minoritaires et non autorisées". Cette liste comprend aussi l'Arabie saoudite, l'Iran, le Soudan, l'Ouzbékistan, l'Erythrée et le Laos.
"LÉGISLATION RESTRICTIVE" EN FRANCE

Sur l'Arabie saoudite, le département d'Etat persiste à dire que "la liberté religieuse n'existe pas" et que "les citoyens sont privés de la liberté de choisir ou de changer de religion". Le Pakistan est désigné parmi les pays ayant "une législation discriminatoire ou des politiques préjudiciables à certaines religions", en imposant "des éléments de la loi islamique à la fois aux musulmans et aux minorités religieuses".

Au côté du Pakistan, Israël, allié de Washington, n'échappe pas aux critiques, en dépit des promesses de l'Etat hébreu d'assurer l'égalité sociale et politique pour tous. "Certains non-juifs, arabes musulmans et chrétiens, continuent de subir une discrimination dans les domaines de l'éducation, du logement et de l'emploi", souligne le département d'Etat.

Le rapport cite aussi des pays européens – la Belgique, la France et l'Allemagne – comme des pays "continuant d'utiliser une législation restrictive et des pratiques" visant des religions minoritaires identifiées comme des "cultes dangereux" ou des "sectes".
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s
9 novembre 2005 22:41
BLACK IS BEAUTIFUL, MALGRE BUSH ET SARKOZY


de JOÃO SILVEIRINHO
On se souvient sans doute de cette fière affirmation de la population afroaméricaine à l’époque où la lutte pour les droits civiques progressait chaque jour. Affirmation identitaire ? Oui, mais au sens positif du terme, qui véhiculait estime de soi, action collective, volonté d’intégration sociale. Depuis, aux Etats-Unis, si les droits civiques ont été, pour l’essentiel, conquis, si certaines actions de discrimination positive ont permis à des afroaméricains d’accéder à des responsabilités qui leur étaient jusque là interdites, la discrimination négative, elle, n’a pas cessé et, au fur et à mesure que les services publics et les politiques de solidarité sociales s’affaiblissaient sous les assauts libéraux, se sont même accentuées.

La concomitance des images du désastre qui frappe la Nouvelle Orléans et des incendies puis des expulsions dont sont victimes des familles parisiennes nous offre plus qu’un sentiment de révolte et de réaction pulsionnelle face à l’actualité. Dans les deux cas, ce sont des populations noires qui sont les victimes. Ce n’est pas un hasard.

Nos concitoyens noirs, français ou migrants africains, les afroaméricains n’ont certes pas attendu ces drames pour avoir conscience des discriminations qui les touchent au quotidien. Mais les drames en question leur donneront probablement davantage encore de volonté de s’opposer à ces relents du temps de l’esclavage. Sans compter les réactions en Afrique, dont les liens culturels, et même familiaux dans le cas européen, avec leurs semblables des autres continents sont loin d’être rompus.

Relents des temps de l’esclavage, des temps des ostracismes religieux, des temps des colonies, dont on sait que les pratiques, pour s’être transformées, n’ont pas vraiment cessé. Au passage, nos concitoyens blacks ne sont pas, n’en déplaise à certains, les « indigènes de la République ». Que la République, dans son histoire, ait été colonialiste, c’est un fait. Qu’elle ait alors trahi ses valeurs fondamentales, c’est exact. Mais cela ne justifie en aucun cas la mise en cause de ces valeurs républicaines.

Les drames de Louisiane et de Paris sont aussi révélateurs de beaucoup d’autres choses. A la Nouvelle Orléans, un pan entier de la réalité de la société américaine, bien loin du « rêve américain » et des images aseptisées de Hollywood et des séries que débitent intensément nos chaînes de télévision, est révélé au monde entier : une misère qui rappelle à bien des égards les cités du tiers monde. Aux thuriféraires du « moins d’Etat » et des privatisations à gogo (dans plusieurs sens), les conséquences du cyclone Katrina montrent sans fard l’état des choses : la nation la plus puissante du monde est incapable d’organiser les secours vivriers et sanitaires nécessaires. Elle ne sait qu’envoyer des soldats. Une habitude, sans doute. Et Fidel Castro saisit l’occasion de ridiculiser son ennemi favori en proposant d’envoyer 200 médecins cubains. Ce qui le ne dédouane pas de sa conception très personnelle de la démocratie. Le libéralisme, c’est cela : l’individualisme forcené, la mise sous boisseau des instruments de solidarité collective, l’impuissance à faire face aux catastrophes, surtout si elles touchent les populations les plus défavorisées.

Nous ne soupçonnons pas George W. Bush de racisme, qui s’entoure davantage que ses prédécesseurs de collaborateurs afroaméricains au plus haut niveau. Nous l’accusons par contre de mépris pour ses citoyens les plus pauvres. Il ne sait pas, et ne veut pas savoir, que dans une société irriguée par le libéralisme, la réussite des uns passe par l’écrasement des autres. Cette « loi naturelle », celle de la jungle, est la négation de la civilisation. A Paris, Nicolas Sarkozy est dans la même ligne. Il profite de drames atroces pour en accentuer les conséquences dramatiques. Il organise méthodiquement des expulsions en soignant leur impact médiatique, caméras de télévision dûment convoquées aux petites heures de l’aube pour montrer au bon peuple comment le ministre de l’Intérieur « protège » les populations en danger, et aux électeurs du Front National comment il traite les immigrés. Que près de la moitié des personnes mises à la rue aient la nationalité française est un détail comme dirait Le Pen : à la télé, tous les blacks se ressemblent. Au mépris bushien répond le mépris sarkozyen.

La classe politique française, dans sa grande majorité, paraît découvrir qu’il existe un dramatique problème de logement dans nos grandes agglomérations. Si ce réveil, après une sieste franchement crapuleuse à ce sujet, pouvait être salutaire, mieux vaudrait tard que jamais. On ne peut pas, on le sait, compter sur la droite libérale pour résoudre ce problème, elle qui détruit presque autant de logements sociaux qu’elle en construit. Nous avons entendu, à gauche, de timides propositions, la main devant la bouche comme s’il s’agissait de gros mots : nationalisation des surfaces constructibles, réglementation des prix du foncier, taxations renforcées des plus values immobilières spéculatives. Allons, camarades, soyez courageux, et surtout, si 2007 vous en donne l’occasion, faites-le.

[www.la-gauche.org]

siryne
s
9 novembre 2005 23:01
Bavure policière à La Nouvelle-Orléans : Robert Davis, un noir de 64 ans, offre sa version .

Victime de violences policières à La Nouvelle-Orléans, Robert Davis a démenti avoir été en état d’ivresse lorsqu’il a été battu, contrairement à ce qu’avaient prétendu les policiers.

En entrevue au réseau américain ABC, l’enseignant noir à la retraite a dit être fier de ne pas avoir touché à l’alcool depuis plus de 25 ans.

Il présentait un visage tuméfié et plusieurs points de suture, à la suite de son passage à tabac par des policiers, samedi, filmé par les caméras de l’Associated Press Television News (APTN).

M. Davis, 64 ans, a affirmé « n’avoir aucune idée » des raisons pour lesquelles il avait été frappé alors qu’il allait s’acheter un paquet de cigarettes dans le Vieux-Carré, quartier historique de La Nouvelle-Orléans.

Il a raconté avoir seulement demandé à un policier à cheval l’heure du couvre-feu, en place dans la ville depuis le passage de l’ouragan Katrina, avant de poursuivre son chemin. « Un des gars est arrivé par derrière et m’a frappé à l’oeil, puis m’a jeté contre le mur. Je n’ai rien vu venir », a-t-il soutenu.

La police affirme que M. Davis a résisté à son arrestation, mais des témoins ont raconté qu’il ne s’était débattu qu’après les premiers coups de poing.

Les policiers se disent innocents

Les trois policiers qui ont été filmés en train de le frapper, durant son interpellation pour présumée ivresse sur la voie publique, ont plaidé non coupables, lundi, à des accusations de mauvais traitements.

Suspendus de leurs fonctions sans solde, ils resteront en liberté jusqu’à leur procès, qui débutera le 11 janvier.

La bande vidéo d’APTN, tournée samedi, montre un policier en train de frapper M. Davis à la tête au moins quatre fois, devant un bar du quartier historique de La Nouvelle-Orléans. La victime est ensuite brutalement traînée au sol par plusieurs policiers.

Pendant ce temps, un autre policier demande au réalisateur et au caméraman d’APTN d’arrêter de tourner des images. Après avoir montré ses papiers d’identité, le réalisateur Rich Matthews est saisi par le policier et plaqué contre une voiture.

Depuis le passage de l’ouragan Katrina, il y a environ cinq semaines, les policiers travaillent une douzaine d’heures par jour. Depuis, plus de 200 officiers, soit plus de 10 % des effectifs policiers de la ville, ont quitté leur poste. Des policiers ont été accusés de pillages, de vols de voitures et d’avoir abattu des chiens abandonnés.

[radio-canada.ca]...

siryne
 
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