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Différents signaux venus du Maroc
14 septembre 2015 11:22
Dans un monde arabe peu rassurant, les élections marocaines du 4 septembre sont riches d’enseignements sur la stabilité de ce pays de 33,8 millions d’habitants. Ce scrutin confirme d’abord la poursuite, sans à-coup, des réformes voulues par le roi Mohammed VI en 2011. Après un début de contestation, il avait octroyé une nouvelle Constitution et permis des élections, remportées par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), dirigé par Abdelilah Benkirane, qui deviendra premier ministre fin novembre 2011. Très volontariste, Mohammed VI a lancé à cette époque une ambitieuse politique de régionalisation. La bonne participation et l’émergence de plus de 72 % de personnalités nouvelles parmi les candidats, notamment des jeunes et des femmes, confirment l’adhésion des Marocains à ses projets. La mobilisation dans les provinces du Sud (ex-Sahara espagnol), contestées par l’Algérie depuis 1975, illustre aussi l’attachement des populations sahariennes au royaume. Plutôt rare dans le monde arabe, la transparence du vote (vérifiée par près de 4 000 observateurs) mérite d’être soulignée.

La progression des islamistes du PJD peut inquiéter, notamment dans les zones urbaines. Ils mettent la main sur les grandes villes, dans le prolongement de leur victoire aux dernières législatives. Aux régionales, le PJD arrive en tête avec 25,6 % des suffrages, devant le libéral Parti Authenticité et Modernité (PAM, 19,4 %), créé par un proche du roi. Le parti islamiste s’impose dans cinq des douze régions (dont Casablanca, Rabat et Fès). Aux communales, il n’est que troisième (15,9 %) derrière le PAM (21,1 %) et l’Istiqlal (conservateur, 16,2 %), mais il fait plus que tripler son score et s’empare même d’Agadir, un fief historique de la gauche. Le PJD a bâti son succès sur son combat contre la corruption. Il rassure par son conservatisme sur la famille, le mariage, l’éducation. Puissant, il se sait aussi sous la surveillance du Palais et veille à respecter la “ligne rouge” : le respect absolu du roi, à la fois souverain politique et commandeur des croyants. Ce modus vivendi propre à la monarchie chérifienne est la plus belle expression de l’exception marocaine.

Source : valeurs actuelles
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
p
14 septembre 2015 14:17
même les marocains de l'intérieur ne se rendent pas compte de l'impact du déroulement de ces élections à l 'extérieur.

certains médias à l'étranger suivaient le taux de participation de très prés.

Bravo aux marocains
s
14 septembre 2015 18:59
une certitude un vrai constat et au même temps un rappel

Richelieu disait que le Meilleur Régime c'est le Régime Monarchique (je ne rentre pas dans le détail c'est trop long )

pourquoi ?
l'Iran était un pays florissant pendant la Monarchie schah Bahlaoui

l'Iraq aussi il y avait un Roi et tout allait pour le Mieux

la Libye aussi

la Tunisie aussi

tous ces régimes à l'époque des Monarchies ils fonctionnaient à merveille , et les voilà changé au nom de la révolution , ils ont fait un saut en arrière au moins de 20 ans et déjà ils vivent en dessous du seuil de pauvreté malgré leur richesse Abondante ,
quant aux guerres ils ne cesseront jamais ; religieuses, civiles , communautaires , ethniques
je hais l'hypocrisie
p
15 septembre 2015 00:41
la réponse est simple , quand il y a un monarque cohérent et bon ( ...) , ses reformes avancent plus vite . Le contraire est aussi vrai....
Dans les systèmes à élection au suffrage universel ( Us , France ...) , une fois élu , le président passe son temps à préparer l'élection d'après, à gérer sa majorité .... Un autre exemple l'immobilisme des présidents américains sur la question palestinienne , Israël a compris et gère les durées des mandats des présidents américains ... : la première année on ouvre les négo , la deuxième on réfléchi ( ) , la troisième on traine , et la quatrième on attend l'élection du prochain président. Et ca recommence. cela dure depuis 50 ans.

Il ne peut y avoir de reformes profondes d'un état sans un mandat long et stable.
H
15 septembre 2015 01:14
Citation
participant a écrit:
la réponse est simple , quand il y a un monarque cohérent et bon ( ...) , ses reformes avancent plus vite . Le contraire est aussi vrai....
Dans les systèmes à élection au suffrage universel ( Us , France ...) , une fois élu , le président passe son temps à préparer l'élection d'après, à gérer sa majorité .... Un autre exemple l'immobilisme des présidents américains sur la question palestinienne , Israël a compris et gère les durées des mandats des présidents américains ... : la première année on ouvre les négo , la deuxième on réfléchi ( ) , la troisième on traine , et la quatrième on attend l'élection du prochain président. Et ca recommence. cela dure depuis 50 ans.

Il ne peut y avoir de reformes profondes d'un état sans un mandat long et stable.

J'ajouterais avec la possibilité d'annuler le mandat en cas de manquements graves
 
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