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Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny
c
2 avril 2012 20:01
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

[www.dailymotion.com]
A
3 avril 2012 17:05
Citation
coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

[www.dailymotion.com]

Excellente prestation pleine d'humanité et d’espérance, il a su parler à la banlieue, comme à toute la France. Quant au maire de Lyon plus collabo tu meurs.

"Portons le bonnet phrygien de l’esclave affranchi"



Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/04/12 17:37 par Amar el Soussi.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
3 avril 2012 17:20
Henri Pena-Ruiz, professeur de philosophie et auteur d’Entretien avec Karl Marx (Plon), explique sur Mediapart le sens de son vote en faveur du candidat du Front de Gauche.

La République va mal. Sur fonds de mondialisation ultra-libérale, les droits sociaux régressent, le chômage s’accroit, le lien social se dissout, les fanatismes religieux renaissent. Les services publics sont en cours de destruction, le code du travail fruit des luttes ouvrières est raturé par une économie inhumaine, la souveraineté populaire vidée de sa substance. Les inégalités s’accroissent à mesure que grandit l’écart entre les revenus du travail et ceux du capital. D’illusoires compensations identitaires, lourdes de dangers, menacent désormais les grandes conquêtes de l’émancipation laïque et sociale. Quant à l’irresponsabilité écologique induite par l’obsession du profit à court terme, elle est lourde de menaces pour la Terre, demeure de l’Humanité tout entière.

Dans le monde, la spéculation financière se donne libre cours pour affamer les peuples et plier les États à sa loi, qui n’a rien de rationnel, comme le montrent les fluctuations erratiques des Bourses. En Europe la BCE prête à 1% aux banques, qui prêtent à 8% aux Etats… Où est la faute ? Dans le privilège manifeste des institutions bancaires et des intérêts privés qu’elles incarnent. Bref l’intérêt particulier usurpe l’intérêt général, et l’Europe des banques s’assujettit l’Europe des peuples. L’économie créatrice de richesse est asphyxiée au profit des spéculations boursières qui jouissent de lois internationales sur mesure. Comme l’a écrit Marx, le capitalisme mondialisé noie tout dans « les eaux glacées du calcul égoïste ». Il réduit les hommes à des choses, à des ressources exploitables, « employables »… et liquidables. « Il épuise en même temps le travailleur et la terre elle-même. » Par un tel constat, prémonitoire, Marx en appelait à une authentique écologie sociale.

L’ivresse de profit immédiat se mondialise quoi qu’il en coûte aux êtres humains et à la nature. Aujourd’hui, pour de nombreuses personnes, le désespoir, les suicides, les dérives vers une nouvelle misère, marquent l’inhumanité de ce capitalisme décomplexé. La fatalisation de politiques qui organisent la privatisation des services publics ôte tout recours aux plus démunis. Tout cela se dit et s’accomplit au nom de l’internationalisme, noble idéal dévoyé et détourné au profit de la seule Internationale des capitaux. Par une mystification constante, la concorde des peuples unissant leurs forces économiques devient l’alibi idéologique de la domination croissante des marchés et des spéculateurs.

Quant aux idéologues de la classe dominante, ils osent parler des droits sociaux en les qualifiant d’assistanat, alors que le capitalisme lui-même se fait assister par des fonds publics quand la spéculation tourne mal. Toute honte bue ils cherchent à culpabiliser les victimes du système en les rendant responsables de leur situation. Bref, le capitalisme fait retour à ses esprits animaux, brisant l’harmonie de l’humanité avec la nature, en même temps qu’il rend impossible l’harmonie des hommes entre eux en creusant des inégalités abyssales entre les revenus du travail et ceux du capitalisme financier. L’idéologie dominante tend aujourd’hui comme hier à être celle de la classe dominante, qui impose par media interposés ses approches, son vocabulaire, sa façon de poser les questions c’est-à-dire de consacrer les mensonges et les illusions de l’ultralibéralisme.

La victoire idéologique provisoire de l’ultralibéralisme est telle qu’une certaine gauche, pusillanime et complexée, en a intériorisé la logique sous prétexte de réalisme. Oublieuse de ses principes et de ses valeurs fondatrices, elle abandonne les victimes du capitalisme mondialisé à leur triste sort. Elle préfère gérer le système avec des modifications à la marge, et se borner à des réformes sociétales partielles, sans doute nécessaires, mais très insuffisantes dès lors qu’elles laissent en l’état la réalité sociale elle-même. Elle cède ainsi au credo libéral qui investit et subvertit totalement la construction européenne, au point de rendre méconnaissable le projet fraternel que Victor Hugo imaginait en inventant l’expression « États Unis d’Europe ». Oublié le partage des meilleurs acquis sociaux, de la culture pour tous, de services publics soustraits aux ravages du mercantilisme, d’une aspiration à la paix et à la concorde, de l’émancipation laïque multiforme. Un conformisme déguisé en réalisme consacre plus ou moins consciemment le moins disant social, l’apartheid culturel induit par l’argent roi, la privatisation générale des services publics, l’orientation atlantiste de toute l’Europe, les privilèges publics de religions préposées au supplément d’âme d’une monde sans âme. La tragédie des exclus et des laissés pour compte est trop souvent passée sous silence. Soins, logement, culture, leur deviennent inaccessibles. Fourier disait qu’on mesure le degré de civilisation d’une société au sort qu’elle réserve aux plus démunis. Mesurons, et soulignons le scandale des situations de détresse multipliées alors que jamais l’humanité n’a produit autant de richesses.

Une gauche pour de bon

Il est grand temps d’opposer à ce système inhumain et à l’idéologie qui l’encense une véritable alternative sociale, écologique, laïque et citoyenne. Il est grand temps que s’affirme une gauche enfin décomplexée, fière de son héritage, une gauche pour de bon, prête à reprendre la bataille des idées et à donner aux mouvements sociaux la perspective politique qui leur fait si cruellement défaut. La droite, elle, fait sa politique. Que la gauche retrouve enfin le courage de faire la sienne ! Une gauche décomplexée doit mettre à l’ordre du jour la lutte contre les inégalités, le droit du travail, une fiscalité redistributrice propre à reconstruire les services publics, trop longtemps sacrifiés aux privatisations. Par ailleurs la responsabilisation écologique et humaine de l’économie appelle un nouveau mode de production, propre à conjuguer le respect de l’environnement et celui des hommes, indissociables. Il convient de récuser l’idée que l’économie est une sphère indépendante du social. L’expression « économie sociale » devrait être un pléonasme. Elle est hélas devenue une contradiction. De fait, dans le discours et la pratique de l’ultralibéralisme, la dimension sociale est sans cesse réduite à une donnée extérieure, à un résidu facultatif, que l’on tend à confier aux hasards de la charité au lieu d’en faire la raison d’être de la production et du partage.

Ceux qui osent dire « faisons d’abord une bonne économie, on verra ensuite si on peut faire du social » commencent par se servir des revenus exorbitants. 4 millions d’euros annuels en moyenne pour les PDG du CAC 40, avec des pointes à 9 millions (Carlos Gohn, PDG de Renault), voire plus. Comment oser prétendre ensuite que le SMIC à 1700 euros mensuels est une revendication insensée ? Il ne s’agit pas de culpabiliser l’enrichissement mais de rappeler que nulle richesse ne tombe du ciel et qu’une certaine façon de s’enrichir s’assortit d’un coût social, humain, et écologique, qui ne figure pas dans les livres de compte des multinationales capitalistes et de la nébuleuse financière qui la régit. Cette façon d’externaliser les coûts pour accroître les profits est d’ailleurs en contradiction flagrante avec l’idéologie libérale, qui veut que les acteurs de l’économie assument intégralement les coûts de leur initiative.

Qui assiste qui ? Il faut oser poser la question à ceux qui travestissent leur irresponsabilité intéressée en rigueur de gestion et n’ont pas de mots assez durs pour la dépense publique. Celle-ci relève pourtant de la solidarité redistributive, voire du salaire indirect conçu pour faciliter à tous l’accès aux biens fondamentaux d’une existence humaine digne de ce nom. Peut-on refuser plus longtemps une utilisation humaine des gains de productivité rendus possibles par la science et la technique ? Les bénéficiaires du système vont sans doute, comme à leur habitude, agiter l’épouvantail du totalitarisme et du stalinisme. Qu’importe. La caricature et l’amalgame ne sont pas des arguments. Ceux qui gouvernent par la peur ne méritent aucune considération
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
3 avril 2012 17:21
Suite:

Marianne porte le bonnet phrygien de l’esclave affranchi

Une gauche authentique doit faire valoir les idéaux républicains qui permettent à tous de vivre ensemble dans une égale liberté. Il s’agit de donner sens à une sphère commune qui conjugue l’émancipation sociale et l’émancipation politique. Une refondation citoyenne de la République Française par une assemblée constituante pour une sixième république peut y pourvoir. Dans cet esprit, la réaffirmation de la laïcité, pour fonder la loi commune sur les droits humains universels, et restituer l’argent public aux services publics, est une urgence. Et ce notamment pour l’École publique, si éprouvée depuis des années. La République ne saurait donner plus aux croyants qu’aux athées sans bafouer l’égalité de droits. Ce n’est pas brimer la religion que d’en faire une option libre, qui n’engage que les croyants, et ne doit plus jouir de privilèges. La loi et la conduite de la vie doivent s’émanciper de toute tutelle religieuse ou idéologique, afin de promouvoir la liberté la plus radicale qui soit: celle de disposer pleinement de soi. Marianne porte le bonnet phrygien de l’esclave affranchi. L’émancipation des femmes, des exploités, des travailleurs venus d’ailleurs pour produire la richesse nationale, est à l’ordre du jour. Toute discrimination raciste, xénophobe ou sexiste est indigne d’une nation que la Révolution Française a redéfinie comme une communauté de droit, et dont le mouvement ouvrier a rendu crédibles les promesses par la conquête des droits sociaux. Laïcité et justice sociale sont les deux fondements indissociables de la République, chose publique en laquelle se dit le bien commun à tous.

Telles sont les perspectives dans lesquelles s’inscrit le Front de Gauche, et auxquelles son programme donne chair et vie. Voilà une véritable alternative, claire et nette ! Difficile ? Certes. Mais pas plus que les conquêtes sociales du Front Populaire et de la Libération. Oui, l’espoir vient de renaître. D’abord par les luttes sociales, ensuite par l’émergence d’un projet politique émancipateur et crédible. Les fauteurs de crise n’ont pas de leçons d’économie à donner au peuple. Il est grand temps de briser la fatalisation lancée naguère par Margaret Thatcher (« There is no alternative ») et reprise aujourd’hui par tous ceux qui prétendent que rien d’autre n’est désormais possible que ce qu’impose la dictature des marchés. Le Front de Gauche n’est pas un Front de circonstance, aussi éphémère qu’une élection, mais une alliance durable, autour d’un projet de justice dont le sens est de rappeler toute la gauche à sa raison d’être. Toute la gauche y gagnera. Car la vraie victoire doit être celle de ses idées et des réformes qu’elles inspireront pour le bien de tous, et notamment des plus démunis. L’humain d’abord.

Dès maintenant il est possible de contribuer au succès d’une gauche aussi résolue à être elle-même que la droite l’a été depuis cinq ans pour le bien des nantis. En ces temps de crise qui fragilisent les conditions de vie de la majorité des Français, c’est une perspective d’espérance concrète que fait vivre le Front de Gauche avec son programme de progrès social et de refondation écologique. Et ce, entre autres, pour les victimes du système, chômeurs ou travailleurs écrasés par la logique du capitalisme financier, mais de façon plus large pour une société réconciliée avec elle-même. Marx disait que le prolétariat est une classe universelle, car en luttant pour s’affranchir de l’exploitation capitaliste il délivre la société tout entière des rapports de domination qui empêchent un usage humain du progrès économique. Un partage plus juste, une vie plus conforme à l’accomplissement humain, une nouvelle harmonie entre l’homme et la nature et entre les hommes eux-mêmes, s’esquissent à l’horizon pour peu que l’audace de penser le monde et de le transformer devienne le bien de tout le peuple.

« Rendre la raison populaire »

Condorcet disait qu’il fallait oser une instruction publique propre à « rendre la raison populaire ». Dans le même esprit, il faut aujourd’hui reconstruire la politique sur la plus haute idée qui soit d’une humanité prenant conscience de ses possibilités en tous et en chacun. Place au peuple ! Un mariage inédit de la culture et de la politique va briser la morgue des puissants qui tentent de fataliser leur domination en prétendant que le capitalisme pudiquement rebaptisé libéralisme correspond aux lois éternelles de l’économie. Pourtant la conjonction des catastrophes écologiques et des crises qui font chavirer dans la précarité des millions de personnes prouve le contraire.

Il faut donc changer les finalités de la politique, en faisant de l’humain le but essentiel de l’activité économique et de sa régulation sociale, et en rappelant que la nature n’est pas un réservoir inépuisable que l’on puisse utiliser sans souci de la préserver, sans scrupules ni égard pour sa fonction de demeure de l’humanité. N’oublions pas que le rapport des hommes entre eux règle le rapport de toute l’humanité à la nature. Cela peut être en mal, comme l’atteste aujourd’hui la conjonction des nouvelles formes d’exploitation capitaliste et d’une irresponsabilité prédatrice à l’égard de la nature, avec par exemple la tragédie de Fukushima. Cela peut être en bien, dès lors que pourront être conquis d’un même mouvement la justice sociale et le soin collectif de l’environnement.

Il faut aussi changer les modalités de la politique en la refondant sur le partage du savoir et de la culture, afin de permettre au peuple de redevenir acteur de son destin. Oser ce pari des Lumières en politique, à l’opposé des obscurantismes qui enfouissent l’essentiel, et faire campagne en livrant au peuple les clés de l’explication des processus dont il souffre : tel est l’honneur de la réhabilitation de la politique engagée par le Front de Gauche. Oui, la politique peut servir à briser le fatalisme, en montrant que l’on peut construire un autre monde. Et changer la vie.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
3 avril 2012 17:24
Voilà pourquoi je vote pour Jean Luc Mélenchon, admirable candidat du Front de Gauche aux élections présidentielles. Je forme des vœux pour qu’entre les deux tours le rassemblement de toute la gauche puisse avoir lieu sur la base d’orientations communes à définir de concert. Le respect mutuel des composantes de la gauche est essentiel. C’est ainsi seulement que le candidat de gauche le mieux placé par le suffrage universel pourra battre celui de la droite. Dans la foulée le vote pour les candidates et candidats du Front de Gauche aux élections législatives donnera du poids à la gauche décomplexée dont le pays a besoin.

Henri Pena-Ruiz
Philosophe, écrivain, professeur, ancien membre de la Commission Stasi, membre du Parti de Gauche.



[www.lepartidegauche.fr]
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
c
4 avril 2012 16:44
tu as craqué pour mélenchon amar?
c'est vrai qu'il fait de bons discours, avec des idées généreuses, le vire ensemble, la question sociale..... on avait pas vu ça depuis longtemps.
A
5 avril 2012 13:50
Citation
coldman a écrit:
tu as craqué pour mélenchon amar?
c'est vrai qu'il fait de bons discours, avec des idées généreuses, le vire ensemble, la question sociale..... on avait pas vu ça depuis longtemps.

Comment pourrais je ne pas craquer ? Il faudrait pour cela que je renie les valeurs de gauche que je porte en moi depuis mon adolescence^^

Que le PS ne se trompe pas d'ennemis, quand on entend le maire de Lyon faire référence à Pol Pot au sujet de Mélanchon et d'Eva Joli on se demande vraiment pour qui roule ce lamentable type !!!

Hollande peut nous débarrasser de Sarko certes, mais c'est Mélanchon qui est le véritable porteur d'une politique réellement anti-capitaliste. Pécresse en a peur c'est bien un signe que le Front de Gauche est sur le bon chemin.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
y
5 avril 2012 14:11
Et il n'y a pas que Pecresse qui a les pétoches... La patronne des patrons se dit terrorisée par Melenchon. Tant mieux !

Hollande doit assumer sans complexe les valeurs de la gauche, la vraie pas celle du caviar... Beaucoup de personnes qui votaient PS sont pour Melenchon et pas simplement des ouvriers... Le discours de Melenchon est un vrai discours de gauche sans compromis ni complaisance qui touche toutes les catégories et tous ceux qui en ont marre de ce système de merde qui voit les riche se goinfrer davantage et plus et les plus démunis sombrer dans le chaos.

Même si Hollande passe (ce n'est pas gagné pour l'instant), je pense qu'il faut s'attendre à un ras de marrés d'élus du "Front de gauche" pour les législatives à condition que le PC ne soit pas tenté de se la jouer solo...
B
5 avril 2012 14:20
Le problème de voter Mélenchon; c'est qu'il risque d'y avoir un remake chirac/le pen au 2ème tour.perplexe
A
5 avril 2012 14:56
Citation
Bengi a écrit:
Le problème de voter Mélenchon; c'est qu'il risque d'y avoir un remake chirac/le pen au 2ème tour.perplexe

Chirac n'est pas Sarko, même si les deux collectionnent autant de casseroles, le premier à pour lui d'avoir conservé une image sympathique, notamment dans les banlieues. Et justement, au sujet des banlieues Sarko n'a eu que des paroles méprisantes à l'encontre de sa population et comme les socialistes se sont coupés du petit peuple depuis belle lurette, il se pourrait bien qu'elles apportent à Mélanchon le pourcentage de voix manquant pour être au deuxième tour.

Mélanchon, Hollande au second tour c'est fort possible.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
c
5 avril 2012 15:32
comment se pourrait il qu'il n'y ait pas un candidat de gauche au second tour? par quel miracle?
B
5 avril 2012 16:04
Un peu de pragmatisme; ceux qui ont voté pour le postier de neuilly (comme moi) ont voté massivement pour chirac, au 2ème tour, pour sauver les meubles.

Je pense que c'est un rêve, que de voir hollande et mélenchon au 2ème tour.

Mon souhait, c'est que hollande ne se retrouve pas dans la même situation que jospin, et qu'il faille choisir entre la peste et le choléra.

Mais un seul conseil; il FAUT VOTER.
c
5 avril 2012 17:24
Citation
Amar el Soussi a écrit:
Citation
coldman a écrit:
tu as craqué pour mélenchon amar?
c'est vrai qu'il fait de bons discours, avec des idées généreuses, le vire ensemble, la question sociale..... on avait pas vu ça depuis longtemps.

Comment pourrais je ne pas craquer ? Il faudrait pour cela que je renie les valeurs de gauche que je porte en moi depuis mon adolescence^^

Que le PS ne se trompe pas d'ennemis, quand on entend le maire de Lyon faire référence à Pol Pot au sujet de Mélanchon et d'Eva Joli on se demande vraiment pour qui roule ce lamentable type !!!


mais le maire de lyon et bien d'autres au ps ne sont plus de gauche depuis longtemps. en Allemagne, c'est encore plus flagrant avec des socialos préférant l'alliance avec la droite plutot qu'avec die linke. en espagne aussi les socialos préférent flirter avec la droite qu'avec la gauche ouvriére.
je suis su rque si mélenchon etait présent au second tour contre sarkosy, nombres de "socialistes" préféreraient s'abstenir.


Hollande peut nous débarrasser de Sarko certes, mais c'est Mélanchon qui est le véritable porteur d'une politique réellement anti-capitaliste. Pécresse en a peur c'est bien un signe que le Front de Gauche est sur le bon chemin.
5 avril 2012 19:02
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coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

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tu ne te fatigue donc jamais?
:o
c
5 avril 2012 20:32
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amir a écrit:
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coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

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tu ne te fatigue donc jamais?



je ne suis pas méditerranéen.............
5 avril 2012 22:02
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coldman a écrit:
Citation
amir a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

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tu ne te fatigue donc jamais?



je ne suis pas méditerranéen.............

Qui n'est pas méditerranéen n'est pas Français Danse
5 avril 2012 22:11
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coldman a écrit:
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amir a écrit:
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coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

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tu ne te fatigue donc jamais?



je ne suis pas méditerranéen.............

donc tu avoues etre raciste par ta reponse...sioniste de m..
:o
A
5 avril 2012 22:44
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coldman a écrit:
Citation
Amar el Soussi a écrit:
Citation
coldman a écrit:
tu as craqué pour mélenchon amar?
c'est vrai qu'il fait de bons discours, avec des idées généreuses, le vire ensemble, la question sociale..... on avait pas vu ça depuis longtemps.

Comment pourrais je ne pas craquer ? Il faudrait pour cela que je renie les valeurs de gauche que je porte en moi depuis mon adolescence^^

Que le PS ne se trompe pas d'ennemis, quand on entend le maire de Lyon faire référence à Pol Pot au sujet de Mélanchon et d'Eva Joli on se demande vraiment pour qui roule ce lamentable type !!!


mais le maire de lyon et bien d'autres au ps ne sont plus de gauche depuis longtemps. en Allemagne, c'est encore plus flagrant avec des socialos préférant l'alliance avec la droite plutot qu'avec die linke. en espagne aussi les socialos préférent flirter avec la droite qu'avec la gauche ouvriére.
je suis su rque si mélenchon etait présent au second tour contre sarkosy, nombres de "socialistes" préféreraient s'abstenir.


Hollande peut nous débarrasser de Sarko certes, mais c'est Mélanchon qui est le véritable porteur d'une politique réellement anti-capitaliste. Pécresse en a peur c'est bien un signe que le Front de Gauche est sur le bon chemin.

Citation
coldman a écrit:
je suis su rque si mélenchon etait présent au second tour contre sarkosy, nombres de "socialistes" préféreraient s'abstenir.

Boffffff si on compte les bobos, les bourgeois et les cadres, c'est que 20% des socialistes. Non, Mélanchon pourra compter sur la majorité socialiste, l'extrême gauche, les écolos et la surprise j'en suis certain viendra des banlieues^^


Une partie de son programme au sujet de la Palestine:

UNE POLITIQUE AU SERVICE DE LA PAIX

La France rompra avec l’alignement libéral et atlantiste, la politique de
force et d’intervention militaire et avec les logiques de puissance, pour
agir en faveur de la paix, du règlement des conflits et du rétablissement
du droit international. Elle agira pour une ONU démocratisée,
s’appuyant sur une doctrine multilatérale renouvelée.

Nous déciderons, immédiatement, le retrait de la France de l’OTAN
et nous nous battrons pour la dissolution de cette organisation. Nous
rappellerons nos troupes engagées dans la guerre menée par l’OTAN
en Afghanistan.

Nous nous battrons pour la suprématie du droit international sur la
force, et notamment pour le droit souverain du peuple palestinien à
disposer d’un État viable et indépendant, dans les frontières de 1967,
avec Jérusalem-Est pour capitale et dans le respect du principe du
droit au retour des réfugiés, un État palestinien vivant pacifiquement
aux côtés d’Israël conformément aux résolutions de l’ONU

L’IMMIGRATION N’EST PAS UN PROBLÈME

La haine des étrangers, la chasse aux immigrés défigurent notre
République : il faut en finir !

Les flux migratoires se développent dans le monde, ils mêlent des
motivations diverses. La France ne doit pas les craindre, elle ne doit
pas mépriser l’immense apport humain et matériel qu’ils lui ont déjà
procuré. Non, la présence des immigrés en France n’est pas un problème.
L’immigration zéro est un mythe qui divise et affaiblit notre pays.
Même s’ils seront peut-être moins importants que dans le passé, la
France continuera à connaître comme tous les pays du monde des flux
migratoires. Il faut donc mener des politiques refusant de ghettoïser
la société, qui ne soient pas guidées par l’obsession du refoulement
des étrangers.

Nous rétablirons la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement
familial, conditions d’une vie digne. Nous abrogerons les lois
successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 et
nous procéderons à une refonte du Code de l’entrée et du séjour des
étrangers et du droit d’asile (Ceseda). Nous régulariserons les sanspapiers
dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la
droite. Nous décriminaliserons le séjour irrégulier, nous fermerons les
centres de rétention, nous rétablirons le droit au séjour pour raison
médicale.

Nous respecterons scrupuleusement le droit d’asile qui sera déconnecté
des politiques migratoires.

Notre vision de l’avenir de la France s’appuiera sur un nouveau Code
de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit
du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à
tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française
au-delà de cinq ans de résidence.


[www.placeaupeuple2012.fr]

"L'humain d'abord"
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
c
6 avril 2012 03:47
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amir a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Citation
amir a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny

[www.dailymotion.com]


tu ne te fatigue donc jamais?



je ne suis pas méditerranéen.............

donc tu avoues etre raciste par ta reponse...sioniste de m..


hoooOOOO! du calme. c'etait de l'humour. grinning smiley
c
6 avril 2012 04:03
Citation
Amar el Soussi a écrit:

Boffffff si on compte les bobos, les bourgeois et les cadres, c'est que 20% des socialistes. Non, Mélanchon pourra compter sur la majorité socialiste, l'extrême gauche, les écolos et la surprise j'en suis certain viendra des banlieues^^


tu me connais. je suis trop anar pour faire confiance à un homme providentiel.
mais mélenchon fait beaucoup de bien:
- en replaçant la question sociale et les problèmes réels des travailleurs francais au coeur de la campagne.
- en déconstruisant le discours du front national et ses assertions fausses, en rapellant que l'extreme droite a toujours été l'ennemi des travailleurs, que dans un monde divisé en classes, les fachos ont toujours été dans le camp de celles du haut.
- en expliquant que le pillage libéral n'est pas une fatalité
- en appelant les travailleurs à dépasser les divisions culturelles et ethniques pour lutter contre les rapaces de la finance autour d'un projet fait de justice sociale et du mieux vivre ensemble.
- en intégrant les données écologiques à un projet communiste resté trop longtemps coincé dans le productivisme du 19eme siécle.
c'est très important car la lutte est avant tout idéologique.
avec tout ce que les medias et les politicards liberaux martélent comme propagande decliniste, ça fait beaucoup de bien.
et méme si tout cela n'est qu'un feu de paille, cela laissera des traces.
cela profite à tout le mouvement social
une chose est sure: en france, on peut faire salle comble avec un discours intelligent, généreux, à contre courant des rhétoriques libérales et sécuritaires.
c'est méme mieux que ça: mélenchon fait venir à ses meetings plus de particpants que tout les autres candidats réunis.
ça laisse quand méme de l'espoir.
 
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