Après avoir été instrumentalisé pour la loi contre le voile, le contexte politique a changé, et surtout les politiques craignent de se mettre à dos des millions d'electeurs musulmans, ils leur reste 2 ans avant 2007 pour reconvertir les NPNS ou alors les liquider :
Voici un article assez inédit du figaro:
«Le contexte politique français a évolué, reconnaît une militante de NPNS. Le débat sur le voile a épuisé tout le monde. Les hommes politiques veulent du consensuel maintenant. Ils ont peur de se mettre les musulmans à dos.» Cette nouvelle donne n'est pas sans incidence sur l'audience de l'association dans les ministères. Certains conseillers commencent à prospecter, sans le dire, des associations de femmes promouvant les mêmes idées d'intégration républicaine, mais avec moins de virulence.
Car l'engagement résolu des NPNS en faveur de la loi sur la laïcité leur a attiré des animosités. Dans les quartiers, elles se sont heurtées aux fondamentalistes et à certains habitants qui ont systématiquement perturbé leurs réunions, lors du «tour de France républicain» qu'elles ont organisé l'année dernière. A Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Elisabeth Badinter, venue en invitée, avait été harcelée de questions sur Israël dans un climat très hostile. Des tracts l'accusaient de financer une campagne pour promouvoir l'image d'Ariel Sharon.
Partout, ces pressions se sont reproduites, tandis que les menaces se sont faites plus explicites. Depuis qu'elle s'est publiquement engagée contre l'antisémitisme en manifestant au printemps dernier, Fadela Amara, la présidente du mouvement, est régulièrement traitée d'«Arabe enjuivée».
Le mouvement dérange également les traditionnelles associations de quartiers, qui lui reprochent de s'être taillé un succès médiatique sur le dos des cités, d'avoir enfermé les filles des quartiers dans un rôle de victimes. A mots couverts, on laisse entendre dans ces autres groupements que les subventions qu'elles ont reçues ne financent aucune action concrète.
chargement...
+ 
