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SamCoaching a écrit:
Je crois que tu es maman, comment tu le perçois aujourd'hui?
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SamCoaching a écrit:
J'ai remarqué cela. Je pense que c'est générationnel le fait de se poser la question. D'ailleurs pour beaucoup ce sont les enfants qui forment la famille.
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. ). . , c'est pas comme si on avait le choix !). . . Mais à vrai dire, on n'imaginerai pas notre vie sans elle. Maintenant qu'elle est là, c'est comme si elle avait toujours été prévue, on ne pourrait plus s'en passer. Je regrette ma vie d'avant, mais je ne la regrette pas "elle". 
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PrintempsHeureux a écrit:
Suite donc :
J'ai eu une grossesse INFERNALE, avec des complications, j'ai du rester allitée des mois entiers. J'ai pas du tout été la femme enceinte pimpante et super élégante que tu croises dans la rue, moi j'ai été la baleine qui pleure sur son canapé parce qu'elle n'a pas le droit d'en sortir
Et bizarrement, cet enfant dont je n'avais vraiment pas voulu, cette enfant que j'avais vu comme une punition de Dieu, cet enfant que j'ai supplié de toutes mes forces auprès d'Allah pour qu'il me l'enlève (et le donner à un couple qui avait un désir d'enfant, lui !), bah je l'ai protégé.
Je l'ai protégé parce qu'avec ma grossesse fragile, j'aurais pu le mettre en danger "facilement". Il aurait "suffit" que je fasse moins d'efforts de repos (et franchement, j'ai une vie super active, donc ça a été un véritable calvaire pour moi, une des pires périodes de ma vie) pour accoucher prématurément et le perdre. Et pourtant, j'ai fait de vrais efforts, je les ai fais dans les larmes et la rancoeur mais je les ai faits, j'ai protégé notre enfant et mon mari m'y a aidé, m'a réconfortée, m'a encouragée, etc, etc...
On s'est dits qu'on allait essayer d'être de bons parents, de l'aimer, de bien l'élever, bref qu'on n'en n'avait pas voulu, mais que cet enfant n'avait pas non plus demandé à être là et qu'on allait faire notre travail du mieux possible.
On a appris que c'était une fille, j'ai senti les premiers mouvements, bref quand ça s'est concrétisé, j'avoue, on a commencé à voir le bon côté des choses (de toute façon, elle allait arriver quoi qu'il arrive j'ai envie de dire, alors autant le vivre bien
L'accouchement a été moins terrible que la grossesse. Autant j'ai détesté être enceinte, autant l'accouchement, bon, ça a pas été giga fun non plus, mais je suis contente d'avoir vécu l'expérience une fois dans ma vie quoi
Maintenant qu' "elle" est là (4 mois et demi !), comment te dire... Oui c'est sûr que ma vie n'est plus comme avant, et je le regrette en partie. Je regrette ma liberté, ma légèreté, mes nuits, mes abdominaux aussi
Je pense qu'on lui racontera l'histoire de son arrivée, pas pour qu'elle se dise qu'elle a été rejetée, mais pour qu'au contraire elle comprenne à quel point elle a réussi à imposer sa présence malgré les réticences, à quel point elle nous a "forcé" à changer d'avis. C'était déjà une grande négociatrice, alors qu'elle n'était même pas née, j'espère qu'elle le restera toute sa vie
Par contre, pas un deuxième, faut pas déconner
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SamCoaching a écrit:
Bonjour,
J'ai 31 ans et je suis mariée depuis bientôt 6 ans mais je ne ressens pas absolument le désir d'être mère. Mon mari non plus. Alors oui parfois on se dit que ça serait peut-être une belle étape à franchir mais rien de très viscéral comme j'ai pu le voir parfois. C'est vrai que lui comme moi on a beaucoup d'expérience avec les enfants, c'est peut être pour cela qu'on n'a pas de manque.
On est très amoureux, on s'aime profondément et on n'éprouve aucune lassitude à passer du temps ensemble, au contraire. Notre mariage est très épanouissant.
Aussi, il y a tellement d'injustices et de méchancetés dans ce monde que je ne sois pas sûr que donner la vie soit un cadeau.
Alors, ce n'est pas un refus catégorique. D'où mon post. Quel était votre état d'esprit à l'idée d'avoir un enfant?
Je lirai votre expérience avec intérêt.
Merci.
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