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Deux ambassadeurs marocains en Europe menacés d'expulsion ?
r
14 mars 2013 20:58
voila ou mene la politique du jusqu'au boutisme du makhezen:pauvre peuple marocain qui doit supporter ça

[www.yabiladi.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/03/13 10:48 par riad-al.
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
v
15 mars 2013 12:33
Pour ceux qui s ' intéressent à l histoire :


[www.tlfq.ulaval.ca]
v
15 mars 2013 13:11
A la une Actualité

SUD : Le pouvoir au pied du mur

le 15.03.13 | 10h00 7 réactions
: El Watan Week-end

La manifestation d’hier à Ouargla, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs, a exacerbé une des plus grandes contradictions du régime algérien : pays riche, peuple pauvre. Boostés par le succès de leur démonstration de force, malgré les tentatives de torpillage du pouvoir et de ses relais, les chômeurs du Sud ont donné une semaine aux autorités pour mettre fin à un calvaire qui dure depuis plus de vingt ans.

Un vent de sable s’est levé, apportant avec lui une forte odeur de gaz et une fumée noire diffuse. Les torchères des champs pétroliers se trouvent à quelques kilomètres seulement. Au bout de routes noires impeccablement goudronnées jurant avec la lumière dorée des dunes. Celle qui relie Hassi Messaoud à Ouargla, soumise au ballet incessant de camions poussiéreux et d’impétueux minibus, et où le sable s’engouffre dans les fissures du bitume, est moins photogénique. «Il faut s’estimer heureux, c’est la seule route potable de la ville.» Hakima, la trentaine, relativise. Elle vit dans la commune la plus riche d’Algérie mais son décor est fait de panneaux de signalisation cassés, de trottoirs défoncés, de poubelles éventrées et de carcasses d’appareils électroménagers. Employée d’une des filiales de Sonatrach, maîtresse toute puissante de la ville, elle avoue «s’en tenir à son boulot», vu que, de toute manière, «à Hassi Messaoud, il n’y a rien d’autre à faire.» Ah si.

Il faut chaque matin trouver un itinéraire bis pour contourner les routes coupées par les chômeurs qui manifestent devant l’agence locale de l’emploi. Ce jeudi, ils ont rejoint la grande manifestation organisée à Ouargla à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs sur la symbolique place de l’ALN, rebaptisée «place Tahrir». L’objectif du million de manifestants n’a pas été atteint, mais ils étaient tout de même quelques milliers. Une réussite compte tenu de toutes les tentatives menées par le pouvoir depuis le début de la semaine pour faire imploser le mouvement. La condamnation des chômeurs en début de semaine à de la prison ferme, par le tribunal de Laghouat, n’a pas eu l’effet de dissuasion escompté. Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative de déstabilisation de l’Algérie» au nom de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont, quant à eux, pas eu d’effet du tout.


Dignité


Pour couper court à toute rumeur de manipulation, les organisateurs avaient prévu une distribution générale de fanions aux couleurs nationales, la diffusion de chants patriotiques par une sono, un drapeau algérien à hisser en chantant Qassaman le poing levé, et surtout, une banderole sur laquelle était peint «L’unité nationale, une ligne rouge». La veille, dans un quartier populaire, entre chien et loup, cachés par des maisons basses et le sable soulevé par les bourrasques de vent, les militants se sont bien préparés autour de Tahar Belabbès. Leur charismatique leader au béret et aux yeux cernés n’a cédé ni à la pression, ni aux rumeurs le décrivant comme un «soulard», un «drogué» manipulé et acheté par des forces obscures. A 33 ans, il s’est imposé aujourd’hui comme un nouveau leader du Sud aux côtés de Yacine Zaïd, l’infatigable syndicaliste de Laghouat, ou de Abdelmalek Aibek, mi-Targui de Tamanrasset, mi-Ouargli, numéro 2 et tête pensante de la Coordination. Autour de Belabbès, il y avait Tayeb, un homme discret à l’œil malicieux. Les cheveux ont blanchi, le dos s’est courbé un peu, mais Tayeb Termoun, une des têtes du Mouvement des enfants du Sud pour la justice (MSJ), veut montrer qu’il est toujours là, même après une longue éclipse. «Le Mouvement des chômeurs du Sud est une continuité de notre lutte, lance-t-il avec un grand sourire. Le mot d’ordre du MSJ a toujours été la dignité, et c’est exactement le combat de ces jeunes d’aujourd’hui, explique un proche du mouvement. C’est une manière de dire que, dix ans après, les gens du Sud sont toujours confrontés aux mêmes problèmes.»


Prison


Né à El Bayadh en 2004, et après deux rencontres à Djelfa puis à Ouargla, le mouvement, composé de jeunes cadres et de militants politiques et associatifs, a payé cher la férocité de la répression menée contre son noyau dur : arrestations, torture, mises en détention sans procès durant des années, licenciements… La plupart ont carrément disparu, certains croupissent toujours en prison, d’autres ont réintégré leur travail et rasent les murs. Et puis, il y a ceux qui se sont radicalisés. En cassant ce mouvement qui se voulait pacifiste, le pouvoir a donné des arguments de radicalisation aux plus activistes qui ont choisi la dissidence, comme Mohamed Lamine Bencheneb, qui prendra la tête du Mouvement des enfants du Sud pour la justice islamique, et qui fut tué lors de l’attaque de Tiguentourine en janvier dernier. En faisant référence à l’attaque contre l’aéroport de Djanet et la tentative de rapt du wali d’Illizi, «le pire des scénarios s’est réalisé, car les groupes armés ont pu mobiliser la déception de certains cadres du MSJ, même si la plupart refusent la violence et préfèrent soutenir les initiatives comme celle des chômeurs», précise un de ses membres. Jamais, par exemple, la division entre le Nord et le Sud n’a figuré parmi les revendications du MSJ. Une fois seulement, lors de la réunion constitutive d’El Bayadh, Bencheneb a évoqué la question, et devant le refus catégorique de ses camarades, a dit : «Exigeons le maximum pour obtenir le minimum.»


Carrière


En réalité, le sentiment d’injustice contre la mauvaise répartition des richesses, porté par le MJS au début des années 2000, s’exprimait déjà timidement au début des années 1990 avant d’être occulté par la lutte antiterroriste. «Après les émeutes d’Octobre 1988, la victoire du FIS et les événements de Kabylie en 2001, on peut considérer le mouvement des chômeurs comme le quatrième mouvement capable de mobiliser de larges pans de la société, capable de résister à un bras de fer avec le régime», analyse un élu. Pourtant, l’argent est bien là. La wilaya de Ouargla dispose d’un budget de 50 milliards de dinars par an, pour 630 000 habitants. Mais en 2012, elle n’en a dépensé que 22%. «On sait tous que le mal est local. Qu’il ne vient pas d’Alger, lâche Mohamed Kamel Abazi, député TAJ à Ouargla. La volonté politique d’améliorer la situation du Sud existe. Les décisions, comme celles qu’a annoncées le Premier ministre en début de semaine sont bonnes. Le problème, c’est l’application sur le terrain ! Les gestionnaires envoyés dans le Sud le sont suite à des mesures disciplinaires, ou alors ils sont en fin ou en début de carrière !» Daho Ould Kablia peut bien se vanter que les trois plans quinquennaux depuis 2000 ont permis d’injecter dans les treize wilayas du Sud (Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Béchar, Illizi, Ghardaïa, El Oued, Biskra, Ouargla, Laghouat, El Bayadh, Naâma, Djelfa) presque 500 milliards de dinars. S’ils n’ont pas été décaissés – faute d’incompétence, de bureaucratie, de mauvaises évaluations, d’entreprises pour réaliser les projets… – ils ne servent qu’à exacerber la colère des jeunes.


Claquettes


Moussa, 24 ans, est de ceux-là. Il brandit une de ses claquettes, rafistolée à l’aide d’attaches en métal, pour mieux illustrer la misère dans laquelle il se trouve. «Je porte les mêmes claquettes depuis neuf ans ! Et depuis neuf ans, je fais tout ce qu’on me dit de faire : voter, demander la carte militaire, déposer un dossier au bureau de main-d’œuvre… A chaque fois qu’un nouveau directeur de l’emploi est nommé, il me fait des promesses mais mon nom ne sort jamais dans la liste. Alors, avec les autres, on s’est énervés et on a cassé le portail de la wilaya. Maintenant j’ai un casier judiciaire. Ils nous ont salis. On ne peut plus trouver d’emploi.» Souad Chaouche, enseignante à l’université de Ouargla, dénonce pour sa part la malédiction du pétrole. «On n’a pas le droit de faire disparaître nos palmeraies au prétexte que l’agriculture ‘’ça ne rapporte pas’’. Il ne faut pas oublier que le Sud est à 70% rural ! Si on en est là aujourd’hui, c’est le résultat d’une dévalorisation du métier de fellah. Pourtant, sur le papier, la stratégie de développement rural est la bonne. Elle comprend entre autres un volet sur l’amélioration des conditions de vie.» En clair : encourager l’agriculture implique aussi de construire un château d’eau, une école, un hôpital, à proximité des exploitations. Mais là encore, l’application sur le terrain est «catastrophique».


Petits métiers


«Le développement rural passe par une politique ascendante : on aide les fellahs à s’organiser en groupe qui canalise les revendications, explique la géographe. Ce n’est pas un problème puisque la djemaa, assemblée de proches, soit par le sang, soit par le voisinage, fait partie de leurs traditions. Mais aujourd’hui, on leur demande d’intégrer une organisation socioprofessionnelle ! Comment voulez-vous qu’ils s’y retrouvent ?» Aujourd’hui, les enfants d’agriculteurs ne veulent pas vivre dans les mêmes conditions que leurs parents. Alors ils voient en l’industrie pétrolière le moyen de sortir de leur misère. Hichem a 23 ans. Son visage est tellement marqué qu’il en paraît dix de plus. Pour cet enfant du Ksar, quartier populaire de la ville, en dehors du pétrole, point de salut. «C’est un droit. On demande juste à ce que les autorités nous regardent un tout petit peu. Que le mandif (bureau de main-d’œuvre) nous traite correctement. Dès qu’on s’énerve, les policiers nous frappent. J’ai été personnellement agressé par un policier. J’ai pris six mois de prison avec sursis et 500 000 DA d’amende. Juste pour m’être mis en colère, raconte-t-il, le regard désemparé. Tout ce qu’on réclame, c’est un boulot et que cette vie soit vivable.» Pour le député Mohamed Kamel Abazi, le salut passera aussi par la formation. Une des mesures-clés annoncées par Abdelmalek Sellal. Car sur ce dossier en particulier, l’Etat paye cher d’avoir délaissé depuis des années les formations aux petits métiers du secteur pétrolier au profit de formations universitaires à l’issue desquelles seuls quelques heureux élus parviennent à trouver du travail sur place. «Car aujourd’hui, explique une enseignante, les soudeurs, clarkistes, conducteurs d’engins ne sont pas recrutés sur place. Ils sortent des écoles d’Oran ou de Constantine.»


Nouveau citoyen


Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, souhaite d’ailleurs créer un centre de formation professionnelle affilié à Sonatrach et rouvrir, dans le Sud, l’Institut algérien du pétrole qui existait autrefois à Hassi Messaoud et qui est devenu Naftogaz, une filière de Sonatrach, qui ne forme que des techniciens supérieurs (bac +3). «Quant à l’Institut national de formation professionnelle spécialisé de Hassi Messaoud, chapeauté par le ministère de l’Energie, en théorie accessible sans bac, aucun jeune ne peut espérer y entrer sans maârifa. Et de toutes les façons, souligne l’enseignante, l’institut a choisi de privilégier les formations de type bac+3 et bac+5 et de laisser tomber les CAP. Enfin, il existe bien des écoles privées, mais qui a les moyens de se payer une formation de quinze jours à 150 000 DA ?» Le député, aussi docteur et fervent partisan d’un CHU et d’un institut de médecine à Ouargla, insiste : «Il est urgent de donner de l’emploi à nos enfants mais aussi de revoir l’éducation, la formation, pour que naisse un nouveau citoyen du Sud, positif, qui ne soit pas assisté, qui soit instruit, pour réclamer ses droits, se présenter aux élections, etc.»


Rockstar


A N’Goussa, daïra à 30 kms de Ouargla, une micro-opération pilote est menée depuis cinq ans pour pallier la défection des cadres. Quand les résultats du bac sont rendus publics, les habitants organisent des rencontres avec les patriarches. En fonction des besoins de la région (médecins, enseignants…), ils orientent les nouveaux bacheliers vers les formations diplômantes recherchées. «En médecine aussi par exemple, il faut instaurer des cycles spécifiques à notre région, poursuit Mohamed Kamel Abazi. Le Sud ne doit plus être le tombeau scientifique des médecins. Et il faut s’y mettre tout de suite. On ne peut pas se permettre d’attendre dix ans que les gens du Sud aient le même niveau que ceux du Nord.» Sur la place de l’ALN, le soleil de midi commence à réchauffer les manifestants, qui portent leur leader Tahar Belabbès comme le public porte une rockstar. Abdelmalek Aibek, enroulé dans un drapeau algérien, ne cache pas sa satisfaction. Il ne sait pas encore qu’à Laghouat, Tamanrasset, Hassi Bahbah (Djelfa), Metlili, Ghardaïa, El Menea, ils étaient aussi un millier. «Ce rassemblement est la plus grande preuve de l’adhésion à notre mouvement. Il est la meilleure réponse à tous les milieux officiels qui nous ont attaqués et ont voulu détruire cette dynamique.» Et que si, à Alger, le pouvoir a réussi à faire imploser les revendications politiques d’une société civile a la peine pour mobiliser autour de l’idée de «changement», il n’en ira pas de même pour les militants du Sud, bien assis sur des dizaines d’années de revendications socioéconomiques.
Une autre manifestation à Djelfa :

La contestation ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après Ouargla, c’est la wilaya de Djelfa qui accueillera une «grande manifestation», selon le Mouvement du Sud pour la justice (MSJ). Les organisations s’attellent actuellement à l’évaluation de la réaction adoptée par les pouvoirs publics vis-à-vis de la marche d’hier avant de finaliser les préparatifs d’une autre marche prévue pour bientôt.

L’appel sera lancé en direction des wilayas du Sud et du Nord. Même les archs de la Kabylie seront concernés. «Nous avons choisi Djelfa du fait que cette région est très accessible pour le plus grand nombre. Des appels sont déjà lancés et la date sera bientôt communiquée. D’autres actions de protestation sont également au menu», affirme Hafnaoui Ghoul. N. O.

200 chômeurs manifestent à Tamanrasset :

Près de 200 jeunes chômeurs de la wilaya de Tamanrasset ont investi la rue, hier matin, pour dénoncer le «népotisme caractérisant le marché de l’emploi dans le Sud» et le désœuvrement dont souffre la majorité écrasante de la population de l’Ahaggar. La marche, qui s’est ébranlée du siège de l’APC jusqu’à celui de la wilaya sur une distance d’un kilomètre, a été organisée dans un cadre pacifique par le comité des chômeurs en signe de solidarité avec les initiateurs de la manifestation de Ouargla.

Sur les banderoles des protestataires, on peut lire : «On en a assez de la marginalisation des autorités» ; «Où sont nos droits à l’emploi et au logement ?» ; «Les jeunes veulent du travail» ; «Non à la hogra»… Les protestataires, quadrillés par un important dispositif sécuritaire devant l’enceinte de la wilaya, ont critiqué «les responsables ayant toujours fait preuve de mercantilisme et d’opportunisme aux dépens des enfants du Sahara, mamelle nourricière de tout le pays».

Les manifestants ont précisé que ceux qui ont pris part à ce mouvement de protestation sont pour la majorité des étudiants et des cadres universitaires à qui la chance de trouver un poste d’emploi décent n’a toujours pas souri. «On en a ras-le-bol de cette situation qui perdure. Certes, l’Etat a mis en place une batterie de lois pour résoudre l’épineux problème de l’emploi dans le Sud, mais la mise en application de ces textes réglementaires demeure insuffisante compte tenu des dépassements enregistrés lors des différentes opérations de recrutement», ajoute notre interlocuteur.

A mentionner que les membres du comité des chômeurs ont tous été reçus par le nouveau wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim, juste après la cérémonie de son installation et de la passation de consignes qui s’est déroulée à son cabinet en présence de son prédécesseur, Saïd Meziane, des membres de l’exécutif, des élus locaux et des représentants de la société civile. Tout en insistant sur l’application des lois en vigueur, M. Chater a assuré de prendre sérieusement en charge le dossier de l’emploi, lequel a été préalablement inscrit sur la feuille de route reçu du Premier ministre. Ravah Ighil


Il a dit. Yacine Zaïd militant de Laghouat :

«Je ne comprends pas comment des manifestants qui ont déposé des plaintes avec certificats médicaux à l’appui sont déboutés, alors que des policiers, sans aucune preuve, se permettent des poursuites, qui peuvent entraîner de la prison ferme.»

L’avis de l’expert Abderrahmane Mebtoul. économiste :

«On ne crée pas des emplois par décret ! Cela génère de l’inflation, car ces emplois ne créent pas de la valeur ajoutée. Sonatrach compte 50 000 à 60 000 employés et 120 000 autres environ au sein de ses différentes filiales. Hors, une telle entreprise ne devrait fonctionner qu’avec 75 000 employés. On ne peut pas gonfler les effectifs d’une entreprise, quelle qu’elle soit.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les Algériens sont les employés les moins productifs du bassin méditerranéen. Le sureffectif dans les administrations et entreprises publiques est monnaie courante. La vocation de Sonatrach n’est pas de créer des emplois. C’est une banque qui met à disposition des autres secteurs des ressources financières. Ce qui m’inquiète est qu’on demande à Sonatrach de recruter.

Ce n’est pas sa vocation. Dans le Sud, il faut imaginer des projets novateurs qui collent avec la réalité locale. Et il y a des différences notables entre la wilaya de Béchar, Adrar ou encore Tamanrasset. Il faut une vision stratégique du Sud qui passe par une véritable décentralisation. Le Président avait demandé un rapport sur la refonte de l’Etat en 2001-2002.

Le rapport a préconisé une régionalisation économique. C’est la meilleure solution, selon moi. Les walis seraient des technocrates dont la mission serait de faciliter le dialogue participatif des citoyens, un peu comme ce qui se passe aux Etats-Unis.» Nesrine Sellal

Les instructions du 11 mars 2013 :

[www.elwatan.com]
r
15 mars 2013 13:46
Le sujet parle d'ambassadeurs qui risque de se faire ejecter d'europe et les makhezeniens veulent noyer le poisson dans l'eau en detournant le sujet.
La conférence de presse de l'Intergroupe au Parlement
Européen,

[www.youtube.com]
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
v
15 mars 2013 14:38
Citation
riad-al a écrit:
Le sujet parle d'ambassadeurs qui risque de se faire ejecter d'europe et les makhezeniens veulent noyer le poisson dans l'eau en detournant le sujet.
La conférence de presse de l'Intergroupe au Parlement
Européen,

[www.youtube.com]


Le parlement Européen est concerné par tout ce qui se passe dans le monde .
15 mars 2013 15:33
Bonjour,
Je le savais que ce "riad-al'avec un esprit tordu et malintentionne a la rididcule comme toujours va bondir sur ce sujet qui pour les avertis est d'une moindre importance.
Je croyais moi qui vit dans un pays non francophone depuis une quinzaine d'annees que j'ai besoin de lecons de francais pour ne pas perdre la langue francaise mais je crois que toi par contre tu en as besoin plus que n'importe qui !
Menace
]Sens 1:: Parole ou geste marquant une hostilité. Synonyme intimidation C'est normal que des deputes egares a la solde d'une cause perdue se voyant interdits acces dans un pays souverain se croient au dessus de la legitimite internationale pour forcer leur entree dans le pays..
Sens 2 Signe qui indique quelque chose que l'on doit craindre. Le Maroc est assez fort et sur de sa legitimite sur son territoire pour ne craindre personne
Mais ce que tu ne comprends pas dans une menace .....................................................est a double tranchant les menaces risquent de se retourner contre ceux qui brandent des menaces mais le Maroc a des solides amities et une solide reputation au sein du parlement europeen Car les Amis du maroc sont plus nombreux et plus forts et les menaceurs vont se trouver dans le ridicule.la preuve l'arrivee cette semaine de Barroso pour signer encore un accord plus avance que des membres de l'EU (Bulgarie,Roumanieet Chypre) et
que l'EU met a la disposition plus de fonds que n'importe quels autres pays.
Amicalement si j'etais algerien je serais plus inquiets que n'importe qui encore une fois c'est normal qu'un groupuscule de gauchistes soit contre la monarchie ou une dictature mais ce qui n'est pas normal c'est que
les personnes les plus representatives "la creme du creme" des mouvement ecolo-gauchistes comme
Daniel Cohn-Bendit qui est au cas que tu l'oublie ...il est le president du groupe des verts au parlement europeen et Noel Mamere son vice president CROIENT FERMEMENT QUE LÉ REGIME ALGERIEN EST UN REGIME DANGEREUX ET UNE MENACE POUR TOUTE LA REGION .IL FAUT S'EN DEBARRASSERCOMME LE REGIME DE KADDAFI
Conclusion::comme a dit un penseur
"Celui qui fait du tort à un seul en menace beaucoup." dormez vous bien(algeriens)vous risquez un reveil douleureux.mercir



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/03/13 15:38 par derbsultan.
o
15 mars 2013 16:57
Citation
riad-al a écrit:
Le sujet parle d'ambassadeurs qui risque de se faire ejecter d'europe et les makhezeniens veulent noyer le poisson dans l'eau en detournant le sujet.
La conférence de presse de l'Intergroupe au Parlement
Européen,

[www.youtube.com]

Moi je ne vois pas ça comme un sujet qui parlent d'ambassadeurs.

Moi je vois ça comme le sujet d'un énième clown algérien qui vient parler de ce qui ne le concerne pas, embrigadé par la presse et les x-généraux algériens en bon petit soldat qu'il est.

Donc je trouve tout à fait dans le sujet de parler du paradoxe algérien.
Un pays aux ressources gargantuesques qui laisse son peuple dans la misère noire, et occupe les esprits avec les histoires maroco-marocaines.

Au lieu de te préoccuper des ambassadeurs Marocains, tu devrais commencer par manifester pour dégager votre bande de généraux attardés.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/03/13 16:58 par oleole.
r
15 mars 2013 18:39
Le polisario a mis "les pieds dans la porte" dans le parlement européen, le makhezen tremble.
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
v
16 mars 2013 11:47
Citation
villeadorée a écrit:
A la une Actualité

SUD : Le pouvoir au pied du mur

le 15.03.13 | 10h00 7 réactions
: El Watan Week-end

La manifestation d’hier à Ouargla, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs, a exacerbé une des plus grandes contradictions du régime algérien : pays riche, peuple pauvre. Boostés par le succès de leur démonstration de force, malgré les tentatives de torpillage du pouvoir et de ses relais, les chômeurs du Sud ont donné une semaine aux autorités pour mettre fin à un calvaire qui dure depuis plus de vingt ans.

Un vent de sable s’est levé, apportant avec lui une forte odeur de gaz et une fumée noire diffuse. Les torchères des champs pétroliers se trouvent à quelques kilomètres seulement. Au bout de routes noires impeccablement goudronnées jurant avec la lumière dorée des dunes. Celle qui relie Hassi Messaoud à Ouargla, soumise au ballet incessant de camions poussiéreux et d’impétueux minibus, et où le sable s’engouffre dans les fissures du bitume, est moins photogénique. «Il faut s’estimer heureux, c’est la seule route potable de la ville.» Hakima, la trentaine, relativise. Elle vit dans la commune la plus riche d’Algérie mais son décor est fait de panneaux de signalisation cassés, de trottoirs défoncés, de poubelles éventrées et de carcasses d’appareils électroménagers. Employée d’une des filiales de Sonatrach, maîtresse toute puissante de la ville, elle avoue «s’en tenir à son boulot», vu que, de toute manière, «à Hassi Messaoud, il n’y a rien d’autre à faire.» Ah si.

Il faut chaque matin trouver un itinéraire bis pour contourner les routes coupées par les chômeurs qui manifestent devant l’agence locale de l’emploi. Ce jeudi, ils ont rejoint la grande manifestation organisée à Ouargla à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs sur la symbolique place de l’ALN, rebaptisée «place Tahrir». L’objectif du million de manifestants n’a pas été atteint, mais ils étaient tout de même quelques milliers. Une réussite compte tenu de toutes les tentatives menées par le pouvoir depuis le début de la semaine pour faire imploser le mouvement. La condamnation des chômeurs en début de semaine à de la prison ferme, par le tribunal de Laghouat, n’a pas eu l’effet de dissuasion escompté. Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative de déstabilisation de l’Algérie» au nom de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont, quant à eux, pas eu d’effet du tout.


Dignité


Pour couper court à toute rumeur de manipulation, les organisateurs avaient prévu une distribution générale de fanions aux couleurs nationales, la diffusion de chants patriotiques par une sono, un drapeau algérien à hisser en chantant Qassaman le poing levé, et surtout, une banderole sur laquelle était peint «L’unité nationale, une ligne rouge». La veille, dans un quartier populaire, entre chien et loup, cachés par des maisons basses et le sable soulevé par les bourrasques de vent, les militants se sont bien préparés autour de Tahar Belabbès. Leur charismatique leader au béret et aux yeux cernés n’a cédé ni à la pression, ni aux rumeurs le décrivant comme un «soulard», un «drogué» manipulé et acheté par des forces obscures. A 33 ans, il s’est imposé aujourd’hui comme un nouveau leader du Sud aux côtés de Yacine Zaïd, l’infatigable syndicaliste de Laghouat, ou de Abdelmalek Aibek, mi-Targui de Tamanrasset, mi-Ouargli, numéro 2 et tête pensante de la Coordination. Autour de Belabbès, il y avait Tayeb, un homme discret à l’œil malicieux. Les cheveux ont blanchi, le dos s’est courbé un peu, mais Tayeb Termoun, une des têtes du Mouvement des enfants du Sud pour la justice (MSJ), veut montrer qu’il est toujours là, même après une longue éclipse. «Le Mouvement des chômeurs du Sud est une continuité de notre lutte, lance-t-il avec un grand sourire. Le mot d’ordre du MSJ a toujours été la dignité, et c’est exactement le combat de ces jeunes d’aujourd’hui, explique un proche du mouvement. C’est une manière de dire que, dix ans après, les gens du Sud sont toujours confrontés aux mêmes problèmes.»


Prison


Né à El Bayadh en 2004, et après deux rencontres à Djelfa puis à Ouargla, le mouvement, composé de jeunes cadres et de militants politiques et associatifs, a payé cher la férocité de la répression menée contre son noyau dur : arrestations, torture, mises en détention sans procès durant des années, licenciements… La plupart ont carrément disparu, certains croupissent toujours en prison, d’autres ont réintégré leur travail et rasent les murs. Et puis, il y a ceux qui se sont radicalisés. En cassant ce mouvement qui se voulait pacifiste, le pouvoir a donné des arguments de radicalisation aux plus activistes qui ont choisi la dissidence, comme Mohamed Lamine Bencheneb, qui prendra la tête du Mouvement des enfants du Sud pour la justice islamique, et qui fut tué lors de l’attaque de Tiguentourine en janvier dernier. En faisant référence à l’attaque contre l’aéroport de Djanet et la tentative de rapt du wali d’Illizi, «le pire des scénarios s’est réalisé, car les groupes armés ont pu mobiliser la déception de certains cadres du MSJ, même si la plupart refusent la violence et préfèrent soutenir les initiatives comme celle des chômeurs», précise un de ses membres. Jamais, par exemple, la division entre le Nord et le Sud n’a figuré parmi les revendications du MSJ. Une fois seulement, lors de la réunion constitutive d’El Bayadh, Bencheneb a évoqué la question, et devant le refus catégorique de ses camarades, a dit : «Exigeons le maximum pour obtenir le minimum.»


Carrière


En réalité, le sentiment d’injustice contre la mauvaise répartition des richesses, porté par le MJS au début des années 2000, s’exprimait déjà timidement au début des années 1990 avant d’être occulté par la lutte antiterroriste. «Après les émeutes d’Octobre 1988, la victoire du FIS et les événements de Kabylie en 2001, on peut considérer le mouvement des chômeurs comme le quatrième mouvement capable de mobiliser de larges pans de la société, capable de résister à un bras de fer avec le régime», analyse un élu. Pourtant, l’argent est bien là. La wilaya de Ouargla dispose d’un budget de 50 milliards de dinars par an, pour 630 000 habitants. Mais en 2012, elle n’en a dépensé que 22%. «On sait tous que le mal est local. Qu’il ne vient pas d’Alger, lâche Mohamed Kamel Abazi, député TAJ à Ouargla. La volonté politique d’améliorer la situation du Sud existe. Les décisions, comme celles qu’a annoncées le Premier ministre en début de semaine sont bonnes. Le problème, c’est l’application sur le terrain ! Les gestionnaires envoyés dans le Sud le sont suite à des mesures disciplinaires, ou alors ils sont en fin ou en début de carrière !» Daho Ould Kablia peut bien se vanter que les trois plans quinquennaux depuis 2000 ont permis d’injecter dans les treize wilayas du Sud (Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Béchar, Illizi, Ghardaïa, El Oued, Biskra, Ouargla, Laghouat, El Bayadh, Naâma, Djelfa) presque 500 milliards de dinars. S’ils n’ont pas été décaissés – faute d’incompétence, de bureaucratie, de mauvaises évaluations, d’entreprises pour réaliser les projets… – ils ne servent qu’à exacerber la colère des jeunes.


Claquettes


Moussa, 24 ans, est de ceux-là. Il brandit une de ses claquettes, rafistolée à l’aide d’attaches en métal, pour mieux illustrer la misère dans laquelle il se trouve. «Je porte les mêmes claquettes depuis neuf ans ! Et depuis neuf ans, je fais tout ce qu’on me dit de faire : voter, demander la carte militaire, déposer un dossier au bureau de main-d’œuvre… A chaque fois qu’un nouveau directeur de l’emploi est nommé, il me fait des promesses mais mon nom ne sort jamais dans la liste. Alors, avec les autres, on s’est énervés et on a cassé le portail de la wilaya. Maintenant j’ai un casier judiciaire. Ils nous ont salis. On ne peut plus trouver d’emploi.» Souad Chaouche, enseignante à l’université de Ouargla, dénonce pour sa part la malédiction du pétrole. «On n’a pas le droit de faire disparaître nos palmeraies au prétexte que l’agriculture ‘’ça ne rapporte pas’’. Il ne faut pas oublier que le Sud est à 70% rural ! Si on en est là aujourd’hui, c’est le résultat d’une dévalorisation du métier de fellah. Pourtant, sur le papier, la stratégie de développement rural est la bonne. Elle comprend entre autres un volet sur l’amélioration des conditions de vie.» En clair : encourager l’agriculture implique aussi de construire un château d’eau, une école, un hôpital, à proximité des exploitations. Mais là encore, l’application sur le terrain est «catastrophique».


Petits métiers


«Le développement rural passe par une politique ascendante : on aide les fellahs à s’organiser en groupe qui canalise les revendications, explique la géographe. Ce n’est pas un problème puisque la djemaa, assemblée de proches, soit par le sang, soit par le voisinage, fait partie de leurs traditions. Mais aujourd’hui, on leur demande d’intégrer une organisation socioprofessionnelle ! Comment voulez-vous qu’ils s’y retrouvent ?» Aujourd’hui, les enfants d’agriculteurs ne veulent pas vivre dans les mêmes conditions que leurs parents. Alors ils voient en l’industrie pétrolière le moyen de sortir de leur misère. Hichem a 23 ans. Son visage est tellement marqué qu’il en paraît dix de plus. Pour cet enfant du Ksar, quartier populaire de la ville, en dehors du pétrole, point de salut. «C’est un droit. On demande juste à ce que les autorités nous regardent un tout petit peu. Que le mandif (bureau de main-d’œuvre) nous traite correctement. Dès qu’on s’énerve, les policiers nous frappent. J’ai été personnellement agressé par un policier. J’ai pris six mois de prison avec sursis et 500 000 DA d’amende. Juste pour m’être mis en colère, raconte-t-il, le regard désemparé. Tout ce qu’on réclame, c’est un boulot et que cette vie soit vivable.» Pour le député Mohamed Kamel Abazi, le salut passera aussi par la formation. Une des mesures-clés annoncées par Abdelmalek Sellal. Car sur ce dossier en particulier, l’Etat paye cher d’avoir délaissé depuis des années les formations aux petits métiers du secteur pétrolier au profit de formations universitaires à l’issue desquelles seuls quelques heureux élus parviennent à trouver du travail sur place. «Car aujourd’hui, explique une enseignante, les soudeurs, clarkistes, conducteurs d’engins ne sont pas recrutés sur place. Ils sortent des écoles d’Oran ou de Constantine.»


Nouveau citoyen


Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, souhaite d’ailleurs créer un centre de formation professionnelle affilié à Sonatrach et rouvrir, dans le Sud, l’Institut algérien du pétrole qui existait autrefois à Hassi Messaoud et qui est devenu Naftogaz, une filière de Sonatrach, qui ne forme que des techniciens supérieurs (bac +3). «Quant à l’Institut national de formation professionnelle spécialisé de Hassi Messaoud, chapeauté par le ministère de l’Energie, en théorie accessible sans bac, aucun jeune ne peut espérer y entrer sans maârifa. Et de toutes les façons, souligne l’enseignante, l’institut a choisi de privilégier les formations de type bac+3 et bac+5 et de laisser tomber les CAP. Enfin, il existe bien des écoles privées, mais qui a les moyens de se payer une formation de quinze jours à 150 000 DA ?» Le député, aussi docteur et fervent partisan d’un CHU et d’un institut de médecine à Ouargla, insiste : «Il est urgent de donner de l’emploi à nos enfants mais aussi de revoir l’éducation, la formation, pour que naisse un nouveau citoyen du Sud, positif, qui ne soit pas assisté, qui soit instruit, pour réclamer ses droits, se présenter aux élections, etc.»


Rockstar


A N’Goussa, daïra à 30 kms de Ouargla, une micro-opération pilote est menée depuis cinq ans pour pallier la défection des cadres. Quand les résultats du bac sont rendus publics, les habitants organisent des rencontres avec les patriarches. En fonction des besoins de la région (médecins, enseignants…), ils orientent les nouveaux bacheliers vers les formations diplômantes recherchées. «En médecine aussi par exemple, il faut instaurer des cycles spécifiques à notre région, poursuit Mohamed Kamel Abazi. Le Sud ne doit plus être le tombeau scientifique des médecins. Et il faut s’y mettre tout de suite. On ne peut pas se permettre d’attendre dix ans que les gens du Sud aient le même niveau que ceux du Nord.» Sur la place de l’ALN, le soleil de midi commence à réchauffer les manifestants, qui portent leur leader Tahar Belabbès comme le public porte une rockstar. Abdelmalek Aibek, enroulé dans un drapeau algérien, ne cache pas sa satisfaction. Il ne sait pas encore qu’à Laghouat, Tamanrasset, Hassi Bahbah (Djelfa), Metlili, Ghardaïa, El Menea, ils étaient aussi un millier. «Ce rassemblement est la plus grande preuve de l’adhésion à notre mouvement. Il est la meilleure réponse à tous les milieux officiels qui nous ont attaqués et ont voulu détruire cette dynamique.» Et que si, à Alger, le pouvoir a réussi à faire imploser les revendications politiques d’une société civile a la peine pour mobiliser autour de l’idée de «changement», il n’en ira pas de même pour les militants du Sud, bien assis sur des dizaines d’années de revendications socioéconomiques.
Une autre manifestation à Djelfa :

La contestation ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après Ouargla, c’est la wilaya de Djelfa qui accueillera une «grande manifestation», selon le Mouvement du Sud pour la justice (MSJ). Les organisations s’attellent actuellement à l’évaluation de la réaction adoptée par les pouvoirs publics vis-à-vis de la marche d’hier avant de finaliser les préparatifs d’une autre marche prévue pour bientôt.

L’appel sera lancé en direction des wilayas du Sud et du Nord. Même les archs de la Kabylie seront concernés. «Nous avons choisi Djelfa du fait que cette région est très accessible pour le plus grand nombre. Des appels sont déjà lancés et la date sera bientôt communiquée. D’autres actions de protestation sont également au menu», affirme Hafnaoui Ghoul. N. O.

200 chômeurs manifestent à Tamanrasset :

Près de 200 jeunes chômeurs de la wilaya de Tamanrasset ont investi la rue, hier matin, pour dénoncer le «népotisme caractérisant le marché de l’emploi dans le Sud» et le désœuvrement dont souffre la majorité écrasante de la population de l’Ahaggar. La marche, qui s’est ébranlée du siège de l’APC jusqu’à celui de la wilaya sur une distance d’un kilomètre, a été organisée dans un cadre pacifique par le comité des chômeurs en signe de solidarité avec les initiateurs de la manifestation de Ouargla.

Sur les banderoles des protestataires, on peut lire : «On en a assez de la marginalisation des autorités» ; «Où sont nos droits à l’emploi et au logement ?» ; «Les jeunes veulent du travail» ; «Non à la hogra»… Les protestataires, quadrillés par un important dispositif sécuritaire devant l’enceinte de la wilaya, ont critiqué «les responsables ayant toujours fait preuve de mercantilisme et d’opportunisme aux dépens des enfants du Sahara, mamelle nourricière de tout le pays».

Les manifestants ont précisé que ceux qui ont pris part à ce mouvement de protestation sont pour la majorité des étudiants et des cadres universitaires à qui la chance de trouver un poste d’emploi décent n’a toujours pas souri. «On en a ras-le-bol de cette situation qui perdure. Certes, l’Etat a mis en place une batterie de lois pour résoudre l’épineux problème de l’emploi dans le Sud, mais la mise en application de ces textes réglementaires demeure insuffisante compte tenu des dépassements enregistrés lors des différentes opérations de recrutement», ajoute notre interlocuteur.

A mentionner que les membres du comité des chômeurs ont tous été reçus par le nouveau wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim, juste après la cérémonie de son installation et de la passation de consignes qui s’est déroulée à son cabinet en présence de son prédécesseur, Saïd Meziane, des membres de l’exécutif, des élus locaux et des représentants de la société civile. Tout en insistant sur l’application des lois en vigueur, M. Chater a assuré de prendre sérieusement en charge le dossier de l’emploi, lequel a été préalablement inscrit sur la feuille de route reçu du Premier ministre. Ravah Ighil


Il a dit. Yacine Zaïd militant de Laghouat :

«Je ne comprends pas comment des manifestants qui ont déposé des plaintes avec certificats médicaux à l’appui sont déboutés, alors que des policiers, sans aucune preuve, se permettent des poursuites, qui peuvent entraîner de la prison ferme.»

L’avis de l’expert Abderrahmane Mebtoul. économiste :

«On ne crée pas des emplois par décret ! Cela génère de l’inflation, car ces emplois ne créent pas de la valeur ajoutée. Sonatrach compte 50 000 à 60 000 employés et 120 000 autres environ au sein de ses différentes filiales. Hors, une telle entreprise ne devrait fonctionner qu’avec 75 000 employés. On ne peut pas gonfler les effectifs d’une entreprise, quelle qu’elle soit.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les Algériens sont les employés les moins productifs du bassin méditerranéen. Le sureffectif dans les administrations et entreprises publiques est monnaie courante. La vocation de Sonatrach n’est pas de créer des emplois. C’est une banque qui met à disposition des autres secteurs des ressources financières. Ce qui m’inquiète est qu’on demande à Sonatrach de recruter.

Ce n’est pas sa vocation. Dans le Sud, il faut imaginer des projets novateurs qui collent avec la réalité locale. Et il y a des différences notables entre la wilaya de Béchar, Adrar ou encore Tamanrasset. Il faut une vision stratégique du Sud qui passe par une véritable décentralisation. Le Président avait demandé un rapport sur la refonte de l’Etat en 2001-2002.

Le rapport a préconisé une régionalisation économique. C’est la meilleure solution, selon moi. Les walis seraient des technocrates dont la mission serait de faciliter le dialogue participatif des citoyens, un peu comme ce qui se passe aux Etats-Unis.» Nesrine Sellal

Les instructions du 11 mars 2013 :

[www.elwatan.com]



Le parlement Européen devrait faire un tour pour voir dans quel misère vivent ces Algériens (les plus pauvres), et comment ils souffrent jour après jour , alors que le pays stocke des lingots d ' or (richesse du pétrole) .
La propagande concernant le Sahara Marocain , c ' est juste pour remuer la merde , et créer la zizanie entre les Sahraouis , ce problème vient de l Algérie , c est elle qui es derrière tout ça .
Personne n ' es assassiné au Sahara en ce qui concerne les Sahraouis , faut arrêter avec ces accusations à la CON !
r
16 mars 2013 12:25
MM les makhezeniens le sujet parle d'ambassadeurs marocains qui risque de se faire ejecter d'europe arretter de noyer le poisson dans l'eau en detournant le sujet sur des sit-in qui ont lieu en algerie .le bourrage de crane je vous apprend rien en vous disant que le pouvoir marocain est plus fort dans ce domaine que le pouvoir algerien c'est connu.
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
v
16 mars 2013 14:23
Citation
riad-al a écrit:
MM les makhezeniens le sujet parle d'ambassadeurs marocains qui risque de se faire ejecter d'europe arretter de noyer le poisson dans l'eau en detournant le sujet sur des sit-in qui ont lieu en algerie .le bourrage de crane je vous apprend rien en vous disant que le pouvoir marocain est plus fort dans ce domaine que le pouvoir algerien c'est connu.

On es pas CON ! on a compris , ce qui t ' intéresse c ' est le Sujet du Sahara ,et non les Ambassadeurs qui risquent d 'être expulsés , et tout ça c ' est des paroles ,et rien de concret .
Ta diarrhée aigu ne cesse de te faire souffrir , attention à la déshydratation !

Les députés Européen vont bientôt s ' intéresser de près à l Algérie , y a du boulot !
r
16 mars 2013 20:20
Le Makhezenistan est condamné a rendre à César ce qui appartient à César . Si le pouvoir marocain n'avait rien à cacher, il aurait accepté cette mission de parlementaires européens. De toute les façons les sahraouis auront leur indépendance tot ou tard. C'est une question de temps !
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
M
16 mars 2013 20:42
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villeadorée a écrit:
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villeadorée a écrit:
A la une Actualité

SUD : Le pouvoir au pied du mur

le 15.03.13 | 10h00 7 réactions
: El Watan Week-end

La manifestation d’hier à Ouargla, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs, a exacerbé une des plus grandes contradictions du régime algérien : pays riche, peuple pauvre. Boostés par le succès de leur démonstration de force, malgré les tentatives de torpillage du pouvoir et de ses relais, les chômeurs du Sud ont donné une semaine aux autorités pour mettre fin à un calvaire qui dure depuis plus de vingt ans.

Un vent de sable s’est levé, apportant avec lui une forte odeur de gaz et une fumée noire diffuse. Les torchères des champs pétroliers se trouvent à quelques kilomètres seulement. Au bout de routes noires impeccablement goudronnées jurant avec la lumière dorée des dunes. Celle qui relie Hassi Messaoud à Ouargla, soumise au ballet incessant de camions poussiéreux et d’impétueux minibus, et où le sable s’engouffre dans les fissures du bitume, est moins photogénique. «Il faut s’estimer heureux, c’est la seule route potable de la ville.» Hakima, la trentaine, relativise. Elle vit dans la commune la plus riche d’Algérie mais son décor est fait de panneaux de signalisation cassés, de trottoirs défoncés, de poubelles éventrées et de carcasses d’appareils électroménagers. Employée d’une des filiales de Sonatrach, maîtresse toute puissante de la ville, elle avoue «s’en tenir à son boulot», vu que, de toute manière, «à Hassi Messaoud, il n’y a rien d’autre à faire.» Ah si.

Il faut chaque matin trouver un itinéraire bis pour contourner les routes coupées par les chômeurs qui manifestent devant l’agence locale de l’emploi. Ce jeudi, ils ont rejoint la grande manifestation organisée à Ouargla à l’appel de la Coordination nationale des chômeurs sur la symbolique place de l’ALN, rebaptisée «place Tahrir». L’objectif du million de manifestants n’a pas été atteint, mais ils étaient tout de même quelques milliers. Une réussite compte tenu de toutes les tentatives menées par le pouvoir depuis le début de la semaine pour faire imploser le mouvement. La condamnation des chômeurs en début de semaine à de la prison ferme, par le tribunal de Laghouat, n’a pas eu l’effet de dissuasion escompté. Les discours de Hanoune ou de Ghoul appelant les jeunes à ne pas sortir pour «contrecarrer toute tentative de déstabilisation de l’Algérie» au nom de «la sécurité et l’unité du pays» n’ont, quant à eux, pas eu d’effet du tout.


Dignité


Pour couper court à toute rumeur de manipulation, les organisateurs avaient prévu une distribution générale de fanions aux couleurs nationales, la diffusion de chants patriotiques par une sono, un drapeau algérien à hisser en chantant Qassaman le poing levé, et surtout, une banderole sur laquelle était peint «L’unité nationale, une ligne rouge». La veille, dans un quartier populaire, entre chien et loup, cachés par des maisons basses et le sable soulevé par les bourrasques de vent, les militants se sont bien préparés autour de Tahar Belabbès. Leur charismatique leader au béret et aux yeux cernés n’a cédé ni à la pression, ni aux rumeurs le décrivant comme un «soulard», un «drogué» manipulé et acheté par des forces obscures. A 33 ans, il s’est imposé aujourd’hui comme un nouveau leader du Sud aux côtés de Yacine Zaïd, l’infatigable syndicaliste de Laghouat, ou de Abdelmalek Aibek, mi-Targui de Tamanrasset, mi-Ouargli, numéro 2 et tête pensante de la Coordination. Autour de Belabbès, il y avait Tayeb, un homme discret à l’œil malicieux. Les cheveux ont blanchi, le dos s’est courbé un peu, mais Tayeb Termoun, une des têtes du Mouvement des enfants du Sud pour la justice (MSJ), veut montrer qu’il est toujours là, même après une longue éclipse. «Le Mouvement des chômeurs du Sud est une continuité de notre lutte, lance-t-il avec un grand sourire. Le mot d’ordre du MSJ a toujours été la dignité, et c’est exactement le combat de ces jeunes d’aujourd’hui, explique un proche du mouvement. C’est une manière de dire que, dix ans après, les gens du Sud sont toujours confrontés aux mêmes problèmes.»


Prison


Né à El Bayadh en 2004, et après deux rencontres à Djelfa puis à Ouargla, le mouvement, composé de jeunes cadres et de militants politiques et associatifs, a payé cher la férocité de la répression menée contre son noyau dur : arrestations, torture, mises en détention sans procès durant des années, licenciements… La plupart ont carrément disparu, certains croupissent toujours en prison, d’autres ont réintégré leur travail et rasent les murs. Et puis, il y a ceux qui se sont radicalisés. En cassant ce mouvement qui se voulait pacifiste, le pouvoir a donné des arguments de radicalisation aux plus activistes qui ont choisi la dissidence, comme Mohamed Lamine Bencheneb, qui prendra la tête du Mouvement des enfants du Sud pour la justice islamique, et qui fut tué lors de l’attaque de Tiguentourine en janvier dernier. En faisant référence à l’attaque contre l’aéroport de Djanet et la tentative de rapt du wali d’Illizi, «le pire des scénarios s’est réalisé, car les groupes armés ont pu mobiliser la déception de certains cadres du MSJ, même si la plupart refusent la violence et préfèrent soutenir les initiatives comme celle des chômeurs», précise un de ses membres. Jamais, par exemple, la division entre le Nord et le Sud n’a figuré parmi les revendications du MSJ. Une fois seulement, lors de la réunion constitutive d’El Bayadh, Bencheneb a évoqué la question, et devant le refus catégorique de ses camarades, a dit : «Exigeons le maximum pour obtenir le minimum.»


Carrière


En réalité, le sentiment d’injustice contre la mauvaise répartition des richesses, porté par le MJS au début des années 2000, s’exprimait déjà timidement au début des années 1990 avant d’être occulté par la lutte antiterroriste. «Après les émeutes d’Octobre 1988, la victoire du FIS et les événements de Kabylie en 2001, on peut considérer le mouvement des chômeurs comme le quatrième mouvement capable de mobiliser de larges pans de la société, capable de résister à un bras de fer avec le régime», analyse un élu. Pourtant, l’argent est bien là. La wilaya de Ouargla dispose d’un budget de 50 milliards de dinars par an, pour 630 000 habitants. Mais en 2012, elle n’en a dépensé que 22%. «On sait tous que le mal est local. Qu’il ne vient pas d’Alger, lâche Mohamed Kamel Abazi, député TAJ à Ouargla. La volonté politique d’améliorer la situation du Sud existe. Les décisions, comme celles qu’a annoncées le Premier ministre en début de semaine sont bonnes. Le problème, c’est l’application sur le terrain ! Les gestionnaires envoyés dans le Sud le sont suite à des mesures disciplinaires, ou alors ils sont en fin ou en début de carrière !» Daho Ould Kablia peut bien se vanter que les trois plans quinquennaux depuis 2000 ont permis d’injecter dans les treize wilayas du Sud (Adrar, Tindouf, Tamanrasset, Béchar, Illizi, Ghardaïa, El Oued, Biskra, Ouargla, Laghouat, El Bayadh, Naâma, Djelfa) presque 500 milliards de dinars. S’ils n’ont pas été décaissés – faute d’incompétence, de bureaucratie, de mauvaises évaluations, d’entreprises pour réaliser les projets… – ils ne servent qu’à exacerber la colère des jeunes.


Claquettes


Moussa, 24 ans, est de ceux-là. Il brandit une de ses claquettes, rafistolée à l’aide d’attaches en métal, pour mieux illustrer la misère dans laquelle il se trouve. «Je porte les mêmes claquettes depuis neuf ans ! Et depuis neuf ans, je fais tout ce qu’on me dit de faire : voter, demander la carte militaire, déposer un dossier au bureau de main-d’œuvre… A chaque fois qu’un nouveau directeur de l’emploi est nommé, il me fait des promesses mais mon nom ne sort jamais dans la liste. Alors, avec les autres, on s’est énervés et on a cassé le portail de la wilaya. Maintenant j’ai un casier judiciaire. Ils nous ont salis. On ne peut plus trouver d’emploi.» Souad Chaouche, enseignante à l’université de Ouargla, dénonce pour sa part la malédiction du pétrole. «On n’a pas le droit de faire disparaître nos palmeraies au prétexte que l’agriculture ‘’ça ne rapporte pas’’. Il ne faut pas oublier que le Sud est à 70% rural ! Si on en est là aujourd’hui, c’est le résultat d’une dévalorisation du métier de fellah. Pourtant, sur le papier, la stratégie de développement rural est la bonne. Elle comprend entre autres un volet sur l’amélioration des conditions de vie.» En clair : encourager l’agriculture implique aussi de construire un château d’eau, une école, un hôpital, à proximité des exploitations. Mais là encore, l’application sur le terrain est «catastrophique».


Petits métiers


«Le développement rural passe par une politique ascendante : on aide les fellahs à s’organiser en groupe qui canalise les revendications, explique la géographe. Ce n’est pas un problème puisque la djemaa, assemblée de proches, soit par le sang, soit par le voisinage, fait partie de leurs traditions. Mais aujourd’hui, on leur demande d’intégrer une organisation socioprofessionnelle ! Comment voulez-vous qu’ils s’y retrouvent ?» Aujourd’hui, les enfants d’agriculteurs ne veulent pas vivre dans les mêmes conditions que leurs parents. Alors ils voient en l’industrie pétrolière le moyen de sortir de leur misère. Hichem a 23 ans. Son visage est tellement marqué qu’il en paraît dix de plus. Pour cet enfant du Ksar, quartier populaire de la ville, en dehors du pétrole, point de salut. «C’est un droit. On demande juste à ce que les autorités nous regardent un tout petit peu. Que le mandif (bureau de main-d’œuvre) nous traite correctement. Dès qu’on s’énerve, les policiers nous frappent. J’ai été personnellement agressé par un policier. J’ai pris six mois de prison avec sursis et 500 000 DA d’amende. Juste pour m’être mis en colère, raconte-t-il, le regard désemparé. Tout ce qu’on réclame, c’est un boulot et que cette vie soit vivable.» Pour le député Mohamed Kamel Abazi, le salut passera aussi par la formation. Une des mesures-clés annoncées par Abdelmalek Sellal. Car sur ce dossier en particulier, l’Etat paye cher d’avoir délaissé depuis des années les formations aux petits métiers du secteur pétrolier au profit de formations universitaires à l’issue desquelles seuls quelques heureux élus parviennent à trouver du travail sur place. «Car aujourd’hui, explique une enseignante, les soudeurs, clarkistes, conducteurs d’engins ne sont pas recrutés sur place. Ils sortent des écoles d’Oran ou de Constantine.»


Nouveau citoyen


Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, souhaite d’ailleurs créer un centre de formation professionnelle affilié à Sonatrach et rouvrir, dans le Sud, l’Institut algérien du pétrole qui existait autrefois à Hassi Messaoud et qui est devenu Naftogaz, une filière de Sonatrach, qui ne forme que des techniciens supérieurs (bac +3). «Quant à l’Institut national de formation professionnelle spécialisé de Hassi Messaoud, chapeauté par le ministère de l’Energie, en théorie accessible sans bac, aucun jeune ne peut espérer y entrer sans maârifa. Et de toutes les façons, souligne l’enseignante, l’institut a choisi de privilégier les formations de type bac+3 et bac+5 et de laisser tomber les CAP. Enfin, il existe bien des écoles privées, mais qui a les moyens de se payer une formation de quinze jours à 150 000 DA ?» Le député, aussi docteur et fervent partisan d’un CHU et d’un institut de médecine à Ouargla, insiste : «Il est urgent de donner de l’emploi à nos enfants mais aussi de revoir l’éducation, la formation, pour que naisse un nouveau citoyen du Sud, positif, qui ne soit pas assisté, qui soit instruit, pour réclamer ses droits, se présenter aux élections, etc.»


Rockstar


A N’Goussa, daïra à 30 kms de Ouargla, une micro-opération pilote est menée depuis cinq ans pour pallier la défection des cadres. Quand les résultats du bac sont rendus publics, les habitants organisent des rencontres avec les patriarches. En fonction des besoins de la région (médecins, enseignants…), ils orientent les nouveaux bacheliers vers les formations diplômantes recherchées. «En médecine aussi par exemple, il faut instaurer des cycles spécifiques à notre région, poursuit Mohamed Kamel Abazi. Le Sud ne doit plus être le tombeau scientifique des médecins. Et il faut s’y mettre tout de suite. On ne peut pas se permettre d’attendre dix ans que les gens du Sud aient le même niveau que ceux du Nord.» Sur la place de l’ALN, le soleil de midi commence à réchauffer les manifestants, qui portent leur leader Tahar Belabbès comme le public porte une rockstar. Abdelmalek Aibek, enroulé dans un drapeau algérien, ne cache pas sa satisfaction. Il ne sait pas encore qu’à Laghouat, Tamanrasset, Hassi Bahbah (Djelfa), Metlili, Ghardaïa, El Menea, ils étaient aussi un millier. «Ce rassemblement est la plus grande preuve de l’adhésion à notre mouvement. Il est la meilleure réponse à tous les milieux officiels qui nous ont attaqués et ont voulu détruire cette dynamique.» Et que si, à Alger, le pouvoir a réussi à faire imploser les revendications politiques d’une société civile a la peine pour mobiliser autour de l’idée de «changement», il n’en ira pas de même pour les militants du Sud, bien assis sur des dizaines d’années de revendications socioéconomiques.
Une autre manifestation à Djelfa :

La contestation ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après Ouargla, c’est la wilaya de Djelfa qui accueillera une «grande manifestation», selon le Mouvement du Sud pour la justice (MSJ). Les organisations s’attellent actuellement à l’évaluation de la réaction adoptée par les pouvoirs publics vis-à-vis de la marche d’hier avant de finaliser les préparatifs d’une autre marche prévue pour bientôt.

L’appel sera lancé en direction des wilayas du Sud et du Nord. Même les archs de la Kabylie seront concernés. «Nous avons choisi Djelfa du fait que cette région est très accessible pour le plus grand nombre. Des appels sont déjà lancés et la date sera bientôt communiquée. D’autres actions de protestation sont également au menu», affirme Hafnaoui Ghoul. N. O.

200 chômeurs manifestent à Tamanrasset :

Près de 200 jeunes chômeurs de la wilaya de Tamanrasset ont investi la rue, hier matin, pour dénoncer le «népotisme caractérisant le marché de l’emploi dans le Sud» et le désœuvrement dont souffre la majorité écrasante de la population de l’Ahaggar. La marche, qui s’est ébranlée du siège de l’APC jusqu’à celui de la wilaya sur une distance d’un kilomètre, a été organisée dans un cadre pacifique par le comité des chômeurs en signe de solidarité avec les initiateurs de la manifestation de Ouargla.

Sur les banderoles des protestataires, on peut lire : «On en a assez de la marginalisation des autorités» ; «Où sont nos droits à l’emploi et au logement ?» ; «Les jeunes veulent du travail» ; «Non à la hogra»… Les protestataires, quadrillés par un important dispositif sécuritaire devant l’enceinte de la wilaya, ont critiqué «les responsables ayant toujours fait preuve de mercantilisme et d’opportunisme aux dépens des enfants du Sahara, mamelle nourricière de tout le pays».

Les manifestants ont précisé que ceux qui ont pris part à ce mouvement de protestation sont pour la majorité des étudiants et des cadres universitaires à qui la chance de trouver un poste d’emploi décent n’a toujours pas souri. «On en a ras-le-bol de cette situation qui perdure. Certes, l’Etat a mis en place une batterie de lois pour résoudre l’épineux problème de l’emploi dans le Sud, mais la mise en application de ces textes réglementaires demeure insuffisante compte tenu des dépassements enregistrés lors des différentes opérations de recrutement», ajoute notre interlocuteur.

A mentionner que les membres du comité des chômeurs ont tous été reçus par le nouveau wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim, juste après la cérémonie de son installation et de la passation de consignes qui s’est déroulée à son cabinet en présence de son prédécesseur, Saïd Meziane, des membres de l’exécutif, des élus locaux et des représentants de la société civile. Tout en insistant sur l’application des lois en vigueur, M. Chater a assuré de prendre sérieusement en charge le dossier de l’emploi, lequel a été préalablement inscrit sur la feuille de route reçu du Premier ministre. Ravah Ighil


Il a dit. Yacine Zaïd militant de Laghouat :

«Je ne comprends pas comment des manifestants qui ont déposé des plaintes avec certificats médicaux à l’appui sont déboutés, alors que des policiers, sans aucune preuve, se permettent des poursuites, qui peuvent entraîner de la prison ferme.»

L’avis de l’expert Abderrahmane Mebtoul. économiste :

«On ne crée pas des emplois par décret ! Cela génère de l’inflation, car ces emplois ne créent pas de la valeur ajoutée. Sonatrach compte 50 000 à 60 000 employés et 120 000 autres environ au sein de ses différentes filiales. Hors, une telle entreprise ne devrait fonctionner qu’avec 75 000 employés. On ne peut pas gonfler les effectifs d’une entreprise, quelle qu’elle soit.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les Algériens sont les employés les moins productifs du bassin méditerranéen. Le sureffectif dans les administrations et entreprises publiques est monnaie courante. La vocation de Sonatrach n’est pas de créer des emplois. C’est une banque qui met à disposition des autres secteurs des ressources financières. Ce qui m’inquiète est qu’on demande à Sonatrach de recruter.

Ce n’est pas sa vocation. Dans le Sud, il faut imaginer des projets novateurs qui collent avec la réalité locale. Et il y a des différences notables entre la wilaya de Béchar, Adrar ou encore Tamanrasset. Il faut une vision stratégique du Sud qui passe par une véritable décentralisation. Le Président avait demandé un rapport sur la refonte de l’Etat en 2001-2002.

Le rapport a préconisé une régionalisation économique. C’est la meilleure solution, selon moi. Les walis seraient des technocrates dont la mission serait de faciliter le dialogue participatif des citoyens, un peu comme ce qui se passe aux Etats-Unis.» Nesrine Sellal

Les instructions du 11 mars 2013 :

[www.elwatan.com]



Le parlement Européen devrait faire un tour pour voir dans quel misère vivent ces Algériens (les plus pauvres), et comment ils souffrent jour après jour , alors que le pays stocke des lingots d ' or (richesse du pétrole) .
La propagande concernant le Sahara Marocain , c ' est juste pour remuer la merde , et créer la zizanie entre les Sahraouis , ce problème vient de l Algérie , c est elle qui es derrière tout ça .
Personne n ' es assassiné au Sahara en ce qui concerne les Sahraouis , faut arrêter avec ces accusations à la CON !

Ce pays est fermé. Mais les USA et l'Europe surtout la France les surveillent comme l'huile sur le feu




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r
17 mars 2013 20:22
Le roi momo sait que son plan pour pacifier le Sahara occidental est un échec total et ce n'est pas par le feu et le sang qu'il arrivera à son but plus de 37 années de lutte et le peuple Sahraoui est toujours debout La sortie honorable pour momo 06 c'est de se retourner vers le référendum pour nos fréres et soeurs Sahraouis
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
v
18 mars 2013 12:20
Citation
riad-al a écrit:
Le roi momo sait que son plan pour pacifier le Sahara occidental est un échec total et ce n'est pas par le feu et le sang qu'il arrivera à son but plus de 37 années de lutte et le peuple Sahraoui est toujours debout La sortie honorable pour momo 06 c'est de se retourner vers le référendum pour nos fréres et soeurs Sahraouis


tu ferais mieux de te pencher sur le référendum de l algérie , car ce pays es colonisé par le FLN depuis 1962 , ces derniers vous ont donné un coup de pied durant les années 90 (pas besoin de rentrer dans les détails ) ,et certains d ' entre vous vivent grace à la France .

Tu vois bien , rien à cirer de ton blabla de rescapé !
M
18 mars 2013 13:06
Citation
riad-al a écrit:
Le roi momo sait que son plan pour pacifier le Sahara occidental est un échec total et ce n'est pas par le feu et le sang qu'il arrivera à son but plus de 37 années de lutte et le peuple Sahraoui est toujours debout La sortie honorable pour momo 06 c'est de se retourner vers le référendum pour nos fréres et soeurs Sahraouis




momo est un surnom que les pieds noirs vous donnaient
Ils voulait dire le petit Mohamed qui cire les pompes et le reste, prêt à mourir pour être accepté. la harkisation sanguine héréditaire.



Quand je lis momo je ne pense qu'à vous. Moi à votre place j'aurais honte de le dire



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Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/03/13 17:50 par Mssoune.
r
18 mars 2013 20:08
Momo et le makhezen vont voir leurs neurones bouillir et choper une forte migraines quand les euro deputés constateront se qui se passe sur le terrain. .
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
M
18 mars 2013 23:35
Citation
riad-al a écrit:
Momo et le makhezen vont voir leurs neurones bouillir et choper une forte migraines quand les euro deputés constateront se qui se passe sur le terrain. .





Le roi : Tu n' arrives pas à la hauteur de ce qu'il jette tous les matins dans ses WC. occupe toi de ta misère c'est mieux




..
r
18 mars 2013 23:59
Il n'y a que les hommes qui inspirent à la liberté et qui crient pour l'avoir, ils savent qu'ils n'auront rien dans la résignation. Exemple que d'autres doivent suivre . Mon soutient leur est acquis.Quand a ceux qui aiment la servilité qu'ils acceptent leur sort mais qu'il l'impose pas aux braves.
"Sois unique. Sois vrai. Sois libre. Sois toi-même. Parce que la vie est bien trop courte pour être quelqu'un que tu n'es pas !"
M
19 mars 2013 09:56
Citation
riad-al a écrit:
Il n'y a que les hommes qui inspirent à la liberté et qui crient pour l'avoir, ils savent qu'ils n'auront rien dans la résignation. Exemple que d'autres doivent suivre . Mon soutient leur est acquis.Quand a ceux qui aiment la servilité qu'ils acceptent leur sort mais qu'il l'impose pas aux braves.

occupe toi de ta misère d'abord et balaie devant ta porte



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