La rivière murmure en sa course effrénée, Sertissant de joyaux, les rives éclatantes. Chaque perle reflète une essence sacrée, Dans un ballet d’éclairs et d’ombres rémanentes.
Et la fleur au matin par l'aiguail caressée, Ne laissant à l’apis qu’une brève ouverture, Lui annonce en silence un breuvage sucré : Le dialogue muet d’un paisible futur…
Et le vent si fécond, en tendres arabesques, Chuchote des secrets aux feuillages légers. Il emporte avec lui des parfums romanesques ; Les rêves suspendus sous les cieux azurés…
La berceuse du temps à l’ouvrage discret, Dont la plainte des nuits en douceur se confond, Égrène les instants des promesses cachées, Comme un chant éternel qui parfois me répond.