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Dilemme. Résistants ou terroristes?
E
3 juin 2006 01:04
Dilemme. Résistants ou terroristes?

Ahmed El Hansali était-il un résistant ? Son exemple est parlant. Il est le seul parmi ses pairs dont une avenue à Casablanca a cessé de porter le nom. Pourquoi ? Il attaquait souvent des civils qui n'avaient ni intérêt ni postes de responsabilité et encore moins un grade militaire. La presse coloniale de l'époque, en tout cas, le traite de “tueur en série”. Quant au journal nationaliste Al Alam, il le qualifie dans sa nécrologie, de “grand résistant”. Des opérations ciblant des civils ou présentées comme telles, comme l'attentat du Marché central, soulèvent, en leur temps, des questions similaires. Or, vu de France, des journaux comme L'Humanité et Le Populaire tranchent ce débat : “Tout comme nous avons résisté par tous les moyens possibles contre les Nazis, les Marocains résistent à leur manière contre une occupation qui ne dit pas son nom”. Le résistant Ahmed Rachidi ne dit pas autre chose au juge qui le traite de “terroriste”. En se référant aux définitions universelles, l'historien Mohamed Wahid rappelle que “l'exploitation économique, la violence politique et l'occupation militaire sont en soi une forme de terrorisme d'état”. La riposte ne peut alors être que de la résistance. D'autant que la France n'a pas respecté les termes du pacte du Protectorat. Et c'est Thami Glaoui lui-même qui le dit (cyniquement) aux Français, en marge d'Aix-les-Bains : “Je vous reproche de ne pas avoir accéléré les réformes après l'exil de Mohammed V. Si vous l'aviez fait, la situation n'aurait pas empiré”. Faute de résultats, donc, la violence révolutionnaire est légitime.
source moiClap
h
3 juin 2006 01:19
l'ennemi le traitera de terroriste, le frere de resistant......les resistants français etaient des resistants pour les français et des terroristes pour les allemands....
E
3 juin 2006 01:28
le romantique
“Ne me bandez pas les yeux, laissez-moi voir le ciel bleu de mon pays”, ainsi parlait Ahmed Rachidi, le 4 janvier 1954, face au peloton d'exécution. Titulaire d'un CEP et maîtrisant bien la langue française, cet illustre dirigeant de l'organisation La Main Noire a tué le moqaddem Mohamed Ben Larbi pour, dit-il devant le tribunal, “donner un exemple aux autres traîtres”. Le 5 octobre 1953, son compagnon de cellule Mekki est arrêté à la mosquée Chleuh dans l'ancienne médina de Casablanca. Sa cache d'armes, logée sous la scène du cinéma Rio, est alors découverte et Rachidi tombe dans le panier.
E
3 juin 2006 01:48
le leader
Ce jeune menuisier, issu de l'ancienne médina de Casablanca, est connu pour son ubiquité. Membre dirigeant de l'Istiqlal à Casablanca, il joue d'abord un rôle dans le démantèlement d'une structure ad hoc de lutte armée. En 1951, il est l'un des fondateurs, aux côtés d'Abderrahmane Senhaji, de l'Organisation secrète (0S). Il veille à la constitution des cellules, s'occupe de trouver les armes et de les acheminer vers Marrakech plus tard. Rompu au travail clandestin, il esquive les coups de filet tendus après les opérations (Marché central, Rapide Casa-Alger...) dont il est le maître d'œuvre. Vu ses dons de leader, l'OS veut le protéger, en l'envoyant à Tétouan préparer la naissance de l'Armée de libération nationale. Il refuse. Et le 18 juin 1954, la police vient l'arrêter chez lui. Il se suicide en avalant une capsule de cyanure.
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je suis de la medina et du meme quartier ???

trahison ou pas ?

...l'OS veut le protéger, en l'envoyant à Tétouan préparer la naissance de l'Armée de libération nationale. Il refuse. Et le 18 juin 1954, la police vient l'arrêter chez lui. Il se suicide en avalant une capsule de cyanure.
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NON ...
SI LE MAROC CHERCHE A SUPRIMER DIWANA ? IL FAUT LA MOUDAWANA grinning smiley
i
3 juin 2006 11:13
Merci de cette page d'histoire que beaucoup de nos fréres nés en france n'ont pas connaissance.
Il faut aussi parler des autres "terroristes" tels allal ibnou abdelallah, ou de zarktouni
georges orwell
E
3 juin 2006 12:02
Allal Ben Abdellah, le samouraï

Allal Ben Abdellah se fait connaître le jour de sa mort. Le 11 septembre 1953, cet artisan, tantôt peintre tantôt cordonnier, originaire de Guercif, n'a aucune action de résistance à son tableau de chasse. Militant de base du parti de l'Istiqlal à Akkari à Rabat, il décide de faire le kamikaze contre le sultan malvenu, Mohamed Ben Arafa. Ce dernier se dirige alors à la prière du vendredi à la mosquée du Méchouar. Ben Abdellah se met sur la route du cortège, à bord de la Ford cabriolet immatriculée 2460 MA 9, qu'il vient d'acheter à cette fin. Intercepté par le sous-officier Robert King, il est abattu, poignard à la main, par l'officier (algérien) Mohamed Belhouari. Huit balles dans le dos, le samouraï n'est plus.
I
3 juin 2006 13:48
Des HOMMES!
 
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