Un Soudanais détenu à la base américaine de Guantanamo a intenté un procès contre le président George W. Bush pour violation des conventions de Genève, selon un journal soudanais. Ibrahim al-Qosi a déposé sa plainte devant une cour fédérale américaine. Le Soudanais accuse M. Bush de violer les accords de Genève en le déférant devant une cour martiale et non pas devant une cour civile. M. Qosi estime qu'il n'est pas un criminel de guerre, selon son avocate militaire, le lieutenant-colonel Sharon Schaeffer, citée par le quotidien indépendant "Al-Hayat". Le procès de M. Qosi devant la cour martiale, prévu en février 2005, a été reporté jusqu'à ce que la Cour fédérale se prononce à son sujet, selon Me Schaeffer.
Bonsoir ça sera bien qu'il aille jusqu'au bout au niveau de sa démarche mais...hélas nous connaissons le résultat d'avance. L'état belge a fait la même chose pour le boucher de Sabra et Chatila. On a trouvé le moyen de tuer au Liban le témoin
Abu Ghraïb et Gantanamo, où s’arrête le droit. dimanche 5 décembre 2004, par Algarath
L’administration Bush s’était empressée de nier farouchement les accusations de torture à la prison irakienne d’Abu Ghraïb, mais les photos ayant levé toute équivoque, le monde entier sait aujourd’hui à quoi s’en tenir : Bush a menti en affirmant respecter la Convention de Genève et le droit américain. Mais il n’y a pas qu’en Irak que les Américains, qui se targuent pourtant d’être un exemple de démocratie et un modèle de civilisation face à la « barbarie », donnent des exemples d’inhumanité. Un rapport du Comité International de la Croix-Rouge vient tout juste de dénoncer avec force les exactions américaines commises dans le camp de Gantanamo, où sont entassés quelque 500 prisonniers d’Afghanistan.
Voici des extraits de ce rapport. « Les prisonniers ont été soumis à des abus assimilables à de la torture ». La Croix-Rouge précise que ses premières plaintes datent de Janvier 2003. À cette époque cet organisme, à l’intégrité au-dessus de tout soupçon, dénonçait « des coups et des violences physiques, des isolements prolongés, des humiliations sexuelles, et des positions prolongées en état de stress physique et mental ». Mais, depuis peu, à ces mauvais traitements s’ajoute l’utilisation du personnel médical pour aider les interrogateurs à obtenir des informations. Certes, il semble qu’ « en 2004, contrairement à 2003, les interrogatrices n’ont plus exposé leurs poitrines, embrassé les prisonniers, les ont attouché sexuellement et montré des documents pornographiques » ! ! ! Ah ! Elle est belle cette « civilisation » américaine, arrogante et sûre de sa supériorité, phare des démocraties, qui donne de tels exemples inadmissibles à ces « barbares » Arabes et Musulmans...
La réponse de l’administration Bush à la suite de ce rapport n’a surpris personne. Les services du sinistre Donald Rumsfeld ont déclaré que « Le point de vue de la Croix-Rouge n’était pas partagé par l’Administration du Président. En conséquence, ni la Maison-Blanche, le Pentagone, ou le Département de la Justice n’analyseront le dossier ». Appeler cela un point de vue alors qu’il n’y a que des faits démontrés et des preuves accablantes ! Faut vraiment pas manquer d’air ! Qui plus est, Bush a nommé Alberto Gonzales au poste d’Avocat Général, alors que celui-ci est un des architectes de la politique carcérale américaine, et le général qui a créé le système carcéral à Gantanamo est maintenant en charge des prisons d’Irak. On ne peut être plus clair sur les responsabilités qui ont mené à ces abus ; ça vient d’en haut, de Bush l’illuminé, le fanatique religieux, au QI lamentable et à l’avidité inextinguible pour le pétrole et l’argent (on n’insiste pas assez sur ce dernier point quand on parle de Bush. On croit qu’il n’est que con, c’est une grossière erreur).
Au non droit, aux abus intolérables et à l’inhumanité du traitement des prisonniers, Oulala oppose fermement sa devise : « La vérité n’est pas au fil du couperet et le silence est forcément complice... ». La dénonciation devrait, dans un monde normal, entraîner immédiatement l’arrêt de ces actes, qui dégradent plus ceux qui les commettent, que les malheureux qui les subissent. Force est de constater avec tristesse et indignation que, comme le soulignait récemment un article de Hani Ramadan sur ce site, les Arabes et les Musulmans sont devenus les cibles privilégiées des Américains, qui les humilient et les exterminent en masse. Le mot n’est pas trop fort. Ce sont des dizaines de milliers d’innocents qui sont morts en Irak, pour ne citer qu’eux, hélas !
Jusqu’où cela ira t’il, là et ailleurs, partout où les intérêts financiers, pétroliers et politiques des seigneurs imposent leur loi au reste du monde ?
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